International
Retour sur Terre d'astronautes chinois après un séjour record
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Les trois astronautes de la mission Shenzhou-13 sont rentrés samedi sur Terre après six mois dans la station spatiale chinoise, a annoncé la chaîne de télévision d'Etat CCTV. Il s'agit du plus long séjour dans l'espace jamais effectué par la Chine.
Il s'agit d'une nouvelle étape réussie pour Pékin dans son ambitieux programme spatial destiné à rattraper les Etats-Unis, l'Europe et la Russie.
Après avoir déclenché son parachute rouge et blanc, la capsule de retour où avait pris place l'équipage - composé d'une femme et de deux hommes - a atterri peu avant 10h00 (04h00 en Suisse) dans le désert de Mongolie-intérieure (nord de la Chine). "La capsule de retour de Shenzhou-13 a atterri avec succès", a déclaré la télévision d'Etat CCTV.
Les images en direct de CCTV ont montré l'atterrissage de la capsule dans un nuage de poussière. Les équipes au sol, qui s'étaient tenues à l'écart du site d'atterrissage, se sont précipitées en hélicoptère pour atteindre la capsule. L'équipe au sol a applaudi les astronautes qui ont déclaré à tour de rôle qu'ils se sentaient "bien".
Séjour de 183 jours
Avec 183 jours passés dans l'espace, l'équipage pulvérise le précédent record national pour un séjour spatial, qui était de 92 jours et qui avait été établi en 2021 lors de la précédente mission habitée, Shenzhou-12.
L'équipage était composé de trois pilotes de l'armée: le commandant Zhai Zhigang (55 ans), sa collègue Wang Yaping (42 ans) et le benjamin Ye Guangfu (41 ans), dont c'était le premier vol spatial.
"Les séjours de six mois sont fréquents, que ce soit pour (l'ancienne station russo-soviétique) Mir ou pour la Station spatiale internationale (ISS)", a relevé Jonathan McDowell, astronome au Centre Harvard-Smithsonian pour l'astrophysique, aux Etats-Unis.
"Le but (avec Shenzhou-13) n'était pas en soi d'établir un record mais de développer les aptitudes nécessaires à une occupation permanente de la station", l'objectif final de la Chine, a-t-il expliqué à l'AFP.
Nommée en chinois Tiangong ("Palais céleste") mais également connue par son acronyme anglais CSS (pour "Station spatiale chinoise" en français), elle devrait être achevée d'ici fin 2022. Semblable en taille à Mir, sa durée de vie doit être d'une quinzaine d'années.
Prochaines étapes
Une analyse de l'état de santé des astronautes de Shenzhou-13 permettra à la Chine d'en savoir davantage sur l'impact d'une absence prolongée de gravité sur les organismes.
En six mois, l'équipage a également poursuivi la construction de la station, animé deux cours sur internet pour les écoliers chinois, réalisé des expériences et affiné sa maîtrise des séjours longue durée.
"Ils ont par exemple amélioré leurs aptitudes en matière de maintenance, via des sorties dans l'espace et des manipulations du bras robotique" de la station, a détaillé à l'AFP Chen Lan, analyste du site GoTaikonauts.com, spécialisé dans le programme spatial chinois. Shenzhou-13 n'était "pas une percée significative" mais "l'achèvement de la CSS dans le courant de l'année constituera par contre un événement très important", a-t-il souligné.
Prochaines étapes de la construction: l'envoi d'un vaisseau cargo en mai puis d'une autre mission habitée, Shenzhou-14, qui devrait être lancée en juin.
Les deux derniers modules de la station spatiale doivent être envoyés à partir de juillet. Ils prendront la direction de l'espace depuis le centre de lancement de Wenchang, situé sur l'île tropicale de Hainan (sud) et dont le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi vouloir en faire un site "de classe mondiale". A partir de Shenzhou-14, la CSS devrait être occupée en permanence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée
La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.
"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.
Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.
En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".
A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.
"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.
Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.
Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.
Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.
Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël
Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.
A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.
La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.
Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.
Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.
Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".
En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.
Volumes faibles
Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.
Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.
Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.
Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.
En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.
"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".
Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.
"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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