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Biden et Trump appellent à l'unité après la tentative d'assassinat

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Blessé à l'oreille, le presque octogénaire Donald Trump a été évacué par les agents de sécurité. (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

Joe Biden et Donald Trump ont tous deux appelé dimanche les Américains à s'unir. Cela au lendemain de la tentative d'assassinat ayant visé l'ancien président républicain, que les autorités fédérales jugent comme "un acte potentiel de terrorisme intérieur".

"Nous devons nous unir en tant que nation", a déclaré le président américain dans de courtes remarques à la Maison Blanche, disant avoir eu une "courte mais bonne conversation" avec M. Trump samedi soir.

Il a annoncé dans le même temps qu'il s'adresserait à la nation dans la soirée depuis le cadre solennel du Bureau ovale, et indiqué avoir ordonné une "enquête indépendante" sur les circonstances ayant entouré la tentative d'assassinat contre Donald Trump.

Le presque octogénaire ex-président avait été évacué, la joue ensanglantée, après plusieurs tirs lors d'un meeting à Butler en Pennsylvanie (nord-est), qui ont fait un mort et deux blessés graves parmi les spectateurs. La police a également confirmé la mort de l'auteur présumé.

La personne décédée a été identifiée comme étant un ancien pompier, Corey Comperatore, âgé de 50 ans, selon le gouverneur de cet Etat du nord-est.

Avant d'être évacué, l'ex-président a levé le poing en l'air en signe de défi. Il a déclaré plus tard avoir été touché par une balle qui lui a transpercé l'oreille droite.

"Dieu a empêché l'impensable"

"Seul Dieu a empêché l'impensable de se produire", a assuré dimanche le candidat républicain à la présidentielle sur sa plateforme Truth Social. "A cet instant, il est plus important que jamais que nous nous tenions unis", a ajouté l'ex-président.

Il aussi confirmé son intention de se rendre dès dimanche à Milwaukee, où a lieu la convention républicaine à partir de lundi et dont la sécurité sera renforcée.

Son épouse Melania a qualifié dimanche le tireur de "monstre", qui a "tenté d'éteindre la passion de Donald", selon un communiqué publié sur son compte X.

Plusieurs coups de feu tirés

Le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques, a affirmé que le suspect avait "tiré plusieurs coups de feu en direction de la scène depuis une position élevée" située à l'extérieur du périmètre du meeting à quelque 150 mètres de distance, avant d'être "neutralisé" par les agents.

Le FBI a confirmé dimanche que le tireur avait agi seul et qu'il n'avait pas d'appartenance idéologique identifiée.

"Nous enquêtons sur cette tentative d'assassinat mais la considérons également comme un potentiel acte de terrorisme intérieur", a déclaré l'agent du FBI Bobby Wells lors d'un point de presse. Le FBI a par ailleurs précisé que l'arme utilisée, un fusil semi-automatique, avait été achetée légalement.

Selon plusieurs médias américains, des explosifs ont été retrouvés dans son véhicule garé non loin du lieu du meeting.

Le FBI a confirmé qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat et a identifié l'auteur: "Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie".

Mobile inconnu

Le mobile du tireur reste cependant inconnu, a reconnu le président Biden appelant les Américains à ne pas tirer "de conclusions hâtives".

Inscrit comme électeur républicain

Le candidat républicain, qui venait de commencer son discours par une de ses habituelles tirades contre l'immigration, s'est aussitôt abrité derrière son pupitre avant d'être entouré et protégé par des agents. Il s'est ensuite relevé, la chevelure ébouriffée et le visage ensanglanté, avant d'être emmené jusqu'à un véhicule pour être évacué.

Dans l'assistance, des cris d'effroi ont fusé, des spectateurs se sont jetés à terre.

Indignation à l'étranger

La tentative d'assassinat a suscité l'indignation chez nombre de dirigeants à travers le monde, du Royaume-Uni au Japon, en passant par la France et Israël. Se disant "choquée", la présidente de la Confédération Viola Amherd a estimé que la violence en politique était inacceptable.

L'événement a déjà ravivé les tensions politiques et des théories du complot ont inondé les réseaux sociaux.

"Rhétorique" de Biden mise en cause

Le sénateur J.D. Vance, un des colistiers putatifs de Donald Trump, a affirmé que la "rhétorique" de Joe Biden avait "conduit directement" à l'attaque, tandis que le président républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a dit sur NBC que les propos incendiaires devaient "cesser".

Et des questions ont commencé à émerger sur le dispositif de sécurité autour de Donald Trump, censé être l'une des personnalités les plus protégées au monde. De nombreux témoins ont déclaré avoir vu le suspect avant les tirs et avoir alerté la police de Butler.

"Très franchement, je suis surpris qu'il ait pu monter sur ce toit et tirer", a déclaré dimanche le procureur du comté de Butler, Richard Goldinger, à la chaîne MSNBC.

Le Secret Service a démenti dimanche avoir refusé des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité de Donald Trump en amont du meeting.

