Rejoignez-nous

International

Réélu mais affaibli, Justin Trudeau entame un troisième mandat

Publié

,

le

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a remporté les élections, sans toutefois parvenir à reconquérir la majorité. (© KEYSTONE/EPA/ERIC BOLTE)

Réélu une nouvelle fois sans majorité, le Premier ministre Justin Trudeau va pouvoir former un gouvernement mais sera contraint de composer avec les petits partis dont déprendra sa survie politique, tout ce qu'il voulait éviter.

Les résultats, encore préliminaires publiés mardi matin, placent les libéraux de Justin Trudeau dans une position quasi-identique à celle d'avant la dissolution du Parlement: ils ont obtenu 158 des 338 sièges de la Chambre des communes - donc seulement trois sièges de plus qu'avant.

Total statu quo pour le parti conservateur avec 119 députés élus. A cela s'ajoute 34 sièges pour le Bloc québécois (indépendantiste), 25 pour le Nouveau Parti démocratique (NPD, gauche), et deux seulement pour le Parti vert, dont la cheffe n'a pas réussi à se faire élire.

Minoritaire

Justin Trudeau va donc devoir composer avec un gouvernement minoritaire. Mais avant d'entrer dans le vif des consultations, il s'est offert mardi matin un bain de foule dans une station de métro de sa circonscription de Montréal.

"C'est moi qui vous remercie", a-t-il lancé à de nombreuses reprises aux Montréalais venus à sa rencontre. En jean, basket, chemise bleue et masque noir sur le visage, il a multiplié les selfies entre deux escalators glissant quelques mots en français aux uns, en anglais aux autres.

"Je suis très contente de la façon dont il a géré le Covid" et "contente de savoir que c'est lui qui va nous sortir de là", s'enthousiasme Giugetta Iovino qui a fait un détour pour apercevoir M. Trudeau.

Certains préfèrent lui rappeler qu'il est attendu au tournant: "Je compte sur vous pour agir pour l'environnement!", l'interpelle une jeune femme.

Lundi soir, dans son discours de victoire, Justin Trudeau a promis d'offrir un "avenir radieux" aux Canadiens une fois le pays sorti de la pandémie. "Je vous entends quand vous dites que vous voulez juste revenir aux choses que vous aimez, ne pas vous soucier de cette pandémie ou d'une élection".

"Mes plus chaleureuses félicitations à toi mon cher Justin Trudeau" a tweeté mardi Charles Michel, le président du Conseil européen, soulignant que les "amitiés solides" étaient nécessaires "pour promouvoir des solutions multilatérales".

Le président américain Joe Biden s'est entretenu mardi avec Justin Trudeau et l'a félicité pour la victoire de son parti aux élections législatives de la veille, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.

"Les deux dirigeants ont souligné la forte et profonde amitié entre les Etats-Unis et le Canada et ont discuté de leur engagement commun à renforcer la résilience et la compétitivité des économies américaines et canadiennes, et à coordonner la réponse à la pandémie de Covid-19", détaille le communiqué.

"Echec"

Après des débuts plutôt favorables et des sondages encourageants, Justin Trudeau a connu une campagne électorale particulièrement compliquée, qui a failli tourner au désaveu personnel. L'usure du pouvoir s'est fait sentir et la "Trudeaumanie" de 2015 semblait bien loin...

"Les Canadiens n'ont pas donné à M. Trudeau le mandat majoritaire qu'il voulait", a souligné lundi soir le chef des conservateurs Erin O'Toole après sa défaite.

En déclenchant ces élections anticipées à la mi-août, Justin Trudeau espérait en effet que son bilan de la pandémie (le pays a l'un des taux de vaccination les plus élevés au monde) l'aiderait à retrouver à la chambre des Communes la majorité qu'il avait perdue lors des élections de 2019.

"Pour Justin Trudeau, c'est clairement un échec. On se retrouve avec la même photo avec un angle légèrement différent", commente auprès de l'AFP André Lamoureux, professeur à l'université du Québec à Montréal.

