Sport
Lara Gut-Behrami peut faire un grand pas vers le gros globe
Avec trois courses de vitesse à Crans-Montana, Lara Gut-Behrami peut prendre une avance décisive en vue du gros globe de cristal. Mais la Tessinoise ne pense pas si loin.
"Je l'ai répété cent fois cette saison, mais je me focalise sur mon ski." On l'a bien compris, Lara Gut-Behrami laisse les comptes d'apothicaire aux journalistes et aux supporters. Elle sait bien entendu qu'elle est en tête du général de la Coupe du monde (réd: avec 5 points d'avance sur Mikaela Shiffrin, absente) et que tous les voyants sont au vert, mais la skieuse de 32 ans a beaucoup trop d'expérience pour se laisser perturber par tout ce qui se passe hors de la piste.
"C'est le meilleur moyen de rester en santé, explique-t-elle encore devant la presse. Je dois essayer de produire mon meilleur ski. Si je taille bien mes virages, je sais que j'ai mes chances. Si je gère bien les choses, si je ne pars pas à la faute, cela ira, mais mille choses peuvent se passer."
Se concentrer sur l'essentiel
La Tessinoise le dit, elle connaît son corps à la perfection et c'est ce qui lui permet de mieux gérer. "Il est primordial de se concentrer sur l'essentiel et de ne pas perdre de temps à l'extérieur", appuie-t-elle. LGB met le doigt sur un point important et qui touche à la fatigue des skieuses. Dure au mal, la Tessinoise n'est pas du genre à se plaindre, mais elle reconnaît volontiers que trois courses en trois jours (2 descentes et un Super-G), c'est un programme qui teste la résistance des athlètes.
"En plus des courses, il y a le programme du soir, ce n'est pas évident de trouver l'équilibre, analyse la skieuse de Comano. On va en parler pour la saison prochaine. Soit tu fais ta course, tu réponds en deux mots aux médias, tu dis aux gens que tu n'as pas le temps parce que tu veux récupérer et juste avoir le temps de dormir une heure, et tu as tout le monde qui râle. Ou alors tu prends ton temps, tu savoures d'être avec des enfants parce que tu comprends que c'est important pour eux. Le jour d'après tu es super fatiguée et tu fais une course horrible. Quelle est la solution? C'est compliqué parce qu'il y a mille facteurs. Est-ce que le show est plus important que le sport?"
Fermer ses réseaux sociaux
La skieuse aux 43 victoires en Coupe du monde sait pertinemment que l'image des athlètes est importante. Mais elle a fait le pas de quitter les réseaux sociaux en 2018 en fermant ses comptes Twitter et Instagram. Un choix fort lorsque l'on voit l'impact du réseau friand d'images qui appartient à Meta et que l'on se souvient qu'elle comptait plus de 300'000 abonnés.
"Des athlètes gagnent davantage d'argent avec les réseaux sociaux que sur la piste, note-t-elle. A Cortina, j'ai distribué 500 cartes par jour, j'ai passé une heure au froid. Et le dimanche tu es fatiguée, mais est-ce que c'est une excuse? Je n'ai pas de bonne réponse. On a vu plusieurs blessures cet hiver. C'est sûrement la fatigue et ce qu'il y a autour, ce que beaucoup d'athlètes ont de la peine à gérer. On dit qu'il faut faire avec. Mais il faut être conscient que si tu veux faire la star sur Instagram et partager ta vie et qu'après tu te blesses, c'est peut-être la faute à Instagram. Il y a pas mal de facteurs que les athlètes sous-estiment. Ce n'est pas seulement la faute au calendrier chargé, même si on peut optimiser."
Les athlètes sont-ils heureux?
La Tessinoise peut en parler, puisqu'elle court depuis plus de quinze ans au sein du Cirque blanc: "Je me souviens qu'en 2016, je faisais une heure d'interviews à chaque étape. Je ne sais pas comment je faisais parce que je n'ai plus l'énergie aujourd'hui. Je touche du bois, mais je me dis que c'est sûrement l'un des motifs qui fait que je skie encore. Il y a deux ans j'ai sauté dix courses parce que j'étais malade et j'ai dit "Plus jamais". Mon objectif c'est de faire toutes les courses parce que c'est là que je gagne ma vie."
