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Sport

Football: Servette gagne, défaite rageante pour Lausanne

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Le LS (en blanc) s'est incliné sur la plus petite des marges face à Saint-Gall. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Grâce à Servette, les Romands ont fait entendre leur voix en Super League ce week-end. Les Grenat ont réalisé l'exploit d'aller s'imposer au Wankdorf dimanche, là où Young Boys n'avait plus perdu depuis deux ans.

Le "Fussballgraben", un monde où les Alémaniques dicteraient le jeu aux Romands en Super League, n'existe pas. Ou alors il y a des exceptions qui desservent la théorie, laquelle est tout de même soutenue à raison ces dernières années. Mais dimanche, Servette s'est invité dans la Berne fédérale, et a fait sauter l'invincibilité de Young Boys à domicile en Super League: les Genevois ont brisé la cohésion nationale qui consistait depuis le 8 octobre 2018 à partir du Wankdorf sans connaître l'ivresse de la victoire.

Lucerne était en effet la dernière équipe à s'être imposée (3-2) sur la pelouse du triple Champion de Suisse. Plus de deux ans et trente-cinq matches plus tard, la série s'est arrêtée grâce à une performance de choix des Servettiens. "Pratiquement un exploit", a jugé Alain Geiger, l'entraîneur grenat. Presque modeste. Car la performance genevoise, magnifiée par un doublé d'Alex Schalk, a eu quelque chose de retentissant.

Une gestion payante

Ne serait-ce que par l'équipe alignée. L'heure est à la gestion en Super League: les matches s'enchaînent et les choix opérés doivent être assumés. Geiger a osé les faire et les défendre, en laissant un Miroslav Stevanovic encore fragile à la maison, ou en mettant sur le banc le capitaine Anthony Sauthier et le gardien Jérémy Frick. "Nous tirons quelque peu les leçons de l'année passée, où je ne changeais pas beaucoup et les joueurs accusaient de la fatigue, détaille le coach grenat. La rotation est en fait nécessaire et même en changeant, nous arrivons à être gagnants."

D'autant que certains lui ont donné raison. A l'image d'un Joël Kiassumbua, numéro deux habituel dans les buts servettiens, décisif par exemple devant Siebatcheu. Car il s'agit aussi de relever que Young Boys avait également fait tourner: Gerardo Seaone a procédé à huit changements dans l'équipe titulaire, par rapport à celle alignée en Europa League contre Cluj dans la semaine.

Signe que les temps sont aux calculs. Mais on ne sait pas si YB avait retenu dans l'équation les deux buts genevois. Reste qu'il y a constat répété: les Bernois sont souvent mis en difficulté par les Servettiens. Une explication ? "Leur jeu a plusieurs facettes: faire le jeu, jouer le contre, miser sur les coups de pied arrêtés, analyse Seoane. Si on leur enlève la construction, ils ont des variantes que d'autres équipes n'ont pas forcément." Et qui permettent à Servette de refaire entendre sa voix dans l'assemblée de la Super League, où il est désormais 6e.

Sion et Lausanne battus à domicile

Tous les Romands ne peuvent pas en dire autant. Sion n'engrange de l'attention que par sa capacité à ne plus gagner. Samedi, contre Lucerne, les Valaisans avaient les cartes en main pour y parvenir, pour se relever d'une série de trois défaites consécutives. La quatrième est finalement tombée, alors que Sion avait ouvert le score par Jan Bamert avant l'heure de jeu. Mais les réussites de Dejan Sorgic et Varol Tasar ont récompensé une équipe plus entrepreneuse.

Il n'y avait en effet rien de volé dans ce scénario. Même s'il a "frustré" Timothy Fayulu. Le jeune gardien de 21 ans avait été aligné par Fabio Grosso en lieu et place de Kevin Fickentscher. Coup de poker du technicien italien ? "J'avais fait des changements avec les joueurs, mais pas encore avec les gardiens, a-t-il expliqué. En ce moment, nous enchaînons les rencontres, et ce n'est pas facile de tester certaines choses. Il faut le faire en match, mais on voit que ce n'est pas facile depuis quatre rencontres. Mais Timothy a fait un grand match, c'est dommage pour lui." Fayulu avait en effet sorti une bonne dizaine de parades décisives avant de capituler. Il prétend donc à une place de titulaire, dès jeudi dans le derby à Servette. "J'espère bien être dans le onze", a même lancé le Genevois parti en Valais il y a trois ans. Le signal est donné.

Lausanne, de son côté, est également tombé dimanche. C'est Saint-Gall qui a ramené les trois points de son déplacement sur les bords du Léman. Pourtant, Aldin Turkes a eu ses occasions, au même titre que Cameron Puertas. Mais il a soit manqué de la précision, soit Lawrence Ati Zigi s'est montré une nouvelle fois à son avantage dans les cages des Brodeurs.

