Économie
USA: les importations calent en novembre
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Le déficit commercial des Etats-Unis s'est brutalement contracté au mois de novembre, sous l'effet d'une baisse plus importante des importations que des exportations, principalement des produits pharmaceutiques et biens d'équipement de la maison.
Le déficit des biens et services avec le reste du monde est revenu à 61,5 milliards de dollars, en baisse de 21% par rapport au mois d'octobre, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.
Le recul des exportations de 2% a très largement été compensé par un repli des importations de 6,4%.
Il s'agit du plus faible déficit mensuel observé aux Etats-Unis depuis septembre 2020, en pleine pandémie mondiale et ses conséquences sur les chaînes d'approvisionnement.
Le ministère américain a également révisé à la baisse ses données pour octobre, avec un déficit désormais estimé à 77,8 milliards de dollars, contre 78,2 milliards annoncés initialement.
Pour le mois de novembre, le déficit commercial s'est résorbé bien plus qu'anticipé par les analystes, qui tablaient plutôt sur un déficit légèrement plus faible qu'en octobre, à 76,4 milliards de dollars selon le consensus publié par briefing.com.
Il s'agit d'un repli conséquent pour le déficit américain, après deux mois consécutifs de creusement, reprenant la tendance observée depuis le début de l'année 2022, qui a été globalement marquée par une réduction continue de celui-ci.
Sur les trois derniers mois, la moyenne du déficit commercial s'établit désormais à 71,2 milliards de dollars, en baisse de 1,4 milliard de dollars.
Importations d'Europe
En glissement annuel, le déficit commercial sur les douze derniers mois a tout de même progressé de 15,7%, soit 120,1 milliards de dollars, par rapport à la même période un an plus tôt. L'année 2021 était cependant particulièrement marquée par les difficultés d'approvisionnement consécutifs à la reprise rapide de l'économie mondiale.
Dans le détail, les exportations de biens sont en repli de 4,9 milliards de dollars, principalement sous l'effet de la baisse des cours du gaz naturel et du pétrole, en partie compensée par une hausse des ventes de produits pharmaceutiques.
Côté importations, la baisse est de 20,7 milliards de dollars et concerne majoritairement les produits électroniques, smartphones, ordinateurs, équipements de télécommunications ou biens d'équipement de la maison, ainsi que les produits pharmaceutiques.
Le numéro un sur le marché du smartphone aux Etats-Unis, Apple, fait d'ailleurs face à des difficultés d'approvisionnement depuis plusieurs mois, alors que les usines chinoises de son principal fabricant, Foxconn, tournent au ralenti sous l'effet des différentes phases de la politique chinoise face à la pandémie de Covid-19.
Le déficit commercial avec la Chine continue d'ailleurs de reculer, pour atteindre 20,4 milliards de dollars en novembre, principalement sous l'effet de la baisse des importations.
Celui avec l'Union européenne est également en repli, plus limité cependant, et s'établit à 19,5 milliards de dollars.
Sur le mois, les importations en provenance d'Europe sont d'ailleurs supérieures à celles venant de Chine, respectivement à 48 milliards de dollars et 33,9 milliards de dollars.
Conséquence, sur les onze premiers mois de 2022, les importations en provenance d'Europe s'élèvent à 504,43 milliards de dollars, dépassant les 499,45 milliards de dollars de celles arrivant de Chine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Comco boucle deux premières enquêtes en matière de pouvoir de marché relatif
Depuis l'introduction en 2022 du nouveau cadre légal en matière de pouvoir de marché relatif, la Comco a bouclé deux premières enquêtes dans ce domaine en 2024. La loi vise à ce que des prix surfaits imposés par des importateurs obligés ne pénalisent plus les Suisses.
En septembre, la Commission de la concurrence (Comco) a estimé que le groupe éditorial français Madrigall exigeait du libraire suisse Payot des prix bien plus élevés que ceux en France, rappelle-t-elle mardi dans son rapport annuel 2024. Or Payot, une des principales librairies en Suisse romande, est dépendante de Madrigall.
