Sport
Au feeling et contre le vent, Mondo bat le record d'Athletissima
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/08/624931280_highres-1000x600.jpg&description=Au feeling et contre le vent, Mondo bat le record d'Athletissima', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le City Event d’Athletissima a été une fois de plus un succès. Des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi soir à Ouchy pour le concours de saut à la perche. Le spectacle a été assuré, notamment avec un nouveau record du meeting.
Plus d’une heure avant le début de la compétition, la Place de la Navigation à Lausanne était déjà bien remplie. Les plus fervents supporters n’ont pas hésité à passer des heures au soleil pour être aux premières loges de ce concours de la perche.
Il faut dire que le plateau était beau. Les trois médaillés des Jeux de Paris, Armand Duplantis (qui, au passage, est aussi recordman du monde), Sam Kendricks et Emmanouíl Karalís étaient présents. De même que les Français Thibaut Collet et Renaud Lavillenie ou encore Christopher Nielsen.
Et si les spectateurs étaient ravis, les athlètes aussi ont pris du plaisir, à l’image de Sam Kendricks.
L’Américain expliquait que Lausanne était une ville qui faisait toujours ressortir le meilleur de lui-même. Est-ce que ça a aussi été le cas ce mercredi?
À Lausanne, le numéro 2 mondial, avec une marque à 5m92, n’aura été battu que par un seul homme.
Il maîtrise même les éléments
Mardi en conférence de presse, Sam Kendricks comparait la discipline à un film de Tarantino. Il est vrai qu’il y a une certaine dramaturgie dans l’événement. Sauf que le scénario est ici un peu plus prévisible que celui de Pulp Fiction.
Sans surprise, c’est Armand Duplantis qui a remporté le concours. Le suédois a passé toutes ses barres du premier coup jusqu’à 6m avec une aisance toujours aussi déconcertante. Tout aurait pu s’arrêter là puisque Kendricks, son dernier concurrent, a échoué à cette hauteur. Mais Mondo, comme on le surnomme, ne comptait pas s’arrêter là.
On pourrait presque se demander si la foule n'est pas plus en délire pour voir Duplantis qu'à l'époque où les Beatles se produisaient sur scène. Certains parlent d'ailleurs de "Mondomania". ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Jusqu’ici, le record du meeting (détenu par un certain Armand Duplantis) était un saut à 6m10. Alors Duplantis a demandé à positionner la barre à 6m15. Ses deux premiers essais n’ont rien donné, notamment à cause du vent. Mais à sa dernière tentative, tel le héros d’un film hollywoodien, le perchiste a comme dompté les bourrasques pour aller chercher de record sous les ovations d’un public en délire.
24 heures plus tôt, le suédois nous expliquait qu’il ne prévoyait jamais quand il allait battre un record. C’est surtout une question de feeling. Alors mercredi soir, à quel moment a-t-il décidé de s’attaquer au record du meeting?
Pour le Suédois comme pour les autres olympiens présents à Ouchy, le City Event représentait la première compétition post-JO. Ce qui peut amener une pointe de stress. Mais pour Mondo, les émotions ressenties au moment de fouler la piste effacent toute angoisse.
L'environnement entre les Jeux Olympiques et le City Event était drastiquement différent. À Paris il y a deux semaines, Duplantis sautait devant plus de 70’000 personnes. À Lausanne, il y avait 3 à 4’000 spectateurs selon les organisateurs. “Mais étrangement, les émotions, c’est comparable, lance le recordman. Tu crées une connexion si cool avec le public quand il est si proche de toi. Tu peux mettre un visage sur les gens et voir à quel point ils sont passionnés. Je peux voir à quel point ils sont excités d’être là. Ils veulent me voir sauter haut, et ils me poussent pour que j’y arrive. J’adore ce genre d’événements, je trouve que c’est une très bonne chose pour notre sport.”
Pas question cependant pour Duplantis de délaisser les stades. “J’adore aussi sauter en stade et je ne voudrais pas avoir que des City Events. Mais il pourrait y en avoir plus.” Il faut dire aussi que le saut à la perche s’y prête bien. Pour le champion olympique, c’est aussi la seule discipline qui peut vraiment se dérouler comme ça, en ville. “Tu n’as même pas besoin de comprendre ce que l’on fait. Tu nous regardes simplement et tu te dis simplement qu’on fait quelque chose de fou en allant aussi haut avec un petit bâton”, sourit-il. On ne peut pas lui donner tort sur le fait que c’est une discipline spectaculaire.
Dans la cour des grands
À Athletissima, il y a les sportifs accomplis comme Armand Duplantis, et il y a les étoiles de demain. À l’instar de Valentin Imsand. Le Valaisan de 19 ans participait à son premier meeting en Diamond League. Il nous raconte sa soirée.