Conséquences sur la campagne

Les conséquences de cet événement sur la campagne pourraient être immenses. Il vient comme un révélateur des tensions politiques traversant une société américaine à cran.

Ces derniers jours, l'attention se focalisait sur les doutes quant à la santé de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump depuis leur débat fin juin, marqué par la performance calamiteuse du démocrate.

Ce dernier a reporté un déplacement prévu lundi au Texas (sud), et son équipe a décidé de suspendre temporairement ses publicités de campagne.

Pour Donald Trump, à l'inverse, cette séquence déjà historique pourrait se révéler positive pour lui sur le plan électoral, selon des experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trois morts en Syrie dans une manifestation d'alaouites

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Un homme blessé dans les heurts entre Alaouites et contre-manifestants à l'hôpital. (© KEYSTONE/AP/Omar Albam)

Au moins trois personnes ont été tuées dimanche en Syrie. Des milliers d'alaouites ont manifesté dans plusieurs villes du pays contre une attaque meurtrière visant cette minorité musulmane.

La communauté alaouite, une branche de l'islam chiite dont est issu le président déchu Bachar al-Assad, est la cible d'attaques depuis qu'une coalition islamiste a pris le pouvoir à Damas fin 2024.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources dans le pays, les forces de l'ordre ont tué deux personnes en dispersant une manifestation dans la ville côtière de Lattaquié, dans l'ouest du pays.

L'agence officielle Sana, citant les services de santé, a ensuite fait état d'un bilan de "trois décès et 60 blessés".

"Maîtrisé la situation"

Les autorités n'ont de leur côté pas confirmé avoir ouvert le feu sur la foule, mais ont dit avoir "maîtrisé la situation" et ont accusé des partisans de l'ancien président Bachar al-Assad d'avoir attaqué la foule.

"Nos forces de sécurité et les manifestants ont été la cible de tirs d'origine inconnue", a déclaré le général Abdel Aziz al-Ahmad, chef de la sécurité dans la région.

Des correspondants de l'AFP ont vu des policiers intervenir en tirant des coups de feu en l'air, pour tenter de ramener le calme.

"Oppression" dénoncée

Le dignitaire Ghazal Ghazal, président du Conseil islamique alaouite en Syrie et à l'étranger, a accusé les autorités d'avoir attaqué "des civils non armés" exerçant leur "droit légitime" et dénoncé "l'oppression" des autorités.

Outre Lattaquié, des échauffourées entre manifestants et partisans des autorités ont eu lieu à Jablé, également situé sur la côte méditerranéenne.

La situation était également tendue à Homs, d'après l'OSDH qui a fait état de plusieurs blessés. C'est dans cette ville du centre du pays qu'a eu lieu vendredi l'attentat contre une mosquée qui a fait huit morts, pendant la prière.

"Nous ne soutenons pas Assad... Pourquoi cette tuerie?", s'interroge Numeir Ramadan, un marchand de 48 ans, venu manifester à Lattaquié.

Pour "un fédéralisme politique"

Le chef spirituel alaouite avait lancé cet appel à manifester pour "montrer au monde que la communauté alaouite ne peut pas être humiliée ou marginalisée", après un rassemblement similaire fin novembre.

"Nous ne voulons pas d'une guerre civile, nous voulons un fédéralisme politique. Nous ne voulons pas de votre terrorisme. Nous voulons décider de notre propre destin", avait commenté M. Ghazal. Son visage s'affichait dimanche sur des photos brandies par la foule, qui a entonné des chants appelant à davantage d'autonomie.

"Notre première revendication est le fédéralisme afin de mettre fin au bain de sang. On nous tue parce que nous sommes alaouites", déplore Hadil Saleh, femme au foyer de 40 ans.

Groupuscule extrémiste sunnite

Saraya Ansar al-Sunna, un groupuscule extrémiste sunnite peu connu, a revendiqué l'attentat de vendredi sur Telegram, jurant de poursuivre les attaques ciblant "les infidèles et apostats", en référence aux minorités.

En mars, des massacres sur le littoral avaient fait plus de 1700 morts, essentiellement des alaouites, après des affrontements entre forces de sécurité et partisans de Bachar al-Assad, selon l'OSDH. Une commission nationale d'enquête avait recensé au moins 1426 morts, pour la plupart des civils.

Craintes des minorités

Dimanche, les manifestants ont par ailleurs réclamé la libération de détenus issus de la communauté alaouite.

Selon la télévision d'Etat syrienne, 70 d'entre eux ont été remis en liberté il y a deux jours "après qu'il a été prouvé qu'ils n'étaient pas impliqués dans des crimes de guerre", et d'autres libérations sont attendues.

La prise du pouvoir par Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste de 42 ans, a renforcé les craintes des minorités syriennes.

Les autorités multiplient les gestes pour rassurer sur leur capacité à pacifier et réunifier le pays après une guerre civile de plus de 13 ans mais ont rejeté leur demande de la mise en place d'un système fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Valerio Grond 4e du sprint de Dobbiaco

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Valerio Grond a décroché une probante 4e place dans le sprint de Dobbiaco (© KEYSTONE/EPA/ANDREA SOLERO)

Les fondeurs suisses ont brillé dimanche dans le sprint de Dobbiaco en ouverture du Tour de Ski, chez les messieurs tout du moins.

