International
53 blessés à Kiev - L'Ukraine en quête d'aide
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Plus de cinquante personnes ont été blessées mercredi dans une attaque nocturne de missiles sur Kiev, bilan le plus lourd depuis des mois et nouvelle illustration de la pression militaire croissante de la Russie.
L'Ukraine est sur la défensive depuis l'échec de sa contre-offensive estivale, d'autant plus que les Occidentaux, Américains en tête, tergiversent désormais sur l'ampleur de l'aide politique, militaire et financière à apporter à leur allié ukrainien.
La défense antiaérienne a abattu les dix missiles balistiques lancés vers 03h00 (02h00 suisses) sur Kiev mais les débris sont retombés sur des zones habitées, notamment un hôpital pédiatrique. Aucun mort n'est à déplorer et le centre hospitalier continue de fonctionner.
En revanche, 53 personnes ont été blessées à travers la ville, dont 20 ont été hospitalisées, parmi lesquelles deux enfants, selon le ministère de la Santé. Cela faisait des mois que Kiev n'avait pas enregistré un tel bilan.
L'attaque a été sans doute lancée avec des missiles 48N6, a déclaré le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Selon des médias ukrainiens, seuls des systèmes anti-aériens Patriot et SAMP/T parviennent à détruire de tels projectiles, or l'Ukraine n'en possède que quatre.
En outre, au moins neuf drones russes de type Shahed ont été lancés sur Odessa tard mardi soir et ont aussi été abattus.
Près de ce grand port du Sud ukrainien, un grand hangar contenant des camions et voitures a été détruit avec des fragments de ce qui semble être un drone Shahed gisant à proximité, a constaté une journaliste de l'AFP.
Poutine confiant
"Il s'est avéré que lorsque les drones ont été abattus, ils n'ont pas tous été complètement détruits", a déclaré Natalia Goumeniouk, porte-parole de l'armée dans le Sud.
Selon elle, un atelier de réparation automobile a pris feu, blessant deux employés. Un autre drone a touché des installations portuaires, déjà ciblées à plusieurs reprises.
La Russie n'a pas communiqué sur ces frappes. Mais le ministère de la Défense affirme mercredi que l'aviation, des drones, des missiles et l'artillerie ont détruit à une date et en des lieux indéterminés des entrepôts de munitions ainsi que des sites de construction de drones.
Depuis l'automne, Moscou multiplie les attaques et veut frapper fort au moment où la volonté des Occidentaux de soutenir l'Ukraine semble faiblir.
La visite mardi du président Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis en a été l'illustration, avec les républicains bloquant toute nouvelle assistance dans le cadre d'un bras de fer avec le président Joe Biden.
Le dirigeant ukrainien, soucieux de sécuriser des moyens pour combattre l'invasion russe en 2024, a continué une tournée internationale mercredi.
Il était à Oslo pour rencontrer les dirigeants des cinq pays nordiques, des alliés et donateurs.
L'Ukraine "ne peut pas gagner sans aide", a-t-il martelé.
Dans une lettre ouverte publiée dans le Financial Times, les cinq dirigeants nordiques ont fait valoir que "la guerre ne se gagne pas sans armes".
Vladimir Poutine parie sur l'essoufflement du soutien occidental, et a complètement réorienté son industrie sur la production militaire. Se montrant toujours plus confiant, le Kremlin a qualifié de "fiasco" l'aide américaine à Kiev.
A Avdiïvka, 51 attaques
Volodymyr Zelensky, bien conscient qu'une défaillance américaine minerait le soutien de ses autres alliés a réclamé "un signal très fort d'unité" face à "l'agresseur".
En Europe, plusieurs dirigeants ont martelé leur soutien à la cause ukrainienne, à l'instar du nouveau premier ministre polonais Donald Tusk mardi et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen mercredi.
A la veille d'un sommet crucial à Bruxelles qui doit décider de nouvelles aides à Kiev et de l'ouverture officielle de négociations d'adhésion avec ce pays, le président français Emmanuel Macron a appelé mercredi l'Union européenne, à être "au rendez-vous du soutien entier et durable à l'Ukraine".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a dit aussi vouloir un "soutien financier durable" de l'UE. "Il en va de la sécurité de l'Europe et c'est une priorité pour l'Allemagne", a-t-il ajouté.
