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International

L'Ukraine endeuillée par une frappe russe, 18 morts dont 9 enfants

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Une femme tient la main de son mari tué par une frappe russe à Kryvyi Rih. (© KEYSTONE/AP/Na Chasi media via AP)

L'Ukraine était endeuillée samedi par la mort de 18 personnes dont neuf enfants après la frappe la veille d'un missile russe à Kryvyï Rig, la ville natale de son président Volodymyr Zelensky, située dans le centre du pays.

Le bombardement, l'un des plus meurtriers de ces dernières semaines, a touché vendredi un quartier d'habitation de cette cité industrielle, à proximité d'une aire de jeux pour enfants.

"18, c'est le nombre de personnes tuées par les Russes quand ils ont lancé un missile sur Kryvyï Rig. Parmi eux, il y avait neuf enfants", a déploré samedi Serguiï Lyssak, le chef de l'administration de la région de Dnipropetrovsk, après la fin des opérations de secours d'urgence.

Des photos diffusées par les secours ukrainiens montrent plusieurs cadavres, dont l'un est étendu devant des balançoires. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, qui n'ont pu être vérifiées, montrent des corps gisant dans la rue et une colonne de fumée s'élevant dans le ciel. Sur d'autres images, on aperçoit une voiture en flamme tandis que des personnes poussent des cris.

Plus de 60 blessés dont 12 enfants

"C'est le genre de souffrance que vous ne souhaiteriez pas à votre pire ennemi", a affirmé M. Lysak, précisant que la frappe avait fait 61 blessés dont 12 enfants, dans un message sur Telegram.

Dans une attaque russe de drones menée séparément, une femme de 56 ans a été tuée et sept personnes blessées, a-t-il ajouté.

Les pompiers ont éteint plusieurs incendies et cinq bâtiments ont été endommagés par le bombardement, a indiqué sur Telegram Igor Klymenko, le ministre de l'Intérieur.

"Frappe de précision" pour Moscou

Le ministère russe de la Défense a de son côté assuré avoir "effectué une frappe de précision avec un missile hautement explosif sur un restaurant" de la ville "où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux".

Les systèmes de défense antiaérienne russe ont intercepté et détruit au cours de la nuit 49 drones lancés dans la nuit par l'Ukraine, a aussi annoncé le ministère.

La Russie "tente de couvrir son crime cynique" et "propage encore une fois une fausse information", a réagi le commandement de l'armée ukrainienne, accusant Moscou de "crimes de guerre".

L'armée de l'air ukrainienne a elle affirmé samedi que la Russie avait lancé 92 drones dans la nuit, la majorité ayant été abattus ou s'étant écrasés sans faire de dégâts.

Moscou "ne veut pas de cessez-le-feu"

Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi un acte démontrant que Moscou "ne veut pas de cessez-le-feu", alors que des échanges diplomatiques se poursuivent depuis février pour trouver une issue au conflit.

"Il y a une seule raison pour laquelle tout cela continue. La Russie ne veut pas d'un cessez-le-feu et nous le voyons. Le monde entier le voit", a-t-il fustigé.

"Chaque attaque de missile et de drone prouve que la Russie ne veut que la guerre. Et seuls une pression internationale sur la Russie et tous les efforts possibles pour renforcer l'Ukraine, notre défense antiaérienne et nos forces armées, permettront de déterminer quand la guerre se terminera", a poursuivi M. Zelensky sur Telegram.

Bâtiments résidentiels

Dans son allocution quotidienne, il a ensuite précisé que, selon des "résultats préliminaires", il s'agissait d'un tir de missile balistique.

"Le missile a touché une zone près de bâtiments résidentiels, un terrain de jeu, des rues ordinaires. Ceux qui peuvent faire ce genre de choses ne sont pas humains et sont des salauds", a martelé le président ukrainien.

