International
Un républicain élu gouverneur de Virginie, revers pour Biden
Le républicain Glenn Youngkin a été élu gouverneur de l'Etat de Virginie mercredi, une défaite cinglante pour les démocrates et le président Joe Biden qui s'était impliqué personnellement dans la campagne.
Après le décompte de plus de 99% des voix, selon les projections des télévisions américaines l'homme d'affaires de 54 ans, sans expérience politique, devance de 2,2 points son adversaire démocrate, Terry McAuliffe, 64 ans, ancien gouverneur de cet Etat de l'est des Etats-Unis entre 2014 et 2018.
"Nous avons gagné", a-t-il lancé devant ses partisans en liesse au milieu de la nuit, évoquant un "moment déterminant" qui allait "changer la trajectoire" de la Virginie après huit ans de contrôle démocrate.
Glenn Youngkin, qui a emporté le vote rural traditionnellement conservateur, a aussi réussi de bons scores dans les fiefs démocrates du nord de l'Etat.
Jusqu'au bout, les démocrates ont voulu croire en leur victoire : "nous allons continuer à compter les bulletins de vote parce que tous les habitants de Virginie méritent que leur vote soit compté", a affirmé Terry McAuliffe devant ses partisans en fin de soirée.
"Le combat continue", a lancé ce vétéran de la politique, qui a reçu le soutien des poids lourds du parti pendant la campagne, du toujours très populaire ancien président Barack Obama, à l'actuel Joe Biden.
"Nous allons gagner" cette élection même si elle est "serrée", avait encore affirmé avant la fermeture des bureaux de vote Joe Biden depuis Glasgow, où il participait à la COP26.
Autre déception pour le camp démocrate, dans l'Etat du New Jersey, les candidats républicain et démocrate au poste de gouverneur étaient au coude à coude avec seulement 35 voix d'écart en début de matinée, alors même que tous les sondages avant l'élection donnaient Phil Murphy, le gouverneur démocrate sortant, largement vainqueur.
Le scrutin en Virginie était considéré comme un baromètre du soutien à la politique du président américain, même s'il s'en est défendu.
La popularité de Joe Biden s'est fortement effritée depuis le chaotique retrait américain d'Afghanistan
Désormais de retour aux Etats-Unis, il fait face à une pression immense pour faire adopter au Congrès ses titanesques projets de réformes sociales, climatiques, et d'infrastructures, objets de fortes dissensions au sein du camp démocrate, où aucun consensus n'a pour le moment été atteint.
L'ombre de Trump
La victoire de Glenn Youngkin offre aux républicains une stratégie pour reconquérir le Congrès, où les démocrates disposent d'une majorité fragile, aux élections de mi-mandat en novembre 2022.
La large avance de Terry McAuliffe a fondu en quelques semaines dans cet Etat qui avait pourtant massivement voté pour Joe Biden lors de la présidentielle il y a un an.
Terry McAuliffe, dont l'électorat est essentiellement urbain, avait mis en garde contre une victoire républicaine qui rimerait avec "quatre ans de théories du complot et de politique extrémiste".
Glenn Youngkin a misé sur la popularité de Donald Trump, dont il a reçu le soutien, sans reprendre les prises de position les plus outrancières de l'ancien président pour ne pas effrayer les modérés et les indépendants.
Programmes scolaires
Opposé au port obligatoire du masque et à l'obligation de vaccination pour les enfants ou pour certaines professions, il a axé avec succès sa campagne sur l'éducation, assurant que les parents devaient avoir une influence sur les programmes scolaires de leurs enfants.
"Nous allons introduire la possibilité de choisir au sein de notre système scolaire publique" et "des programmes qui écoutent les parents", a-t-il promis à ses partisans après sa victoire.
Il combat farouchement l'enseignement de "la théorie critique de la race", courant de pensée qui analyse le racisme comme un système plutôt qu'au niveau des préjugés individuels et utilisé désormais fréquemment comme épouvantail par les républicains. Les démocrates assurent que cette théorie ne fait pas partie du programme en Virginie.
Et il est accusé de chercher à bannir des écoles certains livres d'auteurs noirs, comme le classique de la littérature "Beloved" de Toni Morrison, ce que le républicain nie.
La question du racisme est très sensible dans cet Etat dont le passé esclavagiste fait régulièrement l'objet de débats brûlants.
Dans l'élection du gouverneur-adjoint, la républicaine Winsome Sears, une Afro-Américaine, était aussi en passe de remporter une victoire historique en devenant la première femme issue d'une minorité à cette fonction.
A New York, les démocrates ont toutefois emporté une victoire attendue avec l'élection d'Eric Adams, un Afro-Américain, ancien policier et syndicaliste antiraciste, comme prochain maire de la plus grande ville des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Zone euro: le taux de chômage recule à 6,1% en février
Le taux de chômage a baissé à 6,1% de la population active en février dans la zone euro, après 6,2% en janvier, a annoncé Eurostat mardi.
L'indicateur est au plus bas depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998 pour les pays partageant la monnaie unique.
Sur un an, le taux de personnes sans emploi s'inscrit en baisse de 0,4 point dans les 20 pays membres de la zone euro.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage atteint 5,7% en février, également son point bas historique, en recul de 0,1 point par rapport à janvier.
