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International

Poutine salue la prise de Marioupol mais "annule" l'assaut final

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Selon Kiev, un millier de civils et des centaines de blessés se trouveraient sur le site industriel Azovstal à Marioupol. Les autorités russes affirment qu'il resterait 2000 combattants ukrainiens sur le site. Elles n'ont pas évoqué la présence de civils. (© KEYSTONE/AP/Sergei Grits)

Vladimir Poutine a affirmé jeudi que les forces russes avaient "libéré" avec "succès" le port stratégique ukrainien de Marioupol. Le président russe a toutefois écarté l'idée de donner l'assaut sur les derniers combattants réfugiés dans une aciérie.

La chute définitive de Marioupol, grand port industriel sur la mer d'Azov devenu ville-martyre et champ de ruines après deux mois de pilonnage et de siège russes, marquerait une victoire importante pour Moscou, dont l'armée a accumulé les contre-performances depuis le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février. Beaucoup pensaient initialement que Kiev tomberait entre ses mains en quelques jours.

Mais malgré un nouvel appel à la reddition de Vladimir Poutine jeudi, les derniers combattants ukrainiens, retranchés dans l'immense complexe métallurgique Azovstal, refusent de se rendre.

Relayant un appel d'un commandant adjoint du bataillon Azov, parmi les derniers à se battre, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a réclamé jeudi l'instauration d'"un couloir humanitaire d'urgence" avec des "garanties" de sécurité pour évacuer les civils encore "présents en grand nombre" dans l'aciérie, selon lui.

"Bloquez toute cette zone"

"Je considère que l'assaut proposé de la zone industrielle n'est pas approprié. J'ordonne de l'annuler", a déclaré M. Poutine lors d'une rencontre avec son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, diffusée à la télévision russe.

"Il faut penser (...) à la vie et à la santé de nos soldats et de nos officiers, il ne faut pas pénétrer dans ces catacombes, et ramper sous terre", a affirmé le maître du Kremlin. "Bloquez toute cette zone de sorte que pas une mouche ne passe", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmait mercredi qu'il y avait encore quelque "1000 civils, femmes et enfants" et des "centaines de blessés" dans l'aciérie. Jeudi, le maire de Marioupol a parlé de "300 à 1000 civils".

Selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, il resterait 2000 combattants dans l'aciérie. Il n'a pas parlé de civils. Ces chiffres sont invérifiables de source indépendante.

Les autorités locales redoutent que plus de 20'000 personnes soient mortes à Marioupol, qui comptait près de 450'000 habitants avant la guerre, en raison des combats mais aussi de l'absence de nourriture, d'eau et d'électricité.

Départs au compte-gouttes

Alors que les évacuations de civils ont été, tout au long du siège, rares et périlleuses à organiser, la Première vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a indiqué jeudi que quatre bus de civils avaient pu quitter la ville pour Zaporijjia, à quelque 200 km au nord-ouest.

Trois bus sont arrivés dans l'après-midi à Zaporijjia, a constaté l'AFP. Mais les départs se font au compte-gouttes, a indiqué jeudi le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko. Et le trajet peut prendre plusieurs jours en raison des nombreux checkpoints à franchir dans cette région du sud-est de l'Ukraine où les combats continuent.

Dans le reste du Donbass et du sud du pays, les autorités ukrainiennes ont indiqué jeudi matin que les forces russes "poursuivent leurs tirs d'artillerie sur toute la ligne de front".

Le ministère russe de la Défense a lui affirmé avoir mené une série de frappes aériennes, notamment sur la zone de Mikolaïv, et visé à l'artillerie près de 60 "centres de commandement" ukrainiens, dans l'est et le sud du pays.

Traces de torture

Les forces russes se sont retirées de la région de Kiev fin mars. Mais à Borodianka, une des localités proches de la capitale qu'elles ont occupées en mars, les autorités locales ont affirmé jeudi avoir déterré neuf nouveaux corps de civils tués par les Russes.

"Ces personnes ont été tuées par les occupants (russes) et certaines des victimes présentent des signes de torture", a accusé le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov.

Au total, "1020 corps de civils, uniquement des civils", ont été retrouvés par les autorités ukrainiennes et transportés dans des morgues pour examens, a indiqué jeudi à l'AFP la vice-Première ministre ukrainienne Olga Stefanichyna à l'AFP. Kiev dénonce avec les Occidentaux des "crimes de guerre" perpétrés par les Russes, une accusation formellement rejetée par la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Hockey

Après la Slovaquie, place à la France

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Fabian Ritzmann et les autres sélectionnés affrontent deux fois la France à Marseille (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue du championnat du monde, avec deux matches à Marseille vendredi et samedi.

