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International

Royaume-Uni: Rishi Sunak blessé et en colère par une injure raciste

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Le premier ministre britannique Rishi Sunak, en campagne, s'est senti blessé par une déclaration raciste d'un membre du parti de Farage. (© KEYSTONE/AP/Phil Noble)

Le premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit profondément "blessé" vendredi après avoir été la cible d'une injure raciste de la part d'un membre de Reform UK, le parti anti-immigration de Nigel Farage, qui a crié au "traquenard" en pleine campagne électorale.

A une semaine des élections du 4 juillet, la chaîne Channel 4 a diffusé jeudi soir un reportage réalisé grâce à une opération d'infiltration, dans lequel un militant du parti fondé par le champion du Brexit tient des propos racistes, notamment contre le chef du gouvernement conservateur, d'origine indienne.

"Mes deux filles se retrouvent à voir et à entendre des gens de Reform UK, qui font campagne pour Nigel Farage, me traiter de 'putain de Paki'. Ca me blesse. Et ça me met en colère", a déclaré vendredi Rishi Sunak, la voix brièvement brisée par l'émotion.

Nigel Farage, figure de l'extrême droite britannique mais qui récuse cette appellation, devra "répondre à des questions sur ce sujet", a ajouté le premier ministre.

Il a expliqué répéter ces injures délibérément "car c'est trop important pour ne pas dire clairement de quoi il s'agit".

Le militant Andrew Parker, qui a proféré l'injure, et un autre membre de la campagne de Reform UK, ont été écartés par Nigel Farage après la diffusion de ces images, captées au sein de l'équipe du parti dans la circonscription de Clacton-on-Sea (sud-est de l'Angleterre).

C'est dans cette station balnéaire que cette figure de la campagne du Brexit espère se faire élire, après avoir échoué à sept reprises à décrocher un siège à la Chambre des Communes.

Selon les sondages, Reform UK arriverait en troisième ou quatrième position derrière les travaillistes et les conservateurs en termes d'intentions de vote.

Mais selon une étude publiée vendredi par le Daily Mirror, et réalisée mercredi et jeudi, donc avant la diffusion du reportage, Reform UK arriverait deuxième avec 21%, devant les conservateurs (18%), mais loin derrière le Labour (38%).

Propos homophobes

Andrew Parker a par ailleurs suggéré que les nouvelles recrues de l'armée s'entraînent au tir en visant les migrants qui traversent clandestinement la Manche à bord de petites embarcations.

Un autre membre de la campagne Reform UK a lui été filmé en train de tenir des propos racistes puis homophobes, qualifiant le drapeau LGBT de "dégénéré".

Sur la chaîne ITV, Nigel Farage a soutenu vendredi que "personne" n'avait fait plus que lui pour "chasser l'extrême droite" de la politique britannique.

"Et si vous voulez me faire du mal, vous me tendez un traquenard avec quelqu'un qui prétend être de mon côté et qui dit des choses abjectes", a-t-il poursuivi, se posant en victime d'une opération de décrédibilisation car son parti serait le seul à vouloir le véritable changement.

"Tout ça est un traquenard complet et total", a soutenu Nigel Farage, suggérant qu'Andrew Parker, acteur, jouait la comédie. "Je ne sais pas s'il était payé ou pas", "je dis que c'est possible, je ne sais pas, il y a quelque chose qui ne va pas là-dedans", a déclaré Nigel Farage.

"Provoqué"

Mais Andrew Parker a distingué auprès de l'agence de presse britannique PA son militantisme au sein de Reform UK et le métier d'acteur qu'il exerce à temps partiel.

Il a en revanche affirmé qu'il avait été "poussé" par son interlocuteur à tenir les propos qui ont été enregistrés.

La chaîne Channel 4 a démenti toute rémunération de M. Parker et défendu son "journalisme rigoureux et impartial".

"Nous avons rencontré M. Parker au siège du parti Reform UK, où il était militant", a souligné la chaîne, assurant l'avoir filmé à son insu et n'avoir payé quiconque dans ce reportage.

Le chef de file du Labour Keir Starmer, pressenti pour devenir le prochain premier ministre, s'est dit "choqué" par cette séquence et a remis en question la capacité de Nigel Farage à diriger son parti.

Selon l'association antiraciste Hope Not Hate ("L'espoir pas la haine"), en vue des législatives, Reform UK a dû renoncer à 166 candidats depuis le début de l'année, nombre d'entre eux ayant tenu des propos racistes ou offensants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Football

Yakin: "Nous avons envoyé un signal très fort"

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Murat Yakin savoure la prestation XXL de son équipe (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Murat Yakin l'admet volontiers à l'issue du 8e de finale de l'Euro gagné par la Suisse face à l'Italie, il a vécu samedi à Berlin un moment rare, "un moment qui restera longtemps dans les mémoires".

"Il y a la victoire, bien sûr. Mais il y a surtout la manière !", s'est réjoui le sélectionneur helvétique en conférence de presse.

