International
Trump propose de prendre "possession" des centrales ukrainiennes
Le président américain Donald Trump a suggéré mercredi dans un appel avec son homologue ukrainien que les Etats-Unis prennent "possession" des centrales électriques ukrainiennes. Cela "constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles", selon lui.
Le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dit être prêt à suspendre les attaques sur les infrastructures civiles et énergétiques en Russie, après un engagement pris par le président russe Vladimir Poutine mardi d'épargner temporairement les sites énergétiques, là aussi pendant un coup de fil avec M. Trump.
"L'une des premières étapes vers la fin de la guerre pourrait être de cesser les frappes sur les infrastructures énergétiques et autres infrastructures civiles. J'ai soutenu cette mesure et [...] nous sommes prêts à la mettre en oeuvre", a dit Volodymyr Zelensky sur le réseau social X.
Il a aussi précisé que la conversation n'avait porté que sur "une centrale, qui est sous occupation russe", c'est-à-dire le grand site nucléaire de Zaporijjia dans le sud-est de l'Ukraine.
Ton adouci
Du côté de Washington et en apparence au moins, le ton s'est nettement adouci par rapport à l'hostilité ouverte avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment par Donald Trump.
Le président américain a eu d'ailleurs un appel téléphonique "fantastique" avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.
M. Zelensky a parlé sur X d'un échange "positif, très substantiel et franc". Plus tard lors d'un point-presse, il a assuré n'avoir subi "aucune pression" de Donald Trump pour lui arracher des concessions.
Un communiqué officiel américain insiste sur le fait que Volodymyr Zelensky, accusé d'ingratitude par certains alliés du président américain, avait plusieurs fois "remercié" Donald Trump pour son action.
"Je viens d'avoir un très bon appel avec le président de l'Ukraine Zelensky [...] Nous sommes sur la bonne voie", a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social.
Défense antiaérienne
Il n'a pas donné de détails sur cette surprenante et nouvelle proposition concernant les centrales ukrainiennes, cohérente toutefois avec la manière dont l'ancien promoteur immobilier aime aborder les affaires diplomatiques, c'est-à-dire comme des transactions commerciales.
"Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne [...] et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe", a encore dit Karoline Leavitt. Elle a ajouté que "le partage de renseignements militaires pour la défense de l'Ukraine" allait "continuer".
Les Etats-Unis avaient temporairement suspendu l'aide militaire et le partage d'informations, le temps que Kiev accepte une proposition américaine de cessez-le-feu total de trente jours, à laquelle Donald Trump n'a pas pu rallier Vladimir Poutine.
Le président américain a aussi promis d'agir pour le rapatriement des enfants ukrainiens "enlevés" depuis le début de l'invasion russe en février 2022. La Russie et l'Ukraine ont par ailleurs annoncé avoir échangé 175 prisonniers de guerre de chaque camp.
Arabie saoudite
De nombreuses questions de fond restent en suspens après ces deux conversations menées par Donald Trump, qui ne parle plus désormais de mettre fin à la guerre en 24 heures, comme il l'a longtemps fait.
Parmi elles: l'avenir de l'aide occidentale à l'Ukraine, dont Vladimir Poutine réclame l'arrêt, ou un éventuel "partage" territorial évoqué récemment par le président américain.
Volodymyr Zelensky a lui affirmé mercredi que le maître du Kremlin ne "voulait pas d'un cessez-le-feu" complet tant que les troupes ukrainiennes resteront dans la région russe de Koursk, dont elles ne contrôlent plus qu'une petite partie. L'Ukraine a, selon lui, reçu "plusieurs" avions de chasse F-16 supplémentaires.
Des pourparlers doivent se tenir en Arabie saoudite dans les prochains jours. L'objectif est d'arriver d'abord à une trêve étendue à la mer Noire, puis à un cessez-le-feu total, et enfin à des négociations de paix, une perspective qui reste lointaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tesla doit rappeler plus de 46'000 Cybertruck
Le constructeur américain Tesla, spécialiste des véhicules électriques, procède au rappel de plus de 46'000 pickup Cybertruck dont des panneaux de carrosserie risquent de tomber à cause d'une défaillance de la colle utilisée.
"Le renfort, un habillage extérieur composé de panneaux d'acier inoxydable, peut se décoller et se détacher du véhicule", explique jeudi l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA), précisant que le groupe du milliardaire Elon Musk allait remplacer gratuitement les équipements défectueux.
