Jeux olympiques
Zoé Claessens: "Je me réjouis tellement d'aller aux Jeux Olympiques"
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Zoé Claessens et le BMX, c’est plus qu’une passion. C’est une affaire de famille. Elle qui, petite, ne s’imaginait pas forcément devenir pro vivra à Paris ses seconds Jeux Olympiques. Rencontre.
Chez les Claessens, le BMX, c’est dans les veines. Presque toute la famille est adepte de ce petit vélo sur lequel on dévale les pistes à toute vitesse. Seules la maman et une des sœurs ne pédalent pas. “Mon père a commencé le BMX quand il était jeune et il a créé la piste d’Echichens, raconte la Vaudoise. Après, mes deux grands frères s’y sont mis et moi je les voyais au bord de la piste et j’ai naturellement commencé aussi. Et mes petites sœurs ont suivi.” Zoé était si jeune la première fois qu’elle s’y est essayée que sa mémoire seule ne suffit pas pour s’en souvenir.
On l’a dit, la maman ne fait pas de BMX. Mais comment vit-elle le fait de voir son mari et ses enfants rouler à toute vitesse sur ces pistes bosselées? “Elle aime bien regarder les courses, mais elle a toujours un peu peur j’ai l’impression”, s’amuse Zoé Claessens.
Alors, lorsque 6 membres de la famille sur 8 sont pris de la même passion, à quoi ressemblaient les weekends chez les Claessens?
Une passion commune qui a de quoi souder les liens familiaux. “Surtout avec mes sœurs. On parle souvent de ça et maintenant j’en entraîne une. On adore et on s’entend super bien.” Est-ce que cela a aussi permis de développer leur compétitivité?
Cet amour du BMX ne sort pas de nulle part. Vincent, le papa, est un véritable pilier du sport en Suisse. “Il a créé le club d’Echichens avec des amis et là il s’occupe toujours beaucoup de la piste. Quand il pleut et qu’elle est en mauvais état, il va passer des heures sur le rouleau compresseur pour la remettre en état”, sourit la pilote.
Zoé a suivi et perpétue ce que son père a entamé. Elle est ainsi devenue la première Suissesse à gagner une Coupe du Monde et elle compte déjà une participation aux Jeux de Tokyo. Mais, même si elle est maintenant pleinement pro, son papa a toujours une place dans sa carrière.
Les courses, c’est maintenant son quotidien. Mais quel est le moment le plus jouissif lorsque l’on s’élance sur la piste?
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Les appels qui changent tout
C’est au Centre Mondial du Cyclisme à Aigle que Zoé Claessens m’a donné rendez-vous. C’est là qu’elle vit une bonne partie de la semaine. “C’est un peu l’endroit culte du vélo. Ça fait depuis 2019 que je m'entraîne ici donc c’est un peu ma deuxième maison. J’adore travailler ici parce que la piste, c’est ma favorite, mon entraîneur est là et aussi des super bons coéquipiers d’entraînement.”
Son arrivée dans cette structure a aussi rimé avec déménagement. Mais un déménagement qui en valait clairement la peine.
La pilote de 21 ans a accumulé une ribambelle de trophées. Sa voie semblait toute tracée pour parvenir à cela. Mais lorsque je lui demande à quel moment elle a décidé de devenir pro, la réponse est quelque peu surprenante.
Cette première qualification pour les JO, elle ne s’y attendait donc, dans un premier temps, pas vraiment. “Je n’ai pas vraiment réalisé que j’étais qualifiée. Et c’est au moment où je suis arrivée au village olympique que je me suis dit ‘wow c’est incroyable’, se souvient la Vaudoise. J’avais 18-19 ans donc c’était une super expérience pour moi.”
La compétition avait cependant été marquée par le Covid. “Il n’y avait pas de public. Je trouvais que c’était un peu triste parce que quand il y a du monde, ça motive et t’as envie d’aller encore plus vite”, se rappelle Zoé Claessens. Mais elle a tout de même pu en tirer des enseignements pour ses prochaines participations.
Pour Paris, c’est aisément que la Vaudoise a décroché son ticket olympique. Durant l’année, elle a signé deux victoires en Coupe du Monde, et obtenu les titres de vice-championne du monde et de championne d’Europe.
Pour sa préparation, elle était partie dans le sud de la France l’année dernière. Le plan de base était d’y rester jusqu’aux Jeux, mais elle a finalement décidé de revenir en Suisse. “C’était un peu dur pour moi d’être loin de ma famille, de mes amis. Je connaissais pas grand monde là-bas et au final, je faisais mes entraînements et je me retrouvais un peu toute seule dans mon appartement, confie la pilote. Pour moi c’est important d’être bien mentalement et être contente à côté de mon sport.” De retour à Aigle, elle est à nouveau proche de sa famille et dans un environnement qui lui convient pleinement.
La préparation s’est donc bien passée. Lors de la phase de qualification, la Suisse a décroché deux places. Et puis la Vaudoise a reçu l’appel lui annonçant qu’elle était sélectionnée pour représenter le pays à Paris. Comment a-t-elle vécu ce moment?
Et à quelques jours de la compétition, dans quel état d’esprit se trouve Zoé Claessens ?
Les épreuves de BMX Racing auront lieu les 1er et 2 août dans la soirée.
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le morceau de Gojira remporte un Grammy Award
La prestation mémorable du groupe de metal français Gojira avec la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti aux JO de Paris 2024 a remporté un Grammy Award dimanche à Los Angeles.
