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International

Les Etats-Unis ont commémoré le 11 septembre, en quête d'unité

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Le cataclysme du 11-Septembre a bouleversé la société et la politique américaines et est profondément ancré dans l'histoire du pays. (© KEYSTONE/AP/Mike Segar)

L'Amérique a commémoré samedi l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les pires de l'histoire ayant fait quelque 3000 morts. Vingt ans plus tard, la première puissance mondiale apparaît politiquement fracturée et en quête d'unité.

Une cérémonie très solennelle s'est tenue quatre heures durant sous un ciel bleu limpide, comme lors de ce funeste matin du mardi 11 septembre 2001, au très impressionnant musée mémorial de Manhattan, à New York, là où se dressaient les tours jumelles du World Trade Center détruites par les avions suicides d'Al-Qaïda.

En présence du président américain Joe Biden, de ses prédécesseurs à la Maison-Blanche Barack Obama et Bill Clinton, une première minute de silence a été observée à 08h46, précisément vingt ans après que le premier avion piraté par le commando islamiste a percuté la tour nord.

A la tribune du mémorial, Mike Low, qui a perdu sa fille Sara, hôtesse de l'air dans cet avion, a parlé d'un "lieu de mémoire apaisant" construit sur les ruines de "Ground Zero", où s'élèvent aujourd'hui de nouveaux gratte-ciels.

Désunion

Sur ce site, devant les immenses bassins qui ont remplacé les tours, se sont succédé, comme chaque année pendant des heures, des proches de disparus lisant et évoquant, en larmes, la voix étouffée, les noms et le souvenir des 2977 morts sur les trois lieux des attentats (dont 2753 à New York).

La cérémonie de Manhattan a été rythmée par des hommages en musique, comme avec la star américaine Bruce Springsteen et son "I'll see you in my dreams" à la guitare acoustique.

Des minutes de silence ont été observées pour chaque tragédie du 11 septembre: l'effondrement des deux tours, l'attaque contre le Pentagone près de Washington, où M. Biden s'est recueilli en fin de journée, et le crash d'un des avions détournés dans la campagne de Shanksville, en Pennsylvanie.

Sur ce champ de Pennsylvanie, où le vol United Airlines 93 s'est écrasé après la résistance héroïque de passagers, l'ancien président républicain George W. Bush, au pouvoir le 11 septembre 2001, a frappé les esprits en déplorant la désunion politique de son pays.

"Forces du mal" à l'oeuvre

Le 43e président des Etats-Unis s'est dit "fier" d'avoir "dirigé" après le 11 septembre "un peuple impressionnant, résilient et uni", mais il a regretté que deux décennies après "ces temps semblent lointains".

"Des forces du mal semblent à l'oeuvre", a-t-il jugé à propos du climat politique américain, lui qui avait lancé en représailles au 11 septembre les interventions en Afghanistan fin 2001 et en Irak en 2003, déstabilisant toute une région et bouleversant les relations internationales.

A Shanksville, lors d'un échange informel dans une caserne de pompiers, Joe Biden s'est félicité de l'appel à l'union de George W. Bush. Le président américain avait déjà plaidé vendredi pour "l'unité" des dirigeants et citoyens américains. Dans sa ligne de mire, son prédécesseur Donald Trump, accusé d'avoir prospéré au pouvoir sur les fractures de la politique et de la société américaines.

Retrait d'Afghanistan défendu

L'homme d'affaires républicain, qui n'a pas renoncé à la politique, a fustigé "l'incompétence" du gouvernement Biden pour le retrait militaire américain d'Afghanistan qu'il a qualifié d'"horrible". Mais Joe Biden, très critiqué, a encore défendu ce départ de Kaboul, après vingt ans d'occupation, demandant ironiquement s'il fallait "envahir tous les endroits où se trouve Al-Qaïda".

A la fin août, après avoir perdu 2500 soldats et dépensé plus de 2000 milliards de dollars, Washington a laissé le pays aux talibans qu'ils avaient pourtant chassés à la fin 2001, en les accusant d'abriter Oussama ben Laden, organisateur des attaques du 11 septembre, que les Etats-Unis ont tué en 2011 au Pakistan.

Sur Times Square, au coeur de Manhattan, où sont traditionnellement fêtées les victoires de l'Amérique, des citoyens étaient aussi à la recherche d'une forme d'union nationale.

Selon des chercheurs, le cataclysme du 11 septembre a bouleversé la société et la politique américaines et est profondément ancré dans l'histoire du pays, à l'image de Pearl Harbor, du débarquement en Normandie ou de l'assassinat du président américain John Kennedy.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Italie: bonnes nouvelles pour Mike Maignan

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Mike Maignan après le choc contre un coéquipier (© KEYSTONE/EPA/Gabriele Menis)

Le gardien de l'AC Milan et de l'équipe de France Mike Maignan (29 ans) a quitté samedi matin l'hôpital d'Udine. Il y avait été transféré vendredi soir après un violent choc avec un coéquipier.

"Mike est sorti de l'hôpital ce matin, il va bien, il doit maintenant observer un repos total jusqu'à mardi, quand de nouveaux examens seront faits", a expliqué un porte-parole des rossoneri. A la 51e minute du match d'ouverture de la 32e journée du championnat d'Italie remporté 4-0 par l'AC Milan contre l'Udinese, Maignan a percuté de plein fouet son défenseur Alex Jimenez.

Le vice-champion du monde 2022 est resté au sol et a été entouré par ses coéquipiers qui ont aussitôt appelé l'encadrement médical du Milan. Les services de secours sont ensuite rentrés sur le terrain et ont évacué Maignan sur une civière, avant son transfert à l'hôpital pour des examens complémentaires.

