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International

Trois morts dans une attaque "brutale" au couteau à Wurtzbourg

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La police a bouclé le centre de Wurtzbourg. (©KEYSTONE/AP/KARL-JOSEF HILDENBRAND).

Trois personnes ont été tuées et cinq autres grièvement blessées vendredi lors d'une attaque au couteau "d'une incroyable brutalité" commise par un Somalien dans la ville bavaroise de Wurtzbourg, dans le sud de l'Allemagne. L'homme a semé la panique en centre-ville.

Les autorités locales ont évoqué la possibilité d'un coup de folie lié à l'état psychiatrique de l'agresseur, récemment interné, sans exclure dans le même temps une motivation islamiste.

D'autres personnes ont également été blessées, moins grièvement, lors de cette agression, a indiqué à la presse le ministre régional de l'Intérieur, Joachim Herrmann.

L'agresseur, âgé de 24 ans et qui était arrivé en 2015 dans cette ville de 130'000 habitants, a été interpellé après que la police lui a tiré une balle dans une jambe pour le maitriser. La police a assuré qu'il n'y avait "plus aucun danger" pour la population.

Terrorisme ou psychiatrie ?

L'homme a été conduit à l'hôpital et était entendu par la police en soirée, selon Joachim Herrmann qui s'est rendu sur les lieux. Le ministre a précisé que l'agresseur était connu des services de police pour des faits de violence et des problèmes psychiatriques.

"Il a été interné de force en hôpital psychiatrique" récemment, a souligné le ministre. Il a dans le même temps évoqué un témoin affirmant que l'agresseur aurait crié lors de son acte "Allah Ahkbar" (Allah est grand).

"L'enquête de la police devra déterminer si nous avons affaire à un acte lié à l'islamisme ou à l'état psychique" de l'agresseur, a-t-il ajouté. Selon les équipes de secours, le Somalien a fait preuve d'une "brutalité vraiment incroyable".

Le parquet national anti-terroriste n'avait pas été immédiatement saisi. Et la police locale a indiqué que l'agresseur n'était pas connu jusqu'ici pour des convictions islamistes.

Intervention des passants

Les forces de l'ordre ont été alertées vers 17h00 alors que l'agresseur a attaqué des gens dans un grand magasin, puis dans une caisse d'épargne toute proche.

Le quotidien Bild diffusait sur son site internet des vidéos amateurs montrant l'agresseur présumé, pieds nus, titubant sur une place et dans la rue avec un long couteau en main tandis que des passants tentaient de l'arrêter avec des bâtons ou des chaises prises sur des terrasses de café.

D'autres images montraient les passants poursuivant l'agresseur sur une place et dans la rue, avant d'être rejoints par une voiture de police. Une autre vidéo présente l'agresseur présumé à terre, les mains en train d'être menottées par un policier alors que des gens autour expriment avec force leur colère et leur peur.

La police a twitté qu'il n'y avait pas d'indice concernant un éventuel autre agresseur. Un important déploiement policier était en cours dans le centre de cette ville située à 120 km à l'est de Francfort.

Contexte tendu

L'origine des précise des faits reste à déterminer mais ils interviennent dans un contexte tendu en Allemagne. Les autorités sont en effet sur le qui-vive concernant la menace islamiste, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) qui avait fait 12 morts en décembre 2016 au marché de Noël de Berlin. Cette attaque djihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.

Depuis 2009, les autorités allemandes ont déjoué 17 tentatives d'attentat de ce type, dont la majorité depuis l'attaque de 2016, selon le ministère de l'Intérieur.

La police a notamment annoncé en juin 2018 avoir déjoué un attentat à la "bombe biologique", suite à l'arrestation d'un Tunisien suspecté d'être lié à l'EI. L'homme de 29 ans arrivé en Allemagne en 2015 est soupçonné d'avoir voulu remplir son engin de ricine, un poison 6000 plus puissant que le cyanure.

En 2020, 320 nouvelles enquêtes ont été ouvertes en Allemagne comportant un lien avec la menace islamiste, un chiffre en baisse qui ne dit néanmoins "rien sur le danger qualitatif" de celle-ci, selon le procureur antiterroriste Peter Frank.

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Hockey

Des défaites sans conséquence pour les Suisses

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60 points cette saison pour Kevin Fiala. (© KEYSTONE/AP/William Liang)

Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.

Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.

Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain de discussions

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Les villes ukrainiennes, notamment celle de Soumy (image) sont quasi quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les récentes tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d'Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés. Cela au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou.

Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis "une discussion positive et constructive", d'après la présidence ukrainienne et le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.

Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.

Frappes

Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d'habitation ont été touchés.

Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l'attaque avait visé une "zone densément peuplée".

A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale.

Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.

"Même message"

C'est ainsi qu'Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l'attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l'Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l'Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.

Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.

Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations impulsées par Washington.

Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.

Les Etats-Unis "ont compris qu'une paix juste et durable (...) ne peut être atteinte qu'avec le consentement et la contribution des Européens", a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l'issue des discussions jeudi.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord".

Les deux hommes "ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides", a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher "la poursuite de la guerre".

Jusqu'à maintenant, les efforts de l'administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n'ont pas abouti.

"Mémorandum d'intention" signé

Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d'arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d'un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.

"Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (...) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu'ils vont respecter l'accord. Nous verrons bien", a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.

Une précédente mouture de l'accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.

Le président américain souhaite que l'accord constitue une compensation pour l'aide accordée depuis trois ans à l'Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d'une nouvelle attaque à grande échelle, dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Après la Slovaquie, place à la France

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Fabian Ritzmann et les autres sélectionnés affrontent deux fois la France à Marseille (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue du championnat du monde, avec deux matches à Marseille vendredi et samedi.

La sélection de Patrick Fischer se frotte à deux reprises à la France, face à qui la victoire est impérative.

Il s'agit ainsi de confirmer les deux succès obtenus face à la Slovaquie à Herisau le week-end dernier au terme de la première semaine de préparation. Dario Rohrbach ou Fabian Ritzmann avaient notamment su s'illustrer.

Certains joueurs jouent déjà leur place dans cette sélection, dont le visage pourrait changer la semaine prochaine avec l'arrivée notamment de ceux dont l'équipe a été battue en demi-finales des play-off (Gottéron et Davos). La Suisse livrera ses deux matches suivants à Riga, face à la Lettonie, le jeudi 24 et le vendredi 25.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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