International
Un ancien camarade de Ben Laden à Genève pour une conférence
Le gendre du fondateur d'Al-Qaïda, proche dans les années 80 d'Oussama Ben Laden, sera mardi à Genève pour une conférence sur l'Afghanistan. Celui qui condamne désormais l'activisme violent s'exprimera lors d'une réunion pour les 20 ans du décès du commandant Massoud.
L'Algérien Boudjema Bounoua, alias Abdullah Anas ou Abou Anas, avait combattu les Soviétiques dans les années 80 aux côtés d'Oussama Ben Laden et avait oeuvré au lancement de l'ancêtre d'Al-Qaïda. Il avait ensuite rompu avec le terroriste, estimant qu'un djihadisme mondial n'était pas atteignable.
Cet homme s'était ensuite rapproché d'Ahmad Shah Massoud, raison pour laquelle il sera mardi au Château d'Aïre (GE). Un hommage sera rendu au commandant, assassiné par les talibans il y a 20 ans, par la mission afghane à l'ONU à Genève et le campus genevois d'une université privée. Parmi la dizaine d'autres intervenants figure notamment le frère aîné de l'ancien leader de la résistance tadjike afghane.
Dans ses mémoires publiés en 2019, Abdullah Anas se considère toujours comme un djihadiste, mais condamne l'extrémisme de ses anciens compagnons devenus les terroristes les plus recherchés. De l'ancien chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussaab al-Zarqaoui, tué par les Américains en 2006, à Djalâlouddine Haqqani, ancien islamiste dont le réseau sévit toujours en Afghanistan.
S'il a obtenu l'asile politique en Grande-Bretagne, dont il a désormais la nationalité, Boudjema Bounoua reste controversé pour des spécialistes. ll reste proche des milieux islamistes algériens. Il a également continué d'être actif dans les quartiers islamistes de Londres dans les années 90 et "a clairement joué un rôle" dans la radicalisation de plusieurs personnes en France, explique à Keystone-ATS une source proche des milieux sécuritaires.
Pas d'indication de fedpol
Il y a dix ans, il n'aurait probablement pas pu entrer sur le territoire suisse, selon elle. "Depuis, les règles semblent avoir changé", ajoute-t-elle.
De son côté, l'Office fédéral de la police (fedpol) rappelle qu'une interdiction d'entrée en Suisse peut être décidée pour garantir la sécurité intérieure et extérieure du pays. Pour des raisons liées à la protection de personnalité, il ne relaie pas d'indication sur des cas individuels.
Pour le président du campus genevois de l'université qui convie Boudjema Bounoua, celui-ci devrait s'exprimer pendant quelques minutes comme "expert". "Si le gouvernement britannique estime qu'il peut habiter sur son territoire et voyager, nous ne voyons pas d'inconvénient", a-t-il encore affirmé vendredi à Keystone-ATS. Outre l'hommage prévu, la discussion doit porter sur les conséquences du contrôle d'Afghanistan par des "extrémistes" pour ce pays et pour les autres Etats.
Le frère aîné du commandant Massoud, ancien ambassadeur afghan en Grande-Bretagne, a multiplié les interviews aux médias occidentaux depuis l'arrivée des talibans à Kaboul. Ahmad Wali Massoud a réitéré la résolution de son neveu à mener la lutte armée dans le nord du pays et a appelé à une résistance "politique" et "culturelle" face aux nouveaux patrons de l'Afghanistan.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump veut que les pays de l'OTAN accordent 5% du PIB à la défense
Le président élu Donald Trump a déclaré mardi que les pays de l'Otan devaient accroître leurs budgets de défense à 5% de leur PIB après avoir maintes fois répété que les membres de l'Alliance n'en faisaient pas assez pour assurer leur protection.
"Ils peuvent tous se le permettre", a dit le milliardaire républicain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier à la Maison Blanche. "Ils devraient être à 5%, pas 2%", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Mar-a-Lago, en Floride (sud-est).
L'ancien et futur président américain ne fait pas mystère du peu de cas qu'il fait de l'Alliance atlantique, pilier de la sécurité en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, répétant à l'envi que ses membres ne payent pas suffisamment pour la protection des Etats-Unis.
Il avait en particulier semé la panique durant la campagne électorale en menaçant de ne plus garantir la protection des pays de l'Otan face à la Russie si ceux-ci ne consacraient pas un budget suffisant à leur défense.
"S'ils paient leurs factures, et si je pense qu'ils nous traitent de manière juste, la réponse est absolument que je resterais avec l'Otan", a-t-il déclaré dans une interview récente.
Les pays de l'Otan se sont engagés il y a dix ans, après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, à consacrer au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Ils sont 23 sur 32 à avoir tenu cet engagement.
