Économie
Royaume-Uni: recul surprise du PIB, gouvernement sous pression
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a baissé en janvier, une mauvaise surprise qui accroît la pression sur le gouvernement travailliste, à quelques jours d'annonces budgétaires sur de possibles coupes drastiques dans les dépenses de l'Etat.
L'exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s'affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.
Le pays s'attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.
"Le monde a changé" et "c'est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique", a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.
La Chancelière de l'Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu'elle comptait "réformer" le système de protection sociale du pays, qui "coûte trop cher" -des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.
Discipline de fer
"Le gouvernement aurait voulu éviter" de telles annonces budgétaires avant l'automne, mais il risque d'y être forcé par "l'augmentation des dépenses de défense, l'intensification des tensions commerciales (avec les Etats-Unis, ndlr) et une économie fragile", commente Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.
Le PIB du Royaume-Uni, qui avait progressé de 0,4% en décembre et de 0,1% sur le dernier trimestre de 2024, a notamment pâti en janvier d'un "ralentissement notable de la production manufacturière", selon l'Office national des statistiques (ONS).
Les secteurs de la production de pétrole et de gaz ainsi que la construction "ont aussi connu des mois difficiles", a ajouté la directrice des statistiques économiques de l'ONS, Liz McKeown, notant cependant que "les services ont poursuivi leur croissance en janvier".
Mme Reeves avait présenté en octobre le premier budget du nouveau gouvernement travailliste, fait d'une forte hausse des cotisations patronales, très décriée par les entreprises, et d'emprunts exceptionnels pour investir et relancer la croissance.
Mais la cheffe des Finances britanniques, qui a promis une discipline de fer sur les comptes publics, a vu ces derniers mois sa marge de manoeuvre budgétaire se réduire. Les taux d'emprunt de la dette britannique ont atteint en janvier leur sommet depuis 25 ans, avant de redescendre un peu.
"Réduire la bureaucratie"
La ministre a lancé jusqu'en juin un examen détaillé des dépenses du gouvernement. Elle avait appelé en décembre les ministères britanniques à chercher des économies dans leurs budgets à hauteur de 5% mais pourrait aller plus loin.
Le gouvernement britannique a aussi annoncé jeudi une réorganisation pour "réduire la bureaucratie" dans le système public de santé en crise, ce qui va entraîner la disparition de milliers d'emplois, dans un cadre plus large visant à rendre la fonction publique britannique "plus agile".
Downing Street compte aussi supprimer les "réglementations inutiles afin de stimuler la croissance": l'autorité de régulation des systèmes de paiement, un organisme chargé de superviser notamment Visa et Mastercard, dont la disparition a été annoncée cette semaine, en a déjà fait les frais.
Aux difficultés économiques du Royaume-Uni s'ajoute l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, dont les décisions sur les droits de douane pourraient encore entraver l'activité.
Les chiffres de vendredi sont le signe "d'une économie stagnante", selon Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.
L'économie britannique pourrait, selon lui, connaître une certaine amélioration dans le courant de 2025, mais "il devient de plus en plus clair que la chancelière Rachel Reeves se trouve dans une position très difficile".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Pour un contrôle des investissements étrangers en Suisse
La Suisse doit se doter d'un système de contrôle des investissements étrangers dans les entreprises helvétiques. Le Conseil des Etats a accepté lundi d'entrer en matière sur cette loi par 29 voix contre 16, contre l'avis de la commission compétente et de la droite.
Le projet vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers étatiques d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.
Le Conseil fédéral y est opposé, mais a dû mettre en oeuvre une motion des Etats. Le Conseil national est lui favorable au projet et l'a même étendu aux entreprises privées.
L'expérience montre que ces contrôles, chers et bureaucratiques, conduisent rarement à des interdictions d'investissements, a critiqué pour la commission Thierry Burkart (PLR/AG). Dans le contexte géopolitique actuel, une discussion s'impose et il faut agir, ont pointé avec succès des sénateurs centristes et de gauche.
Le dossier repart en commission pour être examiné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les ventes au détail en petite hausse aux USA, moins qu'attendu
Après un trou d'air en janvier, la consommation des ménages aux Etats-Unis est repartie à la hausse en février mais moins qu'attendu par les marchés, selon des données officielles publiées lundi montrant que le moteur de l'économie américaine s'essouffle.
Les ventes au détail se sont élevées à 722,7 milliards de dollars (à peine moins en francs) en février, en progression de 0,2% par rapport à janvier, qui avait accusé une baisse prononcée de 1,2%, a rapporté le ministère du Commerce.
Les analystes s'attendaient à un reprise des ventes plus forte, autour de +0,6%, selon le consensus compilé par MarketWatch.com.
