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Le jour de gloire de Mujinga Kambundji, sacrée sur 200 m

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Mujinga Kambundji championne d'Europe du 200 m (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Mujinga Kambundji est la nouvelle championne d'Europe du 200 m. A Munich, la Bernoise s'est imposée en 22''32 en battant Dina Asher-Smith (22''43). La Danoise Ida Karstoft s'est parée de bronze.

Enfin! Après l'argent du 100 m et une certaine frustration d'avoir manqué l'or, Mujinga Kambundji n'a pas raté sa deuxième opportunité. A 30 ans, la Bernoise imite Léa Sprunger en montant sur le toit de l'Europe. 2022 sera une année inoubliable pour elle après être devenue championne du monde en salle sur le 60 m.

Sur le demi-tour de piste en Bavière et sous les yeux de la conseillère fédérale Viola Amherd, Kambundji est très bien partie. Elle est parvenue à remporter sa bataille avec Dina Asher-Smith qui était sa principale adversaire. Mais la Britannique n'a pas réussi à aller chercher la Bernoise, car celle-ci a parfaitement géré sa fin de course. Alors que sur la ligne droite, elle avait craqué dans les derniers mètres, Kambundji a cette fois semblé bien plus relâchée. Elle a d'ailleurs donné l'impression de ne pas réaliser avoir gagné le titre.

Kambundji a assuré à Swiss Athletics sa cinquième médaille lors de ces joutes continentales. La délégation suisse a ainsi égalé le record établi en 2016 à Amsterdam. Et il reste deux jours de compétition. Il s'agit de la quatrième médaille aux championnats en plein air pour la Bernoise. Seul le lanceur de poids Werner Günthör a remporté plus de métal avec cinq breloques.

Warholm et Bol impériaux

Pour sa première finale européenne, Julien Bonvin a pris la 7e place du 400 m haies. Le Valaisan a réussi un bon départ, mais a clairement manqué de gaz sur la fin. Il a fini en 50''24 alors qu'il peut courir sous les 50 secondes.

La victoire est le plus logiquement du monde revenue au champion olympique Karsten Warholm. Blessé en début de saison, le Norvégien a remis les pendules à l'heure en écrasant la course de sa classe. Warholm l'a emporté en 47''12. Il a devancé le Français Wilfried Happio (48''56) et le Turc Yasmani Copello (48''78).

Dans la course féminine, là aussi il n'y a pas eu de surprise. Immense favorite, Femke Bol a réussi son pari de remporter à la fois le 400 m plat et le 400 m haies, sa discipline de prédilection. La recordwoman d'Europe (52''03) s'est imposée en 52''67 avec une marge très importante sur ses adversaires. La 2e, l'Ukrainienne Viktoriya Tkachuk, a coupé la ligne en 54''30. L'Ukraine a encore ajouté le bronze grâce à Anna Ryzhykova.

SUr le 200 m masculin, les Britanniques ont réussi le doublé avec Zharnel Hughes devant Nethaneel Mitchell-Blake. L'Italien Filippo Turtu a empêché le triplé pour le Royaume-Uni en finissant devant Charles Dobson.

Victoire au disque de Mykolas Alekna, fils de Virgilijus, et de Laura Muir sur le 1500 m.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Hamas prêt à une trêve contre la libération des otages

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Le Hamas propose la libération de tous les étages contre une trêve de 5 ans avec Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a dit samedi un responsable du mouvement.

"Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert de l'anonymat, ce responsable à l'AFP. Ces propos surviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs ce samedi au Caire.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord "partiel", avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Demandes aux antipodes

Dans sa vision de l'accord "global" qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza.

Israël, de son côté, réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue une "ligne rouge" pour le mouvement.

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1218 personnes côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Des milliers de morts

Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1800 Palestiniens des prisons israéliennes.

Selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Santé du Hamas, au moins 2062 Palestiniens ont été tués depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars, portant à 51'439 le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les funérailles du pape François débutent sur la place Saint-Pierre

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Des applaudissements et acclamations se sont fait entendre à l'arrivée du cercueil du pape sur la place Saint-Pierre. (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Une marée d'au moins 200'000 fidèles a déferlé samedi matin place Saint-Pierre, remplie à craquer pour les funérailles au cérémonial grandiose du pape François. Celles-ci ont commencé en présence d'un aréopage de chefs d'Etat et de têtes couronnées.

Avant le début des funérailles à 10h00, le président américain Donald Trump est entré dans la basilique pour se recueillir devant le cercueil du pape, tout comme l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula et l'Argentin Javier Milei. La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, également présente à la cérémonie, a salué sur X "une vie au service des autres".

Les cloches de Saint-Pierre ont sonné le glas avant le début de la cérémonie sur la place, un grand écrin devant la basilique enchâssé dans l'élégante colonnade du Bernin n'ayant pu accueillir tous les fidèles, qui débordent sur la grande avenue de la Conciliation.

Applaudissements

Puis le cercueil du pape, mort d'un AVC lundi à 88 ans, a été transporté hors de la basilique, où il a été accueilli par des applaudissements et installé devant l'autel où est célébrée la messe en plein air.

Sont également présents le roi Philippe et la reine Mathilde, le prince William ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlene.

Outre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, sont aussi présents pour l'Europe le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.

Trump rencontre Zelensky

Donald Trump a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé Kiev, alors que le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes.

Le septuagénaire a également échangé une poignée de mains avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents. Au total, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.

Cette semaine, plus de 250'000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.

Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C'est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d'être inhumé.