En revanche, dans un match équilibré et rythmé, Saint-Gall a été le plus efficace. Victor Ruiz a profité d'un très bon travail de Jérémy Guillemenot, lequel venait d'entrer, pour aller crucifier Mory Diaw et offrir un succès 1-0 aux hommes de Peter Zeidler. Lesquels montent sur le podium de la Super League, derrière YB et Bâle. Un endroit où les Romands seraient bien inspirés de s'inviter une fois ou l'autre.

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International

Tour de Ski, le feu d'artifice devenu feu de paille

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Johannes Hoesflot Klaebo espère bien enlever son 5e Tour de ski (© KEYSTONE/EPA ANSA/ANDREA SOLERO)

Le Tour de Ski fête ses 20 ans...en format réduit: 2 sites, 6 étapes et un passage intégral en Italie. De cinq destinations à travers l’Europe, le circuit se concentre aujourd’hui sur deux vallées.

Lancé à l’hiver 2006/07, le Tour de Ski imaginé par Jürg Capol et Vegard Ulvang s’est imposé comme un rendez-vous incontournable du calendrier. La semaine la plus dure de l’année, le test ultime de polyvalence et de résistance. En Suisse, elle a gagné une aura particulière grâce aux quatre victoires de Dario Cologna.

Pendant des années, le Tour de Ski a sillonné l'Europe avec plusieurs étapes, des sprints en ville et toujours, pour finir, la montée vers l’Alpe Cermis. Une rampe d’abord décriée, devenue ensuite l’emblème de la compétition.

Répétition olympique

C’est ce final spectaculaire qui maintient encore le Tour en vie. Pour son édition anniversaire, le format est réduit: seulement deux étapes, Dobbiaco et le Val di Fiemme, à une centaine de kilomètres. L’Italie sauve la saison de fond avec six courses, alors que le sport souffre du coût logistique, de la pression du calendrier autour des Fêtes et du manque d’infrastructures d’accueil. Autant de raisons qui ont poussé plusieurs organisateurs à renoncer, y compris Swiss-Ski, pourtant riche d’une longue tradition et d’un vrai engouement pour la discipline.

Cette saison, le Tour de Ski dispose pourtant d’un atout: le sprint dans le Val di Fiemme se dispute sur la nouvelle piste olympique. De quoi inciter les meilleurs à faire le déplacement pour reconnaître une dernière fois le tracé. Parmi les grandes figures du sprint, seule Jonna Sundling, rivale directe de Nadine Fähndrich, a choisi de faire l’impasse pour privilégier l’entraînement.

Klaebo vise un 5e titre

Derrière Fähndrich, Anja Weber a franchi un cap. Quarts, demi-finales, une 10e place en sprint à Davos, un 16e rang sur le 10 km skating: la Zurichoise aligne les prestations solides et marque des points à chaque course. Elle occupe actuellement la 13e place du classement général.

Chez les messieurs, Valerio Grond et Janik Riebli ont montré de belles choses en sprint, mais peinent à trouver de la régularité. Sur les longues distances, l’équipe souffre davantage. Seul Beda Klee évolue actuellement à un niveau olympique, mais il a décidé de renoncer à ce Tour de Ski. Le Norvégien Johannes Hösflot Klaebo n'a qu'un objectif: un cinquième succès qui ferait de lui le seul recordman de l'épreuve. Jusqu'ici, il doit partager les honneurs avec Dario Cologna.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Un bon bilan romand avec trois clubs dans le top 6

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Même vainqueur de Lausanne mardi soir, Genève ne peut pas se repeoser sur ses lauriers (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Avec deux tiers du championnat dans les livres d'histoire, l'heure de faire un bilan s'impose. Et trois Romands sur cinq sont dans le top 6.

Le classement est certes bancal, mais on peut clairement voir une tendance. Même si Fribourg n'a plus "que" 16 matches à disputer, contre 19 pour Zoug par exemple.

Dernier avec 28 points, Ajoie est aussi malheureusement que logiquement là où l'attendait. A la 10e place, Bienne n'a pas déjoué les pronostics d'avant-saison qui voyaient les Seelandais se battre pour le play-in. L'équipe dirigée par Martin Filander peine à enchaîner et quand les attaquants étrangers ne carburent pas, c'est tout le club qui tousse. Gaëtan Haas et Fabio Hofer font ce qu'ils peuvent, mais la production des joueurs suisses laisse à désirer. En défense, même si Rodwin Dionicio impressionne offensivement, il doit encore polir son jeu en zone défensive. Avec 41 points, les Biennois sont 11es. Six points séparent Langnau, 9e, d'Ambri, 13e.

Genève: à la recherche de la constance

A Genève, c'est une saison en dents de scie qui met en lumière l'inconstance des Aigles, que ce soit sous la gouvernance de Yorick Treille ou sous celle de Ville Peltonen. Le GSHC est un peu moins prompt à se prendre des gifles, mais le groupe ne transpire pas la sérénité. Comme l'an dernier, le baromètre grenat se situe au niveau du rendement des joueurs étrangers. Si les Finlandais trouvent des solutions, Genève gagne. Dans le cas contraire, les Genevois toussent. Mais les Aigles demeurent à la lutte pour entrer en play-off directement. Ils sont 5es avec 56 points, mais Zurich, 8e, en compte 55.

