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Roland-Garros: Nadal trop fort pour Federer

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Federer s'est incliné en trois sets face à Nadal. Novak Djokovic est le favori pour se dresser face à Nadal en finale, mais Dominic Thiem ne va pas se laisser faire (©KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'impensable ne s'est pas produit vendredi à Roland-Garros. Roger Federer (no 3) a logiquement subi la loi de Rafael Nadal (no 2) en demi-finale.

Il s'est incliné 6-3 6-4 6-2 devant l'homme aux 11 titres parisiens.

Cette défaite ne saurait ternir le bilan de Roger Federer durant cette quinzaine. Forfait pour les trois précédentes éditions du tournoi parisien, le Bâlois n'avait en effet pas joué le moindre match sur cette surface pendant près de trois ans, entre le 12 mai 2016 et le 7 mai 2019.

Le Maître, dont l'objectif minimum était de se retrouver en deuxième semaine, a dépassé ses attentes avec une huitième apparition dans le dernier carré à la Porte d'Auteuil. Et il a dominé en quart de finale un Stan Wawrinka proche de son meilleur niveau, après avoir remporté ses quatre premiers matches sans lâcher le moindre set.

Mais la marche était trop haute vendredi pour Roger Federer, qui visait une 31e finale majeure. Vainqueur désormais de 117 des 119 matches qu'il a disputés sur terre battue au meilleur des cinq sets, Rafael Nadal a témoigné d'une plus grande solidité dans des conditions parfois dantesques en raison d'un vent très capricieux.

Roger Federer aurait pourtant pu faire douter Rafael Nadal dans les deux premières manches. Mais sa gestion des points importants fut catastrophique. Le Bâlois aurait ainsi pu égaliser à 3-3 dans le premier set, mais il a fini par concéder le break dans le sixième jeu. Et il aurait dû mener 5-4 dans le deuxième, lui qui a mené 40/0 sur son service à 4-4.

Trois points, quasiment identiques dans leur déroulement, symbolisent parfaitement les difficultés rencontrées par Roger Federer. Sur les trois, l'homme aux 20 titres du Grand Chelem a attiré son adversaire au filet grâce à une amortie bien sentie. Et sur les trois, il a fait le mauvais choix alors qu'il avait l'occasion de mettre véritablement son adversaire sous pression.

Le premier, ce fut cette balle de 3-3 dans un premier set où Roger Federer fut rapidement mené 3-0. Le deuxième aurait pu lui permettre de mener 15/40 sur le service adverse à 4-3 en sa faveur dans la deuxième manche. Et sur le troisième, il a offert le break à Rafael Nadal à 4-4 dans le deuxième set. Un deuxième set dans lequel le Bâlois avait mené 2-0 avec un jeu de service à suivre du côté où le vent gênait le moins le serveur (à la gauche de l'arbitre)...

Rafael Nadal, qui a remporté les neuf derniers points de la deuxième manche, a fait plus facilement la différence dans l'ultime set. Il s'est emparé une première fois du service adverse dans le troisième jeu, et a enfoncé le clou en signant son sixième break de l'après-midi pour mener 4-1. En quête d'un 18e trophée majeur, le gaucher majorquin a conclu cette partie, qui n'a pas tenu ses promesses en raison du vent, après 2h25' de jeu. Il se mesurera à Novak Djokovic (no 1) ou à Dominic Thiem (no 4) en finale.

(KEYSTONE-ATS)

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Hockey

Décimé, Lausanne n'a pas encore dit son dernier mot

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Coach du LHC, Geoff Ward croit encore en son étoile (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lausanne veut y croire.

Malgré deux défaites de suite en prolongations et une infirmerie qui ne désemplit pas, le LHC espère refaire son retard dans sa demi-finale des play-off de National League face à Fribourg-Gottéron.

"Si vous jetez un oeil à la série, Fribourg n'a marqué que deux buts de plus que nous. Ces deux buts ont été marqués en deuxième prolongation. C'est une demi-finale extrêmement serrée, et c'est ça la beauté des play-off." Geoff Ward, l'entraîneur canadien des Lions vaudois, ne paraissait pas vraiment abattu après la défaite de ses hommes samedi à Fribourg (4-3 ap).

