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Silvan Widmer: "Il y a eu un manque de souveraineté"

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Silvan Widmer, à droite, sous le maillot de Mayence 05. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Silvan Widmer est le capitaine de Mayence et un pilier de l'équipe de Suisse. Dans une interview avec Keystone-ATS, il évoque la lutte contre la relégation, sa blessure et l'équipe de Suisse.

- Silvan Widmer, vous êtes le capitaine de Mayence 05 depuis la saison 2022-2023, une équipe dans une des meilleures ligues du monde. Quel genre de capitaine êtes-vous ?

- Généralement, je regarde vers l'avant, j'essaie de considérer la prochaine tâche comme un nouveau défi, parce qu'on ne peut plus rien changer du passé. Nous devons être dans le présent sur et à côté du terrain. J'essaie d'accompagner les plus jeunes.

- Mayence lutte actuellement contre la relégation. Quelles sont les raisons selon vous pour que cela ne marche pas ?

- Il y a plusieurs raisons. Nous avons mal commencé la saison; il y a des matches où nous ne sommes pas allés aux limites de nos performances. Nous avions et nous avons beaucoup de blessés. Il y a aussi des rencontres que nous aurions dû gagner comme dernièrement contre Brême. Mais nous devons nous en prendre à nous-mêmes.

- Vous vous êtes blessé fin avril à la cheville et n'avez disputé votre premier match que fin novembre. Est-ce que cette pause forcée a encore été plus difficile parce que l'équipe ne tournait pas ?

- Oui, ce fut une période difficile, qui a fait encore plus mal en raison de l'absence de résultats. En tant que capitaine, je voulais faire quelque chose pendant ma pause, j'ai essayé de passer le plus temps près de l'équipe quand je me trouvais à Mayence pour ma rééducation. J'ai eu plusieurs entretiens avec des coéquipiers avec qui je partageais mes observations. Je ne pouvais aider que dans un cadre restreint. C'était dur, mais je devais l'accepter.

"Nous avons arrêté de jouer"

- Etes-vous quelqu'un qui se replie dans les moments difficiles ?

- Je ne peux pas le cacher quand tout ne va pas bien. Pourtant je vais ouvertement affronter les situations difficiles. Je parle de manière constructive quand quelque chose me dérange ou devient pesant.

- Vous avez disputé votre dernier match international fin mars lors du 3-0 contre Israël en raison de votre blessure. Depuis lors, l'équipe n'a que rarement convaincu. Vu de l'extérieur qu'a-t-il manqué ?

- Il y a beaucoup de rencontres qui se sont ressemblées. Nous avons dominé l'adversaire sur tous les plans, mais nous avons arrêté de jouer avant la fin au lieu de finir l'affaire. Il y a eu un manque de souveraineté. C'est pourquoi nous n'avons pas gagné beaucoup de matches.

- Cela peut se produire une fois, mais pas autant que fut le cas ?

- Cela ne doit pas se passer avec une équipe avec nos qualités et nos prétentions. Pourtant, nous nous sommes qualifiés et c'était bien là le principal. Maintenant nous regardons vers l'avant et nous essayons de gommer les fautes.

- L'objectif principal a été atteint pourtant une certaine morosité a régné lors des derniers matches de qualification. Pouvez-vous le comprendre ?

- Oui et non. Après le tirage au sort des groupes, tout le monde était très optimiste à l'intérieur et aussi à l'extérieur de l'équipe. Les résultats des dernières années faisaient penser que nos prétentions s'étaient élevées. Nous voulions remporter la poule sans discussion mais nous avons échoué. Cela nous a énervés, cependant ce n'est pas évident que nous nous qualifions à nouveau pour un grand tournoi.

Le seul latéral droit

- Au Qatar, vous étiez le seul latéral droit de la sélection suisse, c'est pourquoi votre absence lors de la défaite 1-6 en huitièmes de finale était encore plus amère et que le coach national Murat Yakin a été questionné là-dessus. Avez-vous une explication pourquoi il y a un tel manque dans cette position. Est-ce un hasard ?

- Je n'a pas d'explication sur le sujet, je ne sais pas s'il y a vraiment un manque dans le domaine. Il ne faut jamais oublier que nous sommes un petit pays et absolument pas une nation de football classique. De là, il est normal de ne pas posséder cinq joueurs aussi bons à chaque position comme cela peut être le cas dans d'autres nations. Nous avons exploité ces dernières années le maximum de nos possibilités. Dans l'avenir, il se peut que nous soyons confrontés au même problème.

- En été prochain, il y aura l'Euro, en mars les matches amicaux contre le Danemark et l'Eire. Qu'est-ce qui sera le plus important pour retrouver une ambiance positive ?

