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Économie

Zone euro: "très fort" ralentissement de la croissance en juin

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Après deux trimestres consécutifs de contraction, le risque d'une nouvelle baisse du PIB de la zone euro au deuxième trimestre s'est accentué en juin. (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

La croissance du secteur privé dans la zone euro a brutalement ralenti en juin, tombant à un niveau proche de zéro, plombée par les difficultés de l'industrie, selon l'indice PMI Flash publié vendredi par S&P Global.

L'indice, calculé sur la base de sondages d'entreprises, s'est replié à 50,3 en juin, après 52,8 en mai, au plus bas depuis cinq mois, "signalant un très fort ralentissement de la croissance économique de la région", a expliqué S&P dans un communiqué.

Un chiffre supérieur à 50 signale une croissance de l'activité, tandis qu'un chiffre en deça indique un recul.

La France a enregistré les plus faibles performances de la zone euro en juin, avec un recul de l'activité dans le secteur manufacturier comme dans les services, le plus marqué depuis février 2021.

Parallèlement, après trois mois de forte expansion, la croissance a quasiment stagné en Allemagne.

L'enquête révèle "le retour d'une conjoncture morose" en Europe, "après le bref rebond de l'économie observé au cours des derniers mois", estime S&P.

Le volume des nouvelles affaires a reculé pour la première fois depuis janvier, tandis que la croissance de l'emploi a ralenti et que les perspectives d'activité à douze mois se sont détériorées.

Consommation et investissements

Seule bonne nouvelle, le ralentissement économique s'est accompagné d'une "forte atténuation des tensions inflationnistes". "Les prix payés et les prix facturés par les entreprises ont enregistré leurs plus faibles hausses depuis respectivement décembre 2020 et mars 2021", est-il précisé dans le communiqué.

L'inquiétude porte désormais sur la consommation et l'investissement des ménages et des entreprises, freinés par le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Les craintes relatives aux prix de l'énergie et aux difficultés d'approvisionnement se sont en partie dissipées depuis la fin de l'année 2022.

Les entreprises au sein des 20 pays partageant la monnaie unique se déclarent "de plus en plus préoccupées par l'évolution de la demande, en raison notamment de l'impact de la hausse des taux d'intérêt, et par le risque associé de récession", note S&P.

Ce mauvais indicateur est publié deux semaines après une révision à la baisse des chiffres de la croissance pour la zone euro qui est tombée en récession cet hiver. Le PIB a reculé de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur d'octobre à décembre.

L'espoir d'un rebond printanier s'amenuise. "Après deux trimestres consécutifs de contraction, le risque d'une nouvelle baisse du PIB de la zone euro au deuxième trimestre s'est accentué en juin", a commenté Cyrus de la Rubia, économiste de la Hamburg Commercial Bank, établissement partenaire de S&P pour élaborer l'indicateur PMI.

"La courbe baissière de l'indice annonce un deuxième semestre difficile pour les entreprises privées de la zone euro, caractérisé par un repli général des carnets de commandes au cours des prochains mois", selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Près de la moitié des salariés en Suisse ont un horaire flexible

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L'horaire de travail flexible est très fréquent dans les branches de l'information et de la communication (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'an dernier, 47,7% des salariés en Suisse bénéficiaient d'un horaire de travail flexible et près de deux sur cinq travaillaient au moins occasionnellement à domicile. Par ailleurs, 26,5% de la population active occupée travaillait régulièrement le samedi.

Le travail de nuit est en revanche moins répandu (5,6%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son enquête sur la population active. Parmi les salariés, 8,6% ont un contrat de travail à durée déterminée et 8,3% travaillent sur appel.

