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Transfert forcé/Cisjordanie: l'ONU accuse Israël de crime de guerre

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Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme piloté par Volker Türk demande à Israël de mettre un terme aux déplacements forcés de population en Cisjordanie (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les déplacements forcés de Palestiniens en Cisjordanie équivalent à des crimes de guerre, selon l'ONU. Dans un rapport mardi à Genève, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme demande à Israël de mettre un terme à ces agissements et de retirer ses colons.

Sur la période entre novembre 2023 et fin octobre dernier, des décisions ont été prises pour construire 20'000 nouveaux logements de colons seulement pour Jérusalem-Est, selon des ONG israéliennes citées par l'agence onusienne. Plus de 210 habitations de Palestiniens ont alors été détruites dans le même territoire.

Un nombre record de 49 colonies supplémentaires ont été établies dans le reste de la Cisjordanie et plus de 10'000 unités de logements sont attendues. Depuis le cessez-le-feu dans la bande de Gaza, des dizaines de milliers de personnes de camps de déplacés dans le nord de la Cisjordanie ont elles été contraintes de fuir ces dernières semaines.

Plus de 4500 avaient elles déjà été victimes de déplacement forcé sur la période du rapport dans ce même territoire, dit aussi l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump signe un décret pour éliminer le ministère de l'éducation

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Le président américain Donald Trump montre un décret qu'il a signé visant à réduire le département de l'éducation. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO / POOL)

Le président américain Donald Trump a signé jeudi un décret visant à "éliminer" le ministère de l'éducation. Ce projet, attendu, a été applaudi par la droite américaine qui a fait des écoles un terrain de lutte contre les idées progressistes.

Dans un salon de la Maison-Blanche en partie transformé en salle de classe, entouré d'enfants assis derrière des pupitres d'écoliers, le président américain a étrillé l'institution fondée en 1979, dont le rôle aux Etats-Unis est relativement limité.

Son décret donne à la ministre de l'éducation Linda McMahon la mission de "commencer à éliminer le ministère une bonne fois pour toutes", a dit Donald Trump. Elle a d'ores et déjà supprimé quelque 2000 postes du ministère, la moitié de l'effectif total.

Le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a immédiatement appelé les tribunaux à agir pour "mettre un terme au coup de force tyrannique" que représente, selon lui, ce décret, "l'une des mesures les plus destructrices et dévastatrices" jamais prises par Donald Trump.

Prérogative du Parlement

Un démantèlement complet relève du pouvoir parlementaire, mais le président américain et son allié Elon Musk ont déjà démonté d'autres structures fédérales sans attendre de feu vert des élus au congrès.

Le sénateur républicain de Louisiane Bill Cassidy a immédiatement annoncé sur le réseau social X que, "puisque le ministère de l'éducation ne peut être fermé qu'avec l'accord du congrès", il allait lui-même "soutenir l'objectif du président en introduisant un projet de loi pour y parvenir le plus vite possible".

"Nous voulons rendre l'éducation aux Etats, là où elle doit être", a encore dit Donald Trump, saluant les gouverneurs Ron DeSantis (Floride) et Greg Abbott (Texas), deux représentants de la droite radicale connus pour leurs positions très conservatrices en matière d'éducation.

"Les Etats-Unis dépensent plus pour l'éducation que tout autre pays [...] et, pourtant, nous sommes près du bas de la liste en termes de performance" scolaire, a-t-il déploré.

L'argument a été réfuté par des experts, qui soulignent que les Etats-Unis ne sont pas si mal classés dans les tests internationaux. Plusieurs chercheurs appellent à prendre en compte également les effets de la pandémie de Covid-19 et des écrans sur les apprentissages.

Élèves boursiers

Le président américain a précisé que les fonctions, selon lui, "utiles" du ministre seraient préservées, en particulier des bourses pour les enfants défavorisés et des aides pour les élèves handicapés. L'offensive contre ce ministère s'inscrit aussi dans la volonté de Donald Trump de tailler dans les dépenses publiques.

L'impact de ce démantèlement annoncé n'est pas comparable avec ce qu'il serait dans un pays centralisé où l'éducation est gérée au niveau national, comme la France. Aux Etats-Unis, ce domaine relève déjà largement des autorités locales.

Mais le rôle du ministère américain de l'éducation n'est pas pour autant anecdotique. Les subventions fédérales jouent un rôle important pour les écoles situées dans des zones défavorisées sur le plan économique et social.

