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Économie

USA: l'inflation s'est accélérée en août

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Hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dit sous-jacente a ralenti aux Etats-Unis à 3,9% en août sur un an, contre 4,3% en juillet, au plus bas depuis près de deux ans. (archives) (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

L'inflation s'est accélérée en août aux Etats-Unis pour le deuxième mois d'affilée, tirée par la hausse des prix de l'essence à la pompe, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, qui est la mesure privilégiée par la Fed.

L'inflation s'établit à 3,5% sur un an, contre 3,4% en juillet (donnée révisée en hausse). Sur un mois seulement, la hausse des prix est de 0,4%, comme attendu, contre 0,2% en juillet.

Mais, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dit sous-jacente ralentit, à 3,9% sur un an contre 4,3% en juillet, au plus bas depuis près de deux ans.

L'inflation PCE est celle que regarde tout particulièrement la banque centrale américaine (Fed), qui veut la ramener à 2,0% sur un an. Elle est publiée plus tard dans le mois qu'un autre indice, le CPI, qui fait référence et sur laquelle sont indexées les retraites.

Ces deux mesures ont évolué dans la même direction en août, puisque l'indice CPI a également connu un deuxième mois de hausse, à 3,7% sur un an, avec un ralentissement de l'inflation sous-jacente.

Par ailleurs, les dépenses des ménages américains ont ralenti le mois dernier, en croissance de 0,4%, après un rebond de 0,9% en juillet. Leurs revenus, eux, sont repartis à la hausse, +0,4% contre +0,2%.

La Fed s'est montrée, à l'issue de sa dernière réunion, le 20 septembre, moins optimiste qu'auparavant sur la trajectoire de l'inflation, dont le ralentissement pourrait être moins rapide que prévu.

Elle a ainsi annoncé un maintien des taux à leur niveau actuel, le plus élevé depuis 22 ans, mais prévoit une hausse supplémentaire des taux d'ici fin-2023, et les voit rester en 2024 plus haut que ce qu'elle anticipait auparavant.

Car le ralentissement de l'inflation pourrait être moins rapide qu'espéré. Après avoir ralenti pendant un an, la hausse des prix a rebondi cet été aux États-Unis, en raison notamment de la hausse mondiale des prix du pétrole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Moins d'offres sur le marché de l'emploi au deuxième trimestre

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Les offres pour les emplois de bureau notamment se raréfiées ce printemps. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le marché de l'emploi a ralenti au deuxième trimestre en Suisse. Le niveau d'offres d'emploi se rapproche de plus en plus du niveau d'avant la pandémie, a indiqué mercredi le spécialiste de l'intérim Adecco.

L'indice compilé par Adecco et l'Université de Zurich a fléchi entre avril et fin juin de 11% sur un an, lit-on dans un communiqué. Par rapport au trimestre précédent, le recul est de 8%.

Par secteurs, les professions de bureau (-20%), comme le secrétariat, et les spécialistes de la santé (-19%), comme les infirmiers, sont particulièrement touchés par le recul de la demande.

A l'inverse, les postes vacants dans la construction et l'aménagement (peintres, installateurs sanitaires ou électriciens) ont avancé de 10%.

"Le nombre de chômeurs a aussi augmenté de 17'000 personnes par rapport à l'année précédente. Et, le nombre d'entreprises qui se plaignent de difficultés de recrutement diminue. La recherche d'emploi est donc à nouveau plus difficile", explique le responsable d'Adecco pour la Suisse, Marcel Keller.

Par région, c'est la Suisse alémanique (-12%) qui enregistre le plus fort recul d'offres d'emploi par rapport à la même période précédemment. La Suisse romande recule aussi, mais de 8%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

SGS s'offre un laboratoire de tests cosmétiques français

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Le géant de la Place des Alpes renforce ses capacités dans le domaine de la cosmétique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/FACUNDO ARRIZABALAGA)

Le mastodonte de l'inspection et de la certification SGS acquiert pour un montant non dévoilé le laboratoire français Institut d'expertise clinique (IEC). Fondée en 1990, la société emploie près de 150 employés, précise un communiqué diffusé mercredi.

SGS revendique de son côté 99'600 collaborateurs, ventilés entre 2600 bureaux et laboratoires.

IEC conduit des études d'efficacité et d'innocuité, des tests in vitro, des analyses sensorielles et des enquêtes de satisfaction dans les domaines de la cosmétique, des soins à la personne et de l'hygiène, indique un communiqué diffusé mercredi.

L'acquisition demeure conditionnée aux prérequis usuels, comprenant notamment une procédure de consultation avec les collaborateurs d'IEC en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La pénurie de logements reste stable dans le canton de Vaud

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Malgré la création de nouveaux logements, comme ici aux Plaines-du-Loup sur les hauts de Lausanne, la pénurie de logements reste d'actualité dans le canton de Vaud (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pénurie de logements est toujours d'actualité dans le canton de Vaud, même si elle reste relativement stable par rapport à l'an passé. Le taux de logements vacants était de 0,96% au 1er juin 2024 contre 0,98% un an plus tôt.

Au total, 4202 logements étaient vacants au 1er juin dernier. Ceux-ci "se partagent entre 1253 objets destinés exclusivement à la vente et 2949 offerts à la location ou sur les deux marchés", précise Statistique Vaud mardi dans un communiqué. Le nombre d'objets destinés exclusivement à la vente a augmenté (+324) tandis que les ceux destinés à la location ou aux deux marchés ont diminué (-352).

