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International

Sommet pour la démocratie: l'invitation de Taïwan fait bondir Pékin

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Joe Biden a invité quelque 110 pays et territoires à un sommet virtuel pour la démocratie en décembre, dont les principaux alliés occidentaux des Etats-Unis (archies). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Pékin a fait part mercredi de sa "ferme opposition" à l'invitation de Taïwan au sommet virtuel pour la démocratie du président américain Joe Biden. Cette rencontre doit réunir en décembre quelque 110 pays, dont la Suisse, mais pas la Chine.

Le géant asiatique considère Taïwan comme l'une de ses provinces bien qu'il ne contrôle pas l'île de 23 millions d'habitants. Ces dernières semaines, les passes d'armes se sont multipliées entre Pékin et Washington sur le sort du territoire, qui jouit d'un système démocratique et dispose d'un gouvernement, d'une monnaie et d'une armée propres.

Dans un message clair à la Chine, Joe Biden a invité quelque 110 pays et territoires à son sommet virtuel pour la démocratie en décembre, dont les alliés occidentaux des Etats-Unis. Les principaux rivaux de Washington, dont Moscou et Pékin, n'y figurent pas.

Combat contre les "autocraties"

Le président américain ne l'a pas caché depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier: le combat entre les démocraties et les "autocraties", incarnées à ses yeux par la Chine et la Russie, est au coeur de sa politique étrangère.

Le "sommet pour la démocratie", promesse de campagne dont la première version aura lieu en ligne les 9 et 10 décembre avant une rencontre en personne un an plus tard, est l'une des pièces maîtresses de cette priorité.

La liste des invités a été publiée mardi sur le site du département d'Etat américain. La Confédération y figure. M. Biden a convié Taïwan, que les Etats-Unis ne reconnaissent pas comme pays indépendant mais érigent volontiers en modèle démocratique face à la Chine.

"Partie intégrante de la Chine"

Sans surprise, Pékin a "fermement condamné" cette décision mercredi. "Taïwan n'a pas d'autre statut en droit international que celui de partie intégrante de la Chine", a martelé devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.

Quasiment au même moment, les autorités de l'île au coeur de la rivalité Pékin-Washington remerciaient le président américain pour sa décision de convier Taïwan. "Grâce à ce sommet, Taïwan pourra partager son expérience de réussite démocratique", a déclaré à la presse Xavier Chang, porte-parole du bureau de la présidence.

La Russie a elle aussi réagi. "Les Etats-Unis préfèrent créer de nouvelles lignes de division, diviser les pays en bons, selon eux, et mauvais, selon eux", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Turquie et Hongrie exclues

La Turquie, alliée de Washington au sein de l'Otan mais dont le président Recep Tayyip Erdogan a par le passé été qualifié "d'autocrate" par Joe Biden, ne figure pas non plus parmi les pays participants.

Au Moyen-Orient, seuls Israël et l'Irak ont été conviés. Les alliés arabes traditionnels des Américains que sont l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar ou les Emirats arabes unis sont absents. Joe Biden a aussi invité le Brésil, pourtant dirigé par le très controversé président d'extrême droite Jair Bolsonaro.

En Europe, la Pologne est représentée, malgré les tensions récurrentes avec Bruxelles au sujet du respect de l'Etat de droit, mais la Hongrie de Viktor Orban ne l'est pas. Côté africain, la République démocratique du Congo (RDC), le Kenya, l'Afrique du Sud, le Nigeria et le Niger font partie des pays invités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Echanges de tirs entre soldats indiens et pakistanais

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L'armée indienne n'a pas fait état de victime (archives). (© KEYSTONE/AP/CHANNI ANAND)

Des soldats indiens et pakistanais ont échangé des coups de feu au Cachemire pour la cinquième nuit consécutive, a déclaré mardi l'armée indienne. Ils font suite à un attentat il y a une semaine, qui a enclenché une escalade entre les deux puissances nucléaires.

Comme lors des nuits précédentes, l'armée indienne a rapporté que les troupes pakistanaises avaient ouvert le feu à l'arme légère sur ses positions proches de la ligne de contrôle au Cachemire, frontière de facto entre les deux pays. L'armée indienne a indiqué que ses troupes avaient "répondu de manière mesurée et efficace à la provocation". New Delhi n'a fait état d'aucune victime.

La tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble depuis l'attaque menée le 22 avril par des hommes armés à Pahalgam, au Cachemire indien, qui a fait 26 victimes.

Sans attendre de revendication, New Delhi a imputé à Islamabad la responsabilité de cette attaque, la plus meurtrière visant des civils commise dans la région à majorité musulmane depuis plusieurs décennies.

Des milliers de morts

Le Pakistan a démenti toute implication et a réclamé une "enquête neutre" sur ses circonstances. Les deux pays ont lancé des représailles l'un contre l'autre et ont ordonné la fermeture de la frontière.

L'Inde a fixé à mardi la date limite pour le départ des citoyens pakistanais de son territoire. Des analystes craignent que les déclarations belliqueuses ne débouchent sur une éventuelle action militaire.

