Jeux olympiques
Robin Godel: "Avec Grandeur, c'est comme si rien ne peut nous arriver"

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Robin Godel est un réel exemple. Après avoir vécu un cauchemar à Tokyo, le cavalier fribourgeois, mais basé à Avenches, revient à Paris pour ses deuxièmes Jeux Olympiques. Rencontre.
Les chevaux ont toujours fait partie de la vie de Robin Godel. Ce genre de phrase est parfois une hyperbole. Dans le cas du cavalier, c’est presque un euphémisme.
La première fois qu’il est monté à cheval, c’était dans le ventre de sa maman, elle aussi cavalière. Elle l’a ensuite emmené avec elle avant même qu’il ne sache marcher. “Les chevaux ont toujours été dans ma vie, raconte le cavalier de 25 ans. C’est venu très naturellement, depuis que je suis tout petit, je me suis jamais posé la question si je voulais faire d’autres sports, ça a toujours été très clair que c’était ça.” Il s’est tout de même essayé à d’autres sports, mais les chevaux n’étaient jamais bien loin et “c’est au final là-dedans que je me sens le mieux.”
En toute logique, il a fait son brevet très tôt, s’est d’abord mis au saut d’obstacles avant de se tourner vers le concours complet. “C’est vraiment la discipline du cross qui me fait aimer ça, l’adrénaline, explique-t-il avec des étoiles dans les yeux. C’est une discipline différente, où on est très proche de nos chevaux.” C’est donc un lien tout particulier qu’entretient Robin Godel avec ses chevaux, et avec sa maman.
Les grandes compétitions à son actif ne se comptent plus. De multiples titres de Champion Suisse, des épreuves aux Championnats d’Europe et du Monde. Mais la plus belle victoire, c’est chez lui, à Avenches, dans les Championnats suisses qu’il l’a décrochée. “C’est toujours des supers moments. On est régulièrement en concours dans toute l’Europe, donc assez loin. À Avenches, ça permet à plus de mes proches de venir me soutenir et c’est toujours spécial de partager la victoire avec eux.
Une revanche à prendre
Parmi cet impressionnant palmarès, il y a aussi une première participation aux JO en 2021, à Tokyo. Une compétition à laquelle Robin Godel a toujours rêvé. “Depuis tout petit, je regarde les autres sports, c’est quelque chose qui fait rêver tout enfant qui aime le sport”, se souvient-il. Et du moment que le Fribourgeois d’origine a fait des sports équestres son métier, les Jeux Olympiques, c’est devenu plus qu’un rêve.
Les sports équestres, ce sont des disciplines d’expérience. C’est-à-dire qu’ils peuvent être pratiqués à haut niveau pendant longtemps. Alors il arrive que les athlètes que l’on voyait à la télé deviennent des coéquipiers ou des concurrents. “Le moment où j’ai commencé à être à ce niveau là, c’était à mes premiers Championnats du Monde dans l’élite, aux États-Unis, se remémore Robin Godel. Donc je m’étais retrouvé avec Steve Guerdat ou Martin Fuchs. Je les admire depuis tout petit, donc ça fait vraiment bizarre de pouvoir concourir au même niveau qu’eux, dans la même compétition.”
Les Jeux Olympiques de Tokyo ont malheureusement viré au drame pour le cavalier. Son cheval, Jet Set, avait mal réceptionné un saut et s’était déchiré un ligament. Il avait dû être euthanasié peu de temps après. Garder un bon souvenir de cette première sélection olympique n’est donc pas aisé. Mais ça n’a pas freiné le cavalier.
L’effort du cavalier pour séparer l’accident de l’événement a sans aucun doute été immense. On le sent dans sa voix lorsqu’il en parle. Mais c’est certainement cette force mentale qui lui a permis de se relever et de se qualifier à nouveau pour les JO.
