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Sport

Cyclisme : les Mondiaux d'Aigle/Martigny annulés

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Un nouvel événement sportif majeur passe à la trappe (Image d'archive © KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
La pandémie de coronavirus aura finalement eu raison des championnats du monde sur route d'Aigle/Martigny, qui sont annulés. Programmées du 20 au 27 septembre, ces joutes ne bénéficieront pas de l'assouplissement des mesures concernant les manifestations de plus de 1000 personnes prévu à partir du 1er octobre.

Swiss Cycling et le comité d'organisation de ces Mondiaux ont donc décidé de jeter l'éponge, alors que tout a été entrepris jusqu'à ce jour pour permettre leur bonne tenue. Le fait que 45 noms figuraient encore le 8 août sur la liste des pays dont les ressortissants sont soumis à une quarantaine à leur entrée en Suisse n'arrange rien.

"C'est évidemment la déception qui prime, également un peu la colère contre ce satané virus qui nous aura bien gâché la vie toute l'année", réagit Grégory Devaud par téléphone à Keystone-ATS. Le co-président du Comité d'organisation de ces Mondiaux n'a pas d'autre option que d'accepter la sentence, au grand désarroi de "toute une équipe qui a vécu jour et nuit pour ces championnats du monde. C'est un coup d'assommoir."

Un simple report?

N'était-il pas possible de maintenir tout de même l'évènement, malgré l'interdiction de manifestations à plus de 1000 personnes? "Non, rien qu'avec les coureurs, les staffs, les organisateurs, la police, l'armée, etc., on arrive largement en-dessus des 1000 personnes, regrette Devaud. Nous avons cherché à développer toutes les solutions possibles. Mais il aurait fallu avoir au moins 5000 personnes autorisées, comme en France actuellement, pour organiser la manifestation." Cette annulation entraîne quelques pertes financières sèches pour le Comité d'organisation, mais celles-ci restent limitées à moins de 10% du budget global.

"Mais le dossier est aujourd'hui prêt, alors on peut espérer qu'il ne parte pas aux oubliettes", s'empresse d'ajouter Grégory Devaud. En clair, il n'est pas totalement impossible de voir Aigle et Martigny revenir au programme des Championnats du monde ces prochaines années, malgré un agenda défini jusqu'en 2025. "C'est du moins la volonté de l'Union cycliste internationale (UCI) et des autorités publiques", souligne l'organisateur. A noter que l'édition de 2024 est prévue à Zurich. Pourrait-on imaginer qu'Aigle-Martigny soit recasé dans quatre ans? "C'est trop tôt pour en parler, mais ce qu'on sait, c'est que l'UCI a attribué à la Suisse deux éditions en quatre ans. Alors, on espère qu'on puisse avoir une autre opportunité durant cette décennie encore."

L'UCI cherche à remplacer Aigle-Martigny

Swiss Cycling a également réagi à cette annulation contrainte. "Devoir annuler des Mondiaux à domicile est évidemment très regrettable. Je pense notamment à nos athlètes qui auraient pu courir devant leur public et se battre pour les médailles", explique dans un communiqué Patrick Hunger, co-président de la fédération. Cette dernière a également dû renoncer aux championnats de Suisse élite et M19 sur route, qui avaient été reprogrammés le 22 août sur le même parcours escarpé. Les infrastructures des deux manifestations étaient trop étroitement liées pour permettre le seul déroulement des championnats de Suisse. Le titre national élite ne sera donc pas attribué en 2020.

En revanche, qui dit retrait de Aigle-Martigny ne dit pas forcément annulation totale des Mondiaux. Dans un communiqué, l'UCI, dont le siège est à Aigle, explique prendre "note de la décision du Conseil fédéral". Néanmoins, elle ajoute qu'elle va "travailler à rechercher un projet alternatif pour assurer le maintien de l'édition 2020" des championnats du monde aux mêmes dates et en Europe, avec éventuellement la suppression de certaines épreuves. L'UCI souhaite également proposer un parcours similaire à celui qui était prévu en Valais.

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Football

Cömert et Valladolid relégués

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Le dépit des joueurs de Valladolid, qui font redescendre en 2e division (© KEYSTONE/EPA/Julio Munoz)

L'international suisse Eray Cömert va connaître les affres d'une relégation en Liga avec le Real Valladolid.