Les 46'096 concernés par ce rappel ont été fabriqués entre novembre 2023 - lorsque la production commerciale du Cybertruck à la silhouette futuriste a commencé - et le 27 février 2025. Le constructeur a été alerté d'un problème potentiel le 7 janvier.
Après enquête, il a conclu que l'adhésif utilisé pour fixer cette carapace d'acier inoxydable était susceptible d'être fragilisé par des éléments environnementaux extérieurs.
Il va être remplacé par un adhésif moins sensible, renforcé par un colombage soudé sur la partie interne des panneaux d'acier et riveté à la structure du véhicule.
Si des panneaux se détachent pendant que le véhicule circule, "cela peut représenter un danger sur la route pour les automobilistes se trouvant derrière et accroître le risque de blessures ou d'accident", relève la NHTSA.
Un panneau partiellement détaché peut également produire un bruit détectable dans l'habitacle, poursuit-elle.
Au 14 mars, Tesla avait reçu 151 demandes de couverture de garantie liées à ce problème, mais n'avait connaissance d'aucun accident, décès ou blessures causés par ce décollement.
Le nouveau procédé doit être intégré à la chaîne d'assemblage autour du 21 mars, et tous les véhicules produits mais non encore livrés vont être réajustés avant d'être remis à leurs propriétaires, ajoute la NHTSA.
Le véhicule a déjà fait l'objet de plusieurs rappels.
L'un d'entre eux, en juin 2024, concernait l'habillage de la benne de transport de marchandises, mal fixée, qui risquait de se détacher. En novembre 2024, avait été signalé un défaut d'une pièce mécanique pouvant causer une perte de puissance pour les roues.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'ONU dit la levée des sanctions américaines indispensable en Syrie
L'ONU estime un réel rétablissement de la Syrie impossible sans la levée des sanctions américaines. Elle affirme que l'investigation sur les attaques dans l'ouest du pays, un prochain gouvernement provisoire et la nomination d'une Assemblée du peuple seront importants.
"La meilleure solution est de mettre un terme aux besoins humanitaires et d'avoir un environnement favorable pour l'emploi, la production de revenus, le retour des industriels" et l'investissement étranger, a dit jeudi à Genève l'émissaire adjointe de l'ONU Najat Rochdi. "Rien de tout cela n'est entièrement possible à moins que les Etats-Unis ne lèvent leurs sanctions", a-t-elle affirmé aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
Les décisions de la Suisse et d'autres pays européens de renoncer à certaines des leurs peuvent ouvrir des possibilités, selon elle. Mais elles ne permettront pas un "réel rétablissement" du pays.
L'ONU salue également la récente déclaration constitutionnelle syrienne. Environ la moitié de ses suggestions ont été prises en considération.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le maire d'Istanbul en appelle à la "nation" après son arrestation
Une foule de manifestants a afflué jeudi devant le siège de la municipalité d'Istanbul pour le deuxième soir d'affilée en soutien au maire d'opposition, Ekrem Imamoglu, qui a appelé la nation et les juges à réagir au lendemain de son arrestation.
"J'en appelle aux membres du pouvoir judiciaire (...) Vous devez agir et vous occuper de cette poignée de collègues qui ternissent notre système judiciaire", a écrit l'édile, poursuivi pour "corruption" et "terrorisme", dans un message posté sur X par ses avocats.
"Vous ne pouvez pas et ne devez pas vous taire", a insisté le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan.
Dans l'après-midi, des manifestants, majoritairement étudiants des universités de la ville, ont convergé vers l'hôtel de ville d'Istanbul où le parti du maire, le CHP, a invité à un nouveau rassemblement en soirée.
"Nous défendrons nos droits jusqu'au bout. Ce n'est pas une manifestation d'un jour", a affirmé à l'AFP Basak Cöhce, 24 ans, étudiante à l'université de Galatasaray.
"Les jeunes comme moi ne vont pas rester silencieux", a abondé Yavuz, 19 ans, de l'université technique d'Istanbul.
Le maire de la plus grande ville et capitale économique de la Turquie devait être intronisé dimanche candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d'opposition, à la présidentielle de 2028.
Dès mardi, l'annulation de son diplôme universitaire entravait la possibilité de briguer la présidence.
"Unis contre ce mal"
"En tant que nation, nous devons rester unis contre ce mal", a écrit sur X le maire d'Istanbul, dont le parti dénonce un "coup d'Etat".