Située à environ 80 kilomètres de la ligne de front, Kryvyï Rig est régulièrement la cible d'attaques aériennes depuis le déclenchement de l'invasion russe en février 2022. Environ 600'000 personnes y habitaient avant la guerre.

Mercredi, quatre personnes y ont été tuées et 14 autres blessées également par un tir de missile russe. Début mars, une frappe similaire avait touché un hôtel de cette ville, causant la mort de deux personnes et en blessant sept autres.

"Frappe visant à tuer beaucoup de gens"

Andriï Kovalenko, un responsable ukrainien chargé de lutter contre la désinformation, a décrit le missile russe utilisé vendredi comme un "Iskander". L'Iskander est un système de missile balistique russe qui peut avoir une portée allant jusqu'à 500 kilomètres.

"C'est une frappe délibérée visant à tuer un grand nombre de personnes", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Interdiction d'organiser des matches à risques en soirée en 2025/26

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Il ne sera plus permis d'organiser des matches à risques en soirée la saison prochaine en Italie (© KEYSTONE/AP/Gregorio Borgia)

Les rencontres à risques du Championnat d'Italie n'auront plus lieu en soirée la saison prochaine.

Le ministère italien de l'Intérieur a pris cette décision en réaction aux violences qui ont précédé le derby de Rome dimanche.

"Lors de la saison 2025/26, il ne sera plus permis de donner en soirée le coup d'envoi des rencontres à risques, comme cela s'est passé pour le match entre la Lazio et la Roma", a indiqué mardi soir le ministère de l'Intérieur dans une communication à la Fédération italienne (FIGC).

Selon les agences italiennes ANSA et AGI, le ministère de l'Intérieur a également frappé les supporters de la Lazio et de l'AS Rome d'une interdiction de déplacement pour les trois prochains matches à l'extérieur des deux équipes.

Ces annonces font suite aux violents heurts entre ultras des clubs romains et la police, avant le "derby de la capitale", comptant pour la 32e journée de Serie A, qui s'est soldé par un nul (1-1). Avant le coup d'envoi donné à 20h45, environ 500 ultras de la Lazio et autant de la Roma ont voulu forcer les barrages de police mis en place dans les quartiers aux alentours du Stade olympique pour éviter que les supporters des deux équipes s'affrontent.

La police a fait reculer les ultras, dont certains étaient armés de barres de fer et de marteaux, en déployant des engins lanceurs d'eau. Vingt-quatre ont été blessés durant ces heurts, notamment aux jambes par des jets de pierre. La police a procédé à l'arrestation de six ultras, trois de la Lazio et trois de la Roma, qui, dans un premier temps, ont été frappés d'une interdiction de stade.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les défaillances d'entreprises stables au 1er trimestre

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Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les défaillances d'entreprises sont restées stables sur les trois premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente. En tout, 1559 entreprises ont ouvert une procédure d'insolvabilité, indique le cabinet Dun & Bradstreet mercredi.

Les faillites ont augmenté dans la branche des services informatiques (+24%) et chez les artisans (+20%), ainsi que dans la logistique et le transport (+15%).

Des différences marquées sont constatées selon les régions. Au Tessin, les faillites sont ainsi en hausse de 16%, et de fortes progressions sont soulignées en Suisse centrale (+11%) et en Suisse orientale (+10%).

Dans le Nord-ouest de la Suisse et à Zurich, les faillites sont par contre en repli de 8% et, en Suisse romande, elles reculent de 3% par rapport au premier partiel 2024.

Les créations d'entreprises ont parallèlement augmenté de 4%. La hausse a été la plus marquée en Suisse centrale (+16%) et en Suisse romande (+11%). Par contre, des replis ont été essuyés dans l'espace Mitteland (-3%) et la Suisse orientale (-5%), tout comme au Tessin (-8%).

