International
L'armée israélienne étend son offensive dans le sud de Gaza
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L'armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée. L'ONU redoute un "scénario infernal" pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.
Depuis la reprise des combats le 1er décembre après l'expiration d'une trêve de sept jours, l'armée a resserré l'étau sur le sud de Gaza, où des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper aux bombes et aux combats.
"Nous sommes (...) au coeur de Khan Younès", a affirmé mardi le général israélien Yaron Finkelman, chef du Commandement Sud, estimant qu'il s'agit du "jour le plus intense depuis le début de l'offensive terrestre" israélienne. "La terre a tremblé à Khan Younès et Jabaliya", a lancé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "Aujourd'hui, nous avons agi avec une puissance immense", s'est-il félicité.
Plus tôt, le responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens occupés, le Dr Richard Peeperkorn, s'inquiétait lui que "la situation empire d'heure en heure" à Gaza. "Nous sommes proches de l'heure la plus sombre de l'humanité", a-t-il affirmé.
"Scénario infernal"
À pied, à moto, entassés dans des charrettes ou leurs bagages empilés sur le toit de leur voiture, de nombreux civils ont continué de fuir mardi Khan Younès, nouvel épicentre de la guerre, vers la ville voisine de Rafah, encore plus au sud, près de la frontière fermée avec l'Egypte. La nuit précédente, des frappes ont fait des dizaines de morts dans la bande de Gaza, selon le Hamas, notamment 25 morts dans une école de Khan Younès abritant des déplacés.
L'armée israélienne largue chaque jour sur la ville des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier. Mais l'ONU a jugé "impossible" de mettre en oeuvre des zones sécurisées telles que désignées par Israël.
Mardi, de nouvelles scènes de chaos se sont répétées à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le plus grand du sud de la bande de Gaza, où des patients sont soignés à même le sol. Selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), l'hôpital, à court de personnel et de fournitures, abrite plus de 1000 patients et 17'000 déplacés.
"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre", a averti la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les Territoires palestiniens, la Canadienne Lynn Hastings.
Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a lui affirmé que "l'anéantissement de Gaza figure désormais parmi les pires attaques de notre époque à l'encontre de populations civiles".
"Retour de tout le monde"
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16'248 personnes, à plus 70% des femmes et enfants et adolescents, ont été tuées depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza le 7 octobre.
En Israël, l'attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza a fait 1200 morts, en majorité des civils, selon les autorités. 82 soldats israéliens ont été tués dans l'enclave palestinienne depuis le début des opérations israéliennes, a annoncé l'armée mardi soir.
D'après le gouvernement israélien, 138 otages enlevés en Israël le 7 octobre sont toujours retenus à Gaza, après la libération pendant la trêve de 105 otages, dont 80 en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Des familles d'otages ont de nouveau réclamé mardi une mobilisation internationale pour obtenir leur libération au 60e jour de leur captivité, marqué par une nouvelle rencontre avec Benjamin Netanyahu, qui a répété oeuvrer "pour le retour de tout le monde".
Les bombardements et les combats faisaient aussi rage dans le nord de Gaza, où l'armée a annoncé avoir "pris le contrôle de positions importantes" du Hamas, dont la branche armée continue de tirer des roquettes vers Israël, en grande majorité interceptées. L'armée israélienne, qui y contrôle désormais plusieurs secteurs, a mené des opérations "dans la région de Jabaliya" (nord), le plus grand camp de réfugiés palestiniens du territoire, actuellement encerclé.
Deux morts au Liban
Selon l'ONU, 1,8 million de personnes, soit les trois quarts environ de la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où les frappes ont détruit ou endommagé plus de la moitié des habitations.
Les besoins sont immenses dans le territoire soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre, qui a provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments, d'électricité et de carburant. L'aide humanitaire, à l'exception des sept jours de trêve, n'y entre qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte, soumise au feu vert d'Israël.
La guerre à Gaza a aussi ravivé la tension à la frontière entre Israël et le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah chiite libanais, allié du Hamas. Mardi, deux personnes, dont un soldat, ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, selon l'armée et l'agence de presse officielle.
En Cisjordanie occupée, en proie également à une intensification des violences, un Palestinien a été tué mardi lors d'une opération de l'armée israélienne, selon les autorités palestiniennes et une ONG. Depuis le 7 octobre, au moins 255 Palestiniens y ont été tués par l'armée ou des colons israéliens, selon l'Autorité palestinienne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Premier parc d'attractions Universal d'Europe au Royaume-Uni
Universal a choisi le Royaume-Uni pour ouvrir en 2031 un gigantesque parc d'attractions, son premier en Europe, a annoncé le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le projet est susceptible de créer des milliers d'emplois et d'attirer de nombreux touristes.