La sélection de Patrick Fischer se frotte à deux reprises à la France, face à qui la victoire est impérative.

Il s'agit ainsi de confirmer les deux succès obtenus face à la Slovaquie à Herisau le week-end dernier au terme de la première semaine de préparation. Dario Rohrbach ou Fabian Ritzmann avaient notamment su s'illustrer.

Certains joueurs jouent déjà leur place dans cette sélection, dont le visage pourrait changer la semaine prochaine avec l'arrivée notamment de ceux dont l'équipe a été battue en demi-finales des play-off (Gottéron et Davos). La Suisse livrera ses deux matches suivants à Riga, face à la Lettonie, le jeudi 24 et le vendredi 25.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Washington annonce des frais pour les navires liés à la Chine

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Les nouveaux frais sur les navires chinois visent à restaurer la construction navale américaine, affirme l'USTR (archives). (© KEYSTONE/AP/Gerald Herbert)

Les propriétaires et armateurs de navires fabriqués en Chine vont devoir payer de nouveaux frais lorsqu'ils accosteront aux Etats-Unis, a annoncé jeudi Washington. Cette mesure, dont les montants doivent augmenter progressivement, entrera en vigueur dans 180 jours.

Seront également concernés les propriétaires et opérateurs chinois de navires non fabriqués en Chine, a précisé le représentant américain au commerce (USTR) dans un communiqué. Ces frais seront facturés par visite aux Etats-Unis - et pas à chaque port américain visité - et un maximum de cinq fois par navire et par an.

L'USTR a aussi prévu une tarification spécifique pour les navires transportant des véhicules, qui doit aussi entrer en vigueur dans 180 jours, et pour ceux transportant du gaz naturel liquéfié (GNL), mais dont la facturation ne doit commencer que dans trois ans et grimper par étapes pendant 22 ans.

"L'USTR a pris aujourd'hui une mesure ciblée pour restaurer la construction navale américaine et pour réagir face aux actions, politiques et pratiques déraisonnables de la Chine pour dominer les secteurs maritimes, logistiques et de la construction navale", a relevé le communiqué.

0,1% de la construction mondiale

L'ancien président américain Joe Biden avait confié à l'USTR le soin d'enquêter pour mettre à jour "les pratiques déloyales de la Chine dans les secteurs de la construction navale, du transport maritime et de la logistique".

Cette enquête a été maintenue par son successeur à la Maison-Blanche Donald Trump, qui a également annoncé au début mars la création d'un bureau de la construction navale, qui doit être rattaché à la Maison-Blanche.

Dominante au sortir de la seconde guerre mondiale, l'industrie navale américaine a peu à peu reculé. Elle ne représente plus que 0,1% de la construction navale au niveau mondial, désormais dominée par l'Asie, avec la Chine qui construit près de la moitié des navires mis à l'eau, devant la Corée du Sud et le Japon.

Les trois pays asiatiques représentent plus de 95% des navires civils construits, selon la conférence des l'ONU sur le commerce et le développement (CNUCED).

Cette annonce intervient en pleine guerre commerciale entre Washington et Pékin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Yémen: les rebelles font état de 20 morts dans des raids américains

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Les zones rebelles du Yémen sont le théâtre de frappes quasi quotidiennes imputées aux États-Unis depuis que Washington a lancé une campagne aérienne contre les Houthis le 15 mars (archives). (© KEYSTONE/AP/BERNAT ARMANGUE)

Des frappes, revendiquées jeudi par Washington, sur un port pétrolier dans la région de Hodeida, au Yémen, ont fait "20 morts et 50 blessés", ont indiqué les rebelles houthis vendredi. Les raids américains au Yémen sont quasiment quotidiens depuis la mi-mars.

"Le bilan des victimes de l'attaque américaine contre le port pétrolier de Ras Issa s'élève désormais à 20 morts", a affirmé un porte-parole du ministère de la santé des Houthis. "Cinq secouristes et ambulanciers sont morts [...] en accomplissant leur devoir", alors qu'une "agression américaine a de nouveau frappé le port pétrolier", a-t-il ajouté.

L'armée américaine avait annoncé jeudi avoir mené des bombardements qui ayant abouti à la "destruction" du port. Sur des images diffusées tôt vendredi par la chaîne des rebelles Al-Massira et présentées comme les "premières images de l'agression américaine" contre le port pétrolier, une boule de feu éclaire la zone où se trouvent des navires, tandis que d'épaisses colonnes de fumée s'élèvent au-dessus de ce qui semble être un incendie.