Le groupe français propose donc des prix abusifs, en vertu des nouvelles dispositions sur le pouvoir de marché relatif. Ces règles font office de contre-projet à l'initiative populaire pour des prix équitables, qui a été retirée. Madrigall a fait recours auprès du Tribunal administratif fédéral.
En revanche, la Comco a conclu qu'il n'y avait pas de pouvoir de marché relatif dans la deuxième enquête. Il est question de produits pharmaceutiques et de santé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La croissance chinoise attendue à environ 5% au 1er trimestre
La Chine devrait annoncer mercredi une croissance économique d'environ 5% au premier trimestre, portée par une accélération des exportations en anticipation des surtaxes américaines, et malgré une consommation interne toujours atone.
L'objectif de croissance annuelle "d'environ 5%" fixé pour cette année par Pékin est menacé par des droits de douane astronomiques de 145% désormais imposés par Washington aux produits chinois, selon un panel d'experts interrogés par l'AFP.
Le chiffre officiel du produit intérieur brut (PIB) pour janvier-mars, qui sera publié mercredi, offrira un premier aperçu des effets de ce bras de fer commercial.
Selon l'estimation médiane d'un panel d'une dizaine d'analystes interrogé par l'AFP, le PIB chinois a progressé de 5,1% sur un an au premier trimestre, n'affichant qu'un ralentissement modéré par rapport au trimestre précédent (5,4%).
Cette performance s'explique notamment par l'accélération des exportations, les entreprises ayant précipitamment gonflé leurs commandes avant l'entrée en vigueur de la plus grosse part des surtaxes américaines en avril, estiment les experts.
En mars, les exportations chinoises ont ainsi augmenté de 12% sur un an, ont annoncé lundi les douanes chinoises, avec un bond d'environ 9% de celles à destination des Etats-Unis.
Mais l'entrée en vigueur des droits de douane américains, couplée à des difficultés persistantes de l'économie chinoise, devraient rapidement mettre un terme à cette éclaircie, jugent les analystes.
Les résultats du premier trimestre "sont plutôt bons", mais "le deuxième trimestre va être bien pire", avertit ainsi Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique chez Natixis.
"L'économie chinoise fait face à des difficultés sur plusieurs fronts", précise pour l'AFP Sarah Tan, économiste au cabinet Moody's Analytics.
"Les bons résultats des exportations vont s'estomper à mesure que les hausses des droits de douane américains prennent effet", ajoute-t-elle. Et "la demande intérieure reste atone dans un contexte de chômage élevé et d'ajustement du marché immobilier".
"Relance ciblée"
Face aux incertitudes pesant sur son commerce, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB.
L'Etat-parti a déjà annoncé l'an dernier une série de mesures de relance de l'économie, notamment une baisse des taux d'intérêt et une augmentation du plafond de la dette des administrations locales.
Ces mesures ont contribué à porter la croissance au premier trimestre, selon Gene Ma, responsable de la recherche sur la Chine à l'Institut de la finance internationale.
Et de nouvelles mesures de relance devraient être annoncées prochainement par Pékin, estiment les économistes.
L'enjeu-clé sera la capacité des autorités à stabiliser le secteur immobilier, toujours empêtré dans une crise structurelle alors qu'il représente 6% du PIB, rappelle l'analyste Guo Shan, du cabinet de conseil chinois Hutong Research.
Pékin devrait également actionner des leviers budgétaires et monétaires pour stimuler l'économie, anticipe Sarah Tan.
"Le gouvernement déploiera davantage de mesures de relance ciblées en direction des ménages" et la banque centrale chinoise "réduira probablement ses principaux taux directeurs", précise-t-elle.
