International
Sanofi cède ses droits sur un anticancéreux à Regeneron
Le laboratoire américain Regeneron versera au moins 900 millions de dollars (863 millions de francs) au groupe français Sanofi pour obtenir la licence exclusive de Libtayo, un anticorps monoclonal utilisé dans les traitements anticancéreux.
Depuis 2015, les deux laboratoires se partageaient à égalité les bénéfices d'exploitation générés par les ventes de ce médicament dans le monde.
Avec ce nouvel accord, Sanofi va donc céder l'intégralité de ses droits sur Libtayo à Regeneron contre un paiement initial de 900 millions de dollars et des redevances de 11% sur les ventes mondiales.
Des paiements additionnels, en fonction des nouvelles approbations potentielles du médicament, viendront s'y ajouter par la suite, a indiqué Sanofi jeudi dans un communiqué.
En outre, Regeneron va faire passer de 10% à 20% la part des bénéfices reversés à Sanofi au titre du remboursement des dépenses de développement financées par le groupe français.
"Notre portefeuille diversifié en oncologie a doublé de volume entre 2019 et 2022 et se compose aujourd'hui de 12 molécules au stade des essais cliniques, chacune possédant un mécanisme d'action unique", fait valoir Bill Sibold, le vice-président exécutif de la branche médecine de spécialités de Sanofi, cité dans le communiqué.
"Nous nous concentrons à présent sur nos capacités internes et le développement d'une nouvelle génération de médicaments d'oncologie", poursuit-il.
Les anticorps monoclonaux font partie des thérapies dites ciblées, commercialisées depuis plus d'une vingtaine d'années, qui ont fait beaucoup progresser la lutte contre le cancer.
L'an dernier, Regeneron a engrangé 16 milliards de dollars de revenus, contre quelque 38 milliards d'euros pour Sanofi.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Gaza: Israël attend de connaître les conditions des otages du Hamas
Israël a affirmé lundi ne pas avoir été informé par le Hamas des conditions dans lesquelles se trouvent les 34 otages retenus captifs à Gaza. Le mouvement palestinien s'est dit prêt la veille à les libérer dans le cadre d'un éventuel accord.
Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont repris ce weekend au Qatar, en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages, tandis que les deux parties en conflit se sont accusées mutuellement de faire échouer les négociations.
Un responsable du Hamas avait déclaré dimanche à l'AFP que le groupe islamiste avait "accepté de libérer 34 prisonniers israéliens, d'une liste fournie par Israël, dans la première phase d'un accord d'échange de prisonniers".
"La liste des otages qui a été publiée dans les médias n'a pas été fournie par Israël au Hamas, mais initialement par Israël aux médiateurs (des négociations) en juillet 2024", a répondu lundi le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
"Israël n'a pas encore reçu de confirmation ni de réponse du Hamas sur les conditions dans lesquelles se trouvent les otages mentionnés sur la liste", a-t-il ajouté.
"Une semaine de calme" nécessaire
Le responsable du Hamas avait indiqué que la liste de 34 otages, diffusée depuis par certains médias, comprenait "l'ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées" parmi les otages israéliens.
"Le Hamas et les groupes de résistance ont besoin d'environ une semaine de calme pour communiquer avec les ravisseurs et identifier les (otages) morts ou vivants", avait-il ajouté.
Toujours pas de trêve
En dépit d'efforts diplomatiques intenses menés sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, aucune trêve n'a pu être conclue depuis celle d'une semaine intervenue fin novembre 2023, qui avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le nouveau cycle de négociations à Doha intervient à environ deux semaines de l'investiture, le 20 janvier, du président élu américain, Donald Trump, qui a déjà mis la pression sur le Hamas.
L'actuel chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a dit lundi être "confiant" qu'un accord puisse être trouvé, même si "la ligne d'arrivée" pourrait ne pas être franchie "dans les deux prochaines semaines".
Selon des médias israéliens, le chef du Mossad, l'agence israélienne du renseignement extérieur, David Barnea, devait rejoindre lundi à Doha les négociateurs envoyés par son pays.
Gouvernance de Gaza
Parmi les principaux points de blocage figuraient notamment jusqu'ici le caractère permanent ou non d'un cessez-le-feu et la gouvernance de Gaza après la guerre, Israël s'opposant catégoriquement à ce que le Hamas puisse à nouveau diriger le territoire.
Le Forum des familles, principale association des proches d'otages israéliens, a demandé qu'un accord soit trouvé au plus vite pour leur libération: "Il n'y a plus de temps à perdre".
Enfants tués
En attendant un éventuel accord, les violences se poursuivent dans la bande de Gaza, où deux enfants ont été tués par la frappe d'un drone israélien dans le sud du territoire, ont fait savoir les services de secours locaux.