La place Taksim et le parc adjacent de Gezi, lieux emblématiques de la contestation au coeur d'Istanbul, restaient barricadés jeudi pour prévenir tout rassemblement, par ailleurs interdits jusqu'à dimanche par le gouverneur de la métropole.
Les arrêts de métro et de bus de la place Taksim, d'ordinaire très fréquentés, ne sont également plus desservis.
De même, l'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp demeure restreint à Istanbul, a constaté l'AFP.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.
Outre M. Imamoglu, plus de 80 personnes ont été interpellées en même temps que lui mercredi, et une vingtaine d'autres sont recherchées.
Parmi elles, six personnes sont elles aussi accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.
Selon les médias locaux, les interrogatoires des gardés à vue n'ont commencé que jeudi matin.
Cette nouvelle vague d'arrestations touchant l'opposition a enfoncé la livre turque: elle s'échangeait jeudi soir au-delà de 38 livres pour un dollar et de 41 livres pour un euro, des niveaux jamais atteints jusqu'à mercredi.
La Banque centrale turque a indiqué dans un communiqué qu'elle puiserait le cas échéant dans ses réserves de change pour empêcher toute chute de la monnaie nationale, comme elle l'a fait mercredi selon des économistes.
"Tu n'es pas seul"
Le président du CHP, Özgür Özel, s'exprimera à nouveau jeudi soir devant le siège de la municipalité d'Istanbul, où il a appelé à un grand rassemblement à 20h30 (18h30 suisses).
Mercredi soir, malgré le froid, des milliers de personnes ont répondu à son appel en scandant, entre autres, "Imamoglu, tu n'es pas seul!".
En ravissant Istanbul en 2019, après vingt-ans années de domination de Recep Tayyip Erdogan et de son camp sur la ville, Ekrem Imamoglu est devenu l'homme à abattre.
L'édile, réélu triomphalement en 2024, est vu comme le principal rival du président Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.
Les maires de plusieurs capitales et grandes villes européennes, ainsi que les ministères français et allemand des Affaires étrangères ont condamné son interpellation, mettant en garde contre ses conséquences sur la démocratie turque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les Celtics rachetés pour une somme record
Les Boston Celtics, champions NBA en 2024, s'apprêtent à changer de propriétaire contre 6,1 milliards de dollars. Il s'agit d'une transaction record pour une franchise américaine.
La vente doit encore être avalisée par le conseil d'administration de la NBA, qui regroupe notamment les propriétaires des franchises. Le montant dépasse les 6,05 milliards de dollars du rachat de la franchise NFL des Washington Commanders en 2023.
Le nouveau propriétaire, William Chisholm, originaire du Massachusetts et fan de longue date des Celtics, est le co-fondateur et directeur général de Symphony Technology, un fonds d'investissement privé californien, selon le Boston Globe.
Les Boston Celtics avaient été mis en vente en juillet 2024, deux semaines après avoir obtenu leur 18e titre en NBA. La famille Grousbeck avait racheté les Celtics en 2002 pour 360 millions de dollars (environ 335 millions d'euros).
Le nouveau groupe d'investisseurs se compose également de l'actuel copropriétaire de la franchise de Boston, Robert Hale, de Bruce Beal Jr, président de Related Companies, et de la société d'investissement Sixth Street, selon le Boston Globe.
Les Boston Celtics ont été sacrés pour la 18e fois en 2024, 16 ans après leur précédent titre. Ils sont ainsi devenus, seuls, la franchise la plus titrée de l'histoire de la NBA, une longueur devant les Los Angeles Lakers. Leur qualification pour les play-off de la saison en cours est déjà assurée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Un crédit de 77,8 millions accordé pour le gymnase d'Echallens
-
InternationalIl y a 3 jours
Gaza: condamnations internationales après des raids israéliens
-
LausanneIl y a 2 jours
Dette fiscale commune: mettre fin à la solidarité des ex-époux
-
LausanneIl y a 1 jour
Flotte historique de la CGN: dix ports non desservis ce printemps
-
InternationalIl y a 2 jours
Les astronautes américains coincés dans l'ISS de retour sur terre
-
SuisseIl y a 3 jours
Swissgrid: la facture d'électricité va baisser un peu l'an prochain
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Sion: 34 postes de travail passent à la trappe après une faillite
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump révoque le dispositif de protection des enfants de Joe Biden