International
Quatrième globe de l'hiver pour Odermatt
Les descentes de la finale de la Coupe du monde de Sun Valley ont finalement été annulées en raison des conditions météorologiques, après plusieurs reports.
Marco Odermatt s'adjuge donc le globe de la spécialité chez les messieurs, tout comme Federica Brignone chez les dames.
Le Nidwaldien, dont la marge sur son dauphin et compatriote Franjo von Allmen était confortable (83 points), n'a donc pas eu à s'employer pour conquérir son deuxième globe de cristal consécutif dans la discipline. Le Fribourgeois Alexis Monney complète un superbe triplé helvétique au classement final de la descente.
Déjà assuré avant la finale de triompher au général, en super-G et en géant, Marco Odermatt a donc réalisé la même razzia que lors de l'exercice 2023/24 avec quatre globes. Le Nidwaldien aux 45 succès en Coupe du monde en est désormais à 13 globes au total, dont 9 dans les différentes disciplines.
Chez les dames, Federica Brignone a ajouté un deuxième globe à sa collection 2024/25 après son sacre au général. L'Italienne pourrait en ajouter un troisième dimanche en super-G, où sa marge sur la Tessinoise Lara Gut-Behrami est de 5 points, et même un quatrième en géant où elle accuse 20 longueurs de retard sur Alice Robinson.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le CICR dénonce une attaque contre ses locaux à Rafah, aucun blessé
Le Comité international de la Croix-Rouge a dénoncé lundi "une attaque" contre ses locaux à Rafah, dans la bande de Gaza. Ils ont été endommagés par un "projectile explosif".
"Aujourd'hui, un bureau du CICR à Rafah a été endommagé par un projectile explosif bien qu'il soit clairement identifié et notifié auprès de toutes les parties. Heureusement, aucun membre du personnel n'a été blessé dans cet incident mais cela a un impact direct sur la capacité du CICR à opérer. Le CICR déplore vivement l'attaque contre ses locaux", a déclaré l'organisation dans un communiqué.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont le siège est à Genève, a souligné que le droit international humanitaire accordait une protection spéciale au personnel humanitaire et médical, aux établissements médicaux ainsi qu'aux équipements utilisés pour les opérations de secours humanitaires.
"Ils doivent être respectés et protégés en toutes circonstances afin d'assurer la continuité des soins. Ils ne doivent jamais être attaqués", a insisté le CICR. "Toutes les parties doivent faire tout leur possible pour garantir leur sécurité en donnant des instructions claires et strictes aux personnes armées".
Contact perdu
Le CICR a dit avoir perdu le contact dimanche avec des techniciens médicaux urgentistes du Croissant-Rouge palestinien dont le sort restait inconnu. En outre, des travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza ont été tués ou blessés la semaine dernière, a-t-il ajouté.
Dimanche, l'armée israélienne a poursuivi ses opérations terrestres dans tout ce territoire palestinien, encerclant une partie de Rafah, près de la frontière égyptienne, après environ une semaine d'attaques renouvelées sur le territoire palestinien.
Israël a repris ses bombardements intensifs sur la bande de Gaza le 18 mars, invoquant une impasse dans les négociations sur les prochaines étapes de la trêve avec le Hamas, après la fin de la première phase ce mois-ci. "L'escalade des hostilités à Gaza au cours de la dernière semaine a eu des conséquences humanitaires significatives, avec des centaines de civils tués, dont certains restent ensevelis sous les décombres, tandis que d'autres n'ont pas pu être secourus", a déploré le CICR.
De nouveaux ordres d'évacuation poussent les gens à fuir sans savoir où se trouvent des zones sûres et beaucoup n'ont nulle part où aller. Beaucoup ont été contraints d'abandonner leurs tentes et leurs biens". "La reprise des hostilités et de la violence entraîne une perte d'espoir de toutes parts", a ajouté le CICR.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hyundai va investir plusieurs milliards de dollars en Louisiane
Le constructeur automobile Hyundai va investir plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis, notamment en Louisiane avec la construction d'une fonderie lui permettant de fournir en pièces détachées ses usines américaines, a annoncé lundi la Maison Blanche.
La confirmation devrait venir un peu plus tard dans la journée, alors que le président américain, Donald Trump, doit s'entretenir avec le PDG du constructeur ainsi que le gouverneur de Louisiane, Jeff Landry.
L'investissement envisagé par le groupe prévoit notamment la construction d'une fonderie, pour 5,8 milliards de dollars, qui devrait à terme employer 1500 personnes et sera construite dans l'Etat du sud des Etats-Unis, selon les médias américains. Elle fournira des pièces aux deux usines dont dispose le groupe dans le pays, en particulier pour ses véhicules électriques.
Selon la presse américaine, le montant total de l'investissement du groupe dans le pays pourrait atteindre 20 milliards de dollars.
Partageant un lien sur X (ex-Twitter) d'un article annonçant l'investissement, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, s'est félicité des "effets de la politique économique du président Trump", qui entraîne selon elle "plus d'investissements, plus d'emploi et plus d'argent dans la poche des Américains".
M. Trump a notamment mis en place des droits de douane de 25% sur l'ensemble de l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis, un mouvement qui se veut une mesure de protection pour maintenir l'industrie sidérurgique américaine à flot, en la protégeant de la concurrence en provenance notamment d'Asie, de Chine mais aussi de Corée du Sud et du Japon.
Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial, derrière la Chine, de la Corée du Sud, avec plus de 130 milliards de produits exportés vers la première puissance mondiale en 2024, et le pays dépend énormément de l'implication militaire américaine pour sa défense, notamment vis-à-vis de la Corée du Nord.
