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Économie

"Vols fantômes": Amende de 66 millions de dollars pour Qantas

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Qantas devra payer une lourde amende. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86'000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb. "De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1'700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19. L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Bourse suisse peu rassurée par les législatives en France

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Les investisseurs s'inquiètent du risque de blocage politique qui se dessine dans un parlement sans majorité claire (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a ouvert dans le rouge lundi matin, visiblement peu rassurée par la victoire surprise de la coalition de gauche aux législatives en France.

Si l'arrivée au gouvernement du parti d'extrême-droite du Rassemblement national a été évitée, les intervenants s'inquiètent du risque de blocage politique qui se dessine dans un parlement sans majorité claire. Les autres places européennes évoluaient également dans le rouge, notamment celles de Paris (CAC 40 -0,59%), Londres (FTSE 100 -0,29%) et Francfort (DAX -0,11%).

Les électeurs français ont créé la surprise dimanche dernier au second tour des élections législatives, faisant de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire la première force politique à l'Assemblée nationale avec 182 sièges, suivi par le parti macroniste Ensemble (168 sièges). Le Rassemblement national, pourtant donné vainqueur à l'issue du premier tour du scrutin fin juin, finit troisième (143 sièges).

Avec ce score, aucune des trois forces politiques ne peut atteindre, seule, les 289 députés nécessaires à la majorité absolue. Le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission au président Emmanuel Macron, même s'il s'est dit prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera". La prise de position de M. Macron est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Ce processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et sur un programme. A moins qu'il n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien ou sur son équipe sortante pour expédier les affaires courantes à court terme.

"Le scénario de blocage politique en France, avec une Assemblée divisée en trois blocs (gauche - centre - droite), est celui que les Français ont choisi", a résumé l'expert de Mirabaud Banque, John Plassard, estimant qu'il s'agit du "scénario du moins pire".

"Si les marchés financiers devraient être soulagés dans un premier temps que les extrêmes n'obtiennent pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale, il est fort probable que la volatilité remonte d'un cran dans un deuxième temps", a ajouté M. Plassard dans un commentaire.

"Une Assemblée divisée en plusieurs blocs, sans qu'aucun d'entre eux ne détienne une majorité nette, rend difficile la formation d'un gouvernement et la prise de décisions importantes. Aucune réforme d'envergure ne devrait voir le jour ces trois prochaines années, ce qui signifie que les agences de notation (Moody's en tête) vont rapidement revoir à la baisse leurs estimations sur l'Hexagone", a-t-il conclu.

A la Bourse suisse vers 09h06, le SMI baissait de 0,13% à 11'988,20 points, après avoir clôturé vendredi soir en repli de 0,52%.

Avec la quasi absence de nouvelles d'entreprises, seule une minorité de valeurs vedettes a ouvert en hausse, emmenées par les assureurs Swiss Life (+0,8%) et Swiss Re (+0,6%), ainsi que Sandoz (+0,6%).

Les plus fortes baisses étaient enregistrées par Kühne+Nagel (-1,8%), ainsi que les valeurs du luxe Swatch Group (-1,5%) et Richemont (-1,2%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Après la surprise des législatives, l'heure des tractations

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La cheffe des écologistes Marine Tondelier fait pression sur le président Emmanuel macron. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN MATTIA)

L'Assemblée recomposée, qui pour gouverner? Après la surprise des législatives qui ont endigué la déferlante du RN, la France se cherche une majorité parlementaire. Un casse-tête pour l'union de la gauche, fragile malgré sa 1re place, et une macronie en recul.

Les incertitudes demeurent plus que jamais. Ni le Nouveau Front populaire (NFP, autour de 180 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) ne peuvent atteindre, seuls, la majorité absolue (289 députés).

La gauche met déjà la pression. Le NFP doit présenter "dans la semaine" une candidature pour Matignon, a assuré sur franceinfo le patron des socialistes, Olivier Faure.

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a elle estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche à lui transmettre un nom de Premier ministre.

En attendant, le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron.

Prudence élyséenne

Pour autant, il pourrait conserver sa place, ou du moins être immédiatement reconduit afin d'empêcher un vide institutionnel. Il s'est dit dimanche soir prêt à rester à Matignon "aussi longtemps que le devoir l'exigera" dans le contexte des JO.

Du côté de l'Elysée, on joue la prudence : le chef de l'Etat "attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires". Sa prise de position est très attendue, car c'est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Le processus pourrait prendre beaucoup de temps, dans l'attente d'un accord hypothétique entre plusieurs forces politiques sur un candidat pour Matignon et un programme. A moins qu'Emmanuel Macron n'opte pour un gouvernement technique sur le modèle italien.

Plusieurs voix au sein du camp présidentiel, à l'image de Yaël Braun-Pivet croyait lundi "plus que jamais à la coalition". "Il va falloir que chacun fasse un effort pour trouver un programme de gouvernement", a-t-elle souligné sur France 2.

