Économie
Soupçons de fraude fiscale: perquisitions dans 5 banques en France
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/the-logo-of-french-bank-bnp-paribas-sa-is-pictured-at-the-la-defense-business-district-outside-paris-thursday-jan-11-2016ap-photo-michel-euler-1000x600.jpg&description=Soupçons de fraude fiscale: perquisitions dans 5 banques en France', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Parquet national financier français a mené des perquisitions massives visant cinq banques majeures, une opération d'ampleur inédite. Elles sont soupçonnées de combine fiscale sur les dividendes qui pourrait avoir coûté plus d'un milliard d'euros au fisc.
Les perquisitions mardi matin en région parisienne, qualifiées par une source proche du dossier, de "plus grosse opération de l'histoire du Parquet national financier (PNF)", ont mobilisé 16 des 19 magistrats du PNF, 150 des 200 enquêteurs du Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF), ainsi que six procureurs allemands du parquet de Cologne (ouest).
Le PNF a confirmé dans un communiqué une information du journal Le Monde selon laquelle elles visaient cinq établissements bancaires et financiers.
Il s'agit de la BNP Paribas, d'Exane (gestionnaire de fonds, filiale de la BNP), de la Société générale, de Natixis et de HSBC, selon la source proche du dossier.
Blanchiment aggravé
Les deux premières font l'objet d'enquêtes du PNF pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment de fraude fiscale aggravée, après des signalements de l'administration fiscale.
Les trois autres font l'objet d'enquêtes pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée.
Toutes ces enquêtes ont été ouvertes en décembre 2021, selon le PNF.
Un porte-parole de la Société générale a confirmé à l'AFP qu'une perquisition était en cours au siège du groupe depuis mardi matin, sans savoir quel en était l'objet. Les autres banques n'ont pas répondu à l'AFP dans l'immédiat.
Un porte-parole de la Société générale a confirmé à l'AFP une perquisition au siège du groupe depuis mardi matin, sans savoir quel en était l'objet. Les autres banques n'ont pas répondu à l'AFP dans l'immédiat.
CumEx Files
Selon la source proche du dossier, BNP et Exane ont été visées respectivement par une dénonciation obligatoire et une plainte de l'administration fiscale, permettant des poursuites pour fraude fiscale.
Les trois autres banques n'ont pas fait l'objet d'une telle dénonciation, mais font partie des établissements visés fin 2018 par une plainte déposée par un collectif "Citoyens en bande organisée" formé par le député socialiste Boris Vallaud.
Dans un tweet, celui-ci s'est "félicité" mardi de l'enquête du PNF après une plainte qui "porte enfin ses fruits".
Un groupement de seize médias avait révélé en 2018 via les "CumEx Files", des soupçons de fraude fiscale géante qui ont fait l'objet en France d'investigations de l'administration fiscale dès 2017.
Le montant du préjudice, initialement évalué par le consortium à 55 milliards d'euros pour une dizaine de pays, avait été largement revu à la hausse en 2021 par ces médias, passant à 140 milliards d'euros sur vingt ans.
"Seulement" un milliard
Mais la source proche du dossier a tempéré l'évaluation du préjudice concernant le fisc français, expliquant que le montant total des redressements fiscaux pour ces cinq banques dépassait "seulement" le milliard d'euros.
Sollicitées par l'AFP, l'administration fiscale n'a pas commenté, tout comme les douanes françaises et le ministère des Finances.
La pratique incriminée dite "CumCum" dans le jargon financier consiste à échapper à l'imposition sur les dividendes dont doivent en principe s'acquitter les détenteurs étrangers d'actions d'entreprises françaises cotées.
Pour profiter de la combine, ces propriétaires d'actions, petits épargnants ou grands fonds d'investissements, confient leurs titres à une banque au moment de la collecte de la taxe, échappant ainsi à l'imposition.
Les banques auraient joué un rôle d'intermédiaire, tout en prélevant une commission aux détenteurs d'actions.
Mentionnée par la presse parmi les banques qui auraient pu avoir recours à ce schéma, le Crédit Agricole via sa filiale Cacib n'a pas fait partie des établissements visés par les perquisitions mardi matin, selon la même source.