Le ministère de l'éducation ne peut pas être complètement démantelé sans l'adoption d'une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges.

Guerres culturelles

Une initiative similaire visant à démanteler l'agence américaine de développement, l'USAID, a été jugée mardi "probablement" inconstitutionnelle par un tribunal fédéral.

La décision de Donald Trump suscite la colère d'élus démocrates, de syndicats d'enseignants ainsi que de nombreux parents qui l'accusent de mener une attaque inédite contre l'enseignement public, doublée d'une entreprise de promotion d'idées réactionnaires.

"Monsieur le président, rendez-vous au tribunal" a écrit sur X Randi Weingarten, dirigeante du syndicat d'enseignants AFT.

La droite américaine, en particulier les mouvements évangéliques, accusent les écoles publiques d'endoctriner les enfants en diffusant des idées "woke". Ce terme péjoratif fourre-tout est utilisé pour dénoncer aussi bien des politiques de promotion de la diversité que des courants de recherche universitaire sur le genre ou les discriminations raciales.

Dans certains Etats conservateurs du sud, des contenus pédagogiques ayant trait à l'esclavage ont été modifiés et des romans traitant d'homosexualité ou de racisme ont été retirés des bibliothèques

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël étend son opération à Gaza, tirs de roquettes du Hamas

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Des Palestiniens déplacés transportant leurs biens se dirigent vers le centre-viile de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a annoncé jeudi qu'elle étendait son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, après des tirs de roquettes du Hamas sur Tel-Aviv en riposte au nombre croissant de civils tués depuis la reprise des opérations militaires israéliennes.

Après deux mois d'une trêve fragile, Israël a lancé mardi des bombardements massifs sur le territoire palestinien, suivis mercredi de nouvelles opérations terrestres, afin de faire pression sur le mouvement islamiste pour qu'il libère ses derniers otages.

Selon la Défense civile de Gaza, au moins 504 personnes parmi lesquelles plus de 190 mineurs ont été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes.

Jeudi, l'armée a annoncé avoir mené "des opérations terrestres dans la zone de Chaboura à Rafah", à la pointe sud du territoire palestinien, ajoutant poursuivre aussi ses opérations "dans le nord et le centre" de Gaza.

Quelques heures plus tôt, la branche armée du Hamas avait affirmé avoir visé Tel-Aviv, la grande ville du centre d'Israël, avec des roquettes en riposte aux "massacres de civils", commis selon elle par Israël à Gaza.

L'armée de l'air israélienne a indiqué avoir intercepté un projectile et ajouté que deux autres étaient tombés sur des zones inhabitées.

Dans la soirée, les sirènes d'alerte anti-aérienne ont retenti à Jérusalem. L'armée a indiqué qu'elles avaient été déclenchées à cause d'"un projectile tiré du Yémen", un pays en grande partie contrôlé par les rebelles houthis, alliés du Hamas.

"Un déchaînement sans fin"

Après des semaines d'impasse, Israël a mené mardi les frappes de loin les plus meurtrières sur Gaza depuis le début de la trêve avec le Hamas le 19 janvier.

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), le Suisse Philippe Lazzarini, a déploré jeudi "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines" pour la population, assiégée et frappée par une crise humanitaire majeure.

"Nous sommes assiégés, confrontés à la mort et à la souffrance. Nous sommes épuisés. Chaque jour, nous passons d'un endroit à un autre, d'une tente à une autre, d'une maison à une autre", a raconté à l'AFP Maysaa Abou Nasr, une femme dont la maison familiale a été détruite par un bombardement à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.

"Nous voulons un cessez-le-feu!", a lancé Mohammed Hussein, un homme venu se recueillir sur les dépouilles de ses proches tués, à l'Hôpital indonésien, dans le nord du territoire. "Nous sommes un peuple palestinien sans défense", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a reçu jeudi le "plein soutien" du président américain Donald Trump, avait averti que ces frappes n'étaient "que le début" et que la pression militaire était "indispensable" pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.

Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 restent retenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Jeudi matin, l'armée a interdit toute circulation sur la route Salaheddine, le principal axe routier courant du nord au sud de la bande de Gaza.

Pour fuir le nord, des centaines de Palestiniens ont alors emprunté la route Al-Rashid, qui longe la côte, vers le sud, certains à pied, d'autres en charrettes, chargés de quelques affaires.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a affirmé jeudi que l'armée "contrôlait désormais le centre et le sud de Gaza" et créait une zone tampon "entre le nord et le sud".