Celle qui pourrait ajouter un deuxième gros globe de cristal après celui de 2016 se pose des questions plus générales sur la vie des athlètes. "Je me demande combien d'athlètes sont heureux de leur vie, je me demande combien d'athlètes sont conscients de ce qu'ils sont en train de faire, conclut-elle. Parce qu'on fait souvent les choses par mimétisme. Il y a des années je faisais comme les meilleures en me disant que c'était le chemin à prendre. Puis je me suis dit stop en voyant que cela me mettait mal à l'aise."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Carlo Ancelotti jugé la semaine prochaine pour fraude fiscale
L'entraîneur du Real Carlo Ancelotti sera jugé la semaine prochaine par un tribunal de Madrid pour une affaire de fraude fiscale vieille de dix ans. Le parquet a requis 4 ans et 9 mois de prison.
L'entraîneur italien, accusé d'avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d'un million d'euros en 2014 et 2015, doit comparaître mercredi et jeudi devant le tribunal supérieur de justice (TSJ) de Madrid, a indiqué un porte-parole de cette instance judiciaire. Selon ce porte-parole, il a l'obligation d'être présent lors de son procès.
"J'ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu'on considère que j'ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir", a réagi vendredi l'entraîneur lors d'une conférence de presse avant le match de son équipe en championnat, samedi contre Leganes.
Le tribunal devant lequel il comparaîtra avait annoncé à l'été 2023, après trois ans d'enquête, son renvoi en correctionnelle. Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l'ouverture du procès, avait précisé en mars 2024 qu'il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.
"Bien qu'il ait lui-même déclaré être résident fiscal en Espagne et qu'il ait indiqué que son domicile se trouvait à Madrid, il n'a indiqué dans ses déclarations fiscales que la rémunération personnelle reçue du Real Madrid", avait alors justifié le parquet.
D'après l'administration fiscale, l'entraîneur italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu'entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l'image ni d'autres sources de revenus, notamment immobiliers. Le ministère public a évalué à 1,24 million d'euros en 2014 et 2,96 millions d'euros en 2015 les revenus que l'entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l'image, sur lesquels porte le litige qui sera jugé la semaine prochaine.
"Une vieille histoire"
Dans son communiqué publié voilà un an, le parquet espagnol avait estimé que l'omission de Carlo Ancelotti était volontaire, l'entraîneur italien ayant eu recours à "un réseau complexe et déroutant de trusts et de sociétés-écrans pour canaliser la perception des droits à l'image".
M. Ancelotti a ainsi "simulé la cession de ses droits à l'image à des entités dépourvues d'activité réelle" domiciliées hors d'Espagne, dans le but d'entretenir "l'opacité vis-à-vis du Trésor public espagnol", avait assuré le parquet.
D'après le ministère public, Carlo Ancelotti avait conclu en juillet 2013, "parallèlement" à la signature d'un contrat en tant qu'entraîneur du Real Madrid, un autre contrat privé avec le club merengue dans lequel il cédait au club 50% de ses droits à l'image.
Selon les termes de ce contrat, les 50% restants étaient détenus par une société "anonyme" et "indéterminée", "qui agissait au nom et pour le compte de l'entraîneur italien". Cette société s'est finalement avérée "être Vapia LLP", une entreprise domiciliée à Londres, avait détaillé le parquet.
Interrogé il y a un an lors d'une conférence de presse sur les réquisitions du parquet, l'entraîneur du Real s'était alors dit "très calme". "Ce que je peux dire, c'est qu'il s'agit d'une vieille histoire qui, je l'espère, sera bientôt résolue", avait-il déclaré.
D'après un document judiciaire datant de 2023, Carlo Ancelotti a reconnu les faits durant l'enquête. Cet aveu de culpabilité pourrait ouvrir la voie à un accord à l'amiable avec le parquet, même en dernière minute.
M. Ancelotti, 65 ans, a entraîné le Real entre 2013 et 2015 avant de revenir sur le banc madrilène où il officie depuis 2021.
Celui qui est surnommé le "Mister" a gagné de nombreux titres avec les clubs prestigieux qu'il a entraînés (AC Milan, Chelsea, Bayern Munich...), remportant cinq C1 et le titre de champion dans les cinq plus grands championnats européens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La condamnation pour viol de Dani Alves annulée en appel
La peine de 4 ans et demi de prison infligée à Dani Alves pour le viol d'une femme en 2022 a été annulée par une cour d'appel. Celle-ci a pointé notamment le manque de "fiabilité" de la plaignante.
