Rejoignez-nous

Économie

Retraites: ouverture de Borne envers LR sur les carrières longues

Publié

,

le

Interrogée, la Première ministre a annoncé que les salariés éligibles au dispositif carrière longues, c'est-à-dire ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auraient pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite, dès lors qu'ils auront atteint l'âge de départ anticipé requis. (© KEYSTONE/EPA/GEOFFROY VAN DER HASSELT / POOL)

Élisabeth Borne a fait un nouveau pas vers Les Républicains, dont elle courtise le vote pour l'adoption à l'Assemblée de la réforme des retraites. Elle a lâché du lest sur les carrières longues, tout en pressant la gauche de retirer ses amendements de "blocage".

Interrogée lors des questions au gouvernement par la députée Les Républicains (LR) Véronique Louwagie, la Première ministre française a annoncé que les salariés éligibles au dispositif carrière longues, c'est-à-dire ayant commencé à travailler avant 21 ans, n'auraient pas à cotiser plus de 43 ans pour partir à la retraite, dès lors qu'ils auront atteint l'âge de départ anticipé requis.

Dans le projet initial, certains salariés en carrière longue devaient cotiser 44 ans.

Approuvée par LR

Cette annonce intervient quelques heures après la réunion du bureau politique de LR, qui a précisément réaffirmé ses exigences sur ce volet afin de pouvoir voter la réforme du gouvernement.

Le texte soumis par le patron du parti Éric Ciotti a été approuvé "à l'unanimité moins huit abstentions" par l'instance dirigeante de LR. Parmi ces abstentionnistes figurent Xavier Bertrand et plusieurs députés (Raphaël Schellenberger, Isabelle Perigault, Ian Boucard, Maxime Minot, Fabien di Filippo...) réticents à voter la réforme, au risque de fracturer le parti de droite.

En première ligne sur ces exigences supplémentaires, le député LR Aurélien Pradié a salué "une avancée importante" mais n'a pas pris part au vote.

La Première ministre avait déjà fait une première ouverture sur les carrières longues à destination des LR, également majoritaires au Sénat, juste avant l'arrivée du texte dans l'hémicycle.

"Amendements de blocage"

Mme Borne a par ailleurs une nouvelle fois exhorté les oppositions de gauche à retirer les "amendements de blocage" pour permettre "un vrai débat de fond", alors qu'il en reste environ 14'000 à examiner.

Première visée: La France insoumise, fragilisée par les différents incidents de séance, le dernier en date ayant conduit le député Aurélien Saintoul à présenter ses "excuses publiques" au ministre Olivier Dussopt, traité d'"assassin".

Lundi soir, la gauche avait annoncé le retrait d'un millier d'amendements et mardi, le groupe écologiste a renchéri de 150 amendements supplémentaires. Mais il faudrait en retirer "quasiment 9000" pour arriver à l'article 7 consacré au recul de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans au lieu de 62 aujourd'hui, a estimé mardi la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance).

Ce point qui cristallise les débats et a plusieurs fois attiré plus d'un million de personnes dans la rue à l'appel de syndicats unis risque de ne jamais être débattu dans l'hémicycle.

Reprise de l'examen mardi

Les députés doivent en attendant reprendre mardi après-midi l'examen de l'article 2 de cette réforme très contestée concernant notamment la mise en place d'un index en entreprise pour lutter contre le chômage des seniors.

Voté ou non, vendredi à minuit, la réforme des retraites aura fini son parcours en première lecture à l'Assemblée et partira au Sénat, en vertu de la procédure controversée retenue par le gouvernement.

France insoumise sous pression

La France insoumise est également sous la pression de ses partenaires de la Nupes ainsi que des syndicats. Mais la patronne du groupe Mathilde Panot a refusé de s'engager à retirer des amendements, défendant "une stratégie de résistance parlementaire mouvante" et demandant au gouvernement de prolonger plutôt les débats à l'Assemblée.

Ce n'est pas à l'ordre du jour. Selon une source parlementaire, à l'issue des débats, c'est une commission mixte de sénateurs et de députés qui détiendrait la clé du vote. En cas d'accord, un texte de compromis sera soumis à l'approbation de l'Assemblée le 16 mars.

5e journée d'action jeudi

Dans l'immédiat, la majorité présidentielle va être confrontée à un autre défi: une cinquième journée d'actions organisée jeudi à l'appel des huit principaux syndicats. Une "dernière sommation", dixit Laurent Escure (Unsa), avant une nouvelle journée le 7 mars, après les vacances scolaires, qui pourrait enclencher des grèves reconductibles.

Jeudi, les numéros un de l'intersyndicale (CFDT-CGT-FO-CFE-CGC-CFTC-Unsa-Solidaires-FSU) défileront à Albi, symbole de cette France des petites villes très mobilisée contre la réforme. A Paris, la manifestation partira de Bastille en direction de la place d'Italie.