Une défaite 5-1 jeudi sur la pelouse du Betis Séville a scellé le sort du club détenu majoritairement par l'ancienne star brésilienne Ronaldo.

Pour Valladolid, il s'agit de la troisième relégation en cinq ans. Et comme après les deux dernières promotions, le club du nord de l'Espagne doit retourner en deuxième division une année seulement après son ascension.

A cinq journées de la fin, Valladolid accuse18 points de retard sur Alaves, 17e du classement. L'équipe de l'entraîneur intérimaire Alvaro Rubio, qui a perdu 13 des 14 derniers matches de Liga, n'a fêté que quatre succès en 33 matches.

Cömert, qui évolue cette saison en prêt pour Valladolid, retournera cet été à Valence où il possède encore un contrat d'un an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne battu par Zurich: "Je sais que la fierté sera là demain"

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Les ZSC Lions se sont imposés dans l'antre des Lausannois. ©PostFinance/KEYSTONE/Cyril Zingaro

Le LHC est à nouveau le finaliste malheureux dans ce choc face aux ZSC Lions. Les Lausannois se sont inclinés 2-3 lors de l’Acte V de la finale, perdant la série 1-4. Retour sur une soirée riche en émotions avec les acteurs de cette dernière danse.

Y aura-t-il une cérémonie de remise des médailles et de la coupe ce jeudi? Telle était la question en arrivant à la patinoire. Le protocole avait en tout cas été transmis à la presse en amont de l’Acte V entre Lausanne et Zurich. Car les Lions lémaniques étaient dos au mur en arrivant à la Vaudoise Aréna. Menés 1-3 dans cette finale de playoffs, le seul scénario possible pour décrocher le titre était de gagner trois matchs à la suite. Comme en demi-finale contre Fribourg.

Les Lausannois pouvaient en tout cas compter sur une patinoire dont le Virage Ouest était déjà quasi plein une demi-heure après l’ouverture des portes pour les aidés dans cette mission. Mais la mission s’annonçait tout de même gigantesque.

Entre stress et délivrance

Mais les premières minutes ont été… laborieuses. Il y a eu quelques débuts de frayeurs en zone défensive. On était cependant en train de se dire que, malgré tout, il semblait y avoir du positif: les Lausannois arrivaient à rester un peu plus longtemps en zone offensive avec le puck.

Sauf que, quand on laisse les Zurichois installer leur jeu, généralement, ça fait boom. Le coup est parti de Justin Sigrist, droit dans le trafic. Dans un geste presque de patinage artistique, Chris Baltisberger, qui était juste devant Kevin Pasche, s’est envolé pour laisser le puck passer entre ses jambes. C’est 0-1 pour les Lions de la Limmat (3e, assists : Kukan et Baechler).

Un coup de fouet pour les hommes de Geoff Ward. Dans la foulée, Raphael Prassl a juste manqué de pousser le puck qui était devant la ligne, avec un Simon Hrubec un peu décalé (4e). Mais le gardien zurichois a quand même réussi à mettre le bout du patin en travers du chemin du Lausannois, aidé aussi par ses défenseurs.

C’est finalement Antti Suomela qui a remis les compteurs à 0. Stefan Rüegsegger a récupéré le puck derrière la cage. Il a passé vers l’avant à Ahti Oksanen qui a fait le relais pour Andrea Glauser. Le Top Scorer vaudois est arrivé au parfait moment pour dévier le tir de son coéquipier, profitant de la sortie de Hrubec (6e, assists: Oksanen et Glauser).

S’en sont suivies 9 minutes plus que tendues pendant lesquelles les pénalités lausannoises (3) se sont enchaînées. Et quand on connaît la qualité de la première unité du powerplay zurichois, il a fallu rester extrêmement concentré pour ne pas encaisser. La tâche a été accomplie, probablement au prix de quelques mini-infarctus dans les tribunes.

La tempête passée, Aurélien Marti, auteur d’une faute franchement pas maline quelques instants plus tôt, est venu donner l’avantage au LHC. Le défenseur a fait tout seul face à Hrubec. Il a tiré une première fois, le gardien a repoussé. Il a alors pris le rebond et envoyé le puck entre le poteau et le patin de son adversaire (19e, assist : Kahun).

