Économie
Viande et produits laitiers: un rapport dénonce le greenwashing
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Les émissions de gaz à effet de serre de géants européens de l'industrie de la viande et des produits laitiers continuent à augmenter malgré la crise climatique, dénonce lundi un rapport d'ONG. Il déplore ce qu'il qualifie de "greenwashing".
Dans ce rapport qui appelle les gouvernements à "réglementer l'agrobusiness", l'Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) passe en revue 35 des plus grandes entreprises du secteur ayant leur siège dans l'Union européenne, au Royaume-Uni et en Suisse, examinant leurs éventuels plans climat et les émissions englobant l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, en particulier l'élevage, gros émetteur de gaz à effet de serre.
Selon leurs analyses, ces entreprises ont été responsables en 2018 de 7% des émissions de l'UE et les émissions des 20 premières d'entre elles dépassent celles des Pays-Bas.
Augmentation de 15% à 45%
Le rapport se concentre particulièrement sur dix grandes entreprises, ayant des objectifs climat plus ou moins précis. Résultat, pour sept d'entre elles, sur deux ans, les émissions absolues ont augmenté. Par exemple, côté transformation de viande, entre 2016 et 2018, +45% pour l'irlandais ABP et +30% pour l'allemand Tönnies; et côté lait, entre 2015 et 2017, respectivement +15% et +30% pour les français Danone et Lactalis.
"L'empreinte carbone des géants européens du lait et de la viande concurrence celle des géants des énergies fossiles, mais ils continuent à agir en toute impunité", a dénoncé Shefali Sharma, directrice Europe de l'IATP dans un communiqué.
Et "la poignée d'entreprises qui ont des plans climat se reposent sur des astuces comptables, le greenwashing (ou verdissement de façade, ndlr) et les effets douteux des compensations pour distraire l'attention des changements fondamentaux nécessaires pour réduire les émissions, tout en reportant une grand partie des coûts et des risques sur les paysans" qui les fournissent, a-t-elle ajouté.
Concept d'intensité carbone critiqué
Le rapport dénonce notamment l'utilisation par ces entreprises du concept d'intensité carbone, c'est-à-dire les émissions par litre de lait ou kilogramme de viande, qui peuvent diminuer sans pour autant réduire les émissions absolues car dans le même temps la production et le nombre de têtes de bétail augmentent.
Sur les 20 entreprises analysées, seules quatre (Arla, Danone, FrieslandCampina et Nestlé) déclarent les émissions totales de leur chaîne d'approvisionnement et seules trois (Nestlé, FrieslandCampina et ABP) ont annoncé leur intention de réduire leurs émissions absolues en incluant leur chaîne d'approvisionnement, selon le texte.
Mais "aucune preuve publique n'indique que l'une de ces entreprises envisage de modifier en profondeur son modèle de production et de transformation du bétail à grand échelle".
L'IATP dénonce également la tentative de ces grandes entreprises de dévier la responsabilité à la fois sur les éleveurs et sur les consommateurs européens. Même si ces derniers consommaient moins de viande et de lait, cela aurait des "effets limités" pour réduire les émissions de l'élevage européen en raison de la part importante des exportations, note le rapport.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Fribourg: 527 emplois créés via la promotion économique en 2024
La Promotion économique du canton de Fribourg (PromFR) a soutenu 32 projets d'entreprises en 2024, avec la création à moyen terme de 527 emplois et des investissements de 116 millions de francs. L'économie maintient le cap, malgré les incertitudes géopolitiques.
Le constat a été posé mercredi sur le site de Bluefactory à Fribourg par Olivier Curty, conseiller d'Etat chargé de l'économie, et Jerry Krattiger, directeur de la PromFR. Plus de 1000 emplois ont été consolidés et la mise en oeuvre du programme NPR 2024-2027 (la nouvelle politique régionale) a permis d'accompagner 19 projets.