Comme l'an passé, la plupart des logements vacants sont des trois pièces (1136 unités) ou quatre pièces (921 unités). Le nombre de logements vacants d'une à quatre pièces a diminué tandis que ceux comprenant cinq et six pièces ou plus ont augmenté.

L'Ouest lausannois tire la langue

Le marché du logement est considéré comme équilibré lorsque le taux de vacance se situe à 1,5%, ce qui n'est plus le cas depuis 1999, rappelle Statistique Vaud. A cette aune, les districts vaudois connaissent des fortunes diverses.

L'Ouest lausannois connaît le taux de vacance le plus bas (0,47%), suivi de celui de Lausanne (0,62%). A l'inverse, les districts d'Aigle et de Broye-Vully affichent les taux les plus élevés avec respectivement 1,81 et 1,31%.

Par rapport à l'an passé, le district de la Riviera-Pays-d'Enhaut a enregistré la plus forte baisse (-0,31%) pour s'établir à 0,85%, devant le district du Gros-de-Vaud qui a perdu 0,22 point de pourcentage et affiche un taux de 0,67%. Le taux a le plus fortement augmenté dans les districts d'Aigle (+0,24%) et de Morges (+0,21%), où ils s'établissent respectivement à 1,81 et 1,04%.

Autre observation

La situation n'est cependant pas si serrée, à en croire la section vaudoise de l'Union suisse des professionnels de l'immobilier (USPI) qui mène chaque année une enquête parallèle aux chiffres officiels de Statistique Vaud. "Si le canton de Vaud reste toujours en situation de pénurie de logements, nous observons une détente du marché avec une augmentation du taux de logements vacants sur le marché locatif à 1,44%", écrit-elle mardi dans un communiqué.

L'USPI estime en outre que trois districts (Aigle, Riviera-Pays-d'Enhaut et Lavaux-Oron) sont sortis de la pénurie de logements, avec des taux de vacance respectifs de 5,87%, 2,36% et 1,60% sur le marché locatif.

Comme les autres années, l'USPI attribue ces divergences à une méthodologie de calcul différente. "Statistique Vaud rapporte le nombre de logements vacants (à la location ou à la vente) annoncés par les communes vaudoises à l'entier du parc de logements".

"Cadrer" la population

L'USPI estime "réjouissant" de constater que même si l'offre de logements "reste insuffisante dans un certain nombre de districts", elle augmente malgré tout. Elle dénonce cependant la lenteur des procédures administratives couplée au manque de main d'oeuvre et de matières premières ainsi que le refus par la population de projets de construction.

"Les procédures administratives doivent être accélérées et les droits populaires cadrés, afin que l'offre puisse répondre au plus vite à la demande de logements", conclut-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La consommation privée devrait ralentir selon les économistes d'UBS

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La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, selon UBS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les dépenses des ménages, jusqu'à présent l'un des moteurs de l'économie suisse, devraient ralentir la cadence ces prochains mois et épuiser leur reprise post-pandémique. La croissance helvétique doit tout de même rester solide et l'inflation maîtrisée.

"La consommation a été ces deux dernières années le moteur de la conjoncture helvétique", ont rappelé les économistes d'UBS mardi dans une étude. Cette composante économique devrait encore contribuer à la croissance cette année, mais dans une moindre mesure qu'en 2022 et 2023.

Dans leurs projections, les spécialistes d'UBS tablent en effet sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 1,3% cette année, après +0,7% en 2023. L'année prochaine, le PIB est attendu en hausse de 1,5%.

La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, alors que les exportations - l'autre moteur de l'économie suisse - sont attendues en progression de 2,1% cette année et de 3,9% la suivante.

Pour expliquer le ralentissement anticipé des dépenses des ménages, les experts d'UBS avancent l'épuisement de l'envie de dépenser constatée après la pandémie de coronavirus. Facteur aggravant, la forte hausse des primes maladies attendue pour l'année prochaine va peser sur le pouvoir d'achat des particuliers.

Vers une nouvelles baisse du taux directeur

L'inflation devrait quant à elle rester sous contrôle, avec une hausse des prix attendue à 1,2% cette année, après 2,1% en 2023. L'exercice prochain, les prix à la consommation devraient accélérer de seulement 1,0%, d'après les projections de la banque. Le fort recul des prix de l'énergie explique cette tendance baissière, ainsi que les faibles taux d'utilisation.

Les risques géopolitiques - avec la suite incertaine des élections législatives en France et la présidentielle en novembre aux Etats-Unis - risquent quant à eux de peser sur le franc. Considéré comme valeur refuge, la monnaie helvétique pourrait s'en retrouver valorisée par rapport à l'euro. UBS entrevoit ainsi la paire de devises euro-franc à 0,92 d'ici juin 2025, contre 0,9725 actuellement, une aubaine pour les achats en zone euro mais une charge supplémentaire pour les exportateurs suisses.

Les baisses attendues des taux d'intérêt aux Etats-Unis rendant le franc plus attrayant par rapport au billet vert, la paire dollar-franc devrait évoluer autour de 0,81 en juin 2025, contre 0,898 actuellement.

"Si l'économie suisse retrouve l'équilibre l'année prochaine, la BNS devrait maintenir ses taux directeurs stables à 1%, après une dernière baisse en septembre 2024", a estimé l'économiste en chef d'UBS Suisse, Daniel Kalt. La Banque nationale suisse devrait ainsi abaisser une troisième et dernière fois cette année son taux directeur de 0,25 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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