Le Cachemire, à majorité musulmane, a été partagé entre l'Inde et le Pakistan à leur indépendance en 1947. Les deux voisins continuent depuis lors à réclamer la souveraineté sur l'ensemble du territoire.

Depuis 1989, les combats entre insurgés séparatistes et troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ancelotti sera le prochain sélectionneur du Brésil

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Selon les médias espagnols, Carlo Ancelotti va bien reprendre les rênes de la Seleçao (© KEYSTONE/EPA/RAUL CARO)

Carlo Ancelotti va quitter son poste d'entraîneur du Real Madrid en fin de saison. L'Italien va prendre la tête de la sélection du Brésil, rapportent lundi plusieurs médias espagnols.

L'instance dirigeante du football brésilien a pour sa part indiqué à l'AFP qu'elle "n'avait aucun commentaire" à faire sur cette affaire.

"Carlo Ancelotti a déjà conclu un accord avec la Confédération brésilienne (CBF) pour prendre en charge l'équipe nationale brésilienne une fois son passage au Real Madrid terminé", assure le quotidien sportif madrilène Marca sur son site internet. Marca note cependant que l'Italien n'a rien signé avec la CBF.

Ancelotti, qui a remporté trois Ligues des champions (2014, 2022, 2024) avec le Real en deux mandats (2013-2015 puis depuis 2021), est au centre des critiques depuis l'élimination en quart de finale de la C1 contre Arsenal. Et samedi, le Real a aussi perdu la finale de la Coupe du Roi face au FC Barcelone (3-2 après prolongation).

Mais les Merengues sont toujours en lutte pour le titre de champion d'Espagne avec quatre points de retard sur le leader, le FC Barcelone, à cinq journées de la fin.

Le média sportif Relevo indique pour sa part que Madrid ne mettra "aucun obstacle" au départ d'Ancelotti pour le Brésil. Selon les deux médias, il quittera son poste à la fin de la saison de la Liga, le 25 mai. Il ne dirigerait donc pas le Real lors de la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet) aux États-Unis.

Le Brésil a limogé son sélectionneur Dorival Junior fin mars après la défaite historique (4-1) contre l'Argentine lors des éliminatoires de la Zone AmSud pour la Coupe du monde 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un automobiliste percute une garderie aux Etats-Unis: quatre morts

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L'accident s'est produit dans une garderie de Chatham, dans l'Illinois. (© KEYSTONE/AP)

Un automobiliste a percuté lundi une garderie dans le nord des Etats-Unis, tuant quatre personnes, a annoncé la police. Des enfants figurent parmi les victimes. Après avoir heurté le bâtiment, le véhicule l'a traversé et en est ressorti de l'autre côté.

"A l'heure actuelle, nous pouvons confirmer que quatre personnes âgées de 4 à 18 ans sont décédées", à Chatham, petite ville de l'Illinois, a indiqué la police de cet Etat dans un communiqué, qui ne précise pas s'il s'agit d'un acte intentionnel.

"Le conducteur et seul occupant du véhicule a été blessé et transporté dans un hôpital du secteur", a ajouté la police. Plusieurs autres personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital, dont une par hélicoptère.

Le gouverneur de l'Etat, JB Pritzker, s'est dit dans un communiqué sur le réseau social X "horrifié et profondément attristé".

"Les parents ont dit au revoir à leurs enfants ce matin sans savoir que ce serait la dernière fois. J'ai le coeur lourd pour ces familles et le chagrin inimaginable qu'elles éprouvent - quelque chose qu'aucun parent ne devrait avoir à endurer", a-t-il écrit.

Les autorités ont été alertées à 15H20 locales (20H20 GMT) après qu'un automobiliste est rentré dans une garderie avant de la traverser et de ressortir de l'autre côté.

Parmi les victimes, trois ont été percutées à l'extérieur du bâtiment et une à l'intérieur.

La police de l'Illinois a lancé une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Canada: les libéraux de Carney donnés vainqueurs des législatives

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Mark Carney a tenu un discours très ferme vis-à-vis de Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Christopher Katsarov)

Le parti libéral du premier ministre sortant Mark Carney est donné vainqueur des législatives canadiennes, selon les projections des médias lundi. Les résultats préliminaires ne permettent toutefois pas de déterminer s'il sera à la tête d'un gouvernement majoritaire.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir du libéral Justin Trudeau. Mais le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale, l'annonce de ces premiers résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche Dorothy Goubault, 72 ans, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente, car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

"Chaos"

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés. Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et du Royaume-Uni n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu. "Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place. Il a aussi annoncé vouloir développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Trump canadien

Pierre Poilievre aura souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Près de 29 millions des 41 millions d'habitants du Canada étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Un nombre record de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin.

"C'est une élection unique", lâche Hamza Fahri, qui est ingénieur à Montréal. "J'ai vraiment changé d'avis récemment. Avant, je voulais que les libéraux partent". "Mais finalement, je vais voter Carney, car c'est un homme fort, sérieux et pour faire face à Trump, c'est de cela, dont le pays a besoin", affirme l'homme de 28 ans.

A Ottawa, Heather McAlister parle d'"une période qui fait peur". Elle a voté "pour un dirigeant qui va nous permettre de la traverser".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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