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International

Triomphe norvégien, la Suisse fléchit sur la fin

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Benjamin Weger (au premier plan) a tiré son épingle du jeu lors du 3e relais. (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

La Suisse a pris la 8e place du relais mixte 4x6 km qui lançait les épreuves de biathlon aux JO de Pékin. Le quatuor, un peu déséquilibré dans son inédite composition, n'est pas passé loin du top 6.

Amy Baserga, Lena Häcki, Benjamin Weger et Sebastian Stalder ont rallié l'arrivée avec 2'20 de retard sur la Norvège, qui a détrôné la France, championne olympique en 2018 à Pyeongchang, grâce à un sprint de feu de Johannes Boe.

La star nordique a coiffé sur le fil le relais français, toujours hypercompétitif et médaillé d'argent malgré la retraite de Martin Fourcade, et l'équipe de Russie (team ROC), très homogène (3e). C'est, déjà, le deuxième titre de la Norvège dès l'entame de ces JO sur le site de Zhangjiakou, après l'or de la fondeuse Therese Johaug sur le skiathlon.

L'épreuve a été riche en suspense, de bout en bout. Les leaders se sont succédé, au rythme des nombreuses fautes au pas de tir provoquées sans doute par le froid glacial qui figeait les mains des athlètes et par le vent perturbant.

Yo-yo

La Norvège est revenue de très loin après deux séances de tir calamiteuses (trois tours de pénalité) de sa deuxième relayeuse, Tiril Eckhoff, qui avait pris le relais de Marte Olsbu Roeiseland. Mais les frères Tarjei et Jonannes Boe ont ensuite remis les Scandinaves sur les rails de la victoire.

L'équipe de Suisse a fait le yo-yo. La double championne du monde juniors Amy Baserga, première relayeuse, a d'emblée subi un tour de pénalité après trois fautes au tir couché, mais s'est ensuite bien reprise. La no 2, Lena Häcki, a subi un bris de bâton à peine lancée sur le parcours. Elle a néanmoins pu transmettre dans de bonnes conditions au leader de l'équipe Benjamin Weger.

Impérial au tir comme souvent et rapide sur la piste, le Haut-Valaisan a même figuré un temps en 5e position, avant un dernier tronçon de Sebastian Stalder, concentré et vaillant mais pour l'instant trop limité en vitesse sur les skis.

Avec son 8e rang, la Suisse n'a pas atteint l'objectif d'un top 6, devancée sur la fin par les Etats-Unis et la Biélorussie. Mais la forme de Weger en particulier laisse augurer de belles courses de sa part en individuel.

"Nous avons montré une prestation solide", a estimé Sebastian Stalder. "Avec ces conditions, l'épreuve était difficile et propice aux surprises. J'ai froid aux doigts maintenant (à l'heure de l'interview) mais je n'ai rien senti pendant la compétition."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La croissance chinoise attendue à environ 5% au 1er trimestre

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L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JESSICA LEE)

La Chine devrait annoncer mercredi une croissance économique d'environ 5% au premier trimestre, portée par une accélération des exportations en anticipation des surtaxes américaines, et malgré une consommation interne toujours atone.

L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois, selon un panel d'experts interrogés par l'AFP.

Le chiffre officiel du produit intérieur brut (PIB) pour janvier-mars, qui sera publié mercredi, offrira un premier aperçu des effets de ce bras de fer commercial.

Selon l'estimation médiane d'un panel d'une dizaine d'analystes interrogé par l'AFP, le PIB chinois a progressé de 5,1% sur un an au premier trimestre, n'affichant qu'un ralentissement modéré par rapport au trimestre précédent (5,4%).

Cette performance s'explique notamment par l'accélération des exportations, les entreprises ayant précipitamment gonflé leurs commandes avant l'entrée en vigueur de la plus grosse part des surtaxes américaines en avril, estiment les experts.

En mars, les exportations chinoises ont ainsi augmenté de 12% sur un an, ont annoncé lundi les douanes chinoises, avec un bond d'environ 9% de celles à destination des Etats-Unis.

