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Sport

Pully Lausanne Foxes: entre sport et pression financière

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Les Pully Lausanne Foxes sont revenus dans l'élite du basket au début de la saison. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Les Pully Lausanne Foxes prennent leurs marques en LNA. Néo-promus, les Vaudois se maintiennent en milieu de classement. Un début de saison plutôt encourageant pour le club.

Les Foxes ont commencé la saison avec une bonne série de victoires, 3 sur les 4 premiers matchs du championnat. Et, même si les semaines suivantes ont été plus compliquées, on peut dire que le club effectue un bon début de saison. Il pointe actuellement au 6e rang de Swiss Basketball League. "On espère toujours mieux quand on est un compétiteur, sourit Randoald Dessarzin, entraîneur des Foxes. Je sais qu'on pourrait avoir deux ou trois victoires de plus. Si on avait disposé de Dequan Morris, et là je pense à deux matchs précisément, peut-être qu'aujourd'hui on serait à la 4e ou 5e place. Mais l'objectif pour le moment, il est d'être dans le coup." Le coach est néanmoins satisfait.

L'équipe a vécu une période de doute de mi-octobre à début décembre, perdant 6 matchs sur 7. Mais la victoire de samedi dernier face à Starwing pourrait relancer les Vaudois sur une bonne série. Il faut dire que la dynamique est différente de la saison dernière où les Foxes dominaient la ligue nationale B puisque l'équipe évolue maintenant dans le championnat élite. Ce qui implique un certain nombre d'adaptations. Alors, qu'est-ce qui a changé?

Et le calendrier d'entraînement est, en toute logique, fortement impacté.

Concernant les jeunes joueurs, Randoald Dessarznin estime que c'est le rôle du club de les fidéliser. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Heureusement, le coach peut compter sur une équipe qui a très peu changé par rapport à la saison dernière. Un avantage considérable lorsqu'il s'agit de prendre ses marques dans un nouveau championnat.

Ce samedi, les Foxes affronteront Union Neuchâtel à domicile. Lors de la première rencontre entre les deux équipes, Pully Lausanne s'était imposé 68-51. Et en parallèle du championnat de SBL, les Vaudois se sont qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse après avoir fait tomber le BBC Nyon. Ils affronteront Versoix le 13 janvier prochain. Comment gérer et se préparer deux compétitions en même temps?

"Dans le club, il y a un ADN qui va au-delà du résultat sportif" selon Randoald Dessarzin. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Pression financière

Les Vaudois, on l'a dit, sont néo-promus en Swiss Basketball League, la ligne nationale A. S’ils avaient survolé le championnat de LNB la saison dernière, les choses se sont corsées cette années. Avec 5 victoires en 12 matchs et une 6e place au classement, il n’y a pas de quoi paniquer sur le plan sportif. En revanche, le financement du club reste un défi de tous les jours.

C’était pour éviter des difficultés financières que le club avait décidé d’être relégué en LNB à la fin de la saison 2020. Trois saisons plus tard, les Foxes sont de retour dans l’élite, mais la question financière est toujours centrale. "C'est très intense dans les coulisses, et des fois très délicat", lâche Randoald Dessarzin. Une situation qui frustre l'entraîneur des Pully Lausanne Foxes.

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Football

Ligue 1: première défaite de la saison pour le PSG

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Une première défaite cette saison en Ligue 1 pour Luis Enrique et le PSG (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le Paris Saint-Germain a subi sa première défaite de la saison en Ligue 1. Déjà assuré du titre, il s'est incliné 3-1 à domicile contre Nice.

Ce revers arrive à quatre jours de la demi-finale aller de Ligue des champions à Londres contre Arsenal. Malgré le but de Fabian Ruiz (41e), les hommes de Luis Enrique ne battront donc pas le record d'invincibilité en championnat sur une saison de Nantes en 1994-1995 (32 matches).