Une fusée

Que demander de plus pour remonter les Lausannois à bloc. Dans le deuxième tiers, ils ont usé de la technique “plus on tire, plus il y a de chances de marquer”. Ils se sont ainsi créés nombre d’occasions. À l’image de Damien Riat qui a tenté de pousser le puck une première fois au premier poteau, mais Hrubec a dit non. Le n°9 des Vaudois a alors vite fait le tour de la cage pour tenter de profiter de l’espace laissé de l’autre côté par le gardien. Mais Hrubec a été plus rapide et a fermé la porte.

Mais, même si Lausanne a haussé son niveau de jeu, on ne pouvait s’empêcher de retenir son souffle à chaque fois que les Zurichois reprennent possession du puck. Et ça n’a pas manqué, presque à contre-courant, Zurich a égalisé. Christian Marti a tiré dans le tas, le puck traversant Brendan Perlini, Ken Jäger, Yannick Zehnder et Juho Lammikko pour aller taper au fond du but. La rondelle est passée si vite que les arbitres avaient d’abord annoncé qu’il n’y avait pas de but. C’est l’analyse des images vidéo qui les a fait revenir sur leur décision (35e).

Une pénalité et tout bascule

C’est donc un jeu mental qui se disputait dans le troisième tiers. Avec un clan de Lions qui n’était qu’à un but du titre, et l’autre à un but de sa survie. Et dans cette configuration, difficile de dire de quel côté penche le momentum.

À dix minutes de la fin du troisième tiers, toute la patinoire s’est levée. Le volume sonore des “allez Lausanne” a augmenté de plusieurs décibels pour pousser les Lions au maximum. Jusqu’à ce que le LHC se retrouve en infériorité numérique à cause… d’un surnombre. Et que, dans un cafouillage, Jesper Frödén arrive à pousser le puck entre les jambes de Kevin Pasche (53e, assist: Malgin). Ah, cette fameuse première unité du powerplay zurichois… Geoff Ward a néanmoins tenté le tout pour le tout en demandant un coach’s challenge pour une potentielle obstruction sur le gardien. Et après de longues minutes à revoir les images, les arbitres sont restés sur leur décision. Le but était valable. “C’est une petite obstruction”, commentera le principal intéressé après le match. “Ça ne m’a pas gêné, j’ai shooté sur le joueur, ça m’a tapé, on ne savait pas où était le puck. C’est malchanceux, ma fois, c’est des buts de playoffs. C’est comme ça que ça arrive, des rebonds et tu trafic devant le but”, décrit encore Kevin Pasche.

Pour Zurich, il n’y avait plus qu’à bien défendre pendant 7 minutes pour pouvoir soulever la coupe. Lausanne a essayé, s’est battu jusqu’au dernier souffle. Mais ça n’a pas suffit. Et à 22h26, les ZSC Lions ont célébré leur deuxième titre consécutif.

Deux salles, deux ambiances

Côté Zurichois, c’était bien sûr la joie après que l’équipe s’est vue remettre la coupe.

L’attaquant star des champions, qui inscrit le deuxième titre à son palmarès en National League, a été l’un des artisans de ces playoffs. Et, en ayant déjà goûté à la victoire la saison dernière, lui et ses coéquipiers n’en avaient que plus faim. “Au début de la saison, c’était notre but de gagner la Champions League et de défendre notre titre en National League, raconte-t-il. Je ne sais pas combien de personnes croyaient que c’était possible. Mais nous on y a cru, en tant que groupe et on l’a fait. Même avec le changement d’entraîneur. Notre mentalité a toujours été ‘l’équipe en premier’ et ça a payé.”

Sven Andrighetto et ses coéquipiers ont longuement fêté leur titre sur la glace avec les Zurichois qui avaient fait le déplacement. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Deux titres en deux ans, gagnés face à Lausanne. En tant qu’équipe qui a depuis longtemps l’étiquette de leader, est-ce excitant de voir un club comme le LHC venir jouer le haut du tableau?

Si le LHC continue sur cette lancée, nulle doute d’un titre arrivera en effet bientôt. “À part le premier match, je pense que dans l’ensemble on était assez proches, analyse le gardien Kevin Pasche. On est allés en prolongation chez eux. On a fait des erreurs qui nous ont coûté, mais c’est le hockey, ça va tellement vite. Et on a eu aussi l’occasion de marquer mais Hrubec a sorti sa série, a fait ses matchs, donc chapeau à eux.”