Mené 3-1 dans la série, le LHC n'a plus le choix. Le vainqueur de la saison régulière doit à tout prix s'imposer mardi à Malley (20h00) pour garder ses chances de disputer une deuxième finale consécutive.

"Nous pourrions très bien être en train de mener 3-1, mais c'est la réalité des play-off: il faut réussir le dernier tir", reprend Geoff Ward, qui n'avait pas grand-chose à reprocher à ses joueurs, revenus au score à cinq secondes de la fin du temps réglementaire. "Ce n'est pas comme si nous n'étions pas satisfaits de notre façon de jouer. Nous avons joué un bon match de hockey. Nous avons eu des occasions de marquer le dernier but. Nous ne l'avons pas fait, c'est comme ça."

Une "guerre d'attrition"

Tout comme celui de Gottéron, qui a déjà perdu son maître à jouer suédois Lucas Wallmark ainsi que son défenseur Maximilian Streule au cours de cette série, l'effectif lausannois se réduit à vitesse grand V. Les deux formations se livrent une "guerre d'attrition", pour reprendre les mots du défenseur américain de Fribourg Ryan Gunderson.

L'Autrichien Michael Raffl, Michael Hügli et Tim Bozon sont blessés depuis l'acte III et réévalués au jour le jour. Et samedi, Stefan Rüegsegger et Fabian Heldner n'ont pas terminé un match qu'Aurélien Marti, malade, n'a pas disputé.

Geoff Ward espère pouvoir récupérer l'un ou l'autre de ces hommes mardi pour un acte V déjà décisif. "Nous ne voyons pas au-delà de cette partie. La seule chose à faire, c'est de se retrousser les manches pour gagner un match", déclare le mentor du LHC.

Pas abattus par deux dénouements cruels en prolongations, les Lions veulent croire en leurs chances de renverser la mise. "Nous ne sommes pas au fond mentalement. Perdre 10-0 ou 4-3, à la fin, c'est une défaite", assure l'attaquant Benjamin Bougro. "Cette série est à notre portée. Fribourg ne l'a pas encore gagnée."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

C1: Arsenal reçoit le Real Madrid, l'Inter en visite à Munich

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Kylian Mbappé espère poser des problèmes à la défense d'Arsenal (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Les deux premiers quarts de finale aller de la Ligue des champions figurent au programme ce soir dès 21h00. A Londres, Arsenal défiera le Real Madrid, tenant du trophée.

Tous deux classés au 2e rang de leurs championnats respectifs, les Gunners et les Merengue restent sur une prestation mitigée ce week-end. Arsenal a été tenu en échec 1-1 sur la pelouse d'Everton, alors que le Real a subi un inattendu revers à domicile contre Valence (2-1).

L'autre match se déroulera à Munich où le Bayern recevra l'Inter Milan du gardien suisse Yann Sommer. L'ancien portier de l'équipe nationale retrouvera un stade qu'il connaît bien pour avoir évolué six mois avec le club bavarois en 2023, contribuant au titre en Bundesliga.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Un but phénoménal de Dan Ndoye

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Dan Ndoye: un petit chef-d'oeuvre contre le Napoli. (© KEYSTONE/AP/Massimo Paolone)

La cote de Dan Ndoye a encore monté. Le Vaudois a inscrit un but phénoménal lors du nul de Bologne face au Napoli (1-1) pour marquer les esprits. Et susciter l’intérêt des plus grands clubs européens.

Dan Ndoye a répondu à l’ouverture du score de Zambo Anguissa à la 65e minute. Le Vaudois a surgi sur un centre du Danois Jens Odgaard pour réussir une sublime "Madjer" du gauche qui a filé juste dessous la transversale. Désormais auteur de 8 buts cette saison en Serie A, Dan Ndoye a confirmé lundi soir qu’il avait bien franchi un cap.

Avec ce point, Bologne souffle la quatrième place à la Juventus. Quant au Napoli, il accuse toujours trois longueurs de retard sur l’Inter.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Fribourg-Gottéron: deux héros à 20 ans d'écart

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A 39 ans, Julien Sprunger reste un buteur hors pair (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Julien Sprunger, l'infatigable capitaine de 39 ans, et Jan Dorthe, le jeune loup de 19 ans, ont chacun à leur tour offert la victoire à Fribourg-Gottéron face à Lausanne (3-1 dans la série).

