International
Situation "sans précédent", l'ONU envoie un haut responsable
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Raids aériens, tirs et explosions ont de nouveau secoué Khartoum lundi. L'annonce d'une trêve dans les combats entre l'armée et les paramilitaires n'a guère eu d'effets, et le Soudan se trouve au bord d'une "catastrophe" humanitaire et sanitaire selon l'ONU.
Khartoum, la capitale de cinq millions d'habitants, est "survolée par les avions de combat" tandis que des tirs et des explosions résonnent dans différents quartiers, selon des témoins.
Les combats qui ont fait des centaines de morts opposent depuis le 15 avril les deux généraux aux commandes du pays depuis leur putsch de 2021, piégeant des millions de Soudanais.
Le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhane, et le commandant des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti, avaient accepté de prolonger dimanche à minuit un cessez-le-feu de trois jours, après une médiation des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite.
Pas de négociations directes
Mais depuis le début du conflit, plusieurs trêves annoncées ont été aussitôt violées. Selon les experts, elles signifient uniquement que les couloirs sécurisés pour les évacuations des étrangers sont maintenus et que les négociations, qui ont lieu à l'étranger, se poursuivent.
Jusqu'ici, les deux généraux refusent des négociations directes.
"L'échelle et la vitesse à laquelle se déroulent les événements au Soudan (sont) sans précédent", a estimé dimanche l'ONU, qui a dépêché dans la région son responsable pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, pour tenter d'"apporter une aide immédiate" aux habitants.
Pour M. Griffiths, la "situation humanitaire atteint un point de rupture" dans le pays, l'un des plus pauvres du monde. Les pillages massifs ont "épuisé la plupart des stocks" des organisations humanitaires, a-t-il dit.
Dans un pays où un tiers des habitants souffraient de la faim avant la guerre, le Programme alimentaire mondial (PAM) a toutefois dit lundi reprendre "immédiatement ses activités", suspendues après la mort de trois de ses employés.
"Catastrophe"
Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la crise sanitaire déjà "bien connue" au Soudan est désormais passée à l'état de "catastrophe".
Après 20 ans d'embargo international, "le système de santé était confronté à de multiples crises, avec des infrastructures extrêmement fragiles", a expliqué à l'AFP Ahmed Al-Mandhari, le directeur régional de l'OMS.
Aujourd'hui, dit-il, "seuls 16% des hôpitaux de Khartoum opèrent à pleine capacité", les autres ayant été bombardés, occupés par des belligérants ou n'ont plus de personnel et de stocks.
Les combats ont fait 528 morts et 4599 blessés, selon des chiffres officiels largement sous-évalués.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est parvenu dimanche à acheminer huit tonnes d'aide, une première depuis le début du conflit, ce qui, a-t-il prévenu, ne soignera que "1500 blessés".
L'ONU a recensé 75'000 personnes déplacées à l'intérieur du pays. Au moins 20'000 ont fui vers le Tchad, des milliers d'autres vers la Centrafrique, le Soudan du Sud et l'Ethiopie.
Au total, jusqu'à 270'000 personnes, selon une estimation de l'ONU, pourraient fuir les combats qui touchent 12 des 18 Etats de ce pays de 45 millions d'habitants.
Les habitants de la capitale, quand ils ne fuient pas, restent barricadés, essayant de survivre malgré les pénuries de nourriture, d'eau et d'électricité.
"Efforts timides"
L'Etat de Khartoum a donné "congé jusqu'à nouvel ordre" aux fonctionnaires, tandis que la police s'est déployée pour prévenir les pillages.
Les autorités de l'Etat du Nil Blanc, dans le sud du Soudan, a annoncé l'arrivée de 70'000 déplacés "ces derniers jours" dans ses camps.
La Ligue arabe se réunit lundi au Caire pour discuter de la situation, après que les Emirats arabes unis, alliés du général Daglo, ont annoncé avoir appelé le chef de l'armée.
Le général Burhane a envoyé un émissaire dimanche à Ryad, qui réclame une réunion mercredi de l'Organisation de la coopération islamique.
L'ONU s'inquiète particulièrement de la situation au Darfour-Ouest, où une centaine de personnes ont été tuées dans des combats auxquels, selon elle, participent des civils.
Cette région avait été marquée par la sanglante guerre civile déclenchée en 2003 entre la dictature d'Omar el-Béchir et des minorités ethniques.
De nombreux pays, dont la France, l'Allemagne et les Etats-Unis, ont évacué leurs ressortissants du Soudan et plusieurs d'entre eux continuent les évacuations.