Mais l'entrée en vigueur des droits de douane américains, couplée à des difficultés persistantes de l'économie chinoise, devraient rapidement mettre un terme à cette éclaircie, jugent les analystes.

Les résultats du premier trimestre "sont plutôt bons", mais "le deuxième trimestre va être bien pire", avertit ainsi Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique chez Natixis.

"L'économie chinoise fait face à des difficultés sur plusieurs fronts", précise pour l'AFP Sarah Tan, économiste au cabinet Moody's Analytics.

"Les bons résultats des exportations vont s'estomper à mesure que les hausses des droits de douane américains prennent effet", ajoute-t-elle. Et "la demande intérieure reste atone dans un contexte de chômage élevé et d'ajustement du marché immobilier".

"Relance ciblée"

Face aux incertitudes pesant sur son commerce, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB.

L'Etat-parti a déjà annoncé l'an dernier une série de mesures de relance de l'économie, notamment une baisse des taux d'intérêt et une augmentation du plafond de la dette des administrations locales.

Ces mesures ont contribué à porter la croissance au premier trimestre, selon Gene Ma, responsable de la recherche sur la Chine à l'Institut de la finance internationale.

Et de nouvelles mesures de relance devraient être annoncées prochainement par Pékin, estiment les économistes.

L'enjeu-clé sera la capacité des autorités à stabiliser le secteur immobilier, toujours empêtré dans une crise structurelle alors qu'il représente 6% du PIB, rappelle l'analyste Guo Shan, du cabinet de conseil chinois Hutong Research.

Pékin devrait également actionner des leviers budgétaires et monétaires pour stimuler l'économie, anticipe Sarah Tan.

"Le gouvernement déploiera davantage de mesures de relance ciblées en direction des ménages" et la banque centrale chinoise "réduira probablement ses principaux taux directeurs", précise-t-elle.

"Miracle"

Mais les analystes doutent de la capacité des autorités chinoises à compenser pleinement la baisse attendue des exportations en raison des surtaxes américaines.

"Les exportations vont diminuer, et les investissements pourraient également ralentir à mesure que les incertitudes affectent la prise de décision des entreprises", affirme Guo Shan.

"Nous considérons qu'il existe un risque significatif de baisse de la croissance du PIB chinois", affirment les analystes d'ANZ. Un "scénario extrême" verrait la Chine connaître un choc externe similaire à celui de la crise financière de 2008, précisent-ils dans une note.

Mais un plan de relance efficace qui doperait la consommation intérieure pourrait entraîner un rééquilibrage de la balance commerciale chinoise via l'augmentation des importations, tempère Gene Ma.

Ce rééquilibrage pourrait réduire les tensions avec Washington, l'excédent commercial chinois étant un point de crispation majeur pour Donald Trump.

Washington a déjà donné des signes de relâchement vendredi, en accordant des exemptions pour les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les semi-conducteurs, dont la Chine est un producteur majeur.

Mais des surtaxes colossales s'appliquent toujours aux autres secteurs et devraient rapidement plomber l'activité au second trimestre.

Dans ce contexte, "il faudra un miracle" pour atteindre l'objectif de croissance d'environ 5% en 2025, affirme Sarah Tan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Taxes de Trump: négociateur japonais attendu mercredi à Washington

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Les Etats-Unis imposent des droits de douane de 10% pour toutes les marchandises entrant sur leur sol (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le ministre japonais chargé des pourparlers commerciaux avec les États-Unis se rendra à Washington mercredi pour tenter de négocier un compromis sur les droits de douane américains. Des délégations d'Indonésie et de Corée du Sud sont aussi attendues.

Le ministre nippon de la revitalisation économique, Ryosei Akazawa, "partira le 16 avril pour les États-Unis et sera de retour le 18", a déclaré un porte-parole du gouvernement japonais, sans autres détails. M. Akazawa doit rencontrer le secrétaire américain au trésor, Scott Bessent, et le représentant au commerce, Jamieson Greer, selon la presse nippone.