L'horaire de travail flexible varie fortement d'une branche économique à l'autre, relève l'OFS. Il est le plus fréquent dans les branches de l'information et de la communication (77,3%), des activités financières et d'assurance (75,3%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (73%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Monde économique: oui le 24 novembre à des autoroutes plus larges

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Parmi les extensions autoroutières, une concerne l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD). (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les autoroutes doivent être élargies pour éliminer les goulets d'étranglement et améliorer la fluidité du trafic sur les routes nationales. L'Alliance "Oui pour assurer le futur des routes nationales" a lancé sa campagne vendredi en vue de la votation du 24 novembre.

Si la circulation sur les autoroutes est fluide, les villes et communes peuvent être déchargées du trafic de transit et la sécurité routière est renforcée, selon l'alliance, menée par l'Union suisse des arts et métiers (usam). Et d'estimer que les routes nationales sont une pièce importante du puzzle pour assurer l'efficacité de l'ensemble du réseau de transport.

Le peuple votera sur l'étape d'aménagement 2023 des routes nationales en raison du référendum de l'Association transports et environnement (ATE) et de l'organisation actif-trafiC, soutenues par les Vert-e-s et le PS. Les référendaires dénoncent "une frénésie de construction autoroutière".

Pour quelque 5 milliards de francs, six projets ont été avalisés, dont un romand. Il porte sur l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Procimmo: le fonds Immo56 améliore son résultat malgré les taux

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Les fonds Immo56, géré par la société vaudoise Procimmo, investit dans des biens résidentiels et des bâtiments à usage mixte, notamment dans les centres urbains (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le fonds immobilier Immo56, géré par la société vaudoise Procimmo, a pâti l'année dernière des charges liées à la hausse des taux hypothécaire. Le résultat a augmenté, mais la distribution reste inchangée.

Malgré la vente de deux immeubles, les revenus locatifs du véhicule d'investissement ont augmenté de 3,4% à 23,7 millions lors de l'exercice 2023/24 clos fin mars, a indiqué vendredi la société sise à Renens. Le taux de défaillance des loyers a été réduit à 1,90% à fin mars, contre 2,68% douze mois auparavant. Le taux de vacance est passé à 1,74% de 2,28% auparavant.

Les charges ont bondi de 7,0% à 11,4 millions de francs, alourdies par les taux hypothécaires. Le résultat net a néanmoins progressé de 1,4% à 12,6 millions. La direction du fonds propose le versement d'une distribution de 5,20 francs par part, stable sur un an.

Le fonds Immo56 investit dans des biens résidentiels et des bâtiments à usage mixte, notamment dans les centres urbains. Les avoirs totaux du fonds s'élevaient à 509,8 millions à fin mars, dont 497,8 millions (-3,9% sur un an) relevant du portefeuille immobilier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'UE impose des surtaxes aux véhicules électriques chinois

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L'industrie automobile européenne craint de voir ses usines disparaître si elle échoue à endiguer la déferlante annoncée des modèles électriques chinois. (© KEYSTONE/EPA/WU HAO)

L'UE a imposé jeudi à titre conservatoire jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques chinois, avant une décision définitive en novembre. Elle accuse Pékin d'avoir illégalement favorisé ses constructeurs.

Face aux "subventions déloyales" accordées selon Bruxelles aux entreprises chinoises, ces droits "compensateurs" entreront en vigueur vendredi, s'ajoutant aux taxes de 10% déjà appliquées par l'UE aux véhicules importés de Chine.

A l'issue d'une enquête antisubventions entamée en octobre, Bruxelles avait annoncé ces surtaxes le 12 juin, tout en lançant des discussions avec Pékin pour tenter de résoudre le problème et désamorcer les risques de guerre commerciale.

La Chambre de commerce chinoise dans l'UE a fustigé une "mesure protectionniste motivée par des facteurs politiques", espérant que les pourparlers débouchent "le plus tôt possible".

Cui Dongshu, secrétaire général de la Fédération chinoise des constructeurs de voitures, a condamné auprès de l'AFP "une erreur complète", susceptible d'augmenter le coût des véhicules "au détriment des consommateurs" européens.

