Jeux olympiques
Binta Ndiaye: "Je suis jeune mais je vais prendre la place qu'il faut"
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À 19 ans, Binta Ndiaye fait partie des meilleures judokates du monde (-52kg). Dans quelques jours, elle vivra ses premiers Jeux Olympiques. Le top du top. Un objectif pour lequel elle a toujours travaillé dur. Rencontre.
C’est là où tout à commencé que Binta Ndiaye me donne rendez-vous. Au dojo du club Judo Kwai Lausanne situé à Mon Repos. C’est là que la Vaudoise est tombée amoureuse du judo.
Mais si je l’ai rencontrée là, c’est aussi parce qu’elle s’y entraîne encore. “Ici, j’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs qui étaient et qui sont tellement bons que je n’ai jamais eu envie de changer de club”, explique simplement la judokate du Mont-sur-Lausanne.
Cependant, voir des judokas s’entraîner à travers la vitre et avoir envie d’essayer, c’est une chose. Les sensations une fois que l’on essaie vraiment le sport, c’en est une autre. Le coup de foudre s’est confirmé. Et au-delà de l’amour pour le sport, c’est grâce à sa force de caractère que Binta Ndiaye a persévéré.
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Quand je lui demande à quel moment elle a décidé de devenir pro, elle explique simplement qu’elle n’a “pas eu de déclic. J’ai toujours voulu m’améliorer. Déjà quand j’étais petite, ceinture jaune, je savais que j’avais envie de devenir l’une des meilleures au monde.”
Et sa volonté de devenir toujours meilleure s’est immédiatement fait ressentir.
À ses débuts, c’est maître Hiroshi Katanishi qui est au dojo lausannois. “J’ai eu la chance de l’avoir comme premier prof. C’est quelqu’un qui a une aura, qui est reconnu dans le monde entier, décrit Binta. Je pense qu’on a une relation un peu particulière parce que quand on s’entraîne aussi souvent dans un dojo, on crée des liens. Donc je suis très chanceuse.”
Du moment que les athlètes font de la compétition, ils entrent dans des cadres plus professionnels, par cantons puis par régions, avant d’arriver dans les centres nationaux. “Ça change un peu parce qu’on a de nouveaux entraîneurs et on a un peu plus d’obligations, on ne peut pas tout faire comme on veut, sourit la Montaine. Mais pour l’instant ça se passe bien, et je pense que le judo suisse est en train d’évoluer.”
Un mode de vie
À 19 ans, la judokate peut déjà se targuer d’un titre de Championne Suisse élite ainsi que de Championne d’Europe M18. Elle compte aussi deux médailles de bronze aux championnats du monde M21. Et maintenant, une sélection pour les JO.
Pour atteindre ce niveau, cela demande des aménagements, surtout lorsque l’on est jeune. La Vaudoise a commencé ses études post-obligatoires dans une classe sport-études au Gymnase Auguste Piccard, avant de poursuivre à Bienne. Avec au milieu de tout ça, des compétitions partout dans le monde. “C’est des moments qui sont assez difficiles parfois, mais ça fait aussi évoluer, analyse-t-elle avec lucidité. Avec ce genre de challenge, on apprend à s’organiser mieux. Et je pense que c’est important de s’entourer des bonnes personnes, de se connaître, d’avoir des moments où on peut se recharger et pas avoir un niveau de stress trop élevé tout le temps.” Les bonnes personnes, c’est avant tout sa famille, surtout ses deux sœurs jumelles de qui elle est très proche.
Au-delà des résultats et des trophées, pour Binta Ndiaye, le judo, c’est un mode de vie.
Cet “effet de la communauté” s’est tout de suite ressenti ce jour-là. À peine entrée dans le dojo, Binta s’est préoccupée de l’état de santé d’un autre judoka blessé à un pied. On sent que le partage, la transmission, c’est important pour elle.
Pour s'imprégner encore plus de ce mode de vie, il y a quelques mois, elle a pu se rendre au Japon pour la première fois. Un voyage plein d’enseignements qui lui a permis de progresser.
Au pays du Soleil levant, elle a aussi découvert un autre rythme d’entraînement.
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La jeunesse, un atout
La prochaine étape, ce sont donc les Jeux Olympiques. “Obtenir une médaille olympique, ça a toujours été un rêve, lâche la jeune judokate avec le sourire. Je suis jeune mais je vais prendre la place qu’il faut et faire de mon mieux.”