"Revenu illégal"

"Les équipes de secours de la défense civile et les ambulanciers déploient tous leurs efforts pour rechercher et extraire les victimes et éteindre l'incendie", a souligné vendredi le porte-parole.

Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) avait expliqué jeudi que "l'objectif de ces frappes était de s'en prendre aux sources économiques du pouvoir des Houthis".

"Les Etats-Unis ont pris [ces] mesures afin d'éliminer cette source d'hydrocarbures pour les terroristes Houthis, soutenus par l'Iran, et les priver du revenu illégal qui a financé les actions des Houthis pour terroriser toute la région depuis plus de dix ans", a ajouté le CENTCOM.

Washington, qui a désigné les Houthis comme organisation terroriste étrangère au début mars, accuse ceux-ci de s'accaparer les revenus de ce port situé au nord d'Hodeida. "Ces hydrocarbures devraient être fournis de manière légitime aux habitants du Yémen", souligne le CENTCOM.

Banque sanctionnée

Jeudi, Washington a imposé des sanctions contre une banque du Yémen et ses principaux dirigeants, en raison de son soutien jugé "essentiel" aux Houthis.

Le groupe rebelle est entré dans le collimateur de Washington en déclenchant, en novembre 2023, des attaques contre des navires empruntant la mer Rouge, perturbant le trafic maritime international. Les Houthis disent agir en solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre menée par Israël à Gaza.

Les frappes de riposte américaines sur le Yémen ont été accentuées à la mi-mars par le président américain Donald Trump. Mercredi, les rebelles ont accusé les Etats-Unis d'avoir mené plusieurs frappes aériennes contre la capitale Sanaa, où une personne a été tuée, selon eux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Au moins deux morts lors d'une fusillade en Floride

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La fusillade a eu lieu à l'université d'Etat de Floride à Tallahassee. (© KEYSTONE/AP/Gary McCullough)

Deux personnes au moins ont été tuées et six autres blessées jeudi par le fils d'une policière, qui a ouvert le feu sur le campus d'une université de Floride, ont annoncé les forces de l'ordre. Le tireur a été blessé par la police et a été hospitalisé.

Les deux personnes décédées ne sont pas des étudiants, a déclaré la police de Tallahassee, la ville où a eu lieu la tragédie. Le suspect est un jeune homme de 20 ans qui étudiait à l'université d'Etat de Floride, l'établissement qu'il a attaqué à la mi-journée.

Selon les forces de l'ordre, il a utilisé une arme appartenant à sa mère, une agente du shérif local, qui travaille pour le comté de Leon depuis 18 ans.

Le suspect a "invoqué son droit au silence", a précisé la police. Il faisait partie d'une organisation de consultation de la jeunesse de ses services.

Des images filmées par des témoins et diffusées par la chaîne télévisée CNN ont montré la panique qui s'est emparée de l'université de 40'000 étudiants. On y voit un jeune homme marchant tranquillement sur une pelouse et tirant sur des personnes qui tentent de s'enfuir.

"Surréaliste"

Plusieurs étudiants ont témoigné avoir entendu des coups de feu près du bureau associatif des étudiants. "Tout le monde s'est mis à courir hors" du bâtiment, a raconté Wayne, un jeune homme interrogé par la chaîne de télévision locale WCTV.

"Environ une minute plus tard, nous avons entendu environ huit à dix coups de feu", a-t-il ajouté. Le jeune homme a expliqué avoir vu un autre étudiant touché au ventre. "Tout cela était complètement surréaliste. Je n'arrivais pas à croire ce que je voyais", a-t-il soufflé.

Un autre étudiant, Sam Swartz se trouvait dans le sous-sol du bureau associatif lorsque les coups de feu ont éclaté. "Tout le monde a commencé à paniquer", a-t-il raconté au journal Tallahassee Democrat, en assurant avoir entendu une dizaine de coups de feu.

Huit personnes, qui travaillaient sur un projet, se sont regroupées dans un couloir et se sont barricadées avec des poubelles et des panneaux de contreplaqué, a-t-il raconté.

Droit à posséder des armes

Le président Donald Trump a déploré une tragédie "honteuse et horrible", tout en défendant dans la foulée le droit des Américains à posséder des armes à feu. "Ces événements sont terribles, mais ce ne sont pas les armes qui tirent, ce sont les gens", a-t-il estimé.

Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a adressé ses "prières" pour l'université d'Etat de Floride, dans un message sur le réseau social X.

Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes.

Aux Etats-Unis, le droit au port d'arme est protégé par le deuxième amendement de la constitution.

En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive. Etats-Unis sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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