- Cela se fera tout seul. Avec un Euro à notre porte dans un pays de foot. Les adversaires de mars sont attractifs. Nous sommes une bonne troupe. Je suis persuadé à 100 pourcents que nous allons montrer un beau visage. C'est clair qu'une réaction est attendue de notre part.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Allemagne bat le Danemark 2-0 et file en quart

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Musiala a inscrit le but de la sécurité face au Danemark (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

L'Allemagne sera bien présente au rendez-vous des quarts de finale de "son" Euro.

La Mannschaft a dominé le Danemark 2-0 samedi soir à Dortmund, dans un 8e de finale qui a été interrompu pendant 25 minutes par un violent orage survenu avant la mi-temps.

La sélection de Julian Nagelsmann, qui affrontera l'Espagne ou la Géorgie vendredi prochain à Stuttgart pour une place dans le dernier carré, a débloqué la situation à la 53e sur un penalty transformé par Kai Havertz. Penalty accordé après une intervention de la VAR, consécutive à une faute de main de Joachim Andersen.

Un Joachim Andersen qui est passé par tous les états d'âme en l'espace de cinq minutes samedi soir dans l'antre du BVB. Le défenseur de Crystal Palace pensait en effet avoir ouvert la marque à la 48e minute, mais sa réussite était annulée par la VAR pour un hors-jeu du passeur décisif.

L'Allemagne, qui avait pour sa part vu un but de Schlotterbeck annulé dès la 4e, a "tué" le match à la 68e. Son maître à jouer Jamal Musiala a marqué d'une frappe imparable son troisième but du tournoi, deux minutes après que Manuel Neuer avait signé une parade décisive sur un tir du remuant attaquant danois Rasmus Höjlund.

Sortie en 8e de finale du dernier Euro et en phase de poules des deux dernières Coupes du monde, l'Allemagne peut donc toujours espérer revivre le "Sommermärchen" de 2006, lorsque la sélection de Jürgen Klinsmann avait atteint la finale de "sa" Coupe du monde. Mais il lui faudra sans doute élever encore son niveau de jeu, notamment en cas d'affrontement avec la Roja en quart.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Yakin: "Nous avons envoyé un signal très fort"

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Murat Yakin savoure la prestation XXL de son équipe (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Murat Yakin l'admet volontiers à l'issue du 8e de finale de l'Euro gagné par la Suisse face à l'Italie, il a vécu samedi à Berlin un moment rare, "un moment qui restera longtemps dans les mémoires".

"Il y a la victoire, bien sûr. Mais il y a surtout la manière !", s'est réjoui le sélectionneur helvétique en conférence de presse.

"On ne vit pas souvent de tels instants. Il faut les savourer avec nos fans qui ont encore été extraordinaires. Mais se dire aussi que l'histoire n'est pas encore terminée. Nous avons un quart de finale à préparer contre l'Angleterre ou la Slovaquie. Nous serons prêts. Depuis le début du tournoi, la stratégie est la bonne, le système est le bon. Tout le monde au sein de l'équipe accepte son rôle. Il y aura bien sûr des ajustements à apporter si nous rencontrons l'Angleterre ou bien la Slovaquie."

"Nous avons envoyé un signal très fort lors de ce huitième de finale, poursuit le sélectionneur. Nous avons dominé la rencontre dans tous les domaines. Nous avons tout de suite compris que nous avions le match en mains. Les deux buts sont tombés tous les deux dans les bons moments. Cela nous a tranquillisés. L'ouverture du score est superbe. Freuler a vu l'espace. Il a parfaitement senti le coup. Sa frappe est splendide."

Après le 2-0 tout aussi magnifique de Ruben Vargas, Murat Yakin a bien sûr eu un coup de chaud avec la tête de Fabian Schär sur le poteau gauche de Yann Sommer, un poteau qu'il ira d'ailleurs embrasser en fin de match. "Cela aurait été un choc de voir l'Italie réduire le score de cette manière, lâche-t-il. On a eu de la chance. Mais face à de tels adversaires, il en faut."

Confiance

Murat Yakin a aussi rappelé combien la performance six jours plus tôt livrée face à l'Allemagne avait compté. "Ce match contre l'Allemagne nous a insufflé une énorme confiance", lance-t-il avant de rappeler la chance qu'il avait de posséder dans son équipe deux joueurs de classe mondiale avec Manuel Akanji et Granit Xhaka.

"Ils lisent parfaitement le jeu. Ils trouvent les ouvertures. Ils font courir l'adversaire derrière le ballon, se félicite-t-il. Ils ont une confiance énorme en leurs moyens. Elle rejaillit sur tous les autres. L'expérience qu'ils ont acquise ces dernières années n'a pas de prix non plus."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Spalletti: "Quelque chose doit changer"

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Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

"Quelque chose doit changer": Luciano Spalletti mesure parfaitement l'ampleur du chantier qui l'attend après la défaite de l'Italie face à la Suisse en 8e de finale de l'Euro.