Le mois de janvier avait notamment été marqué par une météo plus froide que d'ordinaire par endroits et des mégafeux en Californie.
L'ampleur du recul des dépenses avait toutefois été perçue par certains comme le premier signe d'une appréhension des ménages, tentés d'épargner davantage, face aux conséquences des politiques mises en place par le nouveau gouvernement.
D'autres publications ont témoigné d'un repli de la confiance des consommateurs depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Les investisseurs ont revu à la hausse la probabilité d'une récession dans le pays, pourtant encore en croissance soutenue, de 2,3% en rythme annuel, au dernier trimestre 2024.
L'hypothèse étant que, dans une époque imprévisible, avec des droits de douane exponentiels, les entreprises réduisent leurs investissements et leurs embauches, que les ménages freinent en parallèle leurs dépenses, tandis que l'Etat fédéral connaît une cure d'amaigrissement à marche forcée sous la houlette du milliardaire Elon Musk.
"Ce n'est pas un super rapport, mais au moins les chiffres restent dans le vert malgré le pessimisme des consommateurs sur l'avenir", commente dans une note Robert Frick, économiste chez Navy Federal Credit Union.
Il souligne que "le principal facteur dictant les dépenses de consommation reste le revenu des ménages, qui continue à progresser à un bon rythme".
Or, ajoute-t-il, "les consommateurs américains ont montré que, même profondément inquiets face à l'inflation et au Covid, ils continuent à dépenser tant qu'ils ont l'argent pour".
Plusieurs analystes pointent toutefois le recul des dépenses dans les restaurants et bars (-1,5% sur un mois).
"Cela suggère que les consommateurs sont en train de réduire leurs dépenses non-essentielles", selon Lydia Boussour, économiste chez EY.
Elle estime que "des fissures se forment dans le ciment de l'économie".
Pour les analystes de HFE, étant donné que les chiffres de ventes sont exprimés en dollars, et que les prix ont globalement continué à progresser, la publication implique que "les ventes ont reculé en volume pour l'instant sur le premier trimestre".
Un déclin des volumes écoulés, remarquent-ils, revient à "couper l'économie dans son élan".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le marché suisse de l'électronique continue de reculer
Le marché de l'électronique a affiché des recettes en baisse pour la deuxième année consécutive en Suisse et l'exercice en cours ne devrait pas être meilleur. C'est en 2026 que les affaires pourraient reprendre, selon les instituts d'étude de marché NIQ et GfK.
Le chiffre d'affaires du secteur a faibli de 4,4% sur un an à 5,2 milliards de francs en 2024, à cause de "la situation de marché saturée et un climat de consommation assombri par les incertitudes économiques et politiques", rapporte un communiqué paru lundi.
Par ailleurs, les commerçants suisses d'électronique ont fait face à des changements structurels et à davantage d'achats sur internet. "Alors que des formats établis comme Melectronics, Microspot et Weltbild ont disparu, de nouveaux acteurs comme Action et Temu font leur entrée sur le marché avec des stratégies de prix bas", explique les instituts.
Pour 2025, les acteurs du marché devraient enregistrer une nouvelle baisse des revenus d'environ 2%, avant de retrouver le chemin de la croissance en 2026, prévoit l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prestataires hypothécaires espèrent une fin des baisses de taux
Les fournisseurs de crédits hypothécaires observent au premier trimestre une amorce de redressement des taux d'intérêt, après deux partiels consécutifs de recul.
Les taux indicatifs ont rebondi d'une vingtaine de points de base pour les échéances courtes et d'une bonne trentaine de points pour les maturités plus lointaines depuis leur plus bas de mi-décembre.
Les preneurs d'hypothèques indexées sur le taux Saron ont dans le même temps bénéficié d'une réduction de 50 points de base des taux directeurs, souligne lundi la plateforme Moneypark dans son pointage trimestriel.
Le renchérissement plus marqué pour les échéances longues laisse augurer un raccourcissement de la durée moyenne des hypothèques fixes. Nonobstant les récentes baisses de taux directeurs et une éventuelle récidive de la Banque nationale suisse (BNS) cette semaine, les experts de Moneypark n'anticipent guère de recrudescence de la demande pour les hypothèques Saron, l'incertitude concernant l'évolution des taux d'intérêt étant considérée trop importante.
Si la grande majorité des établissement sollicités table sur un nouvel abaissement des taux directeurs dès ce 20 mars, le cinquième d'affilé le cas échéant, certains escomptent un report de cette décision jusqu'au milieu de l'année. La perspective de taux négatifs, qui inquiétaient les professionnels du secteur il y a encore trois mois, semble s'éloigner au profit d'un scénario de stagnation au bas niveau actuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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