International
Vingt-et-un morts dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/08/lhotel-hayat-a-mogadiscio-un-lieu-de-rencontre-prise-des-responsables-gouvernementaux-a-subi-de-lourds-degats-durant-lattaque-certaines-parties-du-batiment-setant-effondrees-1000x600.jpg&description=Vingt-et-un morts dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Au moins 21 civils ont péri dans l'attaque et le siège d'un hôtel de Mogadiscio par des combattants islamistes shebab pendant 30 heures vendredi et samedi, selon un nouveau bilan officiel donné dimanche. Les recherches pour retrouver des disparus se poursuivent.
Cet assaut est le plus sanglant dans la capitale somalienne depuis que le nouveau président Hassan Sheikh Mohamoud a pris ses fonctions en juin et met la pression sur le gouvernement fédéral nommé début août en Somalie, dont la moitié des quinze millions d'habitants sont menacés de famine.
Le ministre de la Santé Ali Haji Adan a confirmé un bilan "à ce stade" de "21 morts et 117 blessés" dans l'attaque de l'hôtel Hayat menée par des shebab, un groupe affilié à Al-Qaïda actif depuis 15 ans et qui reste une menace de premier ordre pour les autorités.
Le porte-parole des shebab, Abdiaziz Abu-Musab, a affirmé dimanche que son groupe avait tué plus de 40 personnes dans cette opération. Samedi, il avait assuré que de "lourdes pertes" avaient été infligées aux forces de sécurité.
Dès le début de matinée dimanche, des dizaines de personnes étaient arrivées à l'hôtel, angoissées de ne pas avoir de nouvelles de proches qui s'y trouvaient au moment de l'attaque.
Cet établissement, un lieu de rencontre prisé des responsables gouvernementaux, a subi de lourds dégâts, certaines parties du bâtiment s'étant effondrées.
Des sauveteurs tentaient dans la journée de retrouver d'éventuels survivants parmi les décombres et des experts s'employaient à détecter d'éventuels explosifs, ont constaté des journalistes de l'AFP, cependant que les abords de l'hôtel étaient calmes.
"J'espère qu'il est en vie"
Vendredi soir, les shebab ont attaqué l'hôtel, bondé, en faisant exploser des bombes et avec des tirs d'armes à feu. Les forces de sécurité ont mis fin à l'assaut vers minuit samedi, annonçant la mort de tous les assaillants.
Abdifatah Mohamed, un fonctionnaire, a raconté à l'AFP qu'il venait de s'asseoir avec un ami et de commander un cappuccino lorsqu'il a entendu une explosion assourdissante, suivie de coups de feu.
"Les assaillants sont allés directement dans le hall du principal bâtiment, où ils ont abattu les gens au hasard", a-t-il poursuivi.
"Les victimes ont été principalement atteintes dans les premières heures de l'attaque", a précisé le commissaire de police Abdi Hassan Mohamed Hijar.
Abdifatah Mohamed a dit s'en être sorti en trouvant refuge près des toilettes avec une douzaine d'autres personnes, avant d'être secouru 40 minutes plus tard.
Selon une femme témoin, Hayat Ali, trois enfants d'une même famille, âgés de quatre à sept ans, ont été retrouvés en état de choc, cachés dans les toilettes de l'hôtel.
Au total, "106 personnes, dont des femmes et des enfants", ont été sauvées des balles et des flammes par les forces de sécurité, a précisé le commissaire Hijar.
L'hôtel est "dévasté comme après un gros tremblement de terre", a expliqué Sadik Ahmed, un infirmier qui a perdu son oncle, tué par balle "près de la réception".
Attaques et famine
Selon Samira Gaid, la directrice du cercle de réflexion Hiraal Institute à Mogadiscio, cette "attaque audacieuse" est un message au nouveau gouvernement et à ses alliés étrangers.
"L'attaque complexe est destinée à montrer qu'ils (les shebab) sont toujours très présents", a-t-elle dit à l'AFP.