L'armée israélienne a annoncé de son côté que trois "projectiles" avaient été tirés en direction d'Israël depuis le nord de Gaza, sans faire de blessés.
Les services de secours israéliens ont par ailleurs fait état de trois morts et huit blessés, dont un grave, dans des tirs sur un bus et des véhicules près d'un village de Cisjordanie occupée, où les violences liées au conflit israélo-palestinien ont explosé depuis le début de la guerre à Gaza.
Plus 45'000 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Thaïlande: le rebond du tourisme se confirme
La Thaïlande a accueilli plus 35 millions de visiteurs en 2024, un peu au-delà de l'objectif fixé par le gouvernement qui a beaucoup misé sur le tourisme pour propulser une économie morose, selon des données officielles communiquées lundi.
Le royaume, célèbre pour ses temples bouddhiques et ses plages paradisiaques, a attiré 35,54 millions de visiteurs sur les douze derniers mois, contre 28,15 millions l'année précédente, soit une hausse de 26%, a indiqué le ministère du Tourisme et des Sports.
Après des années de creux liées à la pandémie de Covid-19, la Chine est redevenue le premier pays d'origine des touristes en Thaïlande, avec 6,73 millions de personnes (+91%), devant la Malaisie, l'Inde, la Corée du Sud et la Russie.
Le gouvernement a multiplié ces derniers mois les initiatives pour dynamiser le secteur, crucial pour son économie, comme la levée des restrictions de visas, pour les Chinois et les Indiens, et l'organisation d'événements de promotion.
Les dépenses des touristes ont rapporté l'an dernier 1,600 milliard de bahts, soit environ 45 milliards d'euros, a précisé le ministre du Tourisme et des Sports, Sorawong Thienthong.
La Thaïlande a accueilli un nombre record de 39 millions de touristes en 2019 mais sa dynamique s'est arrêtée d'un coup en raison de la pandémie.
La Banque mondiale s'attend à ce que le pays dépasse en 2025 son niveau pré-pandémie mais signale que les touristes dépensent 20% moins qu'avant, dans un rapport publié en juillet.
Le gouvernement, qui espérait 35 millions de visiteurs pour 2024, table sur 39 millions en 2025.
Les autorités prévoient une croissance du produit intérieur brut de 2,6% en 2024, un chiffre inférieur à ses voisins indonésien, vietnamien ou malaisien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Rejet du rachat de U.S. Steel: Tokyo réclame des explications
Tokyo a réclamé lundi à Washington d'expliciter les risques pour la "sécurité nationale" qui l'ont conduit à rejeter l'acquisition de l'aciériste U.S. Steel par Nippon Steel afin de "dissiper l'inquiétude" des industriels nippons.
"Ils doivent être capables d'expliquer clairement en quoi" ce projet de rachat "constituait un souci pour la sécurité nationale" des Etats-Unis, a lancé le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devant la presse.
"Il est malheureusement vrai que le monde industriel japonais s'inquiète de l'avenir des investissements (aux Etats-Unis). Nous demandons instamment au gouvernement américain de prendre des mesures pour dissiper ces inquiétudes", au risque sinon de faire échouer "des discussions à l'avenir", a-t-il averti.
Le Japon représente la première source d'investissements directs étrangers (IDE) aux Etats-Unis: les investissements nippons y totalisaient 783,3 milliards de dollars en 2023, soit 14,5% du total des IDE dans le pays selon des chiffres américains.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi qu'il bloquait le rachat de U.S. Steel par le géant japonais de la sidérurgie Nippon Steel, annoncé en décembre 2023 pour 14,9 milliards de dollars.
Cette fusion "poserait des risques pour notre sécurité nationale et nos chaînes d'approvisionnement essentielles. Une industrie sidérurgique forte, détenue et exploitée au niveau national, représente une priorité essentielle", a fait valoir M. Biden, qui laissera son poste le 20 janvier à Donald Trump.
Les Etats-Unis sont le premier importateur mondial d'acier, secteur dominé de manière écrasante par leur grande rivale, la Chine.
"Effet dissuasif"
La décision était attendue mais n'en a pas moins fait l'effet d'une douche froide à Tokyo, qui se prépare déjà à un durcissement protectionniste américain sous le second mandat du magnat républicain.
Le ministre japonais de l'Economie Yoji Muto a jugé samedi ce rejet "incompréhensible et regrettable".
"Ce n'est pas une décision contre le Japon, nous avons été en contact avec eux et leur avons partagé nos impressions", avait tenté de déminer la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Pas de quoi rassurer John Murphy, vice-président de la Chambre de commerce américaine: "La politisation par l'administration Biden de l'acquisition de U.S. Steel (...) pourrait avoir un effet dissuasif sur les investissements internationaux aux Etats-Unis", s'est-il désolé.