Le "Mister" entend poursuivre sa tâche à la tête de la Squadra Azzurra malgré cette défaite sans appel.

"Je suis responsable de ce qui s'est produit aujourd'hui" a assuré le Toscan en conférence de presse. "Lors de ce tournoi, nous avons livré deux performances médiocres contre l'Espagne et la Suisse, et deux partiellement satisfaisantes contre l'Albanie et la Croatie. Il y a plusieurs explications que l'on peut avancer. La fin de saison en roue libre de bien des clubs en Serie A en est une. Une autre vient aussi de mon manque de passé commun avec la Nazionale. Je n'ai eu que dix matches pour préparer cet Euro, dont les premiers avec le couteau sous la gorge pour nous qualifier directement."

Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité des Suisses. "Leur victoire est amplement méritée, dit-il. Sur le plan de l'intensité, il n'y avait pas photo. La Suisse en a mis beaucoup plus. On a vu dans les courses et dans les duels. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu les inquiéter davantage."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse-Italie 2-0: L'histoire est en marche

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Freuler a inscrit le 1-0 du pied gauche (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'histoire est en marche ! Désignée par bien des observateurs comme le favori caché de cet Euro 2024, la Suisse a pris la route des quarts de finale avec une assurance sans doute insoupçonnée.

A Berlin, elle a battu 2-0 pour l'Italie pour gagner un deuxième huitième de finale à l'Euro, trois ans après le succès aux tirs au but face aux champions du monde français à Bucarest. A Berlin, elle n'aura cette fois pas vraiment tremblé pour éliminer les tenants du titre.

Ce succès a été acquis sur deux buts superbes, un enchaînement magnifique de Remo Freuler à la 37e et une frappe imparable de Ruben Vargas, passeur sur l'ouverture du score, pour le 2-0 de la 46e minute. Malgré toute sa classe et cette impression d'être devenu presque invincible après ses exploits lors de la phase de poules, Gianluigi Donnarumma n'a rien pu faire.

Cette victoire, la première face à l'Italie depuis... 31 ans et le 1-0 de Berne du 1er mai 1993, conduira la Suisse à Düsseldorf samedi prochain. Son adversaire sera le vainqueur de la rencontre l'Angleterre - Slovaquie qui se jouera ce dimanche à Gelsenkirchen. Après sa démonstration contre l'Italie, une vérité se dessine: il devient de plus en plus périlleux de parier contre la Suisse.

La Suisse... mal payée

A la pause, la Suisse aurait pu mener... 3-0 si elle avait été accompagnée par une plus grande réussite. Avant le but de Freuler, Breel Embolo, parfaitement lancé par Michel Aebischer, avait perdu son duel face à Donnarumma dans une position qui n'était pas loin d'être "idéale". Et juste avant la pause, c'est Fabian Rieder, avec son pied gauche magnifique, qui voyait sa frappe détournée par Donnarumma sur son premier poteau.

Si Donarumma a dû livrer la marchandise pour permettre aux siens de rester dans le match, Yann Sommer n'a pas été réellement inquiété lors de cette première période qui a vu la Suisse bénéficier assez nettement de la possession (58 %). Les Italiens ne devaient alerter qu'à une seule reprise le portier et ses défenseurs avec un centre de Federico Chiesa repoussé par Manuel Akanji (26e).

Dans son 3-4-2-1 désormais traditionnel mais avec Dan Ndoye dans un rôle de piston droit – la surprise du chef -, la Suisse a exercé une emprise presque totale sur la rencontre. Avec un Granit Xhaka toujours aussi impérial à la régie, elle a éteint le milieu adverse avec une rare maîtrise. Jamais dans l'histoire, la "Squadra Azzurra" n'était apparue aussi désarmée, aussi inoffensive face à son voisin du nord que lors de ces quarante-cinq premières minutes.

Une grosse frayeur pour Schär

Une poignée de secondes après la reprise, les Italiens allaient à terre pour le compte. Avec une superbe frappe enroulée, Vargas ne laissait aucune chance à Donnarumma pour le but du break. Un break qui aurait pu être annulé à la 52e avec une tête de Schär sur son propre poteau. Le Saint-Gallois n'était pas loin de commettre son deuxième autogoal du tournoi après avoir permis aux Ecossais d'ouvrir le score en phase de poules.

Cette frayeur mise à part, la Suisse a contrôlé cette seconde période sans aucune difficulté. Sommer devait, ainsi, attendre la 72e minute pour capter un premier tir cadré, celui du nouvel entrant Mateo Retgui. Une minute plus tôt, le "magicien" Murat Yakin avait opéré ses premiers changements avec les introductions de Steven Zuber et de Stergiou pour Vargas et Rieder, Ndoye montant d'un cran. Le Vaudois devait toutefois très vite céder sa place à Vincent Sierro. Le temps était venu de fermer la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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