La plus forte croissance des nouvelles entreprises a été constatée dans le secteur de l'immobilier (+33%), le bois et le mobilier (+29%) ainsi que dans les sociétés d'investissement et holdings (+22%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Grande-Bretagne: la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique

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Le jugement de la Cour suprême britannique pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique et non le genre, a tranché mercredi la Cour suprême britannique. Cette décision très sensible pourrait avoir des conséquences importantes sur les femmes transgenres au Royaume-Uni.

"La décision unanime de cette Cour est que les termes 'femme' et 'sexe' dans la loi sur l'Egalité de 2010 se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique", ont jugé les magistrats de la plus haute instance judiciaire britannique, dans ce litige débuté il y a plusieurs années en Ecosse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

De nouvelles attaques visent l'institution pénitentiaire en France

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Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

De nouvelles attaques ont ciblé mercredi l'institution pénitentiaire en France, avec notamment l'incendie de trois véhicules dans un parking de la prison de Tarascon (sud-est). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dénoncé une tentative de "déstabilisation".

Ces nouveaux incidents interviennent au lendemain d'attaques coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires dans le pays, principalement des incendies de véhicules, mais également des tirs à l'arme automatique contre la porte de la prison de Toulon (sud-est), qui n'ont pas fait de victime.

Mercredi à l'aube, trois véhicules ont été incendiés devant la prison de Tarascon sur un parking "isolé, réservé aux personnels, grillagé et à l'accès sécurisé par un digicode", a expliqué à l'AFP le procureur de la ville, Laurent Gumbau.

Un des véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième, totalement détruit, n'a pas encore été identifié, selon le procureur. A priori, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux, a-t-il précisé.

Inscriptions

Depuis dimanche, une série d'attaques, parfois accompagnées des inscriptions "DDPF", pour "droits des prisonniers français", a visé des établissements pénitentiaires en France, avec des incendies de véhicules et même des tirs de kalachnikov contre la porte de la prison de Toulon. Au moins 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, selon une source policière.

Le parquet national antiterroriste s'est saisi mardi de l'enquête pour tenter d'identifier les auteurs de ces faits. Toujours dans le sud-est, un véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d'Aix-Luynes, a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de celui-ci, selon Jessy Zagari, délégué régional du syndicat FO Pénitentiaire.

"Menaces"

"Ce groupe terroriste DDPF identifie et cible les personnels pénitentiaires", s'est-il indigné, dénonçant "des actes de menace et d'intimidation".

Un ciblage que semble confirmer un autre événement recensé mercredi matin, avec des inscriptions "DDPF" retrouvées taguées dans le hall d'immeuble d'une surveillante pénitentiaire en région parisienne, selon une source policière.

Emmanuel Baudoin, secrétaire général du syndicat FO-Justice, a dénoncé mercredi des vidéos "qui circulent sur Telegram et montrent des agents, des boîtes aux lettres, les surveillants y sont nommément cités et ces vidéos ciblent "plutôt des agents sur la région du Sud", où prospèrent quelques-uns des gros groupes de narcotrafiquants.

"Nous ne céderons pas"

"Il y a manifestement des gens qui essaient de déstabiliser l'Etat en intimidant", a dénoncé Gérald Darmanin. "Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent dans les prisons, qui a mené notre pays à des difficultés extrêmement graves, des réseaux de drogue qui continuent à partir des cellules carcérales, on commande des assassinats, on blanchit de l'argent, on menace des policiers, des magistrats, des agents pénitentiaires et on s'évade, comme c'est le cas" du narcotrafiquant français Mohamed Amra en 2024, a-t-il dénoncé.

Le ministre avait martelé mardi que l'Etat "ne céderait pas". Il a estimé que ces attaques pourraient être une réplique à son projet de régime de détention spécial pour les plus gros narcotrafiquants du pays, qui doivent être regroupés à l'isolement strict dans des établissement de haute sécurité.

Le Parlement examine parallèlement une loi pour "sortir la France du piège du narcotrafic", qui prévoit notamment la création d'un Parquet national anticriminalité organisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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