Mais tant Valerio Grond (4e) que Janik Riebli (6e) ont manqué le podium dans une course marquée par un triplé norvégien.

Impressionnant tant en quart qu'en demi-finale, Valerio Grond a échoué à 0''48 de la 3e place décrochée par Oskar Opstad Vike. Le médaillé d'argent des Mondiaux 2025 - en relais - a manqué d'énergie dans l'emballage final. Il obtient néanmoins son meilleur résultat de l'hiver en Coupe du monde, et de loin.

Janik Riebli a craqué plus tôt dans cette finale, terminant en "roue libre" à près de 10 secondes du podium. Il signe lui aussi sa meilleure performance de la saison au terme d'une course remportée de main de maître par le grandissime favori Johannes Hoesflot Klaebo devant Lars Heggen.

Pas d'exploit suisse en revanche chez les dames, où la Norvégienne Kristine Skistad s'est imposée. Septième, l'ambitieuse Nadine Fähndrich a été stoppée en demi-finales, après avoir maîtrisé son sujet en quart. La Lucernoise a été privée de finale pour 1''3 après avoir dû se contenter d'un 3e rang dans la première demi-finale.

La 2e étape lundi déjà

Quatre autres Helvètes étaient parvenus à se qualifier pour la phase à élimination directe de ce sprint inaugural. Mais Nadja Kaelin, Anja Weber, Roman Adler et Noe Naeff se sont tous arrêtés au stade des quarts de finale.

La deuxième des six étapes de ce Tour de Ski, un 10 km classique, se déroulera lundi, également à Dobbiaco. La difficile montée de l'Alpe Cermis fera comme de coutume office de juge de paix dimanche prochain lors de l'ultime étape.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Slalom: Rast en tête de la 1re manche

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Camille Rast pointe en tête du slalom de Semmering après la manche initiale (© KEYSTONE/AP/Pier Marco Tacca)

Camille Rast peut rêver d'un troisième succès en Coupe du monde. La Valaisanne de 26 ans a signé le meilleur temps de la première manche du slalom de Semmering dimanche après-midi.

Brillante 2e du géant disputé samedi dans la station autrichienne, Camille Rast a donc poursuivi sur sa lancée. La championne du monde 2025 de slalom a maîtrisé son sujet sur un premier parcours tracé par son entraîneur Denis Wicki, surtout sur le haut.

La Valaisanne ne compte toutefois que 9 centièmes d'avance sur sa première poursuivante, l'Albanaise Lara Colturi, laquelle lui a repris 0''19 dans le dernier secteur. Troisième, l'Autrichienne Katharina Liensberger pointe à 0''34.

Mikaela Shiffrin, qui a survolé les débats dans les quatre premiers slaloms de la saison, suit au 4e rang. L'Américaine aux 105 victoires en Coupe du monde a accumulé les imprécisions et accuse 0''54 de retard sur la leader provisoire.

En quête d'un premier podium cet hiver, Wendy Holdener se trouve pour sa part en 6e position, à 0''85. La Schwytzoise a perdu 0''53 dans le dernier secteur, payant très cher une faute commise juste avant le "plat" final. Le top 3 reste toutefois à sa portée.

En panne de confiance, Mélanie Meillard a quant à elle lâché pas moins de 3''65, sans avoir commis de grosse faute. La skieuse d'Hérémence, 18e, s'est néanmoins qualifiée pour la deuxième manche prévue à 17h45. Eliane Christen, 17e à 3''63, et Aline Höpli, 27e à 5''29, ont elles aussi décroché leur ticket.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Milan AC domine Vérone avec un doublé de Nkunku

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Nkunku a signé un doublé dimanche face à Vérone (© KEYSTONE/EPA/MATTEO BAZZI)

Le Milan AC, avec un doublé de Christopher Nkunku, a facilement pris la mesure de Vérone (3-0) dimanche lors de la 17e journée de Serie A. Le club lombard a pris provisoirement la tête du classement.

Nkunku, arrivé l'été dernier en provenance de Chelsea pour 37 millions d'euros, n'avait pas encore inscrit le moindre but cette saison. Le récent recrutement Niklas Füllkrug a peut-être fouetté l'orgeuil du Français, auteur d'un doublé en deuxième mi-temps.

Les deux internationaux suisses du Milan AC sont entrés en jeu dimanche, alors que le score final était déjà acquis. Ardon Jashari a remplacé Luka Modric à la 70e, Zachary Athekame suppléant quant à lui Alexis Saelemaekers six minutes plus tard.

Dans l'attente du déplacement en soirée de l'Inter à l'Atalanta Bergame, les Rossoneri s'emparent de la première place avec 35 points contre 33 aux Nerazzurri du duo suisse Yann Sommer/Manuel Akanji.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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