"Miracle"
Mais les analystes doutent de la capacité des autorités chinoises à compenser pleinement la baisse attendue des exportations en raison des surtaxes américaines.
"Les exportations vont diminuer, et les investissements pourraient également ralentir à mesure que les incertitudes affectent la prise de décision des entreprises", affirme Guo Shan.
"Nous considérons qu'il existe un risque significatif de baisse de la croissance du PIB chinois", affirment les analystes d'ANZ. Un "scénario extrême" verrait la Chine connaître un choc externe similaire à celui de la crise financière de 2008, précisent-ils dans une note.
Mais un plan de relance efficace qui doperait la consommation intérieure pourrait entraîner un rééquilibrage de la balance commerciale chinoise via l'augmentation des importations, tempère Gene Ma.
Ce rééquilibrage pourrait réduire les tensions avec Washington, l'excédent commercial chinois étant un point de crispation majeur pour Donald Trump.
Washington a déjà donné des signes de relâchement vendredi, en accordant des exemptions pour les smartphones, les ordinateurs portables ou encore les semi-conducteurs, dont la Chine est un producteur majeur.
Mais des surtaxes colossales s'appliquent toujours aux autres secteurs et devraient rapidement plomber l'activité au second trimestre.
Dans ce contexte, "il faudra un miracle" pour atteindre l'objectif de croissance d'environ 5% en 2025, affirme Sarah Tan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Mark Zuckerberg à la barre au premier jour du procès Meta
Le procès de Meta, accusé d'avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels, s'est ouvert lundi à Washington en dépit des efforts de son patron, Mark Zuckerberg, pour l'éviter.
Le milliardaire a été appelé à la barre en premier. Il va essayer de montrer que les deux services ne sont devenus des applications incontournables que grâce aux investissements de son groupe.
L'affaire arrive au tribunal cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.
L'agence de protection des consommateurs, la FTC, va devoir prouver que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d'Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Goldman Sachs dépasse les attentes au 1er trimestre
Goldman Sachs a dépassé les attentes au premier trimestre. La banque d'affaires américaine a affiché lundi des "performances solides" dans le courtage de matières premières, de devises et d'obligations (Fixed Income).
Pour le deuxième trimestre, "nous entrons (...) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l'année", a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué. Entre janvier et mars, l'établissement a dégagé un chiffre d'affaires de 15,06 milliards de dollars (+6% sur un an) et un bénéfice net de 4,74 milliards (+17%).
Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 14,76 et 4,03 milliards de dollars (3,31 milliards de francs). Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 14,12 dollars contre 11,58 dollars un an plus tôt et un consensus de 12,32 dollars.
"Nos résultats solides ce trimestre illustrent le fait que pendant cette période de grandes incertitudes, nos clients se sont tournés vers Goldman Sachs pour réaliser leurs opérations et pour les conseiller", a commenté David Solomon. La banque, qui revendique la première place mondiale notamment concernant les fusions-acquisitions finalisées, a enregistré un chiffre d'affaires record dans sa branche Global Banking and Markets (fusions-acquisitions, entrées en Bourse, levées de capitaux).
En revanche, la gestion d'actifs et gestion de fortune a subi un repli de 3% de son chiffre d'affaires sur un an et de 22% par rapport au dernier trimestre de 2024. Une situation qui s'explique, selon Goldman Sachs, par des gains nets inférieurs dans le private equity (investissements dans des entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse) et par des pertes nettes supérieures dans les investissements publics.
Cela a été partiellement compensé par des commissions supérieures dans la banque privée et les prêts. Les actifs sous gestion ont grossi de 36 milliards de dollars nets, pour atteindre un record de 3173 milliards de dollars.
Au premier trimestre, le groupe a racheté pour 4,36 milliards de dollars de ses propres actions et versé 976 millions de dollars de dividendes à ses actionnaires. Son conseil d'administration a approuvé un nouveau programme de rachat d'actions d'un montant de 40 milliards. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,90%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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