International
L'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël
L'Iran a lancé samedi plus de 200 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Il s'agit de la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
Le Conseil de sécurité doit tenir une réunion d'urgence dimanche, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, ayant condamné "une grave escalade".
"L'affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle prévenu, "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère".
Parallèlement à l'attaque iranienne, des alliés de Téhéran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
"Avec les Etats-Unis et d'autres partenaires, nous avons réussi à défendre le territoire de l'Etat d'Israël", s'est félicité le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
"L'attaque iranienne a été déjouée", a affirmé le porte-parole de l'armée israélienne à propos de la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
"Nous avons intercepté 99% des tirs vers Israël", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée. L'espace aérien israélien a rouvert dimanche matin, ont aussi annoncé les autorités aéroportuaires. La Jordanie et le Liban, pays voisins d'Israël, ainsi que l'Irak, frontalier de l'Iran, ont également annoncé la réouverture dimanche de leur espace aérien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans une guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, également allié de l'Iran, a tenu une réunion du cabinet de guerre dans la nuit.
Les services de renseignement israéliens ont affirmé dimanche que le Hamas avait refusé une proposition de trêve avec Israël présentée par les médiateurs égyptiens et qataris au Caire.
Le Hamas avait indiqué samedi avoir remis sa réponse aux médiateurs et, sans en rejeter explicitement le contenu, avait insisté sur son exigence d'un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Le Hamas "continue d'exploiter les tensions avec l'Iran" dans le dessein d'"obtenir une escalade" dans la région, écrit aussi le Mossad, les services de renseignement israéliens, dans un communiqué.
Soutien "inébranlable" américain
Le président américain Joe Biden a renouvelé son soutien "inébranlable" à Israël et annoncé que les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque iranienne "éhontée".
L'armée israélienne a indiqué que l'Iran avait "lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière". Aucun drone ni missile "n'a pénétré le territoire d'Israël" tandis que seuls quelques missiles balistiques "sont entrés et ont touché légèrement" une base militaire, qui reste en activité, a ajouté Daniel Hagari.
De son côté, l'agence officielle iranienne Irna a fait état de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud)".
L'attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L'Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n'a ni confirmé ni démenti.
Le ciel piqué de lumières rouges
Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s'est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l'AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.
Des images saisissantes de projectiles frôlant l'emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l'un sites les plus saints de l'Islam, au coeur de la vieille ville, font le tour des plateformes.
Une heure environ après l'annonce du lancement de l'opération iranienne, baptisée "Promesse honnête", l'agence Irna a indiqué qu'"une première vague de missiles balistiques" avait été lancée "en profondeur" du territoire israélien.
"L'armée de l'air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques", selon la télévision d'Etat citant les Gardiens, l'armée idéologique de l'Iran.
En annonçant l'attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), Daniel Hagari a dénoncé comme une "escalade dangereuse" cette "attaque directe lancée depuis le sol iranien".
"Régime voyou israélien"
"Il s'agit d'un conflit entre l'Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis doivent rester à l'écart!", a déclaré la mission iranienne à l'ONU dans un message posté sur X.
Aux cris de "Mort à Israël", "Mort à l'Amérique", quelques milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes d'Iran pour saluer l'attaque iranienne.
Juste après le début de l'opération, le compte X du guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, avait publié un message affirmant: "le régime diabolique va être puni".
L'Egypte a mis en garde contre un "risque d'expansion régionale du conflit". L'Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à "la plus grande retenue".
Pékin a dit sa "profonde préoccupation", Paris a condamné l'attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région "dans le chaos".
"Pas d'accord humanitaire" à Gaza
Plus tôt samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution ont saisi un navire accusé d'être "lié" à Israël, avec 25 membres d'équipage à bord, dans les eaux du Golfe.
La République islamique d'Iran, qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël, est un allié du Hamas, auteur le 7 octobre d'une attaque sanglante sans précédent sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza, où 33.686 personnes, essentiellement des civils, ont péri, selon les autorités du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est classé groupe terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Son rejet de la proposition de trêve soumise par les médiateurs montre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya "Sinouar ne veut pas d'accord humanitaire, ni le retour des otages", écrit le Mossad israélien, dans un communiqué dimanche.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël, entraînant la mort de 1170 personnes en majorité des civils, d'après un bilan établi par l'AFP à partir des données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes d'après des responsables israéliens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués
Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d'un secouriste tué par les Israéliens avec d'autres en mars à Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien, montre leurs ambulances aux signes clairement reconnaissables et gyrophares allumés avec le bruit de tirs nourris.