Le chef de l'Alliance atlantique, Mark Rutte, a lui-même prévenu le mois dernier que l'Europe devait dépenser "beaucoup plus" pour assurer sa défense.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga
International
Alaphilippe "super motivé" avec sa nouvelle équipe Tudor
Après une décennie en Belgique, Julian Alaphilippe démarre la saison 2025 "super motivé". Il se sent bien avec sa nouvelle équipe helvétique Tudor qui compte aussi beaucoup sur lui pour grandir.
A 32 ans, l'ancien double champion du monde estime que c'était "le bon moment pour ce grand changement" après dix ans chez Soudal Quick-Step où son aventure s'est achevée cet hiver sur un brin d'amertume à cause de ses relations compliquées avec le patron Patrick Lefevere, sur fond de résultats en baisse.
Il a trouvé refuge pour les trois prochaines saisons dans une équipe jeune aux dents longues, cornaquée par l'ancien champion bernois Fabian Cancellara, qui, depuis sa création en avril 2022, monte les étages quatre à quatre.
"Le projet m'a plu dès les premières discussions qu'on a eues avec Ricardo (Scheidecker, directeur sportif), "Raphi" (Raphael Meyer, directeur général) et Fabian (Cancellara). J'ai tout de suite accroché à l'idée de faire partie de cette jeune équipe mais avec beaucoup de caractère et d'ambition", a expliqué le Français mardi lors de la présentation de la saison de Tudor à Moraira, dans le sud-est de l'Espagne, où son équipe est en stage.
"C'est un challenge pour moi aussi, c'est mon instinct qui a décidé, je suis très content de ma décision. Ils savent où ils veulent aller, ça m'a super motivé", a-t-il insisté.
Terminant la saison 2024 au 22e rang mondial en termes de points UCI, la formation suisse, adossée à l'horloger de luxe, a beau cultiver de grandes ambitions, elle navigue encore en deuxième division (le World Tour est réservé aux 18 premières équipes), ce qui l'oblige à attendre des invitations des organisateurs pour participer aux plus grandes courses comme le Tour de France.
Une réalité nouvelle pour Alaphilippe qui, du coup, ne savait pas vraiment mardi quel sera son programme au-delà de sa mise en route lors de la Figueira Champions Classic au Portugal le 16 février suivi du Tour de l'Algarve et ensuite Paris-Nice en mars, pour lequel Tudor a été invitée.
Ses patrons espèrent justement que son arrivée, ainsi que celle du Suisse Marc Hirschi, très en vue en fin de saison dernière, va convaincre les organisateurs à les accueillir.
"J'espère qu'on pourra disputer toutes les courses qu'on rêve de courir", a déclaré Alaphilippe, en pensant notamment au Tour de France, la course des courses.
"Je suis toujours optimiste, c'est un rêve d'aller au Tour, c'est dans nos têtes bien sûr mais c'est encore loin", a souligné le Français qui espère "retrouver son meilleur niveau possible" en 2025, sur la lancée d'une saison déjà meilleure que les deux précédentes.
Quant à sa cohabitation avec Hirschi, aux caractéristiques similaires, il a jugé que c'était "un problème de riches". "Il n'y aura pas de rivalité entre nous. Au fond de moi, j'ai le caractère d'un leader, d'un attaquant et ça ne changera jamais. Mais j'ai toujours été heureux d'aider mes coéquipiers et je serais heureux de voir Marc atteindre ses objectifs", a-t-il assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Meta abandonne la vérification de l'information aux USA
Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg.
"Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis", a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.
Selon M. Zuckerberg, "les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis".
L'annonce de Meta intervient alors que les républicains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu'ils assimilaient à de la censure.
"Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression", a estimé le patron de Meta.
Dans le même temps, le groupe devrait revoir et "simplifier" ses règles concernant les contenus sur l'ensemble de ses plateformes et "mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l'immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants".
L'annonce intervient alors que M. Zuckerberg a multiplié les gestes en direction du président élu Donald Trump, notamment via un don d'un million de dollars pour le fonds finançant les cérémonies d'inauguration du mandat, prévues le 20 janvier.
Le candidat républicain s'était montré particulièrement critique à l'encontre de Meta et de son patron ces dernières années, accusant l'entreprise de parti pris et de soutenir les discours progressistes.
Donald Trump avait été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, mais son compte avait été réactivé début 2023.
Plus de contenus politiques
Mark Zuckerberg a dîné en novembre avec M. Trump à la résidence de Mar-a-Lago (Floride) de ce dernier, dans un geste vu comme une volonté d'apaiser les relations avec le futur président américain.
Autre geste à destination des conservateurs, Meta a désigné un fidèle de M. Trump, Joel Kaplan, à la tête de ses affaires publiques, remplaçant l'ancien Premier ministre britannique adjoint, Nick Clegg, démissionnaire.
"Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans +la prison de Facebook+", a déclaré M. Kaplan dans un communiqué, insistant sur le fait que l'approche actuelle était allée "trop loin".
Autre geste d'apaisement, la désignation du responsable de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, également proche de Donald Trump, au conseil d'administration de Meta.