Impasse

Selon un responsable du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas, l'armée a fermé mercredi le carrefour des Martyrs, appelé Netzarim par les Israéliens, principal verrou entre la ville de Gaza et le sud du territoire, situé sur la route Salaheddine, et y a déployé des chars.

L'armée a également annoncé avoir tué ces derniers jours dans une frappe le chef de la sécurité intérieure du Hamas à Gaza.

La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, parmi lesquels huit morts, et la libération d'environ 1800 détenus palestiniens.

Depuis, les négociations menées par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, sont au point mort.

Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des derniers otages.

Israël souhaite de son côté une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation" de Gaza et le départ du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.

Comme moyens de pression, Israël a déjà bloqué l'entrée de l'aide humanitaire et coupé l'électricité dans le territoire, où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens, tout en n'excluant pas une reprise de la guerre si le Hamas ne cède pas.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1218 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.

En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 49'617 morts, majoritairement des civils, d'après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tesla doit rappeler plus de 46'000 Cybertruck

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Tesla, aux mains du sulfureux milliardaire Elon Musk, doit remplacer gratuitement les équipements défectueux des Cybertruck (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Le constructeur américain Tesla, spécialiste des véhicules électriques, procède au rappel de plus de 46'000 pickup Cybertruck dont des panneaux de carrosserie risquent de tomber à cause d'une défaillance de la colle utilisée.

"Le renfort, un habillage extérieur composé de panneaux d'acier inoxydable, peut se décoller et se détacher du véhicule", explique jeudi l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA), précisant que le groupe du milliardaire Elon Musk allait remplacer gratuitement les équipements défectueux.

Les 46'096 concernés par ce rappel ont été fabriqués entre novembre 2023 - lorsque la production commerciale du Cybertruck à la silhouette futuriste a commencé - et le 27 février 2025. Le constructeur a été alerté d'un problème potentiel le 7 janvier.

Après enquête, il a conclu que l'adhésif utilisé pour fixer cette carapace d'acier inoxydable était susceptible d'être fragilisé par des éléments environnementaux extérieurs.

Il va être remplacé par un adhésif moins sensible, renforcé par un colombage soudé sur la partie interne des panneaux d'acier et riveté à la structure du véhicule.

Si des panneaux se détachent pendant que le véhicule circule, "cela peut représenter un danger sur la route pour les automobilistes se trouvant derrière et accroître le risque de blessures ou d'accident", relève la NHTSA.

Un panneau partiellement détaché peut également produire un bruit détectable dans l'habitacle, poursuit-elle.

Au 14 mars, Tesla avait reçu 151 demandes de couverture de garantie liées à ce problème, mais n'avait connaissance d'aucun accident, décès ou blessures causés par ce décollement.

Le nouveau procédé doit être intégré à la chaîne d'assemblage autour du 21 mars, et tous les véhicules produits mais non encore livrés vont être réajustés avant d'être remis à leurs propriétaires, ajoute la NHTSA.

Le véhicule a déjà fait l'objet de plusieurs rappels.

L'un d'entre eux, en juin 2024, concernait l'habillage de la benne de transport de marchandises, mal fixée, qui risquait de se détacher. En novembre 2024, avait été signalé un défaut d'une pièce mécanique pouvant causer une perte de puissance pour les roues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'ONU dit la levée des sanctions américaines indispensable en Syrie

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L'ONU demande au président américain Donald Trump de lever les sanctions sur la Syrie (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'ONU estime un réel rétablissement de la Syrie impossible sans la levée des sanctions américaines. Elle affirme que l'investigation sur les attaques dans l'ouest du pays, un prochain gouvernement provisoire et la nomination d'une Assemblée du peuple seront importants.

"La meilleure solution est de mettre un terme aux besoins humanitaires et d'avoir un environnement favorable pour l'emploi, la production de revenus, le retour des industriels" et l'investissement étranger, a dit jeudi à Genève l'émissaire adjointe de l'ONU Najat Rochdi. "Rien de tout cela n'est entièrement possible à moins que les Etats-Unis ne lèvent leurs sanctions", a-t-elle affirmé aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

Les décisions de la Suisse et d'autres pays européens de renoncer à certaines des leurs peuvent ouvrir des possibilités, selon elle. Mais elles ne permettront pas un "réel rétablissement" du pays.

L'ONU salue également la récente déclaration constitutionnelle syrienne. Environ la moitié de ses suggestions ont été prises en considération.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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