Lors de son déplacement, Ryosei Akazawa réclamera la révision de l'ensemble des mesures douanières prises par le gouvernement américain et auxquelles le Japon, bien qu'allié proche de Washington, n'a pas échappé.

La surtaxe "réciproque" de 24% imposée par le président américain Donald Trump aux produits japonais est suspendue pour 90 jours, mais ce répit est temporaire et un droit plancher de 10% s'applique.

Et le Japon n'a pas réussi à obtenir d'exemptions aux surtaxes de 25% sur le secteur automobile, l'acier et l'aluminium, en vigueur depuis plusieurs semaines pour l'ensemble des partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Cette visite de Ryosei Akazawa intervient peu après des propos conciliants de Donald Trump sur les surtaxes visant l'automobile: il s'est dit prêt lundi à "regarder comment aider les constructeurs", assurant qu'il ne voulait "faire de mal à personne".

"Phase critique des négociations"

D'autres puissances exportatrices asiatiques, frappées durement par l'offensive douanière américaine, entendent également plaider au plus vite leur cause à Washington.

M. Bessent a d'ailleurs annoncé lundi que les négociations bilatérales "vont aller vite" pour résoudre les différends douaniers. "Nous avons eu le Vietnam la semaine dernière, le Japon mercredi, la Corée du Sud la semaine prochaine", a-t-il déclaré à Bloomberg TV.

Le président sud-coréen par intérim, Han Duck-soo, a assuré lundi que Séoul "faisait preuve d'une certaine flexibilité". "Nous sommes désormais entrés dans une phase critique des négociations avec le gouvernement américain", a-t-il déclaré lors d'une réunion de son gouvernement.

"Cette guerre commerciale menée par les États-Unis pourrait à terme devenir un catalyseur pour améliorer la vie de notre population et renforcer la compétitivité des exportations sud-coréennes. Tout dépend de notre réaction", a-t-il averti.

Jakarta va aussi ouvrir des pourparlers avec Washington, se disant prêt à gonfler les importations de produits américains afin de réduire son excédent commercial. Une délégation indonésienne est attendue mercredi aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'Europe a subi des inondations historiques en 2024

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Le Danude a débordé en septembre 2024, provoquant notamment des inondations en Slovaquie, comme à Venek sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/EPA MTI/GERGELY JANOSSY)

Un Danube déchaîné qui ravage tout sur son passage, des centaines de morts à Valence emportés par des torrents d'eau et de boues: l'Europe a connu en 2024 une chaleur record mais aussi ses pires inondations depuis plus d'une décennie, selon Copernicus.

Près d'un tiers du réseau fluvial européen a été inondé l'an dernier, qui a été l'une des dix années les plus pluvieuses du continent depuis 1950, indique l'observatoire européen Copernicus dans un rapport publié mardi en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale.

Ce sont "les inondations les plus étendues" que l'Europe ait connues "depuis 2013", a souligné Samantha Burgess du centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), qui assure le service climatologique de Copernicus. Ces inondations ont affecté environ 413'000 personnes, faisant au moins 335 d'entre elles, avec un coût estimé des dommages de l'ordre de 18 milliards d'euros.

Ces catastrophes sont survenues au cours de l'année la plus chaude dans le monde et illustrent le fait qu'une planète plus chaude, absorbant plus d'eau dans l'atmosphère, permet des précipitations et des inondations plus violentes, une menace qui pèse particulièrement sur l'Europe.

Trois mois de pluie en cinq jours

En septembre, la tempête Boris a fait tomber jusqu'à trois mois de pluie en seulement cinq jours, provoquant d'immenses inondations et d'importants dégâts dans huit pays d'Europe centrale et orientale.

Un mois plus tard, de puissantes tempêtes, alimentées par l'air chaud et humide de la Méditerranée, ont déversé des pluies torrentielles sur l'Espagne, entraînant des inondations qui ont dévasté la province orientale de Valence, tuant 232 personnes.