Et selon lui rien ne va changer étant donné que les libéraux "n'ont pas besoin d'un gouvernement de coalition car comme depuis deux ans ils pourront négocier à chaque projet" principalement avec le NPD qui a permis au gouvernement de passer toutes les réformes ces derniers mois.

Geneviève Tellier de l'université d'Ottawa estime même que "le parti libéral est dans une position plus favorable car les conservateurs n'ont pas réussi à gagner de nouvelles circonscriptions".

Mais toute la question est de savoir quel sera "l'avenir politique de Justin Trudeau à plus long terme", estime auprès de l'AFP Elliot Tepper, professeur à l'université de Carleton à Ottawa. "Il a échoué à regagner la majorité et aussi le vote populaire", souligne-t-il.

En nombre de voix, le parti conservateur est en effet devant les libéraux avec respectivement 34% des votes contre 32%.

Après ces résultats, ajoute Geneviève Tellier, il est clair qu'"au sein du parti, il y a des Premiers ministres en devenir qui vont commencer à piaffer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Syrie: adoption d'une déclaration constitutionnelle

Publié

le

Le président par intérim Ahmad al-Chareh a signé une déclaration constitutionnelle qui garantit notamment la liberté d'expression et les droits des femmes (archives). (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a salué jeudi une "nouvelle page de l'histoire" pour le pays en signant une déclaration constitutionnelle pour une période transitoire de cinq ans.

"C'est une nouvelle page de l'histoire de la Syrie, où nous remplaçons l'injustice par la justice (...) et la souffrance par la miséricorde", a déclaré M. Chareh après la lecture de la déclaration constitutionnelle par un porte-parole du comité.

La prise du pouvoir par une coalition radicale islamiste dirigée par M. Chareh le 8 décembre dernier a mis fin à la dictature du clan Assad après un règne sans partage sur la Syrie pendant plus d'un demi-siècle. Les nouvelles autorités ont aboli la Constitution et dissous le Parlement, qui était une chambre d'exécution des décisions du pouvoir.

M. Chareh, nommé en janvier président par intérim, a affirmé qu'il faudrait quatre à cinq ans pour organiser des élections dans le pays assoiffé de liberté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les menaces douanières de Trump poussent l'or à un nouveau record

Publié

le

Les nouvelles menaces douanières de Trump poussent l'or à un nouveau record. (archive) (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'or a atteint un nouveau record, à un souffle des 3000 dollars, après la menace de Donald Trump de surtaxer les importations de produits alcoolisés européens.

Vers 16h20, l'once du métal jaune atteignait les 2974 dollars, dépassant son record de fin février.

Nouvel acte en date dans la guerre commerciale menée par les Etats-Unis, le président américain a menacé jeudi la France et l'Union européenne d'imposer des droits de douane à 200% sur leurs champagnes, vins et autres alcools si les nouveaux tarifs douaniers de l'UE de 50% à venir sur le whisky américain ne sont pas retirés.

En conséquence, "le prix de l'or augmente alors que les discussions sur les droits de douane réduisent l'appétit pour le risque" et poussent les investisseurs "vers le métal précieux considéré comme une valeur refuge", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, interrogé par l'AFP.

L'Union européenne (UE), la Chine et le Canada ont par ailleurs annoncé des mesures de rétorsion pour répondre aux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium imposés par Donald Trump, entrés en vigueur mercredi.

Le métal bénéficie aussi d'un contexte géopolitique incertain. Le Kremlin a critiqué jeudi l'idée d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, estimant que cela constituerait "un répit" pour l'armée ukrainienne, en difficulté sur le front, au moment où une délégation américaine doit présenter à Moscou le plan poussé par M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

USA: pas de hausse des prix côté producteurs en février

Publié

le

Les producteurs américains n'ont globalement pas subi de hausse de prix sur leurs achats en février. (archive) (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Les producteurs américains n'ont globalement pas subi de hausse de prix sur leurs achats en février, selon l'indice PPI publié jeudi, un résultat meilleur qu'attendu par les marchés qui misaient simplement sur un ralentissement de l'inflation.