Ils ont encaissé un doublé de Morgan Sanson (34e, 46e) et un but de Youssouf Ndayishimiye (70e). Grâce à ce succès, Nice est provisoirement quatrième à un point de la deuxième place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'arbitre dénonce, en pleurs, les pressions de Real Madrid TV

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L'arbitre Ricardo de Burgos Bengoechea a dénoncé, en pleurs, la pression que lui impose Real Madrid TV (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Arbitre de la finale de la Coupe du Roi entre le FC Barcelone et Real Madrid samedi, Ricardo de Burgos Bengoechea a dénoncé vendredi, en pleurs, les pressions constantes de la part de Real Madrid TV.

L'arbitre espagnol est visé - comme avant chaque match - par une compilation des ses potentielles erreurs en défaveur du géant espagnol, publiée par la chaîne officielle de télévision du Real. Il n'a pas pu contenir son émotion en conférence de presse.

"Les vidéos de Real Madrid TV nous énervent tous. C'est ce qui a le plus de répercussions. Quand ton enfant rentre en pleurant du collège, parce qu'on lui dit que son père est un voleur, c'est vraiment dur", a déclaré Ricardo de Burgos Bengoechea.

"Moi j'essaie d'éduquer mon fils pour qu'il sache que son père est honnête. Qu'il se trompe, oui, comme tous les autres sportifs. Mais lorsque je m'en irais, je veux que mon fils puisse être fier de ce que son père a fait, et de ce que représente l'arbitrage", a-t-il ajouté.

Guerre institutionnelle

L'arbitre, en larmes, a estimé qu'il était temps d'avoir "une réflexion" sur la situation actuelle dans le football espagnol, assurant que plusieurs de ses collègues avaient décidé de descendre de niveau pour ne plus subir la pression du haut niveau.

La chaîne de télévision Real Madrid TV produit chaque semaine ce type de vidéos pour discréditer les arbitres de leurs prochaines rencontres. Mais la pression s'est accrue depuis le mois de février, lorsque le club s'est lancé dans une guerre institutionnelle contre un arbitrage "complètement discrédité" et un système "corrompu de l'intérieur", après des décisions en sa défaveur en Liga.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

L'élève lausannois doit s'inspirer du maître zurichois

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John Fust est fier de ce que le LHC a accompli cette saison (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Battu une nouvelle fois par Zurich en finale en finale des play-off de National (4-1), Lausanne a terminé sa saison en vaincu jeudi soir à Malley. Mais le club a réussi un très bel exercice 2024/25.

Un réveil qui sonne inexorablement à 6h00 avec la chanson de Sonny & Cher "I Got You Babe". Bill Murray qui ouvre les yeux et se rend compte qu'il va revivre encore et toujours la même journée et le fameux "Jour de la marmotte" à Punxsutawney en Pennsylvanie. Le scénario du célèbre film "Un jour sans fin", c'est un peu le sentiment des supporters vaudois après ce revers en finale. Cette impression que le trophée se refusera toujours à eux.

Cette impression ne fait en tous les cas pas son chemin dans les bureaux de l'organisation. Le directeur sportif du LHC John Fust en est ainsi persuadé: Lausanne soulèvera un jour le trophée de champion de Suisse. "C'est dur pour tout le travail qu'on a fait, mais je sais que la fierté sera présente une fois que les émotions seront retombées, analyse le Canado-Suisse. Deux fois vice-champion, la première place en saison régulière, ça montre que l'équipe fait du bon travail. Il y a une culture qui a été créée et qui est réelle. Avec un peu de chance et beaucoup plus de travail, ce sera à nous de soulever la coupe."

Du sang neuf

Battu l'an dernier 4-3 en finale, le LHC avait effectué de nombreux changements et amené onze nouveaux joueurs pour donner une nouvelle dynamique à l'équipe, sans pour autant enlever ce qui a fait la force de cette formation. "C'est une équipe différente avec plusieurs nouveaux joueurs, mais le potentiel de l'équipe est toujours là, note John Fust. On est si proche, mais aussi si loin du titre. Ce sont les petits détails qui comptent, on le voit encore. Je suis fier que nous soyons arrivés jusqu'en finale avec deux victoires lors du septième match, en étant revenus de 1-3 contre Fribourg en demi-finale. Ca montre le caractère de notre équipe."