Quelque 12,68 millions de personnes étaient au chômage en février au sein des 27 Etats membres de l'UE, dont 10,58 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage s'établit à 7,4% en France, en hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent, contrairement à la tendance européenne, selon les données harmonisées d'Eurostat.
La France fait moins bien que l'Allemagne (3,5%) et l'Italie (5,9%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Pologne (2,6%), en République tchèque (2,7%) et à Malte (2,7%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%st), en Suède (9%), en Finlande (8,8%) et en Grèce (8,6%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Les violences sexuelles en RDC ont augmenté de plus de 270%
Plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires ont été identifiées par l'ONU depuis le début de l'année dans le Nord et le Sud-Kivu, dans l'est de la RDC. Les cas de violences sexuelles ont eux augmenté de plus de 270% de janvier à février.
"La dimension des violences et de l'insécurité a affecté la capacité de notre bureau à remplir son mandat", a dit mardi à Genève devant le Conseil des droits de l'homme la numéro deux de l'agence onusienne, Nada al-Nashif. Elle salue la condamnation récente d'un chef de guerre et de miliciens pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, grâce au soutien du Haut-Commissariat.
Les affrontements entre l'armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont fait des milliers de victimes depuis que ce groupe a récupéré en janvier la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'ONU avait récemment parlé environ de près de 900 cas de viols en deux semaines en février.
Selon la Haute commissaire adjointe, les violences sexuelles liées au conflit ont explosé, augmentant de plus de 270%. Elle les attribue à toutes les parties au conflit. L'ONU avait aussi dénoncé récemment des exécutions sommaires d'enfants, notamment à Bukavu. Et elle redoute encore une propagation des violences dans toute la région.
Mme al-Nashif se dit "gravement préoccupée". Outre le Nord et le Sud-Kivu, plusieurs groupes armés "continuent de tuer, mutiler et enlever des civils" en Ituri, a-t-elle affirmé.
Au début de la discussion de mardi, les pays présents au Conseil des droits de l'homme ont observé une minute de silence pour les victimes du séisme en Thaïlande et en Birmanie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Séisme en Birmanie: minute de silence pour les plus de 2000 morts
La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d'infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.
Les sirènes ont retenti à 12h51 et 2 secondes (08h21 suisses), à l'heure précise où la secousse d'amplitude 7,7 s'est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s'étend jusqu'au 6 avril, a annoncé lundi la junte.
Devant ce qu'il reste d'un complexe d'appartements de Mandalay, l'un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.
Lourd bilan
Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.
Les autorités birmanes ont fait état lundi en fin de journée de 2056 morts, 3900 blessés et 270 disparus, mais les experts anticipent des milliers de morts supplémentaires. La faille de Sagaing, à l'origine du séisme, traverse des régions parmi les plus peuplées du pays, dont la capitale Naypyidaw et Mandalay.
La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.
Plus d'un millier de secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d'extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
La condamnation de Marine Le Pen "n'est pas une décision politique"
"La justice n'est pas politique. Cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux", a dit mardi l'un des deux plus hauts magistrats de France, Rémy Heitz, en réaction à la condamnation de Marine Le Pen.
Cette décision "a été rendue conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale", a aussi affirmé le procureur général près la Cour de cassation sur la radio RTL. Il a qualifié "d'inadmissibles" les "attaques très personnalisées contre des magistrats et les menaces qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales".
De son côté, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré mardi que "tout sera fait pour nous empêcher d'arriver au pouvoir". Il a fait un parallèle entre "le climat" en France et la Roumanie où le candidat d'extrême droite a été privé d'une victoire potentielle par l'annulation de l'élection présidentielle.
"Juges rouges"
M. Bardella a dénoncé au micro de Cnews/Europe 1 "la tyrannie des juges", qualifiés de "juges rouges" car "on a le sentiment que ça se tourne souvent contre un camp politique plutôt que contre un autre", en référence aux affaires Fillon et Sarkozy.
Il a cependant condamné "les menaces, les injures ou les insultes" à leur égard et a annoncé "l'organisation ce week-end de distributions de tracts et mobilisations" qui seront "pacifiques" car "nous ne sommes pas des fachos (...), nous sommes des gens raisonnables".
"Nous sommes totalement innocents dans cette affaire et, en dépit de cela, on prive des millions et des millions de Français de leur candidate naturelle et légitime à l'élection présidentielle", a-t-il clamé. "Pour l'instant, on ne passe pas à autre chose et on ne passera pas à autre chose (...) On est loin d'être morts", a-t-il répété, "promettant d'utiliser toutes les voies de recours".
Le tribunal a condamné Mme Le Pen pour détournement de fonds publics, ayant établi qu'il y avait bien eu un "système" mis en place entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti. Cette décision, à ce stade, l'empêche de concourir à la présidentielle 2027.
La victimisation est le leitmotiv de Marine Le Pen depuis près de trente ans de carrière politique, lors de laquelle elle a autant mis en scène ses déboires que sa capacité, jusqu'alors, à les surmonter.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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