"Aujourd'hui nous avons conclu un accord sur un investissement de plusieurs milliards de livres", a déclaré mercredi le dirigeant travailliste dans un communiqué.
La ville de Bedford, à quelque 80 km au nord de Londres, va "accueillir l'un des plus grands parcs de divertissement d'Europe", a poursuivi M. Starmer, ajoutant que le projet allait "créer quelque 28'000 emplois, dans les secteurs de la construction, l'intelligence artificielle et le tourisme".
Le montant exact de l'accord avec le géant américain Comcast, qui possède les studios Universal, n'a pas été dévoilé.
Il est l'aboutissement de plusieurs décennies de discussions avec les dirigeants britanniques.
A ce jour, il existe cinq parcs Universal dans le monde. Deux aux Etats-Unis (Los Angeles et Orlando en Floride), un en Chine, un au Japon et un autre à Singapour.
"De Wicked aux Minions"
Les visiteurs pourraient profiter d'attractions autour des plus grands succès de la franchise du mythique studio hollywoodien parmi lesquels les Minions, Jurassic World, Fast & Furious ou encore la saga Harry Potter.
Le site devrait générer 50 milliards de livres (58 milliards d'euros) pour l'économie d'ici 2055, avec plus de 8,5 millions de visiteurs attendus au cours de sa première année, indique Downing Street.
"Nous sommes plus qu'enthousiastes à l'idée de franchir cette étape très importante dans notre plan visant à créer un incroyable parc à thème au coeur du Royaume-Uni, qui complète notre activité croissante de parcs aux États-Unis, en étendant notre territoire à l'Europe", a déclaré Mike Cavanagh, président de Comcast Corporation, cité dans le communiqué.
Le groupe américain a acheté en 2023 un terrain de plus de 200 hectares au sud de Bedford, qui abritait autrefois une briqueterie.
Le site est particulièrement bien desservi par les transports en commun. Il est accessible en plus d'une heure de train depuis la gare londonienne de Saint-Pancras, qui permet des liaisons en Eurostar avec Paris, Bruxelles ou Amsterdam.
Et l'aéroport de Luton, situé non loin, doit faire l'objet d'un agrandissement.
Prévu pour ouvrir en 2031, ce complexe de loisirs inédit en Europe devrait être l'un des plus grands du continent et rivaliser avec celui, mondialement connu, de la franchise Disney basée près de Paris (10,4 millions de visiteurs en 2023).
Main d'oeuvre locale
Au programme, des récits immersifs, des manèges, des attractions et un hôtel de 500 chambres.
"De +Wicked+ aux +Minions+, Universal est derrière quelques-uns des plus gros succès des dernières années", a souligné la secrétaire d'Etat à la Culture, Lisa Nandy.
Universal n'a pas révélé quelles seraient les attractions. Mais la presse avait évoqué en 2023 la possibilité que l'ours Paddington, véritable institution au Royaume-Uni, en fasse partie.
Selon Downing Street, ce projet titanesque devrait permettre la création de 20'000 emplois durant la période de construction et 8000 dans l'hôtellerie et l'industrie créative au moment de l'ouverture du parc.
"Il s'agit de garantir de réelles opportunités pour les gens de notre pays", a souligné M. Starmer.
Quelque 80% des employés viendront des environs, selon Downing Street.
Le groupe américain s'est engagé à travailler avec les centres de formation locaux et les universités de la région pour former la main d'oeuvre hôtelière.
Le projet doit encore obtenir le permis de construire de la part des autorités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Lafarge en Syrie: présomption d'innocence de son ex-PDG violée
Un tribunal parisien a jugé mardi que le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des jihadistes pour maintenir son activité en Syrie jusqu'en 2014, et son propriétaire suisse Holcim, avaient violé la présomption d'innocence de son ex-PDG Bruno Lafont et de 3 ex-cadres.
Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via une sous-filiale syrienne, plus de 5 millions d'euros en "taxes" et achats de matières premières à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, malgré la guerre.
L'entreprise française, à présent filiale du groupe suisse Holcim, a plaidé coupable aux Etats-Unis pour ces faits en 2022 et a alors payé une sanction financière de 778 millions de dollars.
Holcim et Lafarge se sont ensuite retournés contre M. Lafont, PDG du cimentier de 2007 à 2015, et trois autres anciens cadres du groupe, ainsi qu'un homme d'affaires syrien, les assignant devant le tribunal des activités économiques de Paris.