Pour Tim Bozon, c’est aussi le premier match de la série qui a directement été le tournant.

Une heure après le coup de sifflet final, c’est donc la déception qui règne.

Grandir dans la douleur

Il y avait de l’émotion aussi dans la voix de John Fust. Le directeur sportif lausannois tente néanmoins de déjà regarder vers l’avenir.

Difficile en revanche pour Kevin Pasche de relativiser après cette défaite.

Tim Bozon, lui, essaie, mais sans une conviction totale pour le moment: “On peut être fier, mais personne ne se souvient des deuxièmes. Donc c’est dur quand même.” Néanmoins par rapport à l’année dernière où Lausanne était l’outsider et l’épopée jusqu’à la Finalissima était déjà une victoire en soi, il y a cette année peut-être un peu plus de regrets.

Qu’est-ce qui a fait la différence dans cette finale, qui a fait pencher la balance en faveur des Zurichois? Leur gardien ? Les joueurs stars comme Malgin et Andrighetto? La profondeur? “Tout, répond John Fust, c’est une équipe complète, qui n’a pas vraiment de faiblesses. Il faut jouer des matchs parfaits contre eux.”

Cependant, il ne faut pas négliger que les Lions lausannois ont été quelque peu décimés ces dernières semaines. Pour ce dernier match de la saison, 9 joueurs étaient annoncés comme blessés.“Si l’équipe qu’on avait mis sur pied en août-septembre est sur la glace, peut-être que le résultat aurait été différent, lance John Fust. On voit symboliquement notre 4e ligne. On n’aurait jamais dû dire que ça, c’était notre 4e ligne. Mais on n’a pas utilisé d’excuses.”

Les Lausannois sont en effet allés chercher dans leurs derniers retranchements pour donner le meilleur malgré un alignement qui n’était pas forcément le premier choix. Mais le fait d’être arrivé aussi loin avec une telle formation est également un bon indicateur.

Ainsi se termine cette saison 24/25 de National League. Même si Lausanne n’a pas remporté son premier titre, le club continue d’écrire son histoire. Avec une première finale l’an dernier, puis cette première 1ère place du classement de saison régulière, et enfin cette seconde finale, le LHC monte encore en puissance.

On ne peut également s’empêcher de se demander si Joël Genazzi sera de la partie après l’été. Ses coéquipiers lui ont fait une haie d’honneur avant qu’il ne commence le marathon des interviews. Mais le défenseur a balayé la question. “Je ne veux pas parler de moi. Là, c’est le LHC qui compte. Je suis juste fier d’être co-capitaine de cette équipe.”

Les Lausannois ont célébré leur co-capitaine Joël Genazzi. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

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Hockey

La chance du champion

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Un nouveau titre pour les Zurich Lions. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Lausanne s'est incliné en finale des play-off de National League. Jeudi à Malley lors de l'acte V, les Vaudois ont été dominés 3-2 par un Zurich chanceux qui décroche son 11e titre.

La chance du champion. Zurich a pu soulever la coupe parce qu'il a bénéficié d'un tout petit peu de chance aux meilleurs moments. Sur ce match, les Lions alémaniques n'ont pas été supérieurs à leurs adversaires lémaniques, mais ils ont eu ce petit coup de pouce qui fait la différence dans les instants cruciaux.

Il y a le 2-2 de Marti, venu de nulle part à la 35e et le 3-2 de Fröden à la 53e, en power-play après un bête surnombre lausannois, où il a fallu que les arbitres aillent consulter la vidéo pour voir s'il y avait eu une obstruction sur Kevin Pasche. Lausanne s'est battu jusqu'à la fin, mais les Zurichois ont très bien joué le coup et Pasche n'a pu quitter sa cage qu'en toute fin de tiers, contrairement au match précédent où il était sorti alors qu'il restait quatre minutes à jouer.

Un LHC bien payé

Mais avant tout cela, le LHC avait plutôt bien joué. On ne parlera pas de copié-collé de l'acte II, mais mené 0-1 sur un but de Sigrist tombé très tôt (3e), les hommes de Geoff Ward ont su réagir pour terminer la première période en tête 2-1.