"Les investissements d'un pays allié important et fiable, le Japon, soutiennent près d'un million d'emplois américains", a-t-il estimé dans un communiqué.
"Il est inhabituel de déclarer qu'un pays ami ou allié constitue une menace pour la sécurité, c'est ce qu'a fait (Joe Biden). Il semble que la définition de la +sécurité nationale+ soit de plus en plus large", a abondé Bill Reinsch, expert du Center for Strategic and International Studies, cité par l'agence Bloomberg.
Ingérence politique "inappropriée"
De fait, l'opération était soumise à une intense pression politique: elle concernait au premier chef la Pennsylvanie, Etat stratégique sur le plan électoral et aussi berceau de l'aciérie aux Etats-Unis.
La classe politique américaine était quasi-unanime à s'opposer à l'acquisition, républicains et démocrates confondus. Donald Trump, qui campe sur des positions protectionnistes, avait lui-aussi affiché son hostilité.
En pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis, des groupes d'entreprises japonais et américains avaient exhorté mi-septembre à ne pas succomber aux pressions politiques lors de l'examen du projet.
"Il est inapproprié que la politique continue de l'emporter sur les véritables intérêts de sécurité nationale", avait également plaidé Nippon Steel le 11 décembre, avant de multiplier concessions et garanties pour amadouer l'administration Biden et les syndicats.
Outre le maintien de l'emploi et des investissements massifs, l'entreprise aurait en particulier, selon la presse, proposé au gouvernement américain de disposer d'un droit de veto sur toute potentielle réduction de la production de U.S. Steel aux Etats-Unis.
En difficulté, U.S. Steel avait de son côté prévenu qu'en cas d'échec du rachat par Nippon Steel, il se verrait contraint de renoncer à des investissements massifs de modernisation sur plusieurs sites, au prix de plans sociaux et de possibles fermetures d'aciéries.
L'organisation patronale japonaise Keizai Doyukai appelle désormais à s'adapter au virage "protectionniste" américain.
"Dans des domaines liés à la sécurité économique, nous devrions renforcer la coopération avec des pays comme la Corée du Sud, l'Australie, les Philippines et l'Inde, afin de ne pas devenir complètement dépendants des États-Unis", estime son président Takeshi Niinami.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Liaisons d'Air France vers Israël et le Liban toujours suspendues
Les dessertes d'Israël et du Liban par Air France restent suspendues "en raison de la situation sécuritaire à destination", a annoncé lundi la compagnie aérienne.
"Air France prolonge la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles-de-Gaulle et Tel-Aviv (Israël) jusqu'au 17 janvier 2025 inclus. Les liaisons entre Paris-Charles-de-Gaulle et Beyrouth (Liban) sont suspendues jusqu'au 31 janvier 2025 inclus", a précisé le transporteur à l'AFP.
De même source, "la reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place" et "les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées".
Air France a cessé d'exploiter ses vols vers Beyrouth après l'explosion simultanée à travers le Liban de bipeurs utilisés par le mouvement Hezbollah, le 17 septembre. La compagnie a également arrêté de desservir Tel-Aviv depuis Paris le 30 septembre.
La filiale low-cost d'Air France-KLM, Transavia, avait pour sa part annoncé début décembre avoir suspendu ses vols vers Tel-Aviv et Beyrouth au moins jusqu'au 6 janvier inclus. Sollicitée lundi pour une éventuelle mise à jour, elle n'a pas été en mesure de répondre dans l'immédiat.
Les vols de la compagnie allemande Lufthansa vers Tel-Aviv sont de leur côté suspendus au moins jusqu'au 31 janvier inclus.
Des négociations indirectes entre le Hamas et Israël ont repris ce week-end au Qatar en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages retenus captifs à Gaza depuis l'attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Le Hamas a affirmé dimanche être prêt à libérer 34 otages israéliens au cours de la "première phase" d'un accord avec Israël, qui a souligné de son côté n'avoir toujours pas reçu de liste de la part du mouvement palestinien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Zimbabwe: garçon vivant après 5 jours dans un parc avec des lions
-
PeopleIl y a 3 jours
Lily-Rose Depp fait de rares confidences sur son histoire d'amour avec 070 Shake : "Je suis très amoureuse"
-
PeopleIl y a 3 jours
Meghan Markle : son nouveau compte Instagram enregistre plus d'un million de followers en 24 heures
-
InternationalIl y a 3 jours
Ivre, il ouvre les cellules d'une prison: 13 détenus dans la nature
-
InternationalIl y a 3 jours
Chili: visite historique du président Gabriel Boric au pôle Sud
-
InternationalIl y a 3 jours
La journée parfaite de Nadine Fähndrich
-
InternationalIl y a 2 jours
Les négociations indirects ont repris entre le Hamas et Israël
-
InternationalIl y a 3 jours
Chambre des représentants: un allié de Trump réélu au perchoir