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International

La lutte pour le maintien, l'autre enjeu de la fin de saison

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Enric Mas et l'équipe Movistar devront se battre jusqu'au bout pour sauver leur place dans le World Tour. (© KEYSTONE/EPA/Javier Lizon)

C'est l'autre grand enjeu de la fin de saison et il crispe une partie du peloton: plusieurs équipes luttent pour leur maintien dans le World Tour, la première division du cyclisme.

Un système complexe et souvent décrié régit l'élite du cyclisme.

Certains s'y préparent depuis des mois: les Mondiaux sur route, du 18 au 25 septembre en Australie, sont un rendez-vous incontournable.

Pourtant, plusieurs coureurs majeurs n'y seront pas. Interdits de voyage par leur équipe professionnelle qui préfère les voir multiplier les courses d'un jour et chasser les points UCI nécessaires pour se maintenir parmi les dix-huit formations de l'élite.

Fin 2019, l'Union cycliste internationale a mis en place un classement général basé sur le cumul des points remportés sur les courses professionnelles, de la plus prestigieuse à la plus modeste.

A l'heure du bilan, calculé sur les trois dernières saisons, les équipes les moins bien classées sont rétrogradées à l'échelon inférieur, les ProSeries, pour les trois prochaines années.

L'enjeu est important: être membre du World Tour offre une participation automatique aux plus grandes courses. Descendre vous expose à perdre des contrats de sponsors ainsi que des coureurs.

A ce stade, Lotto Soudal et Israel-Premier Tech naviguent en zone rouge. Alpecin-Deceuninck et Arkéa Samsic, actuellement en deuxième division, sont prêts à les remplacer. Movistar, BikeExchange, EF Education voire Cofidis restent sous la menace.

"De la folie pure"

Fin octobre, le verdict tombera. Et la tension monte, ainsi que les critiques par rapport à un classement qui obnubile les structures concernées par une éventuelle descente.

Quitte donc à empêcher leurs coureurs d'aller aux Championnats du monde qui distribuent certes des points (600 pour le vainqueur, 475 pour le deuxième, etc...) mais mobilisent les coureurs pendant une semaine au moins à cause du déplacement et du décalage horaire.

Plutôt que d'aller chercher fortune en Australie, ces formations préfèrent enquiller les courses, en Europe surtout, devant un plateau moins relevé la plupart du temps.

C'est le programme qui attend par exemple le leader de la Cofidis, Guillaume Martin. "Cofidis attend que je sois présent pour scorer. Un voyage en Australie forcément long, avec le décalage horaire, risque de faire pâtir mon équipe", a-t-il confié au podcast Bistro vélo.

Dans la même veine, l'équipe de Belgique sera privée aux Mondiaux des coureurs de l'équipe Lotto et le sélectionneur espagnol déplore que seuls deux des huit coureurs qu'il avait en tête sont disponibles.

Le vénérable Alejandro Valverde, 42 ans, pourrait ainsi être privé d'une ultime tentative pour le maillot arc-en-ciel, afin d'aider son équipe Movistar à assurer le maintien.

Eusebio Unzué, le manager de Movistar, a fait part de son exaspération dès juin: "c'est de la folie pure, il faut réformer ce système", a-t-il dit au site spécialisé Cyclingnews.

Au coeur des critiques: la répartition des points et le fait que les courses de deuxième, voire troisième niveau récompensent parfois davantage qu'une épreuve renommée.

Calculs d'épicier

Si le Tour de France rapporte 1000 points au vainqueur du classement général, une victoire d'étape, aussi prestigieuse soit-elle, n'apporte ainsi "que" 120 points et une sixième place rien du tout (seuls les 5 premiers d'étape sont récompensés). A comparer avec la Polynormande, course d'un jour de la Coupe de France, où un succès permet d'empocher 125 points et une 6e place encore 40 points.

"Essayez d'expliquer ca aux supporters d'autres sports, ça ne fait aucun sens", dénonce Unzué.

Plusieurs coureurs ne ménagent pas leurs critiques non plus à l'image de Michael Woods qui regrette que le poids accordé aux petites courses "encourage une manière de courir bizarre" avec des calculs d'épicier pouvant frôler l'absurde.

Certains coureurs déplorent aussi que le classement sur trois ans ait été maintenu malgré la pandémie du Covid. Dans ces conditions "mettre en péril l'avenir d'équipes vieilles de plusieurs dizaines d'années" n'est "tout simplement pas juste", a fustigé Tao Geoghegan Hart, vainqueur du Giro en 2020.