Le directeur sportif lausannois n'a pas souhaité se lancer dans une immense analyse à chaud, elle interviendra "dans les deux prochaines semaines". "On regardera ce qui a bien et moins bien fonctionné, poursuit-il, interrogé au centre de la glace après le match no 5. Le but, c'est de faire un pas en avant, comme on l'a fait par rapport à l'année passée."

Contraint de se passer de Raffl, Heldner, Fuchs, Pajuniemi, Holdener, Hügli, Hammerer, Kuokkanen et - dans une moindre mesure - Pilut, excellent la saison dernière, Lausanne a dû faire face à des vents contraires. Mais il s'en est sorti, notamment en engageant deux étrangers (Kahun et Perlini) à la mi-février. "Si l'on regarde notre liste de blessés, disons que ce n'est pas l'équipe qu'on avait assemblée en septembre qui était sur la glace pour cette finale, souligne John Fust. Il n'est pas question d'enlever quoi que ce soit à Zurich, mais on a vu une quatrième ligne improvisée (réd: Rüegsegger et les frères Bougro) et de nouveaux étrangers à cause des blessures. Pas question non plus de chercher des excuses, et on a tout donné une fois de plus."

S'inspirer de Zurich

Pour ne pas troubler l'effectif en place, le LHC n'a pas annoncé tous ses transferts pour la saison prochaine. On sait déjà qu'Iñaki Baragano arrive de Rapperswil dans son club formateur, que Yannick Zehnder quitte Zurich pour Lausanne et que Basile Sansonnens reviendra après son année au Canada. Au chapitre des départs, Andrea Glauser retourne à Fribourg, Lukas Frick a signé à Davos et Tim Bozon à Genève. Le gardien Connor Hughes devrait revenir au club après une année à Laval en AHL, et parmi les étrangers, Erik Brännström, Austin Czarnik (Berne) et Sami Niku (Kloten) sont annoncés par plusieurs médias.

"Le jour où toutes les planètes seront alignées, on fera de meilleurs résultats", conclut John Fust tout en rendant hommage au coaching staff. "En face, Zurich est une équipe complète sans faiblesses. Pour avoir une chance de gagner, il faut jouer des matches parfaits. Ce sont les petits jeux qui font la différence."

Poursuivre dans cette voie, continuer à progresser, apprendre de ces défaites en finale, voilà le chemin pour les Lausannois. Et qui sait, l'élève finira peut-être un jour par battre le maître. Ou si l'on se réfère au jour de la marmotte, finir par tout faire tout juste pour sortir de cette spirale "négative".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Cömert et Valladolid relégués

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Le dépit des joueurs de Valladolid, qui font redescendre en 2e division (© KEYSTONE/EPA/Julio Munoz)

L'international suisse Eray Cömert va connaître les affres d'une relégation en Liga avec le Real Valladolid.

Une défaite 5-1 jeudi sur la pelouse du Betis Séville a scellé le sort du club détenu majoritairement par l'ancienne star brésilienne Ronaldo.

Pour Valladolid, il s'agit de la troisième relégation en cinq ans. Et comme après les deux dernières promotions, le club du nord de l'Espagne doit retourner en deuxième division une année seulement après son ascension.

A cinq journées de la fin, Valladolid accuse18 points de retard sur Alaves, 17e du classement. L'équipe de l'entraîneur intérimaire Alvaro Rubio, qui a perdu 13 des 14 derniers matches de Liga, n'a fêté que quatre succès en 33 matches.

Cömert, qui évolue cette saison en prêt pour Valladolid, retournera cet été à Valence où il possède encore un contrat d'un an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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