Le record personnel du Valaisan se monte à 5m61. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Malgré un saut près de 30 centimètres plus bas que son record personnel, le perchiste peut donc être content de cette performance. Et puis, ce concours, c’était aussi l’occasion d’emmagasiner de l’expérience finalement. Alors, pour lui qui est encore tout jeune dans la discipline, comment a-t-il vécu le fait de partager la piste avec toutes ces stars?
Sur la question de “c’est pas des monstres, ils sont comme nous”, Armand Duplantis confirme. Lorsqu’on lui demande quels mots il a eu pour Valentin Imsand, le Suédois réfléchit avant d’avouer: “Je ne crois pas que je lui ai dit quelque chose de fou. On discutait des chansons que chaque athlète avait choisies pour s’élancer. C’était très décontracté, une discussion normale.”
La prochaine étape pour le Valaisan, ce sont les Mondiaux des moins de 20 ans. Ce sera la semaine prochaine au Pérou.
Hockey
Patients comme des lions en chasse, les Lausannois s'imposent
Le LHC est toujours dans la course! Les Lausannois ont décroché la victoire 2-1 dans l’Acte V face à Fribourg-Gottéron dans les demi-finales de playoffs et reviennent à 2-3 dans la série. Un match qui s’est joué entre la 41e et la 44e minute.
La victoire ou les vacances. Le Lausanne Hockey Club n’avait plus le choix ce mardi dans cet Acte V de la demi-finale. Et c’est peut-être dans cette situation, dos au mur, que l’équipe est la plus efficace.
On a senti dès le coup d'envoi que les Lions avaient besoin de gagner ce match. Ils sont entrés dans la partie sur le même rythme que la (très bonne) première prolongation de samedi à Fribourg. Combatifs, laissant peu de place à leurs adversaires. Mais voilà, ils ont été confrontés à un vieux démon: un manque de réussite dans le dernier geste. Lauri Pajuniemi nous a gratifié d'un joli shoot sur une bonne passe de Dominik Kahun, mais Reto Berra a fait valser le puck au-dessus de la cage (2e). Après une passe ratée de Dave Sutter, Kahun a trouvé le puck tout seul devant la cage, mais son tir a fini dans la mitaine du gardien fribourgeois (5e). Antti Suomela s'est par deux fois trouvé en excellente position, sans succès (11e et 18e). Et Damien Riat a heurté l'extérieur du poteau (13e).
Pendant ce temps-là, Gottéron a fait son petit bonhomme de chemin. Jakob Lilja, après s'être joué de Nathan Vouardoux, a pu aller au duel avec Kevin Pasche (4e). Sandro Schmid a essayé de tromper le portier lausannois, sur ses appuis droits, en allant chercher l'espace de l’autre côté de la cage, mais il a manqué (8e). Et puis c'était l'ouverture du score. Après un accrochage au centre de la glace, les Dragons ont récupéré le puck. Jan Dorthe a pu entrer en zone et tirer une première fois. Pasche a repoussé et Samuel Walser a profité du rebond (14e, assist: Dorthe).
Les Lausannois n'ont pas été déconcentrés pour autant. Mais ils ne se sont pas mis dans les meilleures dispositions pour commencer le deuxième tiers puisqu'Andrea Glauser s'est vu pénalisé de 2 minutes à quelques secondes de la fin de la première période. Lausanne est donc revenu des vestiaires à 4 contre 5, sans conséquence pour cette fois.
Coup de mou
Dans le deuxième tiers, Lausanne a semblé peu à peu s'éteindre. Théo Rochette confirme.
Le jeu était plutôt équilibré mais Fribourg a fait le job pour protéger sa cage et son score. Et puis il y a deux deux minutes de folie juste avant la sirène. Les Lions se sont attaqués encore et encore sur Berra, sans relâche. Mais sans réussir à pénétrer sa forteresse. Résultat: toujours un but de retard à la pause.
Et la patinoire s’enflamme
Mais l’on n'abat pas un lion si facilement. Au coup d'envoi du troisième tiers, ce sont les Lausannois qui étaient en supériorité numérique. Et ils en ont pleinement tiré profit. Alors qu'ils avaient presque perdu le puck, les hommes de Geoff Ward se sont vite réorganisés et Ken Jäger a redonné l’espoir à toute la Vaudoise Aréna avec son puissant tir (41e, assists: Riat et Bayreuther).