Lors des précédentes révélations en 2021, le groupe Crédit agricole avait indiqué à l'AFP qu'il "ne proposait pas de montages à ses clients dans un but d'arbitrage de dividendes ni ne réalisait pour son propre compte d'opérations d'arbitrage de dividendes", mais qu'il menait des opérations de couverture "dans le respect des règles juridiques, fiscales et réglementaires en vigueur".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Bourse suisse: les indices en verve pour finir une belle année 2025
La Bourse suisse a bouclé sa dernière séance de l'année sur une note positive. Au bilan annuel, le tableau est également réjouissant, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une progression de 14,37%. Le SLI a lui gagné 11,80% et le SPI 17,88%.
A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l'approche du Nouvel An.
Pour Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades, ce compte rendu pourrait agir comme un catalyseur au vu des faibles volumes. "Si les intervenants devaient y déceler le signe d'une politique monétaire encore plus expansionniste, ils pourraient lancer prématurément le feux d'artifice de la Saint-Sylvestre", a estimé l'expert, avertissant cependant qu'un indice sur une politique plus restrictive pourrait par contre se solder par des "ventes massives".
Le SMI a terminé en hausse de 0,20% à 13'267,48 points, avec un plus haut à 13'285,32 et un plus bas à 13'206,52. Le SLI a avancé de 0,23% à 2143,31 points et le SPI de 0,19% à 18'219,49 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé, huit reculé et Nestlé et SGS ont fini inchangées.
Alcon (-0,4%) a fini lanterne rouge, derrière le bon Lindt et Novartis (chacun -0,3%).
L'autre poids lourd pharma, Roche (+0,2%) a gagné un peu de terrain.
En performance annuelle, Roche (+28,5%) et Novartis (+23,6%) ont fait nettement mieux que le géant alimentaire de Vevey (+5,2%) qui a annoncé mardi la vente des 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre. Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties.
Dans le camp des gagnants du jour, UBS et Richemont viennent en tête avec une progression de 0,9% chacun. Sur un an, l'action de la grande banque a gagné 33,3% et celle du groupe de luxe 24,8%.
Le podium annuel est composé d'Holcim, médaille d'or avec une progression de 70,1%, et ce après la séparation et la mise en Bourse de ses activités américaines Amrize (-0,1% ce mardi) fin juin dernier.
La médaille d'argent revient à Galderma (+61,1% sur l'année, +0,2% ce mardi) qui a fait son entrée au SLI en septembre dernier.
Sandoz Group (+55,6% sur l'année, +0,2% ce mardi) a terminé sur la troisième marche du podium annuel.
Dans le fond du classement annuel, on trouve le fabricant d'aides auditives Sonova (-30,1%), le chimiste de la construction Sika (-24,7%) et le numéro un mondial des parfums et arômes Givaudan (-20,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde
L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.
La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.
"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.
"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".
Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.
Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.
Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.
La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.
Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.
Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.
Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.
La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie
La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.
La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.
Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).
Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.
AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.
Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.
Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.
Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les perspectives conjoncturelles s'éclaircissent encore
Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.
L'activité manufacturière est optimiste pour les prochains mois, alors que les exportateurs et la consommation sont plus prudents.
Le baromètre conjoncturel de l'institut KOF, qui évalue les anticipations économiques des prochains mois, a grimpé de 1,7 point sur un mois à 103,4 points en décembre, selon un communiqué publié mardi.
Cet indicateur très suivi des milieux économiques dépasse ainsi son niveau de février (103,3 points), soit avant la proclamation en avril du "Liberation day" par le président américain Donald Trump où l'indice avait chuté à son niveau le plus bas (95,5 points) de l'année.
Dans l'industrie et la construction, la tendance est positive, ont relevé les experts du centre d'études zurichois, notamment pour les perspectives d'emploi, de stocks et de marche des affaires. L'activité de production et les entrées de commandes se trouvent cependant sous pression.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
LausanneIl y a 3 jours
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
CultureIl y a 2 jours
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
-
InternationalIl y a 2 jours
Washington a proposé à Kiev des garanties de sécurité pour 15 ans
-
InternationalIl y a 3 jours
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
InternationalIl y a 2 jours
Kosovo: le parti du premier ministre sortant arrive en tête
-
FootballIl y a 2 jours
Serie A: l'Inter reprend la tête à l'AC Milan
-
InternationalIl y a 3 jours
La science helvétique renoue avec ses succès passés en Europe
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La Poste distribue plus de 23 millions de colis