Fenêtre de dialogue

La Commission a désormais quatre mois pour décider de surtaxes définitives, ce qui laisse ouverte une fenêtre de dialogue. Ces droits définitifs, qui devront être avalisés par les Vingt-Sept, seraient valables cinq ans.

Bruxelles emboîte le pas aux Etats-Unis, qui avaient annoncé mi-mai une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment.

Championne des moteurs essence et diesel, l'industrie automobile européenne craint de voir ses usines disparaître si elle échoue à endiguer la déferlante annoncée des modèles électriques chinois. Pékin a pris de l'avance en investissant de longue date dans les batteries.

Dans l'UE, le marché est en plein essor avant l'interdiction en 2035 des ventes de véhicules neufs à moteur thermique: or les véhicules électriques chinois représentent 22% du marché européen, contre 3% il y a trois ans, selon les estimations du secteur. Les marques chinoises occupent 8% de parts de marché.

"Des contacts se poursuivent"

"Les consultations avec le gouvernement chinois se sont intensifiées ces dernières semaines (...) Des contacts se poursuivent au niveau technique" pour parvenir à "une solution mutuellement acceptable", selon la Commission.

Bruxelles imposera des surtaxes de 17,4% au fabricant chinois BYD, 19,9% à Geely et 37,6% à SAIC (marque MG...). Les autres constructeurs seront soumis à un droit supplémentaire moyen de 21% s'ils ont coopéré à l'enquête, ou de 37,6% dans le cas contraire. Ces droits ne seront perçus que si des droits définitifs sont institués.

Le constructeur chinois XPeng a affirmé à l'AFP qu'il "ne changera pas" sa stratégie de développement et cherchera à trouver "des moyens de minimiser l'impact" sur ses clients européens.

Son homologue NIO dit "rester pleinement engagé" sur le marché européen et assure "maintenir les prix de ses modèles à ce stade". MG France a pour sa part pris les devants en dédouanant et stockant 2600 véhicules, a indiqué sa direction.

Des modèles de marques non chinoises produits en Chine sont aussi ciblés: Tesla Model 3, Mini électriques, Volvo EX40...

Si les surtaxes sont confirmées par Bruxelles, seule une majorité qualifiée d'Etats membres (15 pays représentant 65% de la population européenne) pourrait s'opposer à leur adoption définitive.

Selon l'institut allemand Kiel, ces droits additionnels pourraient réduire de 42% les importations de véhicules électriques venant de Chine, une baisse "largement compensée par l'augmentation des ventes de producteurs européens et d'importations de pays tiers".

Pour autant, à long terme, cela ne rendrait pas forcément plus abordable le prix des voitures électriques en Europe, prévient-il.

Réticences allemandes

Si la France et l'Espagne poussaient activement pour des mesures proportionnées, l'Allemagne, très engagée en Chine, bataillait au contraire avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions, craignant des représailles de Pékin.

Les constructeurs automobiles allemands Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen réalisent près de 40% de leurs ventes mondiales en Chine. "Les effets négatifs de cette décision l'emportent sur les avantages possibles", a déploré Volkswagen jeudi.

Pékin s'était déclarée en juin prête à des mesures de rétorsion. Après une enquête lancée en janvier sur les eaux-de-vie de vin de l'UE (dont le cognac), vin, produits laitiers, porc et voitures à grosses cylindrées seraient aussi dans son viseur, selon la presse étatique chinoise.

Cette nouvelle passe d'armes s'inscrit dans les tensions commerciales grandissantes entre les Occidentaux et la Chine, également accusée de détruire la concurrence dans d'autres secteurs: éoliennes, panneaux solaires, batteries...

Avec l'intention de freiner les importations de véhicules électriques chinois sans les bloquer complètement, l'UE assure cependant se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Elle espère ainsi protéger une filière qui emploie 14,6 millions de salariés dans l'UE tout en évitant un conflit mortifère avec son deuxième partenaire économique derrière les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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