Le 23 mars, 15 secouristes et personnel humanitaire ont été tués par des tirs israéliens à Rafah, dans le sud de Gaza, selon le Croissant-Rouge palestinien et l'ONU qui a dénoncé une "guerre sans limite" dans le territoire palestinien en proie à une guerre entre le Hamas et Israël.
Il s'agissait de huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l'agence de défense civile de Gaza et d'un membre de l'ONU.
"Fosse commune"
Leurs corps ont été retrouvés le 30 mars enterrés sous le sable près de Rafah dans ce que le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a qualifié de "fosse commune".
Lors d'une conférence de presse vendredi à l'ONU à New York, le vice-président du Croissant-Rouge palestinien, Marwan Jilani, a indiqué que la vidéo avait été filmée avec un téléphone portable par l'un des secouristes tués, retrouvé avec son corps.
L'armée israélienne nie
L'armée israélienne "n'a pas attaqué (la moindre) ambulance au hasard" le 23 mars, a affirmé plus tôt cette semaine le porte-parole Nadav Shoshani, ajoutant que des soldats avaient ouvert le feu sur des "véhicules suspects" tous feux éteints.
Mais sur la vidéo obtenue par l'AFP, on voit des ambulances circuler, phares et gyrophares allumés.
En réponse à des appels de civils
Selon le Croissant-Rouge palestinien, le convoi avait été dépêché en réponse à des appels d'aide de civils pris au piège des bombardements à Rafah.
La vidéo, apparemment filmée depuis l'intérieur d'un véhicule en mouvement, montre un camion de pompiers rouge et des ambulances circulant dans l'obscurité.
Les véhicules s'arrêtent ensuite à côté d'un autre sur le bord de la route, et deux hommes, l'un portant un uniforme d'ambulancier et l'autre un gilet de secouriste, en sortent.
Quelques secondes plus tard, des tirs nourris éclatent et l'écran devient noir.
"Pardonne-moi maman"
On entend ensuite l'ambulancier en train de filmer réciter la déclaration de foi, la "shahada", traditionnellement prononcée par les musulmans avant la mort. "Il n'y a de Dieu que Dieu, et Mahomet est son messager", répète-t-il sans arrêt, la voix tremblante de peur.
Les tirs nourris continuent et on l'entend dire: "pardonnez-nous les gars, pardonne-moi maman car j'ai choisi cette voie, celle d'aider les gens".
Il ajoute ensuite et à plusieurs reprises "Dieu, acceptez mon martyre et pardonnez-moi". Et juste avant la fin de la vidéo et alors que les tirs continuent, il dit: "les juifs arrivent, les juifs arrivent", en référence aux soldats israéliens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Müller annonce son départ du Bayern Munich après 25 ans
Thomas Müller, double vainqueur de la Ligue des champions (2013 et 2020), a annoncé samedi matin la fin de son aventure au terme de la saison avec le Bayern Munich.
L'Allemand de 35 ans avait rejoint le club à l'âge de dix ans, en 2000, au centre de formation.
Dans un message posté sur son compte Instagram en forme de lettre envoyée aux supporters du Bayern, Thomas Müller explique qu'il aurait souhaité prolonger d'une saison avec son club de toujours, mais que la direction a décidé "délibérément" de ne pas lui proposer un nouveau contrat.
"Même si cela ne correspond pas à mes souhaits personnels, il est important que le club suive ses convictions", a ajouté le champion du monde 2014, passé professionnel au Bayern au 1er juillet 2009 et qui est le joueur le plus utilisé dans l'histoire du club munichois, avec 743 matches disputés pour 247 buts inscrits.
"Le Bayern célèbrera sa magnifique carrière avec un match d'adieu", a expliqué le club dans un communiqué publié quelques minutes après l'annonce du joueur. Thomas Müller disputera ses derniers matches avec le Bayern aux Etats-Unis du 15 juin au 13 juillet, lors du Mondial des clubs, a précisé le club.
L'attaquant, né à Weilheim in Oberbayern à une trentaine de kilomètres au sud de Munich, n'a pas précisé s'il comptait poursuivre sa carrière ailleurs. Il affiche l'un des plus beaux palmarès du foot allemand avec, en plus de ses deux Ligues des champions et de son sacre mondial, 12 titres de champion d'Allemagne (2010 et 2013-2023), six Coupes d'Allemagne, deux Supercoupes d'Europe et deux Coupes du monde des clubs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Allemagne: Merz sous pression, son parti rejoint par l'AfD
La montée du parti d'extrême-droite AfD dans un sondage samedi en Allemagne, à égalité avec la CDU-CSU de Friedrich Merz, met le chancelier désigné sous pression. Cela en plein milieu des négociations de coalition.
