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La force tranquille d'Antoine Bellier, qui arrive à maturité

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Antoine Bellier a déjà rempli son objectif de la saison (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'envol pour New York sera pour la semaine prochaine. A 25 ans, Antoine Bellier s'apprête à découvrir à Flushing Meadows l'atmosphère unique des tournois du Grand Chelem.

"En début d'année, j'étais 490e mondial et mon objectif était d'obtenir le classement qui me permettrait de disputer les qualifications de l'Open d'Australie en janvier 2023", confesse le gaucher genevois. L'objectif a été pulvérisé en sept mois avec ce 191e rang obtenu au 8 août qui lui ouvre les portes des qualifications de l'US Open.

Le chemin a toutefois été bien tortueux. "Pendant cinq ans, je terminais mes saisons dans le rouge. Aujourd'hui, je commence à gagner un peu plus d'argent pour couvrir mes frais, dit-il. Mais la pression est bien là. Dans le tennis, chaque année doit être meilleure que la précédente pour survivre !"

2022, la belle année

2022 est, pour l'instant, la plus belle pour Antoine Bellier. Victorieux du Challenger de San Luis Potosi sur la terre battue mexicaine, il s'est hissé en demi-finale du tournoi ATP 250 de Majorque sur gazon. "J'ai eu un peu de réussite sur ces deux tournois dans la mesure où j'ai, les deux fois, écarté des balles de match dans les qualifications", sourit Antoine Bellier bien conscient que son jeu d'attaque est vraiment un jeu à risque.

"Parfois cela tourne dans l'autre sens. Il y a deux semaines au Challenger de Pozoblanco, je m'impose devant le 111e mondial au premier tour (ndlr: le Portugais Nuno Borges) avant d'être éliminé au deuxième tour par le 289e (ndlr: le Français Maxime Janvier) après avoir pourtant servi pour le match", raconte-t-il.

Pour le Genevois, l'une des clés de la réussite réside dans une certaine retenue face aux événements. "Il ne faut pas bercer dans l'euphorie lorsque les victoires s'enchaînent. Il ne faut pas non plus tomber dans le 36e dessous après une défaite", explique-t-il. I

Antoine Bellier sait aussi que son style de jeu très particulier l'amène à obtenir "des résultats en dents de scie". "Je ne ferai jamais des demi-finales toutes les semaines, glisse-t-il. Il y a des tournois avec des conditions de jeu, l'altitude comme au Mexique ou le gazon comme à Majorque, qui me sont favorables, d'autres moins. Aujourd'hui, je me dis que je peux battre tout le monde. Que c'est du 50-50 pour chaque match", assure-t-il.

"Mais je sais aussi que si je ne joue pas bien, je peux perdre contre n'importe qui. Mentalement, il y a une sorte d'exigence qui ne doit jamais s'envoler. Il faut aussi apprendre à enchaîner les matches contre des joueurs mieux classés. C'est un peu comme au football. Une équipe qui découvre la Ligue des Champions doit dans un premier temps s'habituer au rythme de l'adversaire avant de performer."

"J'ai toujours cru en moi"

Même si sa feuille de résultats ne sera jamais linéaire, Antoine Bellier affiche une force tranquille qui peut expliquer pourquoi les pièces du puzzle commencent doucement à se mettre en place. "Je ne me suis pas réveillé un beau matin pour voir que tous mes coups touchaient les lignes, lâche-t-il. J'ai toujours cru en moi. J'ai toujours avancé. Je sais aussi que le tennis est un sport qui voit un joueur arriver parfois tard à maturité. "

Rejoindre l'académie de Jean-René Lisnard en novembre 2020 fut ainsi un choix heureux. A Cannes, Antoine Bellier bénéficie du concours d'un entraîneur qui s'est affirmé comme l'un des plus compétents du Circuit. "Daniil Medvedev est passé entre ses mains", précise Antoine Bellier, qui est pour l'instant le no 3 de l'académie derrière les Français Hugo Grenier (ATP 123) et Alexandre Muller (ATP 145).

A Flusging Meadows, comme Simona Waltert d'ailleurs qui vient de rejoindre l'académie, Antoine Bellier sera parfaitement encadré par une structure qui commence vraiment à faire ses preuves même si Daniil Medevdev a décidé de voler de ses propres ailes.