Les alliés de la Somalie, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la Turquie, ainsi que l'ONU, ont fermement condamné cet assaut.
La délégation de l'Union européenne dans ce pays a réaffirmé son soutien au gouvernement somalien "dans son objectif d'assurer la paix et la stabilité".
Cette attaque "est intervenue à un moment critique" pour le gouvernement fédéral qui vient d'être nommé et "vise clairement" à "accroître la pression sur une situation déjà tendue" après les élections, ont ajouté dans un communiqué les services du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
Outre la rébellion shebab, le nouveau gouvernement doit également faire face à une famine provoquée par la sécheresse, la plus grave observée depuis 40 ans en Somalie.
Les shebab ont été chassés des principales villes de ce pays de la corne de l'Afrique, dont Mogadiscio en 2011, mais restent implantés dans de vastes zones rurales. Ces derniers mois, ils ont intensifié leurs attaques.
Mercredi, l'armée américaine avait annoncé avoir tué dans une frappe aérienne 13 miliciens shebab qui s'attaquaient à des soldats des forces régulières somaliennes dans une zone reculée.
En mai, le président américain Joe Biden avait décidé de rétablir une présence militaire en Somalie pour y combattre les shebab, approuvant une demande du Pentagone qui jugeait trop risqué et peu efficace le système de rotations décidé par son prédécesseur Donald Trump à la fin de son mandat.
Le président Mohamoud a estimé le mois dernier qu'une approche militaire était insuffisante pour mettre un terme à l'insurrection des shebab.
Début août, son Premier ministre Hamza Abdi Barre a annoncé la nomination d'un ancien dirigeant des shebab, devenu homme politique, au poste de ministre des Affaires religieuses. Muktar Robow, alias Abou Mansour, avait publiquement fait défection en août 2017 du mouvement qu'il avait contribué à fonder.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: Macron se dit prêt à reparler à Poutine
Le président français Emmanuel Macron a estimé vendredi qu'il allait "redevenir utile" pour lui et les Européens de parler à son homologue russe Vladimir Poutine, à l'issue des efforts menés actuellement par les Etats-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
"Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", a-t-il dit devant la presse à l'issue d'un sommet à Bruxelles où l'Union européenne a trouvé un accord pour débloquer 90 milliards d'euros pour soutenir Kiev.
"Je constate qu'il y a des gens qui parlent à Vladimir Poutine", a-t-il ajouté, en allusion notamment au président américain Donald Trump qui a renoué le contact, après son retour au pouvoir en janvier aux Etats-Unis, avec le maître du Kremlin.
"Donc je pense que nous, Européens et Ukrainiens, on a intérêt à trouver le cadre pour réengager cette discussion en bonne et due forme. Sinon, on discute entre nous avec des négociateurs qui vont seuls discuter avec les Russes, ce qui n'est pas optimal", a insisté Emmanuel Macron.
Les émissaires de Donald Trump mènent actuellement une série de pourparlers séparés, avec Moscou d'une part, et avec les Ukrainiens et les Européens d'autre part, dans l'espoir d'aboutir à un accord.
"Y a un cycle qui est en cours. Soit une paix robuste, durable, avec les garanties requises peut-être obtenue, formidable, et de toute façon, on se mettra à ce moment-là autour de la table", a suggéré le président français.
Ou alors "il faudra dans les prochaines semaines trouver des voies et moyens aussi pour que les Européens, dans la bonne organisation, réengagent un dialogue complet avec la Russie en toute transparence", a-t-il estimé.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont parlé la dernière fois début juillet, en priorité au sujet des efforts diplomatiques pour encadrer le programme nucléaire iranien. Ils avaient à cette occasion affiché leurs divergences sur l'Ukraine.
Leur précédent appel remontait au 11 septembre 2022 et avait porté sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes et dont la sécurité était alors menacée.