"On ne vit pas souvent de tels instants. Il faut les savourer avec nos fans qui ont encore été extraordinaires. Mais se dire aussi que l'histoire n'est pas encore terminée. Nous avons un quart de finale à préparer contre l'Angleterre ou la Slovaquie. Nous serons prêts. Depuis le début du tournoi, la stratégie est la bonne, le système est le bon. Tout le monde au sein de l'équipe accepte son rôle. Il y aura bien sûr des ajustements à apporter si nous rencontrons l'Angleterre ou bien la Slovaquie."

"Nous avons envoyé un signal très fort lors de ce huitième de finale, poursuit le sélectionneur. Nous avons dominé la rencontre dans tous les domaines. Nous avons tout de suite compris que nous avions le match en mains. Les deux buts sont tombés tous les deux dans les bons moments. Cela nous a tranquillisés. L'ouverture du score est superbe. Freuler a vu l'espace. Il a parfaitement senti le coup. Sa frappe est splendide."

Après le 2-0 tout aussi magnifique de Ruben Vargas, Murat Yakin a bien sûr eu un coup de chaud avec la tête de Fabian Schär sur le poteau gauche de Yann Sommer, un poteau qu'il ira d'ailleurs embrasser en fin de match. "Cela aurait été un choc de voir l'Italie réduire le score de cette manière, lâche-t-il. On a eu de la chance. Mais face à de tels adversaires, il en faut."

Confiance

Murat Yakin a aussi rappelé combien la performance six jours plus tôt livrée face à l'Allemagne avait compté. "Ce match contre l'Allemagne nous a insufflé une énorme confiance", lance-t-il avant de rappeler la chance qu'il avait de posséder dans son équipe deux joueurs de classe mondiale avec Manuel Akanji et Granit Xhaka.

"Ils lisent parfaitement le jeu. Ils trouvent les ouvertures. Ils font courir l'adversaire derrière le ballon, se félicite-t-il. Ils ont une confiance énorme en leurs moyens. Elle rejaillit sur tous les autres. L'expérience qu'ils ont acquise ces dernières années n'a pas de prix non plus."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Onze morts dans des attaques russes au sud et à l'est de l'Ukraine

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Des soldats ukrainiens tirent sur des positions russes le long de la ligne de front dans la région de Donetsk, à l'est de l'Ukraine. Suite aux frappes russes qui ont fait onze morts samedi, le président ukrainien a réitéré ses appels aux Occidentaux à "accélérer" les livraisons d'armes. (Archives) (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Des frappes russes dans le sud et l'est de l'Ukraine ont fait samedi onze morts, selon les autorités ukrainiennes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré ses appels à ses alliés occidentaux à "accélérer" leurs livraisons d'armes.

Les frappes meurtrières ont touché une ville de la région de Zaporijjia et des villages de la région de Donetsk.

"Les Russes ont attaqué la ville de Vilniansk", dans la région de Zaporijjia, et "l'ennemi a tué sept personnes. Deux des morts sont des enfants", a déclaré Ivan Fedorov, le gouverneur régional sur un réseau social. Dix personnes ont été blessées et plusieurs bâtiments, notamment résidentiels, ont été endommagés, a-t-il ajouté.

Vilniansk se trouve à 29 kilomètres au nord-est de Zaporijjia, la principale ville régionale, sous contrôle ukrainien. La Russie affirme avoir annexé la région de Zaporijjia mais, si elle en occupe de vastes pans, elle ne la contrôle pas totalement.

La Russie a déjà attaqué Zaporijjia et des villes voisines plusieurs fois depuis le début de son offensive en Ukraine en 2022, mais ces dernières semaines elle concentrait surtout ses efforts dans l'est du pays plutôt que dans le sud.

"Accélérer" les livraisons d'armes

Des responsables ukrainiens ont par ailleurs annoncé que des attaques russes contre des villages de la ligne de front dans la région de Donetsk (est) avaient fait quatre morts.

"Dans (le village de) Zarichne, les Russes ont tué trois personnes", a déclaré sur les réseaux sociaux Vadym Filachkine, gouverneur ukrainien de la région de Donetsk. Le procureur général d'Ukraine a lui annoncé plus tard qu'une autre personne, un habitant du village frontalier de New York, "avait également été mortellement blessée".

New York est intensément attaquée depuis la mi-juin alors que les forces russes avancent vers la ville de Toretsk.

Après ces nouvelles frappes de Moscou, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi ses alliés occidentaux à "accélérer" leurs livraisons d'armes aux forces de Kiev.

"Les décisions dont nous avons besoin doivent être accélérées. Tout retard de décisions dans cette guerre signifie la perte de vies humaines", a plaidé M. Zelensky, appelant à la livraison d'armes pour "détruire les lanceurs de missiles russes".

Les attaques sont intervenues au lendemain d'une autre contre la ville de Dnipro, au nord de Zaporijjia. Une personne y a été tuée et 13 autres blessées, a annoncé samedi la police ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Spalletti: "Quelque chose doit changer"

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Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

"Quelque chose doit changer": Luciano Spalletti mesure parfaitement l'ampleur du chantier qui l'attend après la défaite de l'Italie face à la Suisse en 8e de finale de l'Euro.