Enfin, Antoine Bellier se félicite de la saine émulation entre les joueurs suisses derrière Roger Federer et Stan Wawrinka. Après Marc-Andrea Hüsler, douzième joueur suisse à être entré dans le top 100 de l'ATP, Dominic Stricker (ATP 126), Alexander Ritschard (ATP 179) et Antoine Bellier frappent désormais à la porte. "Il me manque près de 250 points pour entrer dans le top 100, remarque Antoine Bellier. La route est encore très longue. Mais c'est celle que je dois suivre pour disputer les plus grands tournois du monde. C'est ce que je veux."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

"Il viendront sûrement avec une petite attitude revancharde"

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La saison dernière, le LHC s'était imposé 1-4 dans la série face à Gottéron. Les Lions feront-il au moins aussi bien cette année? ©KEYSTONE/Valentin Flauraud

En hockey sur glace, c’est parti pour les demi-finales! Dès samedi soir, le LHC affronte Fribourg-Gottéron. Une série qui s’annonce palpitante.

Dans quelques heures, Lions et Dragons seront enfermés dans la même cage pendant au moins 60 minutes. Lausanne et Fribourg se retrouvent en demi-finale de playoffs. Une sorte de remake de la saison dernière où les deux clubs s’étaient opposés au même stade, avec une victoire lausannoise en cinq Actes. 

À quel point cette expérience joue-t-elle un rôle dans la préparation de cette série?

C’est la troisième fois dans l’histoire du club que le LHC atteint les demi-finales dans l’élite après la saison 18/19 et l’année passée. Une réussite qui reste en quelque sorte historique. Mais pas de quoi ajouter ou alléger la pression pour les Lausannois. 

"Jouer notre jeu"

Le LHC et Gottéron se sont qualifiés dans le dernier carré au terme de leurs séries respectives de quart de finale. Lausanne a peiné à retrouver de sa superbe de la saison régulière et a été poussé vers un Acte VII. “On savait que le premier tour allait être dur et le gagner comme ça en sept matchs, face à une équipe qui s’est accrochée à tous les matchs, qui nous a donné du fil à retordre, c’est une belle preuve de caractère”, commente Aurélien Marti. 

Les hommes de Geoff Ward ont tiré tout le profit de leur avantage de la glace. Avec le public comme 7e homme, ils se sont montrés imprenables. Même s’il y a encore quelques faiblesses à corriger. Le défenseur lausannois n’en dévoile cependant pas trop. 

L’ambiance, après un jour de repos, semble néanmoins studieuse. “On ne va pas prendre des jours de congé en plus parce qu’on a des jours de congé, lâche le n°9 des Lions. On a des choses à travailler et voilà, on s’entraîne.”

Car, si les rôles sont inversés cette saison et que Lausanne est leader, il ne va pas falloir prendre la série à la légère. Fribourg a en effet opéré une impressionnante remontada durant la saison régulière. Après un début d’exercice catastrophique, les Dragons ont connu un nouveau souffle en changeant d’entraîneur fin 2024. Dans la foulée, ils ont remporté la Coupe Spengler et continuent depuis lors leur montée en puissance. 

La série, qui ravira le public romand, promet bien des étincelles. Est-ce que sur la glace aussi, ces derbys sont joués avec plus de passion, plus d’émotions?

Et certains souvenirs de l’année dernière pourraient bien remonter. 

La série entre Lausanne et Fribourg démarrera ce samedi à 20h à la Vaudoise Aréna. L’autre demi-finale opposera au même moment Zurich et Davos.

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Hockey

Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial

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Président de l'IIHF, Luc Tardif a plusieurs dossiers à régler (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a plusieurs défis face à lui.

Le Franco-Canadien, qui fêtera ses 72 ans samedi, les a expliqués à l'agence Keystone-ATS lors de son passage à Lausanne sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes".

En prenant la tête de la fédération internationale, Luc Tardif savait bien qu'il allait avoir une sacrée pile de dossiers sur son bureau. Celui qui fut trésorier de l'IIHF pendant dix ans a donc repris ce que le Fribourgeois René Fasel appelait son bâton de pèlerin. Calendrier international, envies d'Europe de la NHL, présence des joueurs de la NHL aux JO, absence prolongée de la Russie et de la Biélorussie, Luc Tardif a suffisamment de pain sur la planche. Interview.

-Monsieur le Président, de nombreuses voix se demandent si le Championnat du monde ne devrait pas se tenir tous les deux ans. Mais René Fasel avait expliqué que cette compétition était nécessaire à la fédération pour financer d'autres projets. Où en sommes-nous?

"Nous avons un engagement jusqu'en 2033. Donc si on change les fréquences du Mondial, on doit revoir ce contrat qui a été signé avant le covid et la guerre en Ukraine, dans des bonnes conditions pour nous. L'idée serait de changer les séquences, mais on ne peut pas faire ça tout d'un coup. On doit envisager un calendrier général et avant tout régionaliser les compétitions. D'avoir la Nouvelle-Zélande qui se déplace à Mexico pour un tournoi, par les temps qui courent, ce n'est pas raisonnable."