L'AC Milan avait rapidement donné des nouvelles rassurantes en indiquant qu'il était "conscient" et souffrait d'un traumatisme crânien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lady Gaga sème le "chaos" pour le premier jour de Coachella

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Lady Gaga a joué au premier jour du Festival Coachella (archives). (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Lady Gaga a livré une performance digne d'un rêve gothique vendredi pour le premier soir du célèbre festival de Coachella, en Californie, devant une immense foule enivrée venue voir la "Mother Monster" interpréter ses tubes.

Tout juste après la sortie de son dernier album "Mayhem" (chaos en français, ndlr) la tête d'affiche du programme a réjoui ses légions de "Little Monsters", le surnom donné à ses fans, avec un set d'une heure et demie incluant des simulations de mort et de résurrection.

Elle a fait la part belle à son nouvel album mais la foule a rugi dès qu'elle a entonné les premières notes de ses plus grands succès, comme "Paparazzi" et "Bad Romance".

Son interprétation de "Poker Face" l'a vue jouer contre ses danseurs dans une gigantesque partie d'échecs. C'est notamment ce goût de la performance qui a fait d'elle une pop star emblématique.

La rappeuse Missy Elliott a également livré un show explosif mêlant ses tubes tels que "Lose Control", "Get Ur Freak On" et "Work It" avec des visuels psychédéliques et des lasers.

Parmi les autres artistes qui ont électrisé le désert de Coachella, le chanteur américain Benson Boone, le groupe britannique The Prodigy, la rappeuse thaïlandaise Lisa ou encore la star sud-africaine Tyla.

Comme prévu, ce premier jour s'est déroulé sous un soleil brûlant et une température dépassant les 37 degrés.

Les distributeurs de crème solaire et les stations de recharge d'eau mises à disposition ont été particulièrement appréciés sur ces vastes espaces manquant d'ombre. Nombreux étaient les festivaliers qui brandissaient des éventails tandis que d'autres rivalisaient de style avec des tenues en cuir, rappelant que Coachella est haut-lieu de la mode.

La reine pop

Au-delà de la reine pop, une liste impressionnante de stars attend les festivaliers, comme Charli XCX, qui repeindra Coachella de son vert "brat", devenu viral l'été dernier, ou encore le rappeur Travis Scott, invité spécial après le concert des Green Day samedi.

Dimanche, la superstar du hip-hop Megan Thee Stallion occupera la scène principale, avant un concert de la tête d'affiche Post Malone.

Coachella s'est résolument tourné vers la musique pop au cours de la dernière décennie, mais l'édition 2025 reviendra aussi aux racines rock du festival.

Outre Green Day et The Prodigy, des groupes tels que The Go-Gos, les Misfits dans leur formation originale, Jimmy Eat World et les légendes punk Circle Jerks, sont annoncés.

Coachella 2025 se déroule du 11 au 13 avril et du 18 au 20 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Traité anti-pandémies: accord de principe arraché à l'OMS

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Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) auront réussi à aplanir leurs divisions restantes pour un accord anti-pandémies à Genève (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Les membres de l'OMS ont arraché un consensus de principe pour un accord anti-pandémies. Après plus de 3 ans de discussions à Genève, les délégations se retrouveront mardi pour finaliser le texte, a affirmé samedi matin à l'AFP la co-présidente des négociations.

Depuis vendredi matin, les participants des 194 pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), sans les Etats-Unis qui ne participent plus activement, sont restés enfermés pendant 24h00. Désormais, les capitales devront encore évaluer le texte d'ici mardi.

Au centre des tensions, la question du transfert de technologies vers les pays en développement ancrait les divisions avec les pays riches. Contre le groupe africain, les Etats du G7 insistaient pour que celui-ci soit prévu "de manière volontaire et dans des termes mutuellement convenus", dit une source proche des discussions.

Selon des ONG, cette approche ne permettra pas un accès équitable aux vaccins contre une pandémie. Des représentants de la société civile accusent les pays riches de "torturer" les Etats moins aisés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Iran/USA: Début des pourparlers indirects sous haute tension à Oman

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Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, à gauche, a rencontré samedi Barr Bin Hamed Al Busaidi, sobn homologue d'Oman, pour des négociations indirectes. (© KEYSTONE/EPA/IRANIAN FOREIGN MINISTRY)

L'Iran et les Etats-Unis, deux pays sans relations diplomatiques depuis 1980, ont débuté samedi de rares pourparlers "indirects" dans le sultanat d'Oman, selon le porte-parole de la diplomatie iranienne.

Ces échanges entre le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi et l'émissaire américain du président Donald Trump, Steve Witkoff, "ont commencé grâce à la médiation du ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi", a indiqué Esmaïl Baghaï sur le réseau social X. Les Etats-Unis présentent ces pourparlers comme "directs".

Ce désaccord sur le format illustre la difficulté de la tâche qui attend ces adversaires de longue date. Ils vont tenter de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire après le retrait des Etats-Unis du précédent texte, décidé par Donald Trump lors de son premier mandat en 2018.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dirige la délégation iranienne, tandis que l'émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, est à la tête de la délégation américaine.

"Nous avons l'intention de parvenir à un accord équitable et honorable, sur la base de l'égalité ", a déclaré M. Araghchi après son arrivée à Oman, pays voisin de l'Iran et médiateur historique entre la République islamique et les pays occidentaux.

Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés régionaux, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l'Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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