Après 963'000 manifestants, selon les autorités, plus de 2,5 millions selon les syndicats samedi, l'affluence devrait être moindre jeudi "avec deux zones en vacances", selon Simon Duteil (Solidaires). Des appels à la grève ont été lancés à la SNCF et à la RATP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

L'accession à la propriété se corse au second trimestre

Publié

le

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus. (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix des maisons individuelles et des appartements en propriété ont progressé au deuxième trimestre, relève vendredi l'indice des prix des transactions de Raiffeisen. Les maisons individuelles des centres et régions touristiques ont la plus forte hausse de prix.

D'avril à juin, les prix des maisons individuelles ont avancé de 1,3% et ceux des appartements en propriété de 0,5% par rapport au trimestre précédent. La progression est plus marquée sur un an, avec respectivement 3,8% et 2,4% de plus.

"Il ne faut pas s'attendre à une reprise prochaine de la dynamique des prix en raison du niveau des taux d'intérêt, qui reste toutefois plus élevé que pendant la phase de taux bas", explique le chef économiste de la banque Fredy Hasenmaile.

Par régions et en comparaison annuelle, la Suisse méridionale remporte la palme des maisons onéreuses avec une augmentation des prix de 11,1%, et la Suisse orientale de 9,9%. Par contre, les tarifs en Suisse occidentale reculent de 1,8%, tout comme à Zurich (-1,5%). Concernant les appartements, cette fois-ci Zurich passe devant avec une accélération de 6,3%, suivi par la Suisse du Nord-Ouest (+2,9%).

Par type de communes, les maisons sont plus chères dans les centres avec 5,1% d'augmentation. Dans les communes rurales, elles ont coûté moins cher de 0,7%. Pour les appartements, les communes urbaines enregistrent 3,8% de plus par rapport au trimestre précédent, mais 1,1% de moins sur un an dans les centres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La Mobilière devise les coûts des intempéries à 75 millions mi-2024

Publié

le

Premier assureur dommages du pays, La Mobilière indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Samuel Golay)

Les éléments dévastateurs qui se sont abattus sur le Valais et le Tessin à fin juin ont sensiblement alourdi la facture des dommages naturels du 1er semestre. La Mobilière les chiffre à 32 millions de francs, sur un total devisé à plus de 75 millions.

Sur ce total, 47 millions sont attribués aux inondations et 17 millions à la grêle, précise un bilan intermédiaire diffusé vendredi.

La firme bernoise, qui revendique la place de premier assureur dommages du pays, indique avoir déjà reçu plus de 13'500 déclarations de sinistres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Près de la moitié des salariés en Suisse ont un horaire flexible

Publié

le

L'horaire de travail flexible est très fréquent dans les branches de l'information et de la communication (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'an dernier, 47,7% des salariés en Suisse bénéficiaient d'un horaire de travail flexible et près de deux sur cinq travaillaient au moins occasionnellement à domicile. Par ailleurs, 26,5% de la population active occupée travaillait régulièrement le samedi.

Le travail de nuit est en revanche moins répandu (5,6%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son enquête sur la population active. Parmi les salariés, 8,6% ont un contrat de travail à durée déterminée et 8,3% travaillent sur appel.

L'horaire de travail flexible varie fortement d'une branche économique à l'autre, relève l'OFS. Il est le plus fréquent dans les branches de l'information et de la communication (77,3%), des activités financières et d'assurance (75,3%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (73%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Monde économique: oui le 24 novembre à des autoroutes plus larges

Publié

le

Parmi les extensions autoroutières, une concerne l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD). (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les autoroutes doivent être élargies pour éliminer les goulets d'étranglement et améliorer la fluidité du trafic sur les routes nationales. L'Alliance "Oui pour assurer le futur des routes nationales" a lancé sa campagne vendredi en vue de la votation du 24 novembre.

Si la circulation sur les autoroutes est fluide, les villes et communes peuvent être déchargées du trafic de transit et la sécurité routière est renforcée, selon l'alliance, menée par l'Union suisse des arts et métiers (usam). Et d'estimer que les routes nationales sont une pièce importante du puzzle pour assurer l'efficacité de l'ensemble du réseau de transport.

Le peuple votera sur l'étape d'aménagement 2023 des routes nationales en raison du référendum de l'Association transports et environnement (ATE) et de l'organisation actif-trafiC, soutenues par les Vert-e-s et le PS. Les référendaires dénoncent "une frénésie de construction autoroutière".

Pour quelque 5 milliards de francs, six projets ont été avalisés, dont un romand. Il porte sur l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Vous vous sentez tout « flagada » ? Préservez-vous par une nourriture équilibrée, des exercices réguliers et des nuits qui vous permettent de récupérer !

Les Sujets à la Une

X