-On sait que la NHL veut relancer la Coupe du monde et qu'elle a récemment organisé un tournoi en février avec le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et la Suède. Comment voyez-vous cela?

"Avec la NHL qui veut venir en Europe, on va devoir changer les fréquences et le calendrier à moyen terme. Vous savez, c'est avant tout une opération commerciale. Il y a une tendance. La NBA veut créer une ligue en Europe, les clubs de foot avaient parlé de la Super Ligue, on voit que les organismes privés sont en train de prendre le pas sur les fédérations ou les organisations comme la nôtre. Mais si l'IIHF ne finance plus en totalité les opérations qui ne sont pas rentables, ce sera difficile de les maintenir. On a fait beaucoup de progrès sur le sport féminin, mais on ne peut pas capitaliser là-dessus aujourd'hui."

-L'IIHF doit donc se battre pour son sport?

"Nous comptons 84 pays membres et quatre divisions. Personne à part l'IIHF ne va financer ces manifestations. En tous les cas pas des ligues privées avec des actionnaires à contenter. Ce sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais on n'est pas les seuls. Je parlais récemment avec le président de la fédération de triathlon qui doit lutter contre des entreprises privées qui mettent sur pied des compétitions avec des prize money intéressants. On est à la croisée des chemins."

-Cela ne doit pas être simple de négocier avec la NHL?

"On essaie de faire de la pédagogie, mais ce ne sont pas des gens qui comprennent trop la pédagogie. On a un peu le sentiment d'être comme le Groenland, mais on va défendre au mieux nos intérêts. On le voit avec les velléités d'expansion de la NBA et de la NFL avec des matches dans le monde entier. Alors lorsque l'on discute avec la NHL et la NHLPA (réd: l'association des joueurs), on doit expliquer que quand on arrive en février, des ligues comme la National League ou la DEL allemande savent que les play-off approchent et qu'un gros tournoi est difficile à mettre sur pied. Les budgets TV ne sont pas extensibles et ils vont en prendre une partie."

-Pourtant l'Europe fournit de plus en plus de joueurs à la NHL!

"Absolument, mais la NHL ne s'intéresse pas au développement des jeunes comme les clubs en Europe. En 1976, j'ai fait le camp de développement des Toronto Maple Leafs et il n'y avait que deux Européens. Aujourd'hui, 33% des joueurs en NHL viennent d'ailleurs que d'Amérique du Nord et ça va aller en grandissant."

-Qu'en est-il de la présence des joueurs de NHL aux JO? C'est tout bon pour l'année prochaine à Milan?

"On devrait y arriver. J'attends de signer avec la NHL. C'est l'IIHF qui décide si les conditions sont remplies pour la présence des joueurs de la NHL, parce qu'il y a des assurances de plusieurs millions à signer. La signature doit se faire entre nous, le CIO, le comité d'organisation de Milan-Cortina, la NHL et la NHLPA. L'idée est de signer pour deux JO, mais on est sur la réserve pour 2030. Et on discute aussi de la Coupe du monde en 2028. On a un comité qui réunit les clubs, les ligues, les fédérations et l'IIHF et on a répondu à la NHL qu'on n'était pas contre un tournoi en février 2028, mais pas en Europe, en Amérique du Nord. Ou si c'est en Europe, alors en septembre."

-Dernier point chaud pour vous, le cas de la Russie et de la Biélorussie toujours exclus à la suite de l'invasion russe en Ukraine. Où en est-on?

"On ne peut pas être à la tête d'une fédération et ne pas s'inquiéter de ça. Même s'il faut rester loin de la politique, tout est politique. En ce qui concerne l'exclusion de la Russie, c'est avant tout pour des questions de sécurité et de protection de nos compétitions. Chaque année on a essayé de revoir l'histoire. On espère retrouver le plus vite possible le Championnat du monde tel qu'il était avant, parce que cela signifierait que la guerre est terminée et que ça va mieux. On a pris une décision en février, parce que ce n'est pas simple de réintégrer la Russie et la Biélorussie, étant donné que cela impacte les promotions et relégations de quatre divisions. Il faut avoir plusieurs mois d'avance. Et si on prend le cas de la Suisse en 2026, l'organisateur a besoin de savoir dès la fin du précédent Mondial qui joue dans quelle poule pour organiser la vente des billets. On essaie d'attendre le plus longtemps possible. En février 2026, on prendra la décision concernant 2027."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le Servette FC au Tessin pour se relancer

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Un déplacement presque crucial pour Thomas Häberli et le Servette FC. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Leader de la Super League, le Servette FC est en quête de rachat ce soir au Cornaredo. Deux semaines après sa défaite à domicile face à Yverdon, le onze grenat est-il capable d’élever le curseur ?