Sur le front, long de quelque 1000 kilomètres, les forces russes multiplient aussi les attaques, à l'Est comme au Sud.
La ville d'Avdiïvka en particulier fait l'objet depuis octobre d'une offensive russe. Selon un rapport quotidien matinal de l'armée ukrainienne, "51 assauts ennemis (y) ont été repoussés".
Les Ukrainiens disent également repousser des attaques autour de Robotyné, village méridional qui avait été libéré cet été, suscitant l'espoir, déçu depuis, d'une percée. Des attaques russes ont aussi visé le nord-est, près de Koupiansk et Lyman, selon Kiev.
Enfin, les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont dit aider le premier opérateur mobile du pays, Kyivstar, à remettre en route ses services, toujours paralysés, au lendemain d'un piratage imputé à des hackers du renseignement militaire russe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Aide à Kiev: les dirigeants de l'UE sommés de trouver une solution
Les dirigeants européens cherchent comment financer l'effort de guerre de l'Ukraine, son armée et son budget, lors d'un sommet à haut risque à Bruxelles. L'issue des discussions reste incertaine.
Le président russe Vladimir Poutine "parie sur notre échec, ne lui offrons pas cela!", a lancé à son arrivée la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Les 27 "ne quitteront pas" la salle sans un accord pour financer l'Ukraine au cours des deux prochaines années, a renchéri la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Rien ne dit toutefois qu'ils y parviendront. La majorité d'entre eux, Allemagne en tête, veulent utiliser les avoirs gelés de la banque centrale russe en Europe pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine.
"On saute tous ensemble"
Mais l'essentiel de ces avoirs, soit quelque 210 milliards d'euros, se trouve en Belgique et son Premier ministre Bart De Wever n'est toujours pas prêt à donner son feu vert. "Pour être clair je n'ai jamais vu un texte qui pourrait me séduire et marquer l'accord de la Belgique", a dit jeudi le conservateur flamand. "J'espère peut-être le voir aujourd'hui, mais je ne l'ai pas encore vu", a-t-il insisté.
La Belgique refuse d'être "seule" à assumer les risques d'une telle opération. "On a besoin d'une parachute avant de sauter. Si on nous demande de sauter, on saute tous ensemble", a martelé Bart De Wever devant le parlement belge.
Il redoute de subir des représailles russes, jusqu'à "l'éternité", et réclame une protection solide des intérêts de son pays, y compris en Russie. Une demande jugée disproportionnée par ses partenaires, prêts à apporter leur garantie à un prêt à l'Ukraine, mais pas à signer un "chèque en blanc", a expliqué un négociateur européen.
Refus hongrois
Les Européens se sont engagés à assurer, au cours des deux prochaines années, l'essentiel du soutien financier et militaire à Kiev, après la fermeture du robinet américain décidée par Donald Trump.
La décision de recourir aux avoirs russes gelés peut être prise à la majorité qualifiée des Etats membres, donc théoriquement sans la Belgique, mais surtout sans la Hongrie, pays européen le plus proche du Kremlin, totalement opposée à cette option.
A Bruxelles, une autre option est aussi officiellement sur la table des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. L'UE pourrait emprunter, mais plusieurs pays y sont très réticents, dont l'Allemagne, et au moins un Etat membre, la Hongrie, s'y oppose totalement. Or, une telle décision requiert l'unanimité.
"Un gros problème"
Faute d'accord, l'Ukraine risque de se retrouver à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Sans cette décision, "il y aura un gros problème pour l'Ukraine", a déclaré le président Volodymyr Zelensky à des journalistes avant de se rendre au sommet à Bruxelles.