Leur interprétation fracassante de "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)", le 26 juillet 2024 durant la cérémonie d'ouverture des Jeux, a damé le pion de prestigieux concurrents comme Metallica et Judas Priest pour enlever une récompense dans la catégorie prestation metal de l'année.
Sur la scène de Los Angeles, le chanteur-guitariste du groupe Joe Duplantier a dédié la victoire à "tous les groupes qui repoussent les limites". "Soutenez vos artistes locaux, soutenez vos groupes locaux", a-t-il lancé aux côtés de Marina Viotti, en recevant le prix lors de la pré-cérémonie. "C'est une année fantastique pour nous et pour toute la communauté des métalleux", a-t-il ajouté.
La séquence avait fait le tour du monde sur les réseaux sociaux. Gojira, quatuor français à l'aura internationale, apparaissant aux balcons de la Conciergerie, un des plus beaux monuments de Paris, et entonnant le chant révolutionnaire "Ah! Ca ira" dans une déflagration sonore au côté de plusieurs Marie-Antoinette tenant leur tête ensanglantée. Marina Viotti, dans un décor de bateau, les avait rejoints au bord de la Seine.
Les écoutes de Gojira avaient bondi dans la foulée et le titre de 2'53, arrangé par le musicien et producteur Victor Le Masne, est devenu disponible en streaming.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
JO de Paris: plus de 200 objets collectés par le Musée olympique
Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.
Parmi ces "objets stars" figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.
La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue "Golden Voyager" créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.
Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.
"Liste idéale"
Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.
Une "liste idéale" des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de "grandes stars" dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui "racontent une histoire" ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).
Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. "Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand", la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.
Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.
En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jeux olympiques
Jürg Stahl: "Ce sont les points positifs qui restent au final"
Jürg Stahl quittera fin 2024 la présidence de Swiss Olympic. Il tire un premier bilan après huit années de mandat marquées notamment par une pandémie et une moisson historique aux JO de Tokyo 2021.
"Ce sont les points positifs qui restent au final", explique-t-il. "Le sport suisse s'en est plutôt bien sorti pendant la pandémie de coronavirus. J'en suis heureux", se félicite le Zurichois, présent mardi dans un hôtel lausannois pour le traditionnel rendez-vous médiatique de fin d'année de Swiss Olympic.
Stahl cite forcément la pandémie parmi les trois grands défis auxquels lui et son équipe ont dû faire face. "Swiss Olympic a bien rempli son rôle de faîtière. Il était important de pouvoir garder une activité physique, même si celle-ci était limitée par moments", glisse-t-il.z
Pas de dommages à long terme
"Il n'y a pas eu de dommages à long terme pour le sport suisse, alors qu'au début de la pandémie on ne savait absolument pas ce qui allait se passer", rappelle l'ancien Conseiller national UDC, pour qui les deux autres principaux défis furent le rejet par le peuple valaisan de la candidature olympique Sion 2026 et la gestion du scandale ayant éclaté dans la gymnastique helvétique en 2020.
Jürg Stahl, dont le ou la successeur(e) - l'ancienne Conseillère fédérale Ruth Metzler-Arnold ou l'ex-directeur de Swiss-Ski Markus Wolf - sera désigné(e) le 22 novembre, préfère forcément évoquer les points positifs de ses huit années passées à la présidence de Swiss Oylmpic. "Le moment le plus fort, c'est la somme de toutes les émotions", souligne-t-il d'entrée.
"Un combat"
Mais s'il ne devait garder qu'un temps fort, "ce seraient les trois drapeaux suisses à l'arrivée du VTT féminin à Tokyo" après le triplé signé Jolanda Neff, Sina Frei et Linda Indergand. "En tant que président, tu as les pulsations qui montent. C'était d'autant plus spécial qu'il n'y avait pas de spectateurs, pas de fans", explique le Zurichois de 56 ans.
"Il y a aussi le doublé (des JO d'hiver) de Pékin 2022 en skicross", où Ryan Regez avait devancé Alex Fiva. "Ils auraient pu finir 3e et 4e en finale. Et leur doublé est survenu après la grosse déception engendrée par Fanny Smith", qui avait été disqualifiée dans un premier temps mais avait récupéré sur le tapis vert la médaille de bronze de l'épreuve féminine.
Jürg Stahl se félicite aussi de l'évolution financière, même si du côté de Swiss Olympic on craint forcément la future baisse des contributions au sport voulue par le Conseil fédéral. "C'est toujours un combat quand on veut plus d'argent. Il y a eu un gros travail, et les contributions aux fédérations ont augmenté chaque année", pour passer de 35 millions en 2017 à 73 millions en 2024.
"On a su rallumer la flamme"
L'ancien Conseiller national se réjouit également particulièrement de la bonne santé du sport associatif, "bien vivant" selon ses propres mots. "Les clubs ont plutôt bien résisté à la pandémie. Sans le sport de masse, il n'y pas de sport d'élite. Et sans le bénévolat, il n'y a pas de sport de masse", lâche-t-il, conscient que la recherche de bénévoles est de plus en plus difficile.
L'importance du travail auprès de la jeunesse ne lui échappe pas. Les JO de la Jeunesse de Lausanne 2020 l'ont d'ailleurs particulièrement marqué. Il regrette d'ailleurs "de ne pas avoir pu profiter de la dynamique positive après Lausanne 2020 pour lancer plus rapidement un nouveau projet olympique", en raison de la pandémie. "Mais on a su rallumer la flamme" dans l'optique de la candidature Switzerland 2038.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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