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International

Report du premier vol de Starship, la plus grande fusée du monde

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Un problème technique est survenu durant les dernières minutes des préparatifs du lancement. (© KEYSTONE/AP)

Le premier décollage de Starship, la plus grande fusée du monde développée par SpaceX pour des voyages vers la Lune et Mars, a été reporté lundi à cause d'un problème technique rencontré durant les toutes dernières minutes du compte à rebours.

Le lancement de cette géante était prévu à 08h20 locales (15h20 suisses) depuis la base spatiale Starbase, à l'extrême sud du Texas aux Etats-Unis.

Du haut de ses 120 mètres, Starship appartient à la catégorie des lanceurs super-lourds, capables de transporter plus de 100 tonnes de cargaison en orbite. Sa puissance au décollage doit être plus de deux fois supérieure à celle de la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 mètres).

"Nous avons beaucoup appris aujourd'hui", a tweeté le patron de SpaceX, Elon Musk. "Nouvelle tentative dans quelques jours..." Le lancement ne pourra pas être retenté avant au moins 48 heures.

Dimanche soir, le milliardaire avait prévenu: "Si nous voyons quoi que ce soit qui nous inquiète, nous reporterons le vol."

Les conditions météo étaient pourtant idéales lundi, et le remplissage de la fusée avec son carburant cryogénique, de l'oxygène et du méthane liquides, se passait comme prévu.

Mais "une valve semble être gelée", a finalement tweeté Elon Musk, avant que le report ne soit officiellement annoncé, moins de 10 minutes avant l'heure de décollage.

Ce mastodonte noir et argenté n'a encore jamais volé dans sa configuration complète, avec son premier étage surpuissant, appelé Super Heavy.

Seul le deuxième étage du véhicule, le vaisseau Starship qui donne par extension son nom à la fusée entière, a effectué des tests suborbitaux (à environ 10 km d'altitude).

Le plan de vol pour le nouveau test est le suivant: environ trois minutes après le décollage, Super Heavy doit se détacher et retomber dans les eaux du golfe du Mexique. Le vaisseau Starship doit alors allumer ses six moteurs et continuer seul son ascension, jusqu'à environ 150 km d'altitude. Après avoir effectué un peu moins d'un tour de Terre durant environ une heure, il doit retomber dans l'océan Pacifique.

Mais il s'agit là du "meilleur scénario", a fait savoir SpaceX, tant l'issue du test est incertaine.

Atteindre l'orbite du premier coup est très peu probable, avait averti dimanche Elon Musk.

Le milliardaire a simplement souhaité que le test, dont le but principal est de récolter un maximum de données pour les prototypes suivants, ne détruise pas l'aire de lancement.

Sa crainte: que l'un des 33 moteurs Raptor de Super Heavy explose et provoque un "effet domino" en se propageant aux autres. "Cela prendrait sûrement plusieurs mois pour reconstruire le pas de tir si nous le faisons fondre", a-t-il expliqué.

Entièrement réutilisable

Ce vol inaugural sera suivi de très près par la Nasa. L'agence spatiale américaine a choisi ce vaisseau pour faire réatterrir, pour la première fois en plus d'un demi-siècle, ses astronautes sur la Lune, lors de la mission Artémis 3 officiellement prévue en 2025.

Les astronautes décolleront séparément à bord de la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 mètres de haut, avec une puissance au décollage quasiment deux fois inférieure à celle prévue pour Starship).

Ils se rendront jusqu'à la Lune dans la capsule Orion, et celle-ci s'amarrera alors au vaisseau Starship, préalablement placé en orbite lunaire. C'est lui qui fera descendre les astronautes sur la surface de la Lune. Sans cet alunisseur, Artémis 3 ne pourra pas avoir lieu.

A l'avenir, la nouvelle fusée doit être entièrement réutilisable. Super Heavy devra revenir se poser contre sa tour de lancement, équipée de bras pour l'attraper.

Le vaisseau Starship devra, lui, revenir se poser sur Terre à l'aide de rétrofusées. C'est cette manoeuvre qui avait été plusieurs fois tentée en 2020 et 2021. Plusieurs prototypes étaient alors redescendus trop vite, et avaient percuté le sol dans d'impressionnantes explosions - avant que l'un d'eux ne réussisse finalement son atterrissage.

L'idée d'un lanceur réutilisable, la grande stratégie d'Elon Musk, est de casser les prix. Chaque vol de Starship pourrait à terme ne coûter que "quelques millions" de dollars, a-t-il redit dimanche.

La fusée a déjà des clients: le milliardaire américain Jared Isaacman sera aux commandes de son premier vol avec équipage.

Un autre milliardaire, le Japonais Yusaku Maezawa, et l'entrepreneur américain Dennis Tito (le premier touriste spatial de l'histoire), ont également annoncé qu'ils monteraient à bord pour un voyage autour de la Lune.

Mais pour Elon Musk, Starship est surtout le vaisseau qui doit permettre à l'humanité de devenir multiplanétaire: "Nous avons un chemin ardu de deux ou trois ans devant nous (...) mais à la fin nous devrions avoir quelque chose qui permette d'installer une base sur la Lune et sur Mars."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde

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Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4,460 milliards pour le Japon. (archive) (© KEYSTONE/EPA/DIVYAKANT SOLANKI)

L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.