Juste avant son arrivée, il a annoncé de nouveaux pourparlers américano-ukrainiens vendredi et samedi aux Etats-Unis. Une rencontre entre émissaires russes et américains est par ailleurs prévue ce week-end à Miami, en Floride, selon un responsable de la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète
Jake Paul affronte vendredi à Miami l'ex-champion du monde britannique des poids lourds Anthony Joshua dans un combat décrié. Ceci notamment pour le danger encouru par le YouTuber devenu boxeur.
Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul s'attaque à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua, âgé de 36 ans. Paul devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.
Face à Joshua, il perd l'avantage de carrure - le Britannique mesure 1,98 m et pèse environ 113 kg, contre 1,85 m et 90 kg pour l'Américain - mais gagne de l'attention pour cet affrontement diffusé par le géant du streaming Netflix (carte principale à partir de 23h), à l'issue duquel les deux boxeurs devraient se partager environ 184 millions de dollars.
Ce nouveau combat ovni construit uniquement pour le buzz interroge sur la direction prise par la boxe quelques jours après la retraite de Terence Crawford, immense champion mésestimé resté loin des affiches les plus rémunératrices, à part sa dernière, un succès contre le Mexicain Canelo Alvarez en septembre.
"Catastrophique"
Surtout, le milieu de la boxe s'inquiète pour la santé de Jake Paul face à un adversaire surpuissant à la technique immensément supérieure, ancien champion olympique en 2012 et ex-champion IBF et WBO de la catégorie reine des poids lourds. Eddie Hearn, le promoteur de longue date du Britannique, trouvait avant la signature du combat que l'affiche présentait "un écart de niveau catastrophique".
L'ex-champion du monde des poids lourds David Haye a prévenu que vendredi pourrait être "le dernier jour sur Terre" de Jake Paul, malgré le sérieux avec lequel cet ex-trublion d'internet âgé de 28 ans s'est lancé dans la boxe (12 victoires en 13 combats).
Le régulateur britannique de la boxe professionnelle (British Boxing Board of Control) a d'ailleurs dit qu'il n'aurait pas autorisé pour des "raisons de sécurité" ce combat professionnel de huit rounds de trois minutes. Jake Paul a lui assumé son "optimisme délirant" et répété qu'il aimait "se mesurer aux meilleurs".
Joshua n'a pas combattu depuis sa défaite par K.O. face à son compatriote Daniel Dubois en septembre 2024 à Wembley. Il a assuré prendre cet affrontement au sérieux, et prévoit de "détruire la tête, le corps" de son adversaire. "Je vais lui marcher dessus", a-t-il prévenu.
Le Britannique avait mis K.O. début 2024 le Camerounais Francis Ngannou, ex-star du MMA reconverti à la boxe et armé d'un gabarit (1,93 m et environ 123 kg) autrement plus impressionnant que celui de Jake Paul. Michal Bisping, ex-vedette de l'UFC désormais commentateur, a lui rappelé que "Joshua s'était frotté aux tous meilleurs". "Des gens meurent sur des rings de boxe. On ne joue pas avec ça", a-t-il prévenu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frédéric Péchier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
La cour d'assises du Doubs a condamné jeudi l'anesthésiste Frédéric Péchier à la réclusion à la perpétuité. Elle l'a reconnu coupable de 30 empoisonnements de patients lors d'opérations, dont 12 sont morts. L'accusé va faire appel.
La peine est assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "Vous allez être incarcéré immédiatement", a indiqué la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Le praticien n'avait jamais été détenu depuis le début de l'enquête en 2017.
La cour a ainsi suivi l'accusation, qui avait requis vendredi la réclusion à perpétuité contre le médecin de 53 ans, qu'elle a présenté comme "l'un des plus grands criminels de l'histoire", coupable selon elle d'avoir "utilisé la médecine pour tuer".
A l'inverse, son avocat Randall Schwerdorffer s'était dit lundi convaincu de son innocence et avait demandé à la cour de l'acquitter "purement et simplement", faute de preuves irréfutables.
L'anesthésiste va faire appel de sa condamnation, a annoncé à l'AFP Ornella Spatafora, associée au cabinet de Me Schwerdorffer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès
Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.
Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.
Monney et Von Allmen en quête d'un podium
Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.
Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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