Or Donald Trump a répété à plusieurs reprises sa volonté de mettre en place des droits de douane sur un nombre de plus en plus important de produits, notamment pour rééquilibrer la balance commerciale américaine vis-à-vis de plusieurs de ses principaux partenaires commerciaux, tels que le Canada, la Chine ou encore l'Union européenne.
La Corée du Sud dégage un excédent commercial de 60 milliards de dollars dans ses échanges de biens avec les Etats-Unis, selon les données du représentant au commerce (USTR) de la Maison Blanche.
M. Trump a annoncé une série d'importants investissements étrangers aux Etats-Unis ces dernières semaines, qu'il estime être le fruit des pressions qu'il impose aux entreprises et aux Etats étrangers pour inciter à la relocalisation aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Premier tir d'un engin orbital depuis l'Europe continentale reporté
Une start-up allemande a reporté sine die lundi le tir de sa fusée Spectrum depuis la base spatiale norvégienne d'Andøya dans l'Arctique. Ce vol était considéré comme une étape importante pour la nouvelle économie spatiale européenne.
Prévu entre 12h30 et 15h30, ce tir devait être le premier lancement vertical d'un véhicule orbital en Europe (hors Russie) mais aussi le premier vol sur le Vieux Continent quasi exclusivement financé par des fonds privés.
La jeune pousse munichoise Isar Aerospace a expliqué dans un communiqué que ce premier vol d'essai de Spectrum était annulé "en raison de vents défavorables" et qu'elle cherchait à trouver une autre fenêtre de tir.
Faisant 28 mètres de haut pour deux mètres de diamètre avec une capacité d'emport d'une tonne, le mini-lanceur Spectrum devait s'envoler à vide, sans nécessairement atteindre une distance orbitale.
Trente secondes de vol espérées
"Chaque seconde de vol est précieuse, car elle nous permet de recueillir des données et de gagner en expérience", expliquait Daniel Metzler, cofondateur et patron d'Isar Aerospace. "Trente secondes de vol seraient déjà un vrai succès", soulignait-il dans un courriel à l'AFP.
L'espace occupe une place importante dans le rapport Draghi, publié l'an dernier, sur la compétitivité de l'Union européenne.
Privée d'accès aux cosmodromes et aux lanceurs russes à cause des graves tensions avec Moscou, l'Europe a connu une mauvaise passe à cause des retards dans le développement de la fusée Ariane 6 et une suspension du lanceur Vega-C après un accident.
Ce n'est que le 6 mars, avec le premier vol commercial d'une Ariane 6 depuis Kourou en Guyane français, qu'elle a retrouvé sa souveraineté spatiale après plusieurs mois sans accès indépendant à l'espace.
Poids lourds US
En outre, par rapport aux Etats-Unis qui compte des poids lourds comme SpaceX d'Elon Musk et Blue Origin de Jeff Bezos, la nouvelle économie spatiale ("New Space"), portée par des acteurs privés, en est encore à ses balbutiements sur le continent européen.
Le tir, désormais remis, de Spectrum, "c'est la première tentative réelle et sérieuse en Europe d'avoir un lanceur New Space", juge Maxime Puteaux, conseiller industrie du cabinet spécialisé Novaspace.
Course de vitesse
Outre Isar Aerospace, les allemands Rocket Factory Augsburg (RFA) et HyImpulse, les français Latitude et MaiaSpace (filiale d'Arianegroup) ou encore l'espagnol PLD Space sont engagés dans une course de vitesse pour s'imposer comme des acteurs incontournables dans le secteur européen des micro ou mini-lanceurs.
Parallèlement, des Açores portugaises aux Shetland britanniques en passant par Andøya ou Esrange en Suède voisine, de multiples projets européens de ports spatiaux ont germé, souvent déterminés à tirer les premiers.
Une première tentative de vol orbital depuis l'Europe avait eu lieu début 2023 en Grande-Bretagne, menée par Virgin Orbit du milliardaire Richard Branson. Contrairement à Isar Aerospace, elle utilisait non pas un pas de tir mais un Boeing 747 pour faire décoller une fusée en altitude. Elle s'était traduite par un échec et la société avait mis la clé sous la porte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le géant chinois BYD a dépassé Tesla en 2024
Le géant chinois des véhicules électriques a publié lundi un bénéfice et un chiffre d'affaires record pour 2024, ce dernier dépassant la barre symbolique des 100 milliards de dollars et devançant son rival américain Tesla.
L'entreprise basée à Shenzhen (sud) a ainsi a enregistré un chiffre d'affaires de 777,1 milliards de yuans (107,2 milliards de dollars ou 94,6 milliards de francs) pour l'ensemble de l'année 2024, dépassant les 97,7 milliards de dollars annoncés par Tesla sur la même période, selon des documents boursiers.
Ce chiffre est en hausse de 29% par rapport à 2023 et dépasse les 766 milliards de yuans anticipés par le consensus des analystes de Bloomberg.
Son bénéfice net s'est établi à 40,25 milliards de yuans (5,55 milliards de dollars), en progression de 34% par rapport à 2023.
Le cours de l'action de BYD a également atteint un niveau inédit, après le dévoilement d'une nouvelle technologie de batterie permettant une recharge ultra-rapide, selon le constructeur.
La société a ainsi dévoilé lundi dernier un nouveau système de charge appelé "Super e-Platform", permettant aux voitures de récupérer jusqu'à 470 kilomètres d'autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes. Elles offrent aussi jusqu'à 1000 kW de puissance de pic, contre seulement 500 kW à l'heure actuelle pour les Superchargers de Tesla.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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