Le président français, qui s'était vu reprocher de continuer à parler à son homologue russe pendant des mois après le début de l'offensive russe en Ukraine, en février 2022, a ensuite cessé tout contact, employant un ton de plus en plus virulent à l'égard de Vladimir Poutine accusé de "mentir" sur ses intentions et sa volonté de paix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Ukraine: 90 milliards d'euros débloqués
Les Européens ont décidé vendredi de financer l'effort de guerre de l'Ukraine pendant au moins deux ans, via un emprunt en commun de 90 milliards d'euros (83,9 milliards de francs), et sans recours aux avoirs russes faute d'accord sur cette solution inédite.
Les dirigeants des 27 Etats membres devaient coûte que coûte trouver une solution durable pour Kiev qui risquait d'être à court d'argent dès le premier trimestre 2026. Ils s'étaient engagés à assurer l'essentiel du soutien financier et militaire après la fermeture du robinet américain décidée par Donald Trump.
"C'est un message décisif pour mettre fin à la guerre, car (Vladimir) Poutine ne fera des concessions que lorsqu'il comprendra que sa guerre ne lui rapportera rien", a assuré le chancelier allemand Friedrich Merz à l'issue de cet accord arraché au milieu de la nuit à Bruxelles.
Le dirigeant allemand soutenait pourtant depuis des mois une utilisation des avoirs gelés russes en Europe pour financer ce prêt. Il a quitté Bruxelles sans avoir eu gain de cause, et contraint par ailleurs d'accepter un report de la signature d'un accord de libre-échange avec les pays sud-américains du Mercosur, obtenu par la France et l'Italie.
Faute d'accord sur ce recours aux avoirs de la banque centrale russe, totalement inédit et à haut risque, les 27 se sont ralliés à un emprunt commun.
"Nous nous sommes engagés, nous avons tenu promesse", s'est félicité devant la presse le président du Conseil européen Antonio Costa, qui a mené les travaux de ce sommet européen.
"Garantir 90 milliards d'euros à un autre pays pour les deux prochaines années, je ne crois pas que cela se soit jamais vu dans notre histoire", a jugé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE jusqu'à la fin de l'année.
Parler à Poutine ?
Maintenant, "il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", a de son côté jugé le président français Emmanuel Macron.
Les besoins de financement de Kiev ont été estimés à 137 milliards d'euros, l'UE s'engageant à prendre en charge les deux tiers, soit 90 milliards d'euros. Le reste devant être assuré par les autres alliés de l'Ukraine, comme la Norvège ou le Canada.
Les 27 vont accorder à Kiev un prêt à taux zéro, financé par le budget de l'Union européenne, que l'Ukraine n'aura à rembourser que si la Russie lui paie des réparations, a précisé devant la presse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
"Après de longues discussions", il est clair que le recours aux avoirs russes "nécessite davantage de travail", avait reconnu dans la nuit de jeudi à vendredi un responsable européen, sous couvert d'anonymat.
Un accord butait depuis des semaines sur la vive réticence de la Belgique, où se trouve l'essentiel de ces avoirs gelés, soit quelque 210 milliards d'euros. L'idée était d'y recourir pour financer un "prêt de réparation" de 90 milliards en faveur de l'Ukraine.
Des heures de tractations, entre diplomates puis au niveau des dirigeants européens, réunis jeudi soir en conclave, n'ont pas permis de dégager un compromis.
"Tout le monde est soulagé"
Le Premier ministre belge Bart De Wever avait dès octobre exigé de ses partenaires des garanties quasi illimitées pour parer le risque d'un remboursement anticipé ou de représailles russes. Et si les autres pays de l'UE se sont dit prêts à être solidaires, pas question néanmoins pour eux de signer un chèque en blanc à la Belgique.
"Les jeux sont faits, tout le monde est soulagé", a déclaré le chef du gouvernement belge, tout sourire, à l'issue de ce sommet à haut-risque.
L'accord sur l'emprunt a été trouvé à 27 mais l'opération ne se fera qu'à 24, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque - trois pays réticents à soutenir financièrement l'Ukraine - en étant exemptés.
"La décision doit être prise d'ici la fin de cette année", avait rappelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il s'est déplacé pour mieux marteler son message.