C'est tout d'abord Suomela qui a pu pousser le puck au fond après un bon fore-check de Rüegsegger et un tir passe de Glauser. Puis de manière assez surprenante, c'est Aurélien Marti, tout le contraire du buteur, qui a donné l'avantage à ses couleurs à la 19e en s'y reprenant à deux fois du revers pour battre un Hrubec pas autant à son affaire que mardi passé.

Entre ces deux réussites, les Vaudois ont passé pas mal de temps à se défendre, la plupart du temps en infériorité numérique, après avoir concédé des pénalités aussi stupides qu'inutiles.

Marti répond à Marti

Lors du tiers médian, les Lions vaudois ont eu des occasions de prendre deux longueurs d'avance, mais ont buté sur Hrubec. On a notamment vu Perlini par deux fois (23e et 27e) tester les réflexes du portier tchèque. Mais comme bien souvent durant cette finale, Zurich n'a pas besoin de grand-chose pour être dangereux. Et à la 35e, un tir sournois de Christian Marti a trouvé son chemin jusqu'au but de Pasche. Mais il a fallu attendre un arrêt de jeu pour que les arbitres aillent voir la vidéo pour valider cette réussite.

La question logique était de se demander si ce but allait donner ce coup de pouce supplémentaire aux hommes de Marco Bayer et faire mal à ceux de Geoff Ward. La réponse est tombée à la 53e sur la réussite de Fröden. Damien Riat s'en voudra lui de ne pas avoir trouvé la faille à la 50e devant Hrubec.

Lausanne perd sa deuxième finale de suite face à Zurich. Dans les rangs vaudois, on espère bien franchir cette dernière marche la saison prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Harlem Globetrotters à Genève, une première en Suisse pour Too Tall Winston

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Les basketteurs en mettront plein les yeux au public de l'Arena de Genève. ©2024 Craig Hunter Ross

Des shoots plus impressionnants les uns que les autres. C'est ce qui attend le public de l'Arena de Genève pour le match exhibition des Harlem Globetrotters. Avec eux, le basket devient un véritable spectacle. On en parle avec Too Tall Winston.

Le temps d’une soirée, la salle genevoise se transformera en terrain de basket pour un match pas comme les autres. La célèbre équipe américaine viendra y présenter un match d’exhibition. Au programme, des shoots plus fous les uns que les autres.

Parmi les joueurs, Lucius "Too Tall" Winston. Originaire de l’Alabama, il a rejoint les Harlem Globetrotters en 2017, un peu par hasard.

C'est aussi grâce à sa force de caractère qu'il est arrivé là. "Un coach m'a dit quand j'avais 15 ans que j'étais trop petit pour jouer au basket à l'université ou à un niveau professionnel. Donc une fois que j'ai atteint tous ces objectifs et que j'ai rejoint les Globetrotters, j'ai pris le surnom "Too Tall" (ndlr: "trop grand" en français) car je peux accomplir tout ce que je veux, indépendamment de ma taille."

Le basketteur n'évolue peut-être pas en NBA, mais il a aujourd'hui son nom inscrit dans le Guinness des records. Et il fait partie de l'équipe probablement la plus connue au monde. Mais lorsqu'on lui demande ce que cela représente d'être un Globetrotter, l'Américain met surtout en avant le partage.

Depuis près de 100 ans, l’équipe américaine créée à Chicago fait de ce sport un véritable spectacle. Et, comme le disait Too Tall Winston, elle a inspiré des générations de basketteurs et continue de le faire. Mais après autant de temps sur les parquets du monde entier, comment trouver soi-même encore l’inspiration pour mettre sur pied ces shows? 

Too Tall Winston nous a confié qu’à Genève, il tentera un shoot depuis les gradins pour épater le public. Ce sera donc sa première en Suisse. Et ce n’est pas le chocolat ou les montagnes qui l’animent lorsqu’on lui demande ce dont il se réjouit le plus. 

À voir si, après avoir été aperçu à la Swiss Life Arena pour le match de finale entre les ZSC Lions et le LHC, Roger Federer sera présent. Les Harlem Globetrotters se produiront donc le 25 avril à l’Arena de Genève.

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