Sur un mois, l'indice des prix à la production n'affiche aucune progression, après une hausse de 0,6% en janvier (chiffre révisé à la hausse), d'après le rapport du ministère américain du Travail.

Les analystes l'attendaient non pas à l'arrêt mais en ralentissement à 0,3%, selon le consensus publié par MarketWatch.

En rythme annuel, l'indice a ralenti à 3,2% contre 3,7% en janvier.

Dans le détail, les secteurs ne sont toutefois pas placés à la même enseigne.

Les services ont vu le coût de leurs achats diminuer (-0,2%).

A l'inverse, celui de la production de biens - le plus sensible aux nouvelles taxes sur les importations du gouvernement Trump - a continué à encaisser de l'inflation (+0,3% sur un mois) en dépit du recul des prix de l'énergie (-1,2%).

Surtout, plusieurs analystes pointent l'accélération de l'inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires) enregistrée par ces producteurs, en hausse de 0,4% sur un mois.

Ce rythme n'avait pas été observé depuis janvier 2023, et ce "avant même que le gros des droits de douane entrent en vigueur", relève Matthew Martin, économiste chez Oxford Economics.

En février, seuls les produits chinois ont réellement commencé à être surtaxés, de 10 points de pourcentage supplémentaires. Des droits de douane plus conséquents sont depuis entrés en vigueur, et d'autres sont prévus.

"Ces chiffres ont le mérite de montrer quelle était la tendance avant l'entrée en vigueur des droits de douane", observe Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.

"Etant donné que les droits de douanes sur l'acier, l'aluminium et certains produits en provenance du Mexique et du Canada ont été mis en place en place en mars, l'inflation sur les biens pourrait grimper bientôt", relève de son côté Ben Ayers, économiste chez Nationwide.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Donatella Versace quitte la direction artistique de Versace

Publié

le

Donatella Versace quitte la direction artistique de Versace. (archive) (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

Donatella Versace va céder la direction artistique de la marque de mode de luxe Versace, qu'elle dirige depuis près de 30 ans, à Dario Vitale, a indiqué jeudi le propriétaire de la marque, Capri Holdings.

"La directrice artistique Donatella Versace deviendra l'ambassadrice en chef de la marque à partir du 1er avril 2025", a indiqué Capri dans un communiqué, précisant que M. Vitale, qui arrive de chez Miu Miu (groupe Prada), prendra ses fonctions de directeur artistique à la même date.

Ce remaniement survient alors que son grand rival italien Prada est en pourparlers pour racheter Versace, cofondée par le frère de Donatella Versace, Gianni, en 1978, selon de nombreuses spéculations.

Ce rachat mettrait fin au contrôle familial sur la direction artistique de Versace, une marque réputée pour ses tenues ostentatoires et dénudées destinées à la jet-set.

"Ce fut le plus grand honneur de ma vie que de perpétuer l'héritage de mon frère Gianni. Il était le véritable génie, mais j'espère avoir un peu de son esprit et de sa ténacité", a déclaré Donatella, citée par le communiqué.

Dario Vitale était en charge depuis plusieurs années de Miu Miu, dont il avait été promu directeur du design en 2023, permettant à cette petite marque du groupe Prada de réaliser une année record en 2024.

Versace dispose d'un "héritage unique qui a traversé les décennies et a façonné l'histoire de la mode", a déclaré M. Vitale.

Prada serait en pourparlers pour racheter Versace, qui appartient depuis 2018 au groupe de mode Capri Holdings, également propriétaire de Jimmy Choo et Michael Kors.

Bloomberg a rapporté au début du mois que Capri demandait près de 1,5 milliard d'euros pour la marque.

Quelques jours après cette information, le président et directeur exécutif de Prada, Patrizio Bertelli, s'est déclaré "très prudent" quant à un éventuel rachat de Versace par son groupe.

"Je suis très prudent à ce sujet, la priorité est de se concentrer sur le développement de nos marques", a-t-il fait valoir dans un entretien au quotidien la Repubblica.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Restrictions saturniennes contre expansion jupitérienne… A vous de savoir naviguer dans ce torrent de contractions cosmiques !!!

Les Sujets à la Une

X