Conclave en vue

Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveaux échanges de tirs entre armées indienne et pakistanaise

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Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé des tirs dans la nuit de vendredi à samedi le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre Inde et Pakistan au Cachemire (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Le Premier ministre pakistanais a martelé samedi que son pays était "prêt" à "protéger chaque centimètre carré" de son sol, après un deuxième échange de tirs au Cachemire avec le voisin indien. New Delhi l'accuse d'une récente attaque meurtrière.

S'exprimant en anglais, fait inhabituel, lors d'une cérémonie militaire, Shehbaz Sharif a répété qu'accuser son pays d'être lié à la mort de 26 civils mardi dans les contreforts de l'Himalaya au Cachemire disputé, était "infondé". Le chef du gouvernement a même réclamé une "enquête neutre" sur cette attaque dont son voisin indien l'accuse.

L'Inde, elle, mène toujours une chasse à l'homme au Cachemire, assurant notamment rechercher deux tireurs pakistanais.

Alors que tous les regards sont tournés vers la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, forces indiennes et pakistanaises ont de nouveau échangé des tirs, pour la deuxième journée consécutive, a rapporté l'armée indienne.

Elle assure que des tirs d'armes légères "non provoqués" sont venus de "nombreux" postes de l'armée pakistanaise, qui, elle, ne commente pas l'événement.

Eviter l'escalade

Tôt vendredi, les deux puissances nucléaires - qui se sont livré trois guerres depuis leur partition dans la douleur en 1947 au départ du colonisateur britannique - avaient déjà brièvement échangé des tirs.

L'Arabie saoudite, allié traditionnel du Pakistan et où le Premier ministre indien Narendra Modi se trouvait au moment de l'attaque mardi, assure vouloir enrayer la spirale du conflit.

Ryad "mène des démarches pour éviter une escalade" et "que la situation échappe à tout contrôle", a indiqué un haut responsable saoudien à l'AFP.

L'Iran, rival historique de l'Arabie saoudite et qui a mené début 2024 une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation.

Menaces et sanctions

Au Cachemire, après que M. Modi a promis que son pays traquerait les tireurs de mardi "jusqu'au bout de la terre", la police indienne a diffusé les portraits-robots de deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Taiba (LeT), basé au Pakistan.

Et l'armée indienne a détruit vendredi à l'explosif deux maisons présentées comme appartenant aux familles des auteurs de l'attaque.

Mercredi, le ministre indien de la Défense Rajnath Singh avait menacé de représailles "ceux qui ont organisé ça en cachette", visant implicitement le Pakistan.

Le ministre pakistanais de la Défense a rétorqué vendredi sur la chaîne Sky News. "Nous répliquerons, nous ajusterons notre réponse en fonction de ce que fera l'Inde (...) il est possible qu'une guerre totale éclate et cela aura des répercussions graves", a menacé Khawaja Asif.

Sanctions

Mercredi, l'Inde a ouvert le bal des sanctions, avec la suspension d'un traité sur le partage des eaux de l'Indus, la fermeture du principal poste-frontière terrestre et l'expulsion de diplomates.

A l'issue d'une rare réunion de son Comité de la sécurité nationale, le Pakistan a riposté en appliquant à chaque sanction une mesure de réciprocité.

Conséquence immédiate, les compagnies aériennes indiennes ont été contraintes de modifier le trajet de leurs vols vers l'ouest et le nord-ouest pour éviter le Pakistan.

Et à la frontière, désormais fermée, des familles déchirées font leurs adieux à des épouses, des cousins ou des enfants forcés de rester d'un côté ou de l'autre de la frontière maintenant que tous les visas ont été annulés par Islamabad et New Delhi - le Pakistan fait toutefois exception pour les pèlerins sikhs venus d'Inde.

"Régler le problème"

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Pakistan est actuellement membre non permanent, a condamné l'"attaque terroriste" de mardi. En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre un convoi de militaires indiens, les deux pays avaient échangé des tirs.

De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. Dans ce contexte, l'ONU plaide pour "une résolution pacifique" et réclame "la retenue maximale".

Le Cachemire a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire. Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Décès de Virginia Giuffre, plaignante clé de l'affaire Epstein

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En août 2019, Virginia Roberts Giuffre, au centre, lors d'une conférence de presse devant un tribunal de Manhattan où elle a témoigné après la mort en prison du prédateur sexuel Jeffrey Epstein (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Virginia Giuffre, l'une des principales plaignantes de l'affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé de trafic sexuel de mineures, s'est suicidée à son domicile en Australie à l'âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.

Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, mort en détention en 2019, de l'avoir utilisée comme "esclave sexuelle" au tournant des années 2000.

L'Américano-Australienne avait conclu en 2022 un arrangement de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d'Angleterre, qu'elle accusait d'agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.

"C'est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale", a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l'AFP par son agent.

"Elle s'est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel" dont elle a été victime.

"Incroyable courage"

"Il n'y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd'hui avec le décès de notre douce Virginia", a déclaré la famille, se souvenant de son "incroyable courage et de son esprit aimant".

"En fin de compte (...) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions" subies. Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.

Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une "amie très chère" a souligné qu'elle avait contribué à défendre d'autres victimes dans cette affaire. "Son courage m'a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante".

L'agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme "l'un des êtres humains les plus extraordinaires" qu'elle ait connus. "Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes", a-t-elle déclaré.

Les accusations de Virginia Giuffre avaient précipité la disgrâce du prince Andrew, qui s'est retiré de la vie publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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