La CDU-CSU de M. Merz chute de deux points à 24% d'intentions de vote, si des élections devaient à nouveau se produire, et fait désormais égalité avec l'AfD, qui gagne un point, selon le baromètre INSA publié samedi par le journal dominical Bild am Sonntag.
C'est la première fois que les deux partis sont à égalité, marquant une étape symbolique dans la montée continue de l'extrême droite en Allemagne.
"Pour un tournant politique citoyen"
"Les citoyens ne veulent plus d'un gouvernement de gauche où la CDU-CSU se laisse dicter sa politique par le SPD et les Verts. Il est temps pour un véritable tournant politique citoyen !", a réagi samedi sur X la cheffe de l'AfD Alice Weidel.
Vainqueur des législatives du 23 février avec un score décevant, Friedrich Merz ne peut gouverner seul : les conservateurs ont obtenu 28,6%, loin des 30% espérés, et discutent depuis avec le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz, qui a lui obtenu 16,4% des voix, en chute de près de 10 points par rapport aux précédentes élections de 2021.
L'AfD a de son côté doublé son score, à 20,8 % et dénoncé une "victoire à la Pyrrhus" du camp de M.Merz. Or, depuis début mars, la CDU-CSU a perdu six points dans les baromètres, soit presque un électeur sur six, tandis que le soutien à Friedrich Merz s'effondre.
"Changement de cap non crédible"
Dans le "Deutschlandtrend" publié par la chaîne publique ARD, seulement 25% des Allemands se disent satisfaits de sa prestation, contre 70% d'avis négatifs.
En particulier, 68% des personnes interrogées par l'ARD estiment que la CDU sous M. Merz a changé de cap de façon non crédible en acceptant, avec les voix des Verts et du SPD, de creuser l'endettement public, alors qu'il faut moderniser les infrastructures et renforcer la défense du pays.
La situation complique les pourparlers de coalition actuellement menés entre les conservateurs et les sociaux-démocrates du SPD, où des points importants de désaccord persistent. Ces deux formations ne recueilleraient du reste plus de majorité au Parlement, selon le dernier sondage.
Collaboration avec l'AfD exclue
Si un rapprochement de la CDU-CSU avec l'AfD offrirait mathématiquement une majorité avec 48% des voix, Friedrich Merz continue de rejeter catégoriquement toute collaboration avec le parti d'extrême droite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Séoul: manifs pour dénoncer la destitution de l'ex-président Yoon
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Séoul samedi pour protester contre la destitution la veille de l'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Ce dernier a été démis pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre.
Les huit juges de la Cour constitutionnelle ont décidé à l'unanimité vendredi de prononcer sa déposition, au terme d'une longue procédure, déclenchant une élection présidentielle anticipée sous 60 jours. Le verdict avait alors suscité des explosions de joie devant le siège de la juridiction.
Samedi, en imperméable pour se protéger de la pluie, des milliers de partisans de l'ancien président se sont au contraire rassemblés dans le centre de Séoul pour protester contre la décision en scandant: "Destitution invalide !", "Annulez l'élection anticipée !"
"Démocratie détruite"
"La décision de la Cour constitutionnelle a détruit la démocratie libre de notre pays", a affirmé à l'AFP Yang Joo-young, une manifestante de 26 ans.
M. Yoon avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en déclarant par surprise la loi martiale et en envoyant l'armée prendre le contrôle du Parlement, dominé par l'opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans.
"Eliminer les éléments hostiles à l'Etat"
L'ex-dirigeant conservateur s'était justifié en évoquant des menaces de "forces communistes nord-coréennes" et sa volonté d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat", avançant également, sans preuve, que de précédentes élections avaient été truquées.
Quantité de ses soutiens reprennent ces éléments de langage tous les week-ends depuis le début de la crise politique en décembre.
Le chef de l'opposition Lee Jae-myung, grand favori de l'élection présidentielle anticipée, est plus favorable à une politique de la main tendue avec la Corée du Nord. Dans le camp pro-Yoon, beaucoup l'accusent de conspirer avec le régime communiste de Pyongyang et estiment que la déclaration de la loi martiale était nécessaire.
La Cour constitutionnelle, elle, a jugé que ce coup de force avait représenté "une grave menace pour la stabilité de la république démocratique". M. Yoon est par ailleurs poursuivi au pénal pour insurrection -un crime passible de la peine de mort-.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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