Mais tout le monde ne partage pas ces critiques. Et renvoient au spectre d'une ligue fermée sclérosée qui décourage les prétendants à la montée et les investisseurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Suspension des trains Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles

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Tous les trains Eurostar entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles sont suspendus mardi, en raison d'un double incident technique dans le tunnel de la Manche. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

La compagnie ferroviaire Eurostar a annoncé mardi la suspension de "tous les trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles" jusqu'à nouvel ordre, après un double incident technique intervenu dans le tunnel sous la Manche.

"Il y a eu un problème d'alimentation électrique du tunnel sous la Manche suivi de l'arrêt d'une navette shuttle sous le tunnel", a expliqué une porte-parole d'Eurostar, "ce qui fait que tous les trajets en provenance ou à destination de Londres sont suspendus jusqu'à nouvel ordre en attente d'un déblocage".

La compagnie avait prévenu un peu plus tôt que la circulation de ses trains via le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent était très perturbée et conseillait à ses clients de reporter leur voyage.

"Merci d'éviter de vous rendre à la gare"

"Merci d'éviter de vous rendre à la gare, sauf si vous avez déjà un billet pour voyager aujourd'hui", indique la compagnie sur son site internet.

Eurostar propose mardi aux clients affectés d'échanger gratuitement leur billet, ou d'annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d'échange.

Un nombre record de 19,5 millions de clients avaient voyagé avec Eurostar l'an dernier, soit 850'000 de plus qu'en 2023.

Plusieurs entreprises ont annoncé leur intention ces derniers mois d'ouvrir des lignes concurrentes à l'Eurostar, aujourd'hui seul à effectuer du transport de passagers sur la ligne sous la Manche reliant Londres au continent.

Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l'accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, jusqu'ici réservé à l'Eurostar et indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Restauration ratée d'un tableau du Christ: décès de la peintre

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Dans ce montage de deux photos non datées fournies par le Centro de Estudios Borjanos, on voit à gauche la fresque du Christ de style Ecce Homo du XXe siècle et, à droite, la version "restaurée". Cette restauration ratée réalisée par une retraitée espagnole de 80 ans avait suscité des moqueries. (© KEYSTONE/AP Centro de Estudios Borjanos)

Devenue une insolite star mondiale en 2012 après la restauration totalement ratée d'un portrait du Christ, qui avait causé l'hilarité des internautes et attiré les curieux dans sa petite ville du nord-est de l'Espagne, Cecilia Giménez est décédée à l'âge de 94 ans.

"En août 2012, la célèbre restauration de l'Ecce Homo de Borja fut montrée; en raison du mauvais état de conservation de l'oeuvre, Cecilia, avec la meilleure intention du monde, avait décidé de repeindre l'oeuvre par-dessus", rappelle dans un message publié sur Facebook la fondation qui gère le sanctuaire où ce tableau est toujours visible, et qui a annoncé le décès de la nonagénaire.

"Cecilia Giménez devint ainsi l'un des personnages les plus célèbres de 2012 et continue encore aujourd'hui à susciter l'intérêt, non seulement des personnes qui se rendent au Sanctuaire de la Miséricorde, lieu que Cecilia adorait, mais aussi de différents médias", poursuit-elle.

En 2012, Cecilia Gimenez avait provoqué la consternation des protecteurs du patrimoine et l'hilarité chez les internautes du monde entier par son travail très personnel.

Curiosité touristique

Chevelure aux allures de pelage de singe, bouche effacée et nez maladroitement stylisé nés sous son pinceau n'avaient plus rien à voir avec l'original, un "Ecce Homo" aux traits fins coiffé d'une couronne d'épines peint par un artiste local, Elias Garcia Martinez. L'oeuvre, réalisée dans les années 1910, n'était pas classée.

Borja avait ensuite reçu en un an 57'000 visiteurs venus voir la peinture.

Partout dans le monde, le visage méconnaissable du nouvel "Ecce Homo" avait immédiatement inspiré de nombreuses versions détournées à partir notamment de photos du roi d'Espagne Juan Carlos en 2012, de Michael Jackson ou encore d'Homer Simpson, et même des masques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde

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Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4,460 milliards pour le Japon. (archive) (© KEYSTONE/EPA/DIVYAKANT SOLANKI)

L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.

La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.

"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.

"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".

Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.

Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.

Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.

La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.

Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.

Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.

Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.

La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie

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La vente des derniers actifs en Russie de Citigroup devrait être bouclée dans la première partie de 2026. (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.

La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.

Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).

Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.

AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.

Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.

Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.

Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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