La condamnation de l'ancien international brésilien a été marquée par "une série de manquements, d'imprécisions, d'incohérences et de contradictions sur les faits", a assuré dans un communiqué la cour d'appel de Barcelone, évoquant des "insuffisances" dans les preuves apportées.
Pour cette raison, les quatre magistrats composant cette cour ont accepté "à l'unanimité" le recours déposé par le joueur et annulé sa condamnation, ajoute le communiqué, qui précise par ailleurs que l'appel du parquet, qui réclamait une peine plus sévère de neuf ans de prison, a été rejeté.
"Nous sommes très heureux. Il est innocent et cela a été prouvé. La justice a parlé", a réagi sur la radio RAC1 l'avocate de l'ancienne star du FC Barcelone et du PSG, Me Inés Guardiola, interrogée alors qu'elle se trouvait au côté du joueur.
Dani Alves avait été condamné le 22 février 2024 à quatre ans et demi de prison et à verser 150'000 euros à la plaignante. Le tribunal lui avait également imposé une interdiction de l'approcher durant neuf ans et demi et cinq ans de liberté surveillée après sa sortie de prison. Le joueur a passé 14 mois derrière les barreaux avant de sortir de prison le 25 mars 2024, en échange d'une caution d'un million d'euros et dans l'attente de la décision en appel.
"Culture d'impunité"
L'ancien latéral droit, aujourd'hui âgé de 41 ans, était accusé d'avoir violé une jeune femme durant la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans la zone VIP d'une discothèque de Barcelone, où il était venu faire la fête avec un ami. Selon l'acte d'accusation, le joueur, qui venait de rentrer de la Coupe du monde au Qatar, aurait offert du champagne à la plaignante, ainsi qu'à sa cousine et à une amie, avant de l'inviter à le suivre dans une pièce attenante comportant des toilettes.
Il aurait alors eu une "attitude violente" envers la jeune femme. "La victime lui a demandé à plusieurs reprises de la laisser partir, disant qu'elle voulait s'en aller mais l'accusé l'en a empêché", avait détaillé le parquet, en évoquant une "situation d'angoisse et de terreur".
Cette version avait été niée par le joueur durant son procès: "A aucun moment elle ne m'a dit quoi que ce soit (...) Si elle avait voulu partir, elle pouvait partir à tout moment, elle n'était pas obligée d'être là", avait-il assuré.
Sa défense avait cependant été fragilisée par ses nombreux changements de versions: Dani Alves avait en effet affirmé dans un premier temps n'avoir jamais rencontré la plaignante, avant de reconnaître eu une relation sexuelle avec elle, mais selon lui consentie.
Dans leur arrêt, les magistrats de la cour d'appel de Barcelone soulignent que leur décision ne signifie pas pour autant que "l'hypothèse vraie" dans cette affaire soit celle défendue par le joueur. Ils insistent toutefois sur le manque de preuves objectives et sur les doutes entourant les déclarations de la plaignante.
Certains éléments de son récit ont en effet été démentis par les images de vidéosurveillance transmises par l'établissement. Ces divergences font que la jeune femme ne peut pas être considérée comme "fiable" et compromettent "gravement la fiabilité de son témoignage", insiste la cour.
Un argument vivement dénoncé par l'ex-ministre de l'Egalité Irène Montero, à l'origine d'une loi contre les violences sexuelles de 2023. Ce jugement est "un exemple clair" de "justice patriarcale qui ne protège pas les femmes et maintient la culture d'impunité des agresseurs", a-t-elle jugé.
Footballeur parmi les plus titrés de l'histoire, Dani Alves a connu la période la plus glorieuse de sa carrière au Barça, entre 2008 et 2016. Au moment de son incarcération, il jouait dans le club mexicain des Pumas, qui l'a licencié.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Odermatt encore une fois le plus riche
Grâce à ses huit victoires cette saison, Marco Odermatt est le skieur ayant remporté le plus d'argent. Le Nidwaldien a empoché 725'640 francs.
Le quadruple vainqueur du classement général de la Coupe du monde a presque gagné deux fois plus que son coéquipier Loïc Meillard (376'550), classé 2e. En 3e position, Franjo von Allmen, vainqueur de trois courses comme Meillard, complète ce podium entièrement suisse avec 327'750 francs.