A l'audience le 27 janvier, ils avaient réclamé 200 millions d'euros de réparation du "préjudice subi", à verser solidairement. Une demande à laquelle le tribunal a décidé mardi de surseoir à statuer, "dans l'attente de la fin de la procédure pénale en cours", selon le jugement consulté par l'AFP.
Eventuelle réparation
Dans la même décision, le tribunal a en revanche jugé qu'"il y a lieu, sans surseoir à statuer, de se prononcer sur une éventuelle réparation du préjudice subi" par Bruno Lafont et les trois ex-cadres "en raison du non-respect par Lafarge SA et Holcim" de leur "présomption d'innocence".
Une audience ultérieure devra être fixée sur leurs demandes.
L'ex-PDG estimait notamment que Lafarge et Holcim étaient allés à l'encontre de sa présomption d'innocence et de sa capacité à se défendre en commentant publiquement l'accord de plaider-coupable conclu avec le DOJ, le département de la Justice américain. En cause, des communiqués autour de cet accord dans lesquels il pouvait être reconnu dans le terme d'"anciens dirigeants de Lafarge SA", sans aucune mise en garde permettant de souligner la présomption d'innocence des cadres "impliqués".
L'ex-PDG, 68 ans et aujourd'hui retraité, réclamait 2,5 millions d'euros en réparation. Il nie avoir eu connaissance des versements en Syrie, et conteste, comme les autres ex-dirigeants, toute implication.
Guilty plea
"On est satisfaits de voir que la violation de la présomption d'innocence de M. Lafont a été reconnue" par le tribunal, qui a "jugé que Lafarge et Holcim dans leurs communiqués autour du guilty plea (plaider-coupable, NDLR) avait commis une faute", a réagi auprès de l'AFP son avocat Me Quentin de Margerie.
Les activités de Lafarge en Syrie font l'objet de deux dossiers devant la justice à Paris: un volet dans lequel Lafarge, M. Lafont et sept autres anciens responsables devront répondre devant le tribunal correctionnel de Paris fin 2025 de "financement d'entreprises terroristes".
Dans un autre volet, Lafarge est mis en examen pour des soupçons de "complicité de crimes contre l'humanité de la société", une qualification rarissime pour une entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump promet de "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis
Donald Trump a signé mardi des décrets destinés à "doper" l'extraction de charbon aux Etats-Unis, qui selon lui doivent "plus que doubler" leur production d'électricité afin notamment de répondre à l'essor de l'intelligence artificielle.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
"Nous allons mettre fin à l'orientation anti-charbon du précédent gouvernement", a encore dit le président américain, qui a donné pour instruction au ministère de la Justice d'"identifier et combattre" les règlementations locales qui se mettraient en travers de son ambition.
Donald Trump a par ailleurs assuré qu'il serait "possible d'extraire d'énormes quantités de minerais stratégiques et de terres rares, dont nous avons besoin pour les secteurs de la technologie et de la haute technologie, au travers du processus d'extraction de charbon."
"Prétexte"
Lena Moffitt, directrice de l'organisation non-gouvernementale Evergreen, a reproché dans un communiqué au président américain d'utiliser l'intelligence artificielle comme un "prétexte pour venir au secours de ses donateurs issus des énergies fossiles" en soutenant la forme d'énergie "la plus polluante et la plus chère".
La production de charbon, énergie fossile la plus polluante, a fortement baissé aux Etats-Unis depuis une quinzaine d'années, passant d'un peu plus d'un milliard de tonnes en 2008, à un peu plus de 520 millions en 2023, selon des données gouvernementales.
La même année, le charbon représentait seulement un peu plus de 16% de la production totale d'électricité, dépassé notamment par les énergies renouvelables (un peu plus de 21%).
Connu pour ses positions climatosceptiques, Donald Trump avait dès son retour au pouvoir le 20 janvier dénoncé l'Accord de Paris sur le climat et a depuis entrepris de soutenir les énergies fossiles à coup de dérégulation.
Plus du tiers de l'électricité mondiale est produite avec du charbon, un contributeur majeur au réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues à sa combustion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Maison Blanche sommée de rétablir l'accès de l'agence AP
Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l'agence Associated Press, pilier du journalisme aux Etats-Unis, suspendu depuis deux mois.
AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l'avion présidentiel "Air Force One" en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé "Golfe d'Amérique" par un décret signé par Donald Trump. Le juge conclut que l'exclusion pour ce motif est "contraire au Premier amendement" de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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