Un but qui a eu l'effet d'une barre chocolatée dont on taira le nom sur les Lions puisque 2 minutes et 33 secondes plus tard, il y avait 2-1. Suomela se battait à la bande derrière la cage de Berra pour récupérer la rondelle. Puck qui est parti vers l’avant, en plein sur le pied d’Ahti Oksanen qui a simplement ajusté la trajectoire avec sa canne pour inscrire ce deuxième but et permettre aux Lausannois de reprendre les devants (44e, assist: Suomela). Et de redonner aussi confiance car l'attaquant, généralement posté juste devant la cage, était en cruel manque de réussite.
C'est là que le match est vraiment devenu tendu. D'autant plus lorsque Fribourg a eu droit à deux minutes en powerplay. Mais les Lions ont pu compter sur leur bonne défense, sur un très bon Kevin Pasche et sur un public qui a mis en œuvre tout ce qui lui était possible pour déstabiliser les Dragons.
Gottéron a décidé de tenter le tout pour le tout à un peu plus de 2 minutes de la fin de la rencontre en sortant son gardien. Un homme de plus donc face à Kevin Pasche. Mais 9’600 face aux Fribourgeois. Les supporters, debout, ont donné de la voix comme si leur vie en dépendait. Théo Rochette donne d’ailleurs du crédit à ce public.
Et Lausanne a tenu bon. Score final, 2-1 au bout de 60 minutes durant lesquelles les hommes de Geoff Ward ont semblé passer par toutes les émotions.
Les Lausannois ont su profiter du momentum ce mardi. Même s' ils ne font pas encore usage de tout son potentiel.
Geoff Ward de son côté estime que c’était le meilleur match de cette série pour ses joueurs. “Notre constance devient meilleure”, commente le coach du LHC.
Il va falloir continuer de bâtir là-dessus et garder cet état d’esprit dans le vestiaire lausannois. Car même s’ils reviennent à 2-3, les Lions n’ont toujours pas le droit à l’erreur. L’Acte VII se jouera jeudi à Fribourg. Qui l’emportera, l’équipe qui retrouve des couleurs et sera boostée à bloc? Ou celle qui a laissé passé une chance, mais qui est toujours à 60 minutes de la finale?
Football
Le bonjour de Yann Sommer
Le Bayern a le bonjour de Yann Sommer ! Deux ans après une brève expérience en Bavière que l’on peut qualifier de "malheureuse", le Bâlois a rappelé à Munich qu’il était un tout grand gardien.
Il a livré un match très propre pour s’avancer comme l’un des artisans du succès 2-1 de l’Inter Milan en match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Avec ce résultat, les Italiens se retrouvent dans une position extrêmement favorable avant le match retour mercredi prochain à San Siro. La manière avec laquelle ils ont su rebondir après l’égalisation de Thomas Müller à la 85e témoigne de leur très grande force de caractère. Ils ont forcé la décision à la 88e grâce au joker Davide Frattesi qui a surgi sur un centre de Carlos Augusto pour infliger au Bayern une première défaite à domicile en Ligue des Champions depuis quatre ans.
Décisif en première période à quatre occasions et accompagné aussi par la chance avec un tir de Harry Kane sur le poteau, Yann Sommer a laissé une très grande impression. Il ne fut battu qu’à la 85e par une reprise à bout portant de Müller, curieusement "oublié" par Alessandro Bastoni.
Rassurés par le calme de leur gardien, les Milanais avaient sorti la tête de l’eau pour marquer un but superbe à la 38e minute, avec cette frappe de l’extérieur sans contrôle du capitaine Lautaro Martinez après une remise magnifique de Marcus Thuram. Cette action d’école avait trouvé son origine avec un long dégagement de Yann Sommer.
Le Real tombe de très haut
A Londres, le Real Madrid est tombé de très haut. Battus 3-0 par Arsenal, les tenants du titre ont besoin d’un miracle – la remontada du siècle sans doute - au match retour à Bernabeu pour poursuivre leur route dans cette Ligue des Champions. Après avoir tenu le choc en première période, le Real a été crucifié par deux coups francs de Declan Rice (58e et 70e) et une réussite de Mikel Merino (75e). Toujours placé mais jamais gagnant, Arsenal peut croire que cette année sera peut-être son année dix-neuf ans après la finale perdue à Paris contre le FC Barcelone.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Lausanne renverse Fribourg en 3 minutes
Lausanne a remporté le 5e acte des demi-finales des play-off de National League. A Malley, les Lions ont pris le meilleur sur les Dragons 2-1 pour revenir à 2-3 dans la série.
Profiter du momentum, voilà ce que Lausanne a su faire dans cette cinquième partie. Enfin, pourraient soupirer les Vaudois. Car il est vrai que les joueurs de Geoff Ward n'ont pas su transformer leurs périodes de domination en buts lors de cette série contre Gottéron.