Le "Mister" entend poursuivre sa tâche à la tête de la Squadra Azzurra malgré cette défaite sans appel.

"Je suis responsable de ce qui s'est produit aujourd'hui" a assuré le Toscan en conférence de presse. "Lors de ce tournoi, nous avons livré deux performances médiocres contre l'Espagne et la Suisse, et deux partiellement satisfaisantes contre l'Albanie et la Croatie. Il y a plusieurs explications que l'on peut avancer. La fin de saison en roue libre de bien des clubs en Serie A en est une. Une autre vient aussi de mon manque de passé commun avec la Nazionale. Je n'ai eu que dix matches pour préparer cet Euro, dont les premiers avec le couteau sous la gorge pour nous qualifier directement."

Luciano Spalletti admet volontiers la supériorité des Suisses. "Leur victoire est amplement méritée, dit-il. Sur le plan de l'intensité, il n'y avait pas photo. La Suisse en a mis beaucoup plus. On a vu dans les courses et dans les duels. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu les inquiéter davantage."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Suisse-Italie 2-0: L'histoire est en marche

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Freuler a inscrit le 1-0 du pied gauche (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'histoire est en marche ! Désignée par bien des observateurs comme le favori caché de cet Euro 2024, la Suisse a pris la route des quarts de finale avec une assurance sans doute insoupçonnée.

A Berlin, elle a battu 2-0 pour l'Italie pour gagner un deuxième huitième de finale à l'Euro, trois ans après le succès aux tirs au but face aux champions du monde français à Bucarest. A Berlin, elle n'aura cette fois pas vraiment tremblé pour éliminer les tenants du titre.

Ce succès a été acquis sur deux buts superbes, un enchaînement magnifique de Remo Freuler à la 37e et une frappe imparable de Ruben Vargas, passeur sur l'ouverture du score, pour le 2-0 de la 46e minute. Malgré toute sa classe et cette impression d'être devenu presque invincible après ses exploits lors de la phase de poules, Gianluigi Donnarumma n'a rien pu faire.

Cette victoire, la première face à l'Italie depuis... 31 ans et le 1-0 de Berne du 1er mai 1993, conduira la Suisse à Düsseldorf samedi prochain. Son adversaire sera le vainqueur de la rencontre l'Angleterre - Slovaquie qui se jouera ce dimanche à Gelsenkirchen. Après sa démonstration contre l'Italie, une vérité se dessine: il devient de plus en plus périlleux de parier contre la Suisse.

La Suisse... mal payée

A la pause, la Suisse aurait pu mener... 3-0 si elle avait été accompagnée par une plus grande réussite. Avant le but de Freuler, Breel Embolo, parfaitement lancé par Michel Aebischer, avait perdu son duel face à Donnarumma dans une position qui n'était pas loin d'être "idéale". Et juste avant la pause, c'est Fabian Rieder, avec son pied gauche magnifique, qui voyait sa frappe détournée par Donnarumma sur son premier poteau.

Si Donarumma a dû livrer la marchandise pour permettre aux siens de rester dans le match, Yann Sommer n'a pas été réellement inquiété lors de cette première période qui a vu la Suisse bénéficier assez nettement de la possession (58 %). Les Italiens ne devaient alerter qu'à une seule reprise le portier et ses défenseurs avec un centre de Federico Chiesa repoussé par Manuel Akanji (26e).

Dans son 3-4-2-1 désormais traditionnel mais avec Dan Ndoye dans un rôle de piston droit – la surprise du chef -, la Suisse a exercé une emprise presque totale sur la rencontre. Avec un Granit Xhaka toujours aussi impérial à la régie, elle a éteint le milieu adverse avec une rare maîtrise. Jamais dans l'histoire, la "Squadra Azzurra" n'était apparue aussi désarmée, aussi inoffensive face à son voisin du nord que lors de ces quarante-cinq premières minutes.

Une grosse frayeur pour Schär

Une poignée de secondes après la reprise, les Italiens allaient à terre pour le compte. Avec une superbe frappe enroulée, Vargas ne laissait aucune chance à Donnarumma pour le but du break. Un break qui aurait pu être annulé à la 52e avec une tête de Schär sur son propre poteau. Le Saint-Gallois n'était pas loin de commettre son deuxième autogoal du tournoi après avoir permis aux Ecossais d'ouvrir le score en phase de poules.

Cette frayeur mise à part, la Suisse a contrôlé cette seconde période sans aucune difficulté. Sommer devait, ainsi, attendre la 72e minute pour capter un premier tir cadré, celui du nouvel entrant Mateo Retgui. Une minute plus tôt, le "magicien" Murat Yakin avait opéré ses premiers changements avec les introductions de Steven Zuber et de Stergiou pour Vargas et Rieder, Ndoye montant d'un cran. Le Vaudois devait toutefois très vite céder sa place à Vincent Sierro. Le temps était venu de fermer la porte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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