Pour se qualifier pour Paris, il fallait être dans le top 20 mondial. Une seule place par pays et par catégorie est disponible. Et donc, si deux athlètes du même pays se retrouvent dans ce top 20, c’est la fédération nationale qui tranche. C’est ce qu’il s’est passé pour la Vaudoise. Mais, même si l’enjeu de la sélection a créé un peu de stress et d’incertitude, Binta Ndiaye était assez sereine.
Et maintenant qu’elle se trouve aux portes de la plus grande compétition sportive, elle l’aborde d’une manière très détendue.
Lorsque l’on vit ses premiers Jeux, tout est excitant. De quel moment se réjouit le plus Binta Ndiaye? “Elle est difficile cette question!, s’exclame-t-elle. Ma compétition, mais aussi l’atmosphère, le fait d’avoir des drapeaux suisses, d’être avec une équipe, c’est aussi des rencontres. C’est des choses qu’on oublie pas.” Et à l’inverse, y a-t-il un moment redouté? “Non, je redoute rien”, lance-t-elle en rigolant.
Jusqu’à la compétition, il s’agit de faire les derniers ajustements et d’analyser les adversaires. “On a fait un peu de vidéo avec mon entraîneur. Tout le monde le fait, donc on est un peu obligé si on ne veut pas avoir un train de retard par rapport au côté tactique, explique-t-elle. Je pense que c’est quelque chose d’important, mais il ne faut pas trop le faire non plus. Il faut rester un peu flexible et pouvoir s’adapter à ce qui se passe en vrai.”
Binta Ndiaye combattra le 28 juillet à l’Aréna Champs de Mars.
Jeux olympiques
Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique
Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.
En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.
Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.
La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.
Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.
Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.
Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le morceau de Gojira remporte un Grammy Award
La prestation mémorable du groupe de metal français Gojira avec la chanteuse lyrique franco-suisse Marina Viotti aux JO de Paris 2024 a remporté un Grammy Award dimanche à Los Angeles.
Leur interprétation fracassante de "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)", le 26 juillet 2024 durant la cérémonie d'ouverture des Jeux, a damé le pion de prestigieux concurrents comme Metallica et Judas Priest pour enlever une récompense dans la catégorie prestation metal de l'année.
Sur la scène de Los Angeles, le chanteur-guitariste du groupe Joe Duplantier a dédié la victoire à "tous les groupes qui repoussent les limites". "Soutenez vos artistes locaux, soutenez vos groupes locaux", a-t-il lancé aux côtés de Marina Viotti, en recevant le prix lors de la pré-cérémonie. "C'est une année fantastique pour nous et pour toute la communauté des métalleux", a-t-il ajouté.
La séquence avait fait le tour du monde sur les réseaux sociaux. Gojira, quatuor français à l'aura internationale, apparaissant aux balcons de la Conciergerie, un des plus beaux monuments de Paris, et entonnant le chant révolutionnaire "Ah! Ca ira" dans une déflagration sonore au côté de plusieurs Marie-Antoinette tenant leur tête ensanglantée. Marina Viotti, dans un décor de bateau, les avait rejoints au bord de la Seine.
Les écoutes de Gojira avaient bondi dans la foulée et le titre de 2'53, arrangé par le musicien et producteur Victor Le Masne, est devenu disponible en streaming.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
JO de Paris: plus de 200 objets collectés par le Musée olympique
Le Musée olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Issus de donations d'athlètes, ces artefacts ont été glanés sur place par le musée lausannois, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.
Parmi ces "objets stars" figurent les équipements ayant servi à plusieurs médaillés d'or des Jeux parisiens, à l'instar de la raquette de Novak Djokovic, du justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, de la tenue de la sprinteuse Julien Alfred, du maillot de la marathonienne Sifan Hassan, des chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore du ballon de la finale de basket signé par l'équipe des Etats-Unis.
La collecte ne s'est toutefois pas limitée à des objets sportifs. Le Musée olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. Avec comme principal butin: la tenue "Golden Voyager" créée par le styliste valaisan Kevin Germanier.
Cela fait depuis les JO de 1984 que le Musée olympique acquiert directement sur place des artefacts. A Paris, trois personnes s'y sont consacrées à plein temps, abordant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique. Pour Novak Djokovic par exemple, il a fallu attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.
"Liste idéale"
Si l'essentiel de cette collecte découle des compétitions, le travail démarre aussi en amont, six mois à l'avance, avec des contacts auprès des fédérations sportives, des comités olympiques nationaux et des managers de sportifs, explique Mme Meichtry.
Une "liste idéale" des acquisitions est ensuite établie. Celle-ci comprend les noms de "grandes stars" dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui "racontent une histoire" ou qui sont peu représentés dans ses collections. Un manque que le Musée olympique a notamment essayé de combler à Paris dans les disciplines artistiques (natation synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skate, surf).