Chez les femmes, la gagnante du général de la Coupe du monde Federica Brignone a récolté 679'100 francs. Lara Gut-Behrami s'est classée derrière la championne italienne (356'190). Camille Rast pointe à la 4e place. La Valaisanne, championne du monde de slalom et vainqueure de deux courses cet hiver, a gagné environ 245'000 francs de prize money.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Toujours plus de footballeuses dans le canton de Vaud
L'Etat de Vaud souhaite que les filles jouent davantage au football. Profitant de l'engouement attendu pour l'Euro dames, programmé en juillet en Suisse, il lance plusieurs initiatives visant à féminiser le foot.
Même si Vaud n'accueillera aucun match cet été, cet Euro constitue "une occasion en or de valoriser le sport féminin", le football en particulier, a relevé la conseillère d'Etat Christelle Luisier, jeudi matin devant la presse à la buvette du FC La Sarraz.
Le Canton va, par exemple, apporter un soutien financier aux communes qui souhaitent monter des fan zones durant l'Euro. Elles devront, en parallèle des projections des matches, organiser "des activités de sensibilisation sur des thématiques liées au sport féminin", a expliqué la ministre.
Les subventions cantonales pourront couvrir jusqu'à 40% des coûts du projet. Quatre "grandes communes" - dont les noms n'ont pas encore été dévoilés - ont déjà fait part de leur intérêt.
Formations et tournois scolaires
L'Etat de Vaud compte aussi sur la formation. Des cours J+S (Jeunesse+ Sport) spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont été lancés en mars. Si cela se fait déjà en Suisse alémanique, c'est une première romande, a indiqué Christelle Luisier.
Vaud a aussi démarré, en septembre dernier, des formations gratuites pour les dirigeantes sportives, sachant que les femmes sont sous-représentées (34%) dans les comités des différents clubs du canton.
Pour atteindre la parité, il manquerait par exemple 300 présidentes, a souligné Christelle Luisier. L'objectif ne consiste pas à fixer des quotas, mais à soutenir les clubs qui souhaitent féminiser leurs structures dirigeantes, a-t-elle ajouté.
Parmi les autres mesures, le Canton va soutenir financièrement les communes (5000 francs au maximum) qui proposent des activités physiques pour les femmes en post-partum.
Le Canton va encore agir au niveau scolaire. Dès avril, une campagne de promotion proposera aux écoles d'organiser des tournois de foot avec des équipes 100% féminines. Objectif: "casser les clichés" auprès des jeunes et leur montrer que le foot n'est pas qu'une affaire de garçons, a poursuivi la conseillère d'Etat.
Rattraper la moyenne nationale
La féminisation du sport passera aussi par une amélioration des infrastructures, par exemple avec la construction de vestiaires ou de terrains de foot en synthétique (pour accueillir davantage de matches). A ce titre, Christelle Luisier a rappelé que le Conseil d'Etat avait prévu un crédit - qui doit encore passer devant le Grand Conseil - pour subventionner la construction d'infrastructures à hauteur de 150 millions sur 6 ans.
Egalement présente devant la presse, la présidente de la commission féminine de l'Association cantonale vaudoise de football (ACVF), Beatriz Perez, a affirmé que le foot féminin "commençait à prendre" dans le canton, grâce notamment au projet "Honeyball".
Les résultats sont positifs. En une année, Vaud a comptabilisé 825 joueuses supplémentaires, soit une hausse de 1,5%, contre une croissance de 0,9% au niveau suisse. Trente équipes, dont 26 chez les juniors, ont été créées. Une catégorie de jeu pour les seniors a aussi été lancée.
Mais, malgré ces points encourageants, le canton est grand et les défis varient d’une région à l’autre.
Ces obstacles restent néanmoins surmontables, notamment maintenant que la machine est lancée. Car de manière générale, l'obstacle principal n'est pas matériel.
Si le football féminin est en pleine expansion, certains termes inappropriés ont malheureusement encore leur place au bord des terrains. Le plus dur, c'est aussi de changer les mentalités.
Pour opérer ce changement de la manière la plus efficace, l'ACVF concentre une grande partie de ses efforts sur les juniors. Car les petites filles qui se passionnent pour le foot aujourd'hui seront, adultes, des femmes qui inspireront les plus jeunes. Les 3'255 footballeuses vaudoises représentent actuellement 8,3% de l'ensemble des licenciés du canton. L'objectif consiste à atteindre les 11% - la moyenne nationale - d'ici la fin de l'année 2026.
Alessia Merulla avec ATS
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