La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.

"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.

"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".

Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.

Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.

Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.

La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.

Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.

Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.

Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.

La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie

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La vente des derniers actifs en Russie de Citigroup devrait être bouclée dans la première partie de 2026. (archive) (© KEYSTONE/AP/RICHARD DREW)

La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.

La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.

Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).

Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.

AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.

Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.

Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.

Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les Bourses asiatiques ont flambé, aidées par le boom de l'IA

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Les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An. (archives) (© KEYSTONE/AP/LOUISE DELMOTTE)

Les cours des métaux précieux se reprennent mardi en Asie dans la foulée de fortes prises de bénéfices suite au récent record de l'argent, tandis que les Bourses de Tokyo et Séoul clôturent sans éclat une année 2025 faste qui les a vu flamber grâce au boom de l'IA.

L'argent avait fortement creusé ses pertes lundi après avoir atteint un nouveau record historique à quelque 84 dollars l'once: le cours s'était effondré dans la foulée, de nombreux investisseurs choisissant d'empocher leurs bénéfices.

Or, le métal précieux tentait mardi de rebondir, signe que son éclat ne s'est pas terni: vers 06H45 GMT, l'argent s'affichait en hausse de quasiment 4% à 74,99 dollars l'once.

Un dollar plus faible et l'escalade des tensions géopolitiques ont encore renforcé l'attrait des métaux précieux cette année.

L'argent est perçu comme une valeur refuge autre que l'or. Il est également porté par la demande industrielle croissante pour le photovoltaïque, les véhicules électriques et les centres de données utilisés par le secteur de l'intelligence artificielle, alors que les stocks physiques d'argent sont restreints.

Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

L'or a lui aussi lourdement trébuché lundi. Mais vers 06H30 GMT mardi, il se reprenait, progressant de 0,68% à 4.361 dollars l'once.

De son côté, le bitcoin, qui avait chuté après avoir dépassé les 126.000 dollars en octobre, se stabilise désormais juste en dessous de 90.000 dollars après une fin d'année mouvementée.

Le pétrole, lui, est en léger repli tout en surveillant les discussions en cours sur le sort de l'Ukraine. Le baril de WTI nord-américain cédait 0,17% à 57,98 dollars, et celui de Brent de la mer du Nord 0,10% à 61,88 dollars.

Bourses en manque d'élan

Dans la foulée des Bourses américaines et européennes, qui ont terminé lundi sans grand entrain, les places asiatiques sont restées sans élan mardi dans des marchés peu fréquentés avant le Nouvel An.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a cédé 0,37% à 50.339,48 points et l'indice élargi Topix 0,51% également à 3.408,97 points.

"Suivant la tendance observée sur le marché américain, où les investisseurs se sont montrés plus averses au risque en raison de la forte chute des cours des métaux précieux, de nombreux titres (nippons) ont subi des vagues de ventes, les investisseurs prenant leurs bénéfices ou liquidant leurs positions", ont commenté les experts du cabinet IwaiCosmo Securities.

De fait, c'était la dernière séance d'échanges de l'année pour la place japonaise.

L'indice Nikkei aura engrangé sur l'ensemble de 2025 une hausse d'environ 26% et a atteint des niveaux inédits - une année exceptionnelle dopée notamment par les performances des valeurs technologiques, à l'image des firmes liées aux puces comme Advantest (+120%).

A Séoul, l'indice Kospi a perdu 0,15%, pour ce qui était pour lui aussi l'ultime séance de 2025.

Il s'est envolé d'environ 76% sur l'année, gonflé notamment par le succès des géants des puces Samsung (+126% sur l'année) et SK Hynix (+273%), poids lourds de la cote.

Ailleurs en Asie, Sydney a cédé 0,10% et Taipei 0,36%. L'indice hongkongais Hang Seng progressait de 0,98% vers 06H45 GMT.

Les investisseurs surveilleront plus tard mardi le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), au cours de laquelle elle a abaissé ses taux d'intérêt pour la troisième fois consécutive, afin de déterminer si une quatrième baisse est envisageable en janvier.

L'assouplissement monétaire de la Fed en fin d'année a été un moteur essentiel du récent sursaut des marchés, amplifiant la flambée du secteur technologique déjà nourrie par les investissements massifs dans l'intelligence artificielle.

Cela a également contribué à atténuer les inquiétudes récentes concernant une éventuelle bulle technologique.

SoftBank sous pression

Le mastodonte japonais des investissements technologiques SoftBank a perdu 1,89% à la Bourse de Tokyo.

SoftBank a annoncé tard lundi racheter pour 4 milliards de dollars DigitalBridge, firme de capital-investissement américaine spécialisée dans les infrastructures numériques au sens large, des centres de données aux pylônes de téléphonie mobile.

"SoftBank suscite des inquiétudes croissantes quant au fardeau financier de l'acquisition de cette société d'investissement américaine", expliquent les experts d'IwaiCosmo Securities.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Meta met la main sur le populaire agent IA Manus

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Le géant américain Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le géant américain de la tech Meta a annoncé lundi l'acquisition de Manus, populaire agent d'intelligence artificielle (IA) développé par la start-up chinoise Butterfly Effect à