Et Aurore Bergé tendait la main à LR et à sa soixantaine de députés dans la nouvelle Assemblée. "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?", interrogeait la ministre sur RTL.

Du côté du RN, encore sous le choc après des législatives très en deçà de leurs espoirs, on dénonçait "le bourbier" dans lequel est plongé le pays.

Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a taclé son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter.

"Paradoxe institutionnel"

L'équation est quasiment insoluble. Sans une partie de la gauche, les macronistes ne pourront pas gouverner. Sans une partie des macronistes, le Nouveau Front populaire n'y parviendra pas non plus... Problème: le camp présidentiel a clairement fait savoir qu'il ne s'allierait pas avec La France insoumise, une hypothèse également balayée par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

Lorgner du côté des Républicains pourrait également s'avérer peine perdue: Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

"Cette alliance contre le RN aboutit à une forme de paradoxe institutionnel. Les électeurs se sont mobilisés, ont répondu à cet appel mais pour produire une France ingouvernable à ce stade", analyse pour l'AFP le politologue Martial Foucault (Cevipof).

A gauche, les dirigeants du Nouveau Front populaire sont à nouveau mis au défi de surmonter leurs divergences, au coeur d'une alliance aussi large qu'hétérogène allant de Jean-Luc Mélenchon à Raphaël Glucksmann; de l'antifasciste Raphaël Arnault à l'ex-président François Hollande, élu en Corrèze.

Si le rapport de force entre groupes politiques de l'ex-Nupes ont été rééquilibrés, les Insoumis restent le principal groupe à gauche, avec environ 75 députés contre une soixantaine aux socialistes, une trentaine aux écologistes et une dizaine aux communistes.

"Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...) Je ne vois pas comment c'est possible", a relevé Marine Tondelier.

"Un bon Premier ministre doit apaiser le pays (et) fédérer dans son propre camp, par conséquent ce n'est "pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon", a-t-elle ajouté.

Il faudra aussi compter sur les "frondeurs" en plein divorce avec LFI, comme Clémentine Autain et François Ruffin, qui ne siègeront pas avec leurs anciens collègues.

Emmanuel Macron doit "ou bien s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire, a lancé Jean-Luc Mélenchon, inflexible. M. Glucksmann, lui, s'est montré autrement plus ouvert: "Il va falloir parler, il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée", a expliqué le président de Place publique.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Amertume au RN

En parallèle, des discussions auront lieu pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés de l'Assemblée nationale, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Au Rassemblement national (RN), l'heure est en revanche à l'amertume.

A 28 ans, le président du mouvement Jordan Bardella doit constater l'échec de son "plan Matignon", qui s'est heurté une fois de plus au "front républicain" malgré une nette progression en sièges. Mais la victoire du RN n'est "que différée" et "la marée (...) continue à monter", a espéré Marine Le Pen, toujours en lice pour 2027.

En attendant, les portes du Palais Bourbon ouvrent officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne seront pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi à 10h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'accession à la propriété se corse au second trimestre

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D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix des maisons individuelles et des appartements en propriété ont progressé au deuxième trimestre, relève vendredi l'indice des prix des transactions de Raiffeisen. Les maisons individuelles des centres et régions touristiques ont la plus forte hausse de prix.

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus.

"Il ne faut pas s'attendre à une reprise prochaine de la dynamique des prix en raison du niveau des taux d'intérêt, qui reste toutefois plus élevé que pendant la phase de taux bas", explique le chef économiste de la banque Fredy Hasenmaile.

Par régions et en comparaison annuelle, la Suisse méridionale remporte la palme des maisons onéreuses avec une augmentation des prix de 11,1%, et la Suisse orientale de 9,9%. Par contre, les tarifs en Suisse occidentale reculent de 1,8%, tout comme à Zurich (-1,5%). Concernant les appartements, cette fois-ci Zurich passe devant avec une accélération de 6,3%, suivi par la Suisse du Nord-Ouest (+2,9%).

Par type de communes, les maisons sont plus chères dans les centres avec 5,1% d'augmentation. Dans les communes rurales, elles ont coûté moins cher de 0,7%. Pour les appartements, les communes urbaines enregistrent 3,8% de plus par rapport au trimestre précédent, mais 1,1% de moins sur un an dans les centres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Mobilière devise les coûts des intempéries à 75 millions mi-2024

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Premier assureur dommages du pays, La Mobilière indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

Les éléments dévastateurs qui se sont abattus sur le Valais et le Tessin à fin juin ont sensiblement alourdi la facture des dommages naturels du 1er semestre. La Mobilière les chiffre à 32 millions de francs, sur un total devisé à plus de 75 millions.

Sur ce total, 47 millions sont attribués aux inondations et 17 millions à la grêle, précise un bilan intermédiaire diffusé vendredi.

La firme bernoise, qui revendique la place de premier assureur dommages du pays, indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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