Il n'a été que partiellement entendu, après avoir plaidé sans relâche pour faire payer la Russie. L'Ukraine reste toutefois assurée d'avoir les fonds nécessaires alors que les combats continuent en dépit d'intenses négociations en cours.
Le président américain s'est à nouveau impatienté jeudi, invitant l'Ukraine à "bouger rapidement", avant que la Russie ne "change d'avis".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes
Des centaines de personnes ont nagé au large de la plage de Bondi à Sydney, vendredi, en hommage aux 15 personnes tuées par balle dimanche lors d'une fête juive.
"Ils ont massacré des victimes innocentes, et aujourd'hui, je nage là-bas et je retrouve ma communauté pour faire renaître l'espoir", a dit à l'AFP Jason Carr, consultant en sécurité.
Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités.
Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 n'avait pas été entendu.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des Israéliens pénètrent dans Gaza pour en demander la réoccupation
Plusieurs Israéliens sont entrés jeudi dans la bande de Gaza malgré l'interdiction de l'armée. Ils ont hissé le drapeau israélien dans une ancienne colonie, appelant à la réoccupation du territoire palestinien.
Des comptes de la droite israélienne ont diffusé sur les réseaux sociaux une photo montrant une vingtaine d'hommes, femmes et enfants rassemblés autour d'un drapeau israélien planté sur un terrain vague, affirmant qu'elle avait été prise à Kfar Darom.
Cet ancien kibboutz du centre de la bande de Gaza avait été évacué, avec 20 autres colonies, lors du désengagement unilatéral d'Israël en 2005.
Depuis, une frange de la droite israélienne appelle au rétablissement des colonies israéliennes à Gaza. Ce courant s'est fait plus audible après l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans le territoire, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.
"Ramenées en territoire israélien"
Plusieurs responsables israéliens ont depuis appelé à l'évacuation des Palestiniens de Gaza et au retour du contrôle d'Israël sur le petit territoire.
L'armée a indiqué jeudi que les personnes qui avaient pénétré dans la bande de Gaza avaient été "ramenées en territoire israélien", ajoutant avoir empêché "des dizaines" d'autres de s'infiltrer par un autre point de la frontière, même si certaines ont réussi à franchir les barrières de sécurité.
"Toute entrée dans une zone de combat est interdite, met en danger les civils et perturbe les opérations de Tsahal (l'armée, NDLR) dans la zone", a-t-elle ajouté.
"Début d'une nouvelle ère"
Lors d'un rassemblement à Sderot, ville frontalière de Gaza, Daniella Weiss, figure de proue du mouvement des colons, a déclaré devant une centaine de partisans que "avec l'aide de Dieu, ce lever de drapeau marquera le début d'une nouvelle ère, une ère où nous retournerons à Gaza".
"Ni les Indonésiens, ni les Turcs, ni les Egyptiens, ni aucun autre pays, seul le peuple d'Israël gouvernera Gaza", a-t-elle affirmé, en référence aux pays évoqués pour participer à une future mission de stabilisation sur le territoire.
La semaine dernière, le mouvement ultranationaliste pro-colonisation Nachala, cofondé par Mme Weiss, avait annoncé dans une lettre son intention d'organiser un lever de drapeau à Gaza, une initiative soutenue par le ministre de la Sécurité nationale issu de l'extrême droite, Itamar Ben Gvir, ainsi que par dix autres ministres et plus de vingt députés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Non à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie
-
LausanneIl y a 3 jours
Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
SuisseIl y a 3 jours
La Suisse poursuivie à Strasbourg pour profilage racial
-
VaudIl y a 1 jour
Vallée de Joux: nouvelle ligne de bus pour les noctambules
-
CultureIl y a 3 jours
Les Numerik Games débranchent - Nouveau projet pour 2027
-
SuisseIl y a 3 jours
Le National veut donner une nouvelle chance aux personnes endettées
-
InternationalIl y a 1 jour
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
-
InternationalIl y a 2 jours
Le Royaume-Uni va réintégrer le programme européen Erasmus en 2027