L'écart d'âge vertigineux entre les deux attaquants illustre parfaitement l'état d'esprit prôné par leur entraîneur Lars Leuenberger, alors que les matches s'allongent et que les blessés s'accumulent: quiconque peut prendre le relais, qu'il soit un rookie ou un vétéran.

Jan Dorthe n'était pourtant même pas censé entrer sur la glace samedi lors du quatrième acte de cette série romande (4-3 ap). L'international M20, qui n'avait plus patiné pour la première équipe depuis le 22 février, occupait le rôle de 13e attaquant. Mais la blessure de Nathan Marchon en cours de match l'a propulsé sur la glace et à la 82e minute, c'est finalement lui qui a libéré le peuple fribourgeois en envoyant le puck hors de portée du gardien lausannois Kevin Pasche.

"J'ai tiré et je ne l'ai même pas vu rentrer! Mais j'ai tout de suite entendu la réaction du public", a raconté Jan Dorthe en zone mixte, quelques minutes après son exploit. "J'en rêvais depuis longtemps. C'était déjà arrivé en saison régulière, mais comme ça, en play-off, en demi-finale, en deuxième prolongation, c'est encore plus incroyable", a-t-il enchaîné.

Comme son idole

Révélé en début de saison au c½ur d'un marasme fribourgeois aujourd'hui bien lointain - il avait notamment inscrit un triplé en Champions League -, le numéro 93 n'avait pas encore eu sa chance dans ces séries. "J'ai dû entrer dans des conditions pas évidentes, mais je m'entraîne dur pour ces moments-là, pour prouver que je peux jouer à ce niveau, en demi-finale des play-off", a-t-il lancé.

Pour couronner le tout, le jeune attaquant a imité son "idole" Julien Sprunger, décisif deux jours plus tôt à Lausanne lors de l'acte III (3-2 ap). L'homme aux 1114 matches de National League a par ailleurs atteint la barre des 400 buts dans l'élite en marquant un 3-2 qui aurait pu suffire, si Damien Riat n'avait pas arraché les prolongations à cinq secondes de la sirène.

"Ce malheureux goal aurait pu nous couper les jambes et d'ailleurs on a un peu souffert par la suite", a reconnu le capitaine des Dragons, tout à fait conscient que le LHC a dominé la première prolongation. "Mais voilà, chaque soir on trouve quelqu'un pour endosser le costume de héros. Jeudi, c'était le plus vieux, ce soir (réd: samedi), c'est le plus jeune. C'est magnifique."

Trois pucks de finale

Déjà buteur lors du premier match de cette demi-finale décidément très disputée - les deux formations ont encore une fois été séparées que d'un but -, Julien Sprunger retrouve une seconde jeunesse dans ces play-off. "Je joue dans une ligne qui n'est pas spécialement offensive, mais on arrive quand même à marquer. Il y a des périodes où ça ne rentre pas, et là ça rentre", a ajouté le numéro 86, qui espère bien que Jan Dorthe prendra le relais une fois ses patins rangés.

"Je ne fais pas de la résistance!", a-t-il plaisanté. "Mais ça fait plaisir d'avoir un jeune coéquipier qui est là pour faire la différence quand c'est nécessaire. Il a marqué un but très important qui nous offre trois balles de match."

L'emblématique attaquant de Fribourg-Gottéron, qui patinera quoiqu'il arrive au moins une saison supplémentaire avec son club de toujours, n'est plus très loin d'une deuxième finale après celle perdue en 2013 contre Berne (4-2). "C'est le rêve de tout le monde ici, mais on ne va pas s'enflammer. Le coach a ce mot d'ordre depuis longtemps: que ce soit un match 1 un match 7, un quart de finale, une finale, on ne change rien."

Le plus dur reste encore à venir pour Julien Sprunger, Jan Dorthe et les Dragons. En quart de finale, face aux Ours, ils ont aussi mené 3-1 avant d'être contraints à l'exploit lors du septième match disputé à Berne. Mais en s'imposant une nouvelle fois au bout du suspense, ils pourraient bien avoir pris un ascendant psychologique décisif sur un LHC désormais au bord du gouffre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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