Cet "exode reflète une réalité bien sombre", les Etats-Unis comme les autres puissances ne faisant que des "efforts timides et tardifs pour arrêter les combats et aider les Soudanais", observe Alex de Waal, spécialiste du Soudan.
Parenthèse refermée
Selon M. de Waal, les Etats les plus impliqués dans ce pays, Egypte, Arabie saoudite et Emirats arabes unis en tête, n'ont jamais "voulu voir une révolution démocratique dans le monde arabe".
Le putsch d'octobre 2021 avait refermé la parenthèse de la transition démocratique entamée à la chute en 2019 du dictateur Omar el-Béchir.
Les généraux Burhane et Daglo, aujourd'hui en lutte pour le pouvoir, avaient fait front commun lors de ce putsch pour évincer les civils avec lesquels ils partageaient le pouvoir.
Mais des divergences sont ensuite apparues et, faute d'accord sur l'intégration des FSR dans l'armée, ont dégénéré en guerre ouverte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frédéric Péchier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
L'anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné vendredi à la réclusion criminelle à perpétuité. La cour d'assises de Besançon l'a reconnu coupable des 30 empoisonnements, dont 12 mortels, qui lui étaient reprochés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès
Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.
Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.
Monney et Von Allmen en quête d'un podium
Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.
Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.
Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.
Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.
Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".
Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
Chiffre faramineux
Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.
Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.
Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.
Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.
Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".
Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.
Sondage
La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.
Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.
La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.
Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.
Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"
Vance
Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.
L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."
Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.
Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.
"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Australie: l'incitation à la haine sera plus sévèrement punie
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis des sanctions plus sévères contre l'extrémisme après l'attentat de Sydney dont la plus jeune victime, âgée de 10 ans, est enterrée jeudi.
Sajid Akram et son fils Naveed sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe Etat islamique selon M. Albanese.
Le Premier ministre a annoncé jeudi une série de mesures pour bannir "l'antisémitisme de notre société".
"Il est clair que nous devons faire plus pour combattre ce fléau néfaste, beaucoup plus", a-t-il déclaré aux journalistes.
Au centre funéraire de Chevra Kadisha à Sydney, une foule vêtue de noir s'est pressée jeudi matin pour dire adieu à Matilda, petite fille de dix ans, morte à l'hôpital des suites de l'attaque.
Certains portaient des bouquets de lys, d'autres des ballons pour rendre hommage à l'enfant, décrite comme "un rayon de soleil" dans un message de son école lu par un rabbin, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des photos prises quelques heures avant l'attaque montraient la fillette caresser des animaux au zoo avec un grand sourire.
"Souvenez-vous"
La famille de Matilda, qui a demandé aux médias de ne pas publier son nom de famille, avait quitté l'Ukraine pour s'installer en Australie dans les années 2010, avant l'invasion russe.
"Je n'aurais jamais imaginé que je perdrais ma fille ici. C'est juste un cauchemar", a déclaré sa mère, Valentyna, aux journalistes avant les funérailles.
Son père, Michael, a indiqué avoir choisi le prénom de l'enfant en référence à la chanson populaire "Waltzing Matilda", devenue un hymne national alternatif dans le pays.
"Nous sommes arrivés ici d'Ukraine, et Matilda a été notre première née ici en Australie", a-t-il dit plus tôt cette semaine. "Et j'ai pensé que Matilda était le prénom le plus australien qui puisse exister. "Alors souvenez-vous. Souvenez-vous de son nom."
La tante de Matilda avait indiqué sur la chaîne de télévision Channel Seven que la soeur cadette de la fillette, âgée de six ans, avait été témoin de l'attaque.
Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été pris en compte.
Le Premier ministre australien a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.
L'Australie va notamment mettre en place une liste d'organisations dont les dirigeants se sont livrés à l'incitation à la haine.
Selon la chaîne publique australienne ABC, Naveed Akram, le plus jeune des deux assaillants, était adepte d'un prédicateur prodjihadiste basé à Sydney.
La police a inculpé mercredi l'assaillant de 24 ans pour terrorisme et 15 meurtres. L'intéressé, grièvement blessé par la police pendant la fusillade, est selon les médias locaux sorti du coma mardi soir.
Son père, avec lequel il a mené l'assaut, Sajid Akram, a été abattu lors de l'attaque.
La police australienne enquête pour déterminer si les deux individus ont rencontré des extrémistes islamistes lors d'une visite aux Philippines quelques semaines avant l'attentat.
Après l'attaque, M. Albanese s'est engagé à mettre en place un contrôle plus strict des armes à feu. L'assaillant le plus âgé possédait six armes dûment enregistrées.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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