Le processus de qualification est long, mais le cavalier l’a bien vécu. “Je ne suis pas quelqu’un qui me met beaucoup de pression, donc c’est plutôt de la pression positive. On a eu une très bonne préparation cet hiver et on a gagné tous les concours qu’on a fait cette année, donc ça nous mettait en bonne position pour l’équipe et j’étais assez confiant pour ma sélection.”
Il ne faut cependant pas oublier que ces athlètes travaillent avec des chevaux. “Ce sont des animaux qui sont très sensibles, ajoute Robin Godel, donc on est jamais sûrs de ce qui peut arriver jusqu’au dernier moment. Mais c’est toujours une grande satisfaction de voir que le staff nous fait confiance.” Est-ce que le fait que la sélection ne dépende pas que de soi ajoute un petit stress supplémentaire?
Confiance aveugle
Les épreuves parisiennes débutent dans quelques jours. Le but d’ici là: ne pas se mettre trop de pression. “Mon objectif, c’est de ne rien changer à l’entraînement, de laisser mon cheval dans la routine.” C’est Grandeur de Lully qui accompagnera Robin Godel sur le concours complet.
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Une relation qui a donc pu atteindre ce stade grâce au fameux déclic. Si c’est surtout une question de ressenti, le cavalier tente d’expliquer ce moment qui change tout.
Quant à décrire la sensation lorsque l’on monte, c’est quasi impossible de mettre des mots dessus. “Souvent, le sentiment que j’ai en m'élançant sur un parcours avec Grandeur, c’est qu’il pourrait y aller les yeux fermés, me faire confiance et ça irait la même chose. C’est le sentiment que rien ne peut nous arriver, même si c’est un parcours difficile, tout se passe bien.”
À Paris, la paire s’élancera sur un parcours hors du commun. C’est en effet dans les jardins de Versailles qu’auront lieu les épreuves de sports équestres. De quoi réjouir les cavaliers.
Le tracé sera en effet gardé secret jusqu’au dernier moment. De quoi rendre l’épreuve encore plus excitante. “C’est une petite touche de surprise”, sourit Robin Godel. Dans quelques jours, le cavalier visera un podium en équipe et un top 8 en individuel. Réponse dès le 27 juillet.
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le morceau de Gojira remporte un Grammy Award
La prestation mémorable du groupe de metal français Gojira avec la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti aux JO de Paris 2024 a remporté un Grammy Award dimanche à Los Angeles.
Leur interprétation fracassante de "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)", le 26 juillet 2024 durant la cérémonie d'ouverture des Jeux, a damé le pion de prestigieux concurrents comme Metallica et Judas Priest pour enlever une récompense dans la catégorie prestation metal de l'année.
Sur la scène de Los Angeles, le chanteur-guitariste du groupe Joe Duplantier a dédié la victoire à "tous les groupes qui repoussent les limites". "Soutenez vos artistes locaux, soutenez vos groupes locaux", a-t-il lancé aux côtés de Marina Viotti, en recevant le prix lors de la pré-cérémonie. "C'est une année fantastique pour nous et pour toute la communauté des métalleux", a-t-il ajouté.
La séquence avait fait le tour du monde sur les réseaux sociaux. Gojira, quatuor français à l'aura internationale, apparaissant aux balcons de la Conciergerie, un des plus beaux monuments de Paris, et entonnant le chant révolutionnaire "Ah! Ca ira" dans une déflagration sonore au côté de plusieurs Marie-Antoinette tenant leur tête ensanglantée. Marina Viotti, dans un décor de bateau, les avait rejoints au bord de la Seine.
Les écoutes de Gojira avaient bondi dans la foulée et le titre de 2'53, arrangé par le musicien et producteur Victor Le Masne, est devenu disponible en streaming.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
JO de Paris: plus de 200 objets collectés par le Musée olympique
Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.
Parmi ces "objets stars" figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.
La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue "Golden Voyager" créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.
Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.
"Liste idéale"
Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.
Une "liste idéale" des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de "grandes stars" dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui "racontent une histoire" ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).
Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. "Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand", la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.
Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.
En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jeux olympiques
Jürg Stahl: "Ce sont les points positifs qui restent au final"
Jürg Stahl quittera fin 2024 la présidence de Swiss Olympic. Il tire un premier bilan après huit années de mandat marquées notamment par une pandémie et une moisson historique aux JO de Tokyo 2021.
"Ce sont les points positifs qui restent au final", explique-t-il. "Le sport suisse s'en est plutôt bien sorti pendant la pandémie de coronavirus. J'en suis heureux", se félicite le Zurichois, présent mardi dans un hôtel lausannois pour le traditionnel rendez-vous médiatique de fin d'année de Swiss Olympic.
Stahl cite forcément la pandémie parmi les trois grands défis auxquels lui et son équipe ont dû faire face. "Swiss Olympic a bien rempli son rôle de faîtière. Il était important de pouvoir garder une activité physique, même si celle-ci était limitée par moments", glisse-t-il.z
Pas de dommages à long terme
"Il n'y a pas eu de dommages à long terme pour le sport suisse, alors qu'au début de la pandémie on ne savait absolument pas ce qui allait se passer", rappelle l'ancien Conseiller national UDC, pour qui les deux autres principaux défis furent le rejet par le peuple valaisan de la candidature olympique Sion 2026 et la gestion du scandale ayant éclaté dans la gymnastique helvétique en 2020.
Jürg Stahl, dont le ou la successeur(e) - l'ancienne Conseillère fédérale Ruth Metzler-Arnold ou l'ex-directeur de Swiss-Ski Markus Wolf - sera désigné(e) le 22 novembre, préfère forcément évoquer les points positifs de ses huit années passées à la présidence de Swiss Oylmpic. "Le moment le plus fort, c'est la somme de toutes les émotions", souligne-t-il d'entrée.
"Un combat"
Mais s'il ne devait garder qu'un temps fort, "ce seraient les trois drapeaux suisses à l'arrivée du VTT féminin à Tokyo" après le triplé signé Jolanda Neff, Sina Frei et Linda Indergand. "En tant que président, tu as les pulsations qui montent. C'était d'autant plus spécial qu'il n'y avait pas de spectateurs, pas de fans", explique le Zurichois de 56 ans.
"Il y a aussi le doublé (des JO d'hiver) de Pékin 2022 en skicross", où Ryan Regez avait devancé Alex Fiva. "Ils auraient pu finir 3e et 4e en finale. Et leur doublé est survenu après la grosse déception engendrée par Fanny Smith", qui avait été disqualifiée dans un premier temps mais avait récupéré sur le tapis vert la médaille de bronze de l'épreuve féminine.
Jürg Stahl se félicite aussi de l'évolution financière, même si du côté de Swiss Olympic on craint forcément la future baisse des contributions au sport voulue par le Conseil fédéral. "C'est toujours un combat quand on veut plus d'argent. Il y a eu un gros travail, et les contributions aux fédérations ont augmenté chaque année", pour passer de 35 millions en 2017 à 73 millions en 2024.
"On a su rallumer la flamme"
L'ancien Conseiller national se réjouit également particulièrement de la bonne santé du sport associatif, "bien vivant" selon ses propres mots. "Les clubs ont plutôt bien résisté à la pandémie. Sans le sport de masse, il n'y pas de sport d'élite. Et sans le bénévolat, il n'y a pas de sport de masse", lâche-t-il, conscient que la recherche de bénévoles est de plus en plus difficile.
L'importance du travail auprès de la jeunesse ne lui échappe pas. Les JO de la Jeunesse de Lausanne 2020 l'ont d'ailleurs particulièrement marqué. Il regrette d'ailleurs "de ne pas avoir pu profiter de la dynamique positive après Lausanne 2020 pour lancer plus rapidement un nouveau projet olympique", en raison de la pandémie. "Mais on a su rallumer la flamme" dans l'optique de la candidature Switzerland 2038.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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