Au début 2024, chaque mois a été le théâtre d'une inondation majeure sur le continent, rappelle le rapport: janvier au Royaume-Uni, février dans le nord de l'Espagne, mars et mai dans le nord de la France, juin en Allemagne et en Suisse. Le débit des rivières a été en outre particulièrement élevé, certaines comme la Tamise au Royaume-Uni ou la Loire en France enregistrant leur plus haut niveau depuis 33 ans au printemps et en automne.

En cause: des précipitations particulièrement intenses sur la partie occidentale de l'Europe, alors qu'à l'inverse, les régions orientales ont été, en moyenne, plus sèches et plus chaudes.

"Points chauds"

Selon Mme Burgess, ce "contraste saisissant" n'est pas directement lié au changement climatique, mais plutôt à des systèmes de pressions opposées qui influencent la couverture nuageuse et le transport de l'humidité. Mais les tempêtes de 2024 ont été "probablement plus violentes en raison d'une atmosphère plus chaude et plus humide", a-t-elle expliqué. "Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des événements extrêmes plus nombreux et plus extrêmes".

Cela confirme les projections des experts climatiques de l'ONU du GIEC, selon lesquels l'Europe sera l'une des régions où le risque d'inondations devrait le plus augmenter en raison du réchauffement de la planète.

Depuis les années 1980, l'Europe se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. C'est le "continent qui se réchauffe le plus", devenu l'un des "points chauds" du changement climatique, souligne Florence Rabier, directrice de l'ECMWF.

"Urgent d'agir"

En 2024, la chaleur à la surface du continent n'a jamais été aussi élevée. Cela a contribué à augmenter la température des mers et océans limitrophes, qui ont aussi atteint des records l'an dernier, et à faire fondre les glaciers européens à un rythme sans précédent.

"Il est urgent d'agir, car la gravité du risque devrait atteindre des niveaux critiques ou catastrophiques d'ici au milieu ou à la fin de ce siècle", a rappelé Andrew Ferrone, un coordinateur scientifique de l'UE au sein de l'ONU climat, soulignant que chaque dixième de degré évité a son importance.

Seule la moitié des villes européennes ont des plans d'adaptation pour faire face aux événements climatiques extrêmes, comme les inondations et les chaleurs extrêmes. "Cela représente un progrès encourageant par rapport aux 26% de 2018", note le rapport. "Mais certains pays d'Europe du Sud-Est et du Caucase du Sud sont à la traîne. Nous devons donc aller plus vite, plus loin et ensemble" a souligné Celeste Saulo, la secrétaire générale de l'OMM.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un mort dans une attaque ukrainienne "massive" à Koursk

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Selon les autorités russes, la ville de Koursk a fait l'objet d'une "attaque ennemie massive" (archives). (© KEYSTONE/EPA/RUSSIAN DEFENCE MINISTRY PRESS SERVICE HANDOUT)

Une femme de 85 ans a été tuée dans une attaque ukrainienne dans la nuit de lundi à mardi à Koursk, dans l'ouest de la Russie, ont annoncé les autorités locales. "Koursk a fait l'objet d'une attaque ennemie massive", a indiqué le gouvernement de la région.

Neuf personnes ont été blessées, selon la même source, ajoutant que des habitants de la ville étaient évacués en raison d'incendies dans plusieurs bâtiments.

Les autorités de Koursk avaient activé une alerte antiaérienne pour une attaque de missile et de drone et appelé les résidents à s'éloigner des fenêtres, d'après le média pro-Kremlin Izvestia.

Les forces ukrainiennes occupent depuis une offensive surprise en août 2024 plusieurs centaines de kilomètres carrés dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine. Les troupes russes tentent depuis de les déloger et ont repris ces derniers mois plus des deux tiers de ces territoires.

L'attaque sur Koursk survient après une frappe aérienne russe dévastatrice dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, qui a fait au moins 35 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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