Il le faudra face à des Tessinois qui se sont relancés à la faveur de leur succès contre Winterthour pour revenir à 3 points du Servette FC. Eliminés de la Conference League et de la Coupe de Suisse, le FC Lugano ne chasse plus désormais, comme le Servette FC, qu’un seul lièvre. La question de savoir s’il s’agit d’un réel avantage...

Avant ce choc agendé à 20h30, cette 29e journée s’ouvrira avec un derby romand à Tourbillon. Le FC Sion reçoit l’Yverdon Sport de son ancien entraîneur Paolo Tramezzani. En cas de succès, les Vaudois reviendront à la hauteur des Valaisans au classement...

Enfin au Wankdorf, Young Boys accueille St-Gall avec l’ambition de gagner un troisième match de rang avant son déplacement mardi à Genève. A cinq points du Servette FC, les Bernois ne peuvent plus se permettre d'égarer le moindre point s'ils entendent conserver leur titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne-Fribourg, comme un air de revanche

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Lausanne espère bien la même issue que lors de la demi-finale de l'an dernier face à Fribourg (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les demi-finales des play-off de National League commencent samedi. Et les Romands se passionneront pour la série Lausanne-Fribourg, remake de la saison passée.

Il est l'heure de faire la belle. Pour la troisième fois en quatre saisons, Lausanne et Fribourg vont en découdre en play-off. Fribourg s'était imposé 4-1 en quarts de finale en 2022, alors que le LHC avait dominé les Dragons sur le même score l'an dernier.

Ce troisième affrontement verra donc l'une des deux équipes passer devant et mener 2-1. Et comme l'an dernier, les deux formations ont dû passer par sept manches pour s'extirper des quarts. L'an dernier, le LHC avait battu Davos en étant mené 3-2, alors que Gottéron s'était fait peur face à Lugano. Cette fois-ci, Lausanne s'est fait peur contre Langnau mais a fini par passer, tandis que Fribourg a réussi l'exploit d'éliminer Berne sur sa glace.

Berra face à Pasche

En saison régulière, les deux équipes ont enlevé chacune deux matches. Mais les deux derniers duels ont tourné à l'avantage de Fribourg avec Lars Leuenberger à la bande. Mieux structuré défensivement qu'en début de saison, Fribourg donne le sentiment d'être en mission. Vainqueur de la saison régulière, Lausanne n'a lui pas terminé la saison de la meilleure des manières et a dû cravacher contre un Langnau pugnace.

Est-ce que la démonstration de l'acte VII et ce succès 6-2 avec 56 tirs à 10 signifie que le LHC a enfin activé le mode play-off? Chaque série a son histoire et il y a fort à parier que les matches seront serrés. Dans les rangs fribourgeois, on peut s'appuyer sur un excellent Reto Berra dans les buts. A Lausanne, ce n'est plus Connor Hughes qui protège le filet mais le jeune Kevin Pasche, 22 ans. Brillant en saison régulière avec neuf blanchissages, le dernier rempart des Vaudois a vécu sa première série en tant que titulaire et il a parfois encaissé des buts évitables, mais le talent est là.

Kahun contre Sörensen

Les situations spéciales pourraient faire la différence et le power-play des Dragons est plus performant que celui des Lions (17,24% vs 9,52%). Mais le box-play vaudois tourne à 84% contre 76,47% pour les Fribourgeois. A noter que Gottéron a été plus discipliné que les Lausannois avec 29 pénalités mineures contre 34 pour les hommes de Geoff Ward.

L'arrivée de Dominik Kahun a permis de compenser la blessure de Janne Kuokkanen. L'Allemand partage la première place du classement des meilleurs compteurs avec Marcus Sörensen (10 points chacun). Le Suédois compose une première ligne redoutable avec Lucas Wallmark et Sandro Schmid. A Lausanne, Kahun joue avec Théo Rochette, 6 buts, et Jason Fuchs. Le LHC semble un tout petit mieux armé offensivement, mais la défense de Fribourg a montré contre Berne qu'elle savait prendre les choses en mains au besoin.

Le vainqueur de cette confrontation en découdra pour le titre avec le gagnant du duel entre Zurich et Davos. Champions en titre, les Lions ont écarté Kloten 4-1 tandis que Davos a surpris tout le monde en venant à bout de Zoug en seulement quatre parties.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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