La dynamique de création d'emplois dans le canton dépasse désormais sa croissance démographique, presque un cinquième entre 2011 et 2024, avec bientôt 350'000 habitants. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 27,5%. "Un bond spectaculaire en matière de valeur ajoutée", ont convenu les intervenants.
L'an passé, les 32 projets soutenus (40 en 2023) par la PromFR ont concerné 16 implantations, soit 8 d'origine suisse et 8 étrangère, et 16 extensions d'activité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Royaume-Uni: nouveau ralentissement de l'inflation, à 2,6% en mars
L'inflation au Royaume-Uni a connu un nouveau ralentissement en mars, à 2,6% sur un an. Si le repli représente une bonne nouvelle pour le gouvernement travailliste, il pourrait être réduit à néant dans les prochaines semaines par les droits de douane de Donald Trump.
Le chiffre publié mercredi par l'Office national des statistiques (ONS) est plus bas que les anticipations des analystes consultées par Bloomberg, qui prévoyaient une inflation à 2,7%. Ce recul de l'inflation s'explique notamment par "la baisse des prix des carburants et la stabilité des prix des denrées alimentaires par rapport aux hausses de prix observées à la même époque l'année dernière", souligne l'économiste en chef de l'ONS Grant Fitzner.
"Le seul contrepoids significatif est venu du prix des vêtements, qui a fortement augmenté ce mois-ci, après la baisse inhabituelle de février", a-t-il ajouté. La ministre des Finances Rachel Reeves s'est réjouie de ces "signes encourageants qui montrent que notre plan pour le changement fonctionne". "Mais il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
D'autant plus que cette dynamique des prix du Royaume-Uni ne pourrait être que temporaire, le pays subissant comme tous les pays du monde la campagne de droits de douane de Donald Trump, à hauteur de 10%. Il supporte aussi ceux de 25% ciblant l'industrie automobile, ou encore l'acier et l'aluminium, autant de taxes qui devraient peser sur les prix.
En outre, les fortes hausses de cotisation patronales annoncées dans le premier budget travailliste et qui sont entrées en vigueur en avril, pourraient aussi influer négativement sur l'inflation. Le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci peine à décoller depuis son élection en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le directeur général sortant de Raiffeisen a moins gagné en 2024
Le patron démissionnaire de Raiffeisen Suisse, Heinz Huber, a reçu un salaire moins élevée pour l'exercice 2024. Sa rémunération brute totale a été de 1,32 million de francs, après 1,48 million un an plus tôt.
En incluant les frais forfaitaires, les contributions aux assurances sociales et à la prévoyance du personnel, M. Huber a coûté au total 1,68 million au groupe, contre 1,87 million en 2023, indique le rapport annuel paru mercredi.
Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. La participation collective aux résultats, qui s'élevait à 158'000 francs en 2023, a été entièrement supprimée pour l'exercice écoulé.
Pour l'ensemble de la direction composée de sept membres, la rémunération brute a diminué à 7,67 millions, contre 8,29 millions auparavant.
Le conseil d'administration a de son côté eu une rémunération inchangée à 2 millions. Le président Thomas Müller en a perçu 700'000 francs, et le vice-président Pascal Gantenbein 220'000 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le patron de Swiss Life a moins bien gagné que son prédécesseur
Le directeur général de Swiss Life, Matthias Aellig, a gagné moins que son prédécesseur Patrick Frost pour sa première année de fonction. Il a touché 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi.
M. Aellig n'a toutefois pris ses fonctions de directeur général qu'en mai. Il était auparavant directeur financier de l'assureur-vie zurichois.
La rémunération de l'ensemble de la direction du groupe a aussi baissé, se montant à un total de 16,66 millions en 2024, contre 16,72 millions douze mois auparavant.
Au sein du conseil d'administration, le président Rolf Dörig a perçu une rémunération stable sur un an à 1,20 million de francs. L'ensemble du conseil d'administration a reçu 3,58 millions, soit à peu près autant que l'année précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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