Parmi les évolutions à venir, Meta devrait déplacer ses équipe "confiance et sécurité" de la Californie, généralement plus progressiste, vers le Texas, Etat plus conservateur.
"Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d'inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes", a justifié M. Zuckerberg.
Un mouvement qui va également avec la volonté de revenir sur sa décision, en 2021, de réduire les contenus politiques sur ses plateformes.
L'entreprise souhaite désormais adopter une approche plus personnalisée, donnant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la quantité de contenus politiques qu'ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.
L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Nouveau mandat pour arrêter le président déchu Yoon
La justice sud-coréenne a émis mardi un nouveau mandat d'arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol. Il était très attendu par les enquêteurs sud-coréens pour tenter une deuxième fois d'appréhender le chef d'Etat suspendu de ses fonctions et retranché à Séoul.
"Le mandat d'arrêt renouvelé contre le suspect Yoon a été émis aujourd'hui dans l'après-midi", ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué. Il est motivé par la brève tentative de Yoon Suk Yeol, d'imposer la loi martiale dans le pays.
Le premier mandat d'arrêt, émis le 31 décembre, avait expiré lundi après-midi sans que le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) ne parvienne à s'emparer de M. Yoon pour l'interroger.
Vendredi, les enquêteurs du CIO appuyés par des policiers étaient entrés dans sa résidence. Mais ils s'étaient heurtés à environ 200 militaires et agents du Service de sécurité présidentiel (PSS) et avaient battu en retraite, bredouilles, après six heures d'un face-à-face tendu. Les enquêteurs avaient redéposé lundi soir une requête auprès du tribunal du district ouest de Séoul afin de prolonger le mandat d'arrêt.
Inexpérience
Pour Yun Bok-nam, président de l'association Avocats pour une société démocratique, l'échec de la première tentative d'arrestation du président déchu s'explique surtout par l'inexpérience du CIO, qui n'a que quatre ans d'existence, compte moins de 100 employés et n'a encore jamais inculpé personne.
"Naturellement, ils n'ont aucune expérience des arrestations, à plus forte raison de l'arrestation d'un président", souligne Me Yun. "La coopération de la police est essentielle", estime le juriste. Le dirigeant du CIO, Oh Dong-woon, a présenté mardi ses excuses pour avoir échoué à arrêter le président, tout en admettant ne pas être certain qu'il se trouve encore dans sa résidence.
"J'examine diverses possibilités", a-t-il commenté, répondant à un député qui lui demandait si le président suspendu avait pris la fuite. Le CIO, la police nationale sud-coréenne et le service d'investigations du ministère de la Défense enquêtent conjointement sur la tentative de Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale le 3 décembre et de museler le Parlement en y envoyant l'armée.
"Forteresse"
Après l'annonce du nouveau mandat d'arrêt, des partisans de M. Yoon ont immédiatement annoncé leur intention d'aller le soutenir devant sa résidence. "Nous nous dirigeons maintenant vers la résidence de Yoon. Ceux vivant à la campagne se joindront à nous tôt le matin", a déclaré Rhee Kang-san, 35 ans, à l'AFP.
Selon le député de l'opposition Youn Kun-young, la résidence présidentielle "est en train de se transformer en forteresse", avec selon lui des gardes qui y installent des fils barbelés. Le président conservateur déchu, dont l'action politique était constamment entravée par un Parlement dominé par l'opposition, avait affirmé vouloir protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Mais il avait dû faire marche arrière quelques heures plus tard, les députés ayant réussi à se réunir dans un hémicycle cerné par les forces spéciales pour voter contre la loi martiale, pendant que des milliers de manifestants se massaient à l'extérieur. "Nous allons nous serrer les coudes dans ce combat. J'espère vraiment que M. Yoon va être arrêté", a commenté mardi plein d'espoir Bae Hoon, 46 ans, qui a passé deux nuits devant la résidence présidentielle malgré des températures glaciales.
Bataille légale
M. Yoon a été destitué le 14 décembre par l'Assemblée nationale. Il est par ailleurs visé par une plainte pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, et "abus d'autorité", passible de cinq ans de prison. M. Yoon a juré la semaine dernière de se "battre jusqu'au bout".
Ses avocats contestent la légalité du mandat d'arrêt et la compétence du CIO. Ils font valoir que la loi attribue à cet organisme l'autorité pour enquêter sur une série précise d'infractions commises par des hauts responsables, mais que la liste ne comprend pas le crime de "rébellion".
Yoon Suk Yeol reste officiellement le chef de l'Etat, et n'est que suspendu jusqu'à ce la Cour constitutionnelle confirme ou infirme sa destitution votée par les députés. La Cour a d'ici à la mi-juin pour statuer et a fixé au 14 janvier le début du procès en destitution, qui en cas d'absence de M. Yoon se poursuivra sans lui. Si elle valide la destitution, une élection présidentielle anticipée aura lieu dans les deux mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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