Jusqu'ici, 209 artefacts ont été récoltés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Les acquisitions se poursuivent toutefois après la fin des Jeux. "Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand", la superstar des épreuves de natation, relève Mme Meichtry.
Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Une partie d'entre eux sera ensuite présentée au public dès l'an prochain au sein de l'exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d'autres seront prêtés à d'autres institutions.
En tout, le musée lausannois abrite plus de 90'000 objets retraçant 120 ans d'olympisme. Environ 1500 d'entre eux sont visibles dans l'exposition permanente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Jeux olympiques
Jürg Stahl: "Ce sont les points positifs qui restent au final"
Jürg Stahl quittera fin 2024 la présidence de Swiss Olympic. Il tire un premier bilan après huit années de mandat marquées notamment par une pandémie et une moisson historique aux JO de Tokyo 2021.
"Ce sont les points positifs qui restent au final", explique-t-il. "Le sport suisse s'en est plutôt bien sorti pendant la pandémie de coronavirus. J'en suis heureux", se félicite le Zurichois, présent mardi dans un hôtel lausannois pour le traditionnel rendez-vous médiatique de fin d'année de Swiss Olympic.
Stahl cite forcément la pandémie parmi les trois grands défis auxquels lui et son équipe ont dû faire face. "Swiss Olympic a bien rempli son rôle de faîtière. Il était important de pouvoir garder une activité physique, même si celle-ci était limitée par moments", glisse-t-il.z
Pas de dommages à long terme
"Il n'y a pas eu de dommages à long terme pour le sport suisse, alors qu'au début de la pandémie on ne savait absolument pas ce qui allait se passer", rappelle l'ancien Conseiller national UDC, pour qui les deux autres principaux défis furent le rejet par le peuple valaisan de la candidature olympique Sion 2026 et la gestion du scandale ayant éclaté dans la gymnastique helvétique en 2020.
Jürg Stahl, dont le ou la successeur(e) - l'ancienne Conseillère fédérale Ruth Metzler-Arnold ou l'ex-directeur de Swiss-Ski Markus Wolf - sera désigné(e) le 22 novembre, préfère forcément évoquer les points positifs de ses huit années passées à la présidence de Swiss Oylmpic. "Le moment le plus fort, c'est la somme de toutes les émotions", souligne-t-il d'entrée.
"Un combat"
Mais s'il ne devait garder qu'un temps fort, "ce seraient les trois drapeaux suisses à l'arrivée du VTT féminin à Tokyo" après le triplé signé Jolanda Neff, Sina Frei et Linda Indergand. "En tant que président, tu as les pulsations qui montent. C'était d'autant plus spécial qu'il n'y avait pas de spectateurs, pas de fans", explique le Zurichois de 56 ans.
"Il y a aussi le doublé (des JO d'hiver) de Pékin 2022 en skicross", où Ryan Regez avait devancé Alex Fiva. "Ils auraient pu finir 3e et 4e en finale. Et leur doublé est survenu après la grosse déception engendrée par Fanny Smith", qui avait été disqualifiée dans un premier temps mais avait récupéré sur le tapis vert la médaille de bronze de l'épreuve féminine.
Jürg Stahl se félicite aussi de l'évolution financière, même si du côté de Swiss Olympic on craint forcément la future baisse des contributions au sport voulue par le Conseil fédéral. "C'est toujours un combat quand on veut plus d'argent. Il y a eu un gros travail, et les contributions aux fédérations ont augmenté chaque année", pour passer de 35 millions en 2017 à 73 millions en 2024.
"On a su rallumer la flamme"
L'ancien Conseiller national se réjouit également particulièrement de la bonne santé du sport associatif, "bien vivant" selon ses propres mots. "Les clubs ont plutôt bien résisté à la pandémie. Sans le sport de masse, il n'y pas de sport d'élite. Et sans le bénévolat, il n'y a pas de sport de masse", lâche-t-il, conscient que la recherche de bénévoles est de plus en plus difficile.
L'importance du travail auprès de la jeunesse ne lui échappe pas. Les JO de la Jeunesse de Lausanne 2020 l'ont d'ailleurs particulièrement marqué. Il regrette d'ailleurs "de ne pas avoir pu profiter de la dynamique positive après Lausanne 2020 pour lancer plus rapidement un nouveau projet olympique", en raison de la pandémie. "Mais on a su rallumer la flamme" dans l'optique de la candidature Switzerland 2038.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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