Si le LHC n'est pas parvenu à capitaliser sur ses temps forts au cours des quarante premières minutes, ce fameux momentum qui fait régulièrement la différence lorsque l'équipe avec le vent dans le dos trouve la faille lors des périodes de domination, les Vaudois se sont rattrapés dès l'entame du troisième tiers.
Sur leur premier power-play, ils ont pu égaliser par Jäger à la 41e. Puis à la 44e, à la suite d'un excellent travail de Suomela derrière la cage fribourgeoise, c'est Oksanen qui a pu donner les devants aux Lions. La fin de match fut à nouveau stressante pour le public avec un LHC incapable de mettre le 3-1 et des Fribourgeois qui ont sorti leur gardien pour jouer en supériorité numérique dans les deux dernières minutes. En vain.
Fribourg opportuniste
Dans un style assez typique depuis le début de ces play-off, Fribourg a été le plus opportuniste. Les Dragons ont ouvert le score à la 14e sur une action qui n'avait pas forcément le poids d'un but à la base. Jan Dorthe a pu tirer pour forcer Kevin Pasche à un rebond et derrière c'est Samuel Walser qui a été le plus prompt. Cette action fut comme un reflet de cette demi-finale avec un LHC qui manque parfois d'un tout petit peu de réaction face à des Fribourgeois qui savent capitaliser sur par grand-chose.
De leur côté, les Vaudois ont eu leurs chances. Après dix secondes (Riat), à la 2e (Pajuniemi), à la 5e (Kahun), puis deux fois Suomela (11e et 18e), mais Berra a dit non ou les Lions ont été peu adroits.
Le tiers médian a vu des Lausannois tenter d'aller chercher cette égalisation. Sans succès. Les Fribourgeois ont une fois encore affiché un état d'esprit remarquable en mettant tout en oeuvre pour rendre la vie de Berra plus facile. Et lorsque ses coéquipiers se sont fait battre, le portier zurichois des Dragons s'est montré intraitable. Surtout en fin de période lorsque le puck a circulé dangereusement devant ses cages. Mais les Vaudois ont finalement été récompensés de leurs efforts dans la troisième période.
Zurich prend les devants
Dans l'autre demi-finale, Zurich s'est adjugé un troisième succès. Imbattables chez eux, les Lions ont dominé Davos 3-0 pour mener 3-2 dans la série et avoir une balle de match jeudi dans les Grisons. Tout s'est joué à la mi-match avec deux réussites en 68 secondes (30e et 31e) par Riedi et l'inévitable Andrighetto. Les joueurs de Marco Bayer ont clairement dominé les tirs dans les deux derniers tiers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Un troisième succès de rang pour le HC Ajoie
Le HC Ajoie a sans doute fait le plus dur ! Victorieux 3-0 à Viège dans l’acte IV du playout, les Jurassiens n’ont plus vraiment de grandes craintes à nourrir pour leur survie au sein de l’élite.
Après trois premiers matches très accrochés, le HC Ajoie a forcé la décision juste après la mi-match avec le 3-0 inscrit en supériorité numérique par Cédric Aeschbach. Auparavant, Matteo Romanenghi (11e) et Lilian Garessus (22e) avaient placé leur équipe sur la bonne orbite. Les Jurassiens bénéficient désormais de trois pucks de match dans cette série qui fut, dans un premier temps, bien celle de tous les dangers.
Avec cette troisième défaite de rang, le HC Viège se retrouve face à une mission impossible. Pour obtenir leur promotion, les Valaisans devront s’imposer à deux reprises à Porrentruy. Et espérer que leur gardien Robin Meyer, contraint de quitter la glace à la 12e minute, soit en mesure de tenir sa place. Déjà privé du Suédois Adam Brodecki, Viège ne méritait pas d'accuser un tel coup du sort.
undefined
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 2 jours
Aquaparc : Gagnez vos entrées pour une super journée en famille
-
LausanneIl y a 3 jours
Les vélos électriques sont désormais majoritaires à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
Refus de trêve russe: absence de "réponse" américaine dénoncée
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Crans-Montana: un employé communal accusé de négligence grave
-
CoronavirusIl y a 3 jours
Covid: la Suisse a éliminé des vaccins pour 1,3 milliard de francs
-
CultureIl y a 3 jours
La passion des fans LGBTQ+ pour l'Eurovision a sauvé le concours
-
InternationalIl y a 2 jours
Droits de douane: les bourses dévissent encore à l'unisson
-
InternationalIl y a 2 jours
LVMH: nouveaux dirigeants chez Fendi, Kenzo et Louis Vuitton Chine