Auteur de cinq points lors des cinq derniers matches, Marco Miranda a élevé son niveau de jeu ces dernières semaines. Et avec ce scoring made in Switzerland, cela permet d'ôter un peu de pression sur les épaules des importés. "On a laissé quelques points sur la table, notamment contre Langnau à la maison, analyse le Zurichois quand on lui demande de faire un petit bilan de cette saison. On cherche la constance maintenant qu'on a pu stabiliser les choses après les grosses défaites du début de saison. Selon moi, c'est surtout lors des matches à l'extérieur que l'on doit progresser et mieux entrer dans ces parties. Le classement est si serré qu'il va falloir aller chercher les points en janvier."

Lausanne navigue toujours vers le haut

Après deux finales perdues face à Zurich, on se demandait si Lausanne parviendrait à ne pas se morfondre. Mais avec Geoff Ward à la bande, les Lions possèdent un motivateur hors pair capable de tirer le meilleur de ses troupes. Avec Connor Hughes et Kevin Pasche se posait aussi la question du temps de jeu de deux gardiens aptes à assumer une place de titulaire. La défense a mis un peu de temps à se mettre en place après les départs de Glauser et Frick, mais des garçons comme Baragano ou Sansonnens assument de mieux en mieux les responsabilités qui leur incombent. Et avec Niku et Brännström, le LHC possède deux arrières au flair offensif certain. Le Suédois s'est affirmé comme le meilleur défenseur de National League. En 34 matches, il compte 15 buts (!) et 15 assists.

"Si on prend le match contre Genève, on peut clairement faire mieux, on n'a pas joué le derby au début, commente Iñaki Baragano à l'issue de la défaite 7-3 aux Vernets. Physiquement et mentalement, cette fin d'année est difficile. Mais si l'on regarde la saison, je crois que l'on fait plus de points que l'an passé. Seulement le chemin est encore long." L'Yverdonnois revient sur ses performances et cette montée en puissance. "J'ai eu un peu plus de "peine" au début, reconnaît-il. J'ai l'impression de retrouver mon niveau de l'année passée dans un contexte différent. Ici on veut jouer le titre. C'est une bonne pression de jouer chez toi devant tes parents. Avec Brännström, on a eu quelques bons matches et je pense que cela va de mieux en mieux." Troisième avec 65 points et dix unités d'avance sur la barre, le LHC peut voir venir.

Fribourg dauphin de Davos

Juste devant les Vaudois, on retrouve Fribourg qui compte deux points d'avance et un match de plus. A Gottéron, on peut mieux juger l'impact de Roger Rönnberg. Arrivé cet été, une année après l'annonce de son engagement, le Suédois a poursuivi le travail de son prédécesseur Lars Leuenberger, devenu son assistant après avoir pris les rênes de l'équipe à la suite du limogeage de Patrick Emond. Fribourg est structuré défensivement avec les arrivées de Glauser, Kapla, Johnson et Nemeth. Et en plus, Reto Berra effectue une saison digne d'éloges.

Même lorsque la poisse s'en mêle en envoyant à l'infirmerie Sörensen et Wallmark, les Dragons n'ont pas le souffle coupé. Certainement en raison de l'apport des attaquants suisses emmenés par Sandro Schmid. L'international a prolongé pour quatre ans et il semble avoir pris une dimension supplémentaire à St-Léonard. Attilio Biasca, Christoph Bertschy et le presque éternel Julien Sprunger savent aussi amener leur pierre à l'édifice au besoin.

Fribourg va cependant être testé au feu en allant défendre son titre à la Coupe Spengler. Et durant la trêve olympique, il y a fort à parier que des garçons comme Glauser, Schmid et Bertschy seront à Milan. Comment géreront-ils leurs forces pour les play-off? C'est là toute la question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Oscar Onley renforce Ineos

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Oscar Onley rejoint Ineos (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.

Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.

Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.

"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.

Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.

L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Endrick (Real Madrid) prêté à Lyon jusqu'en fin de saison

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Endrick prêté à Lyon (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

Lyon a confirmé mardi avoir trouvé un accord avec le Real Madrid pour le prêt payant de l'attaquant international brésilien Endrick, en manque de temps de jeu en Espagne, jusqu'à la fin de la saison.

Agé de 19 ans, Endrick compte 14 sélections avec l'équipe du Brésil (3 buts). Arrivé au Real en 2024, il a très peu joué depuis le début de la saison et espère se relancer à l'OL en vue du Mondial 2026. Il sera présent à Lyon le 29 décembre pour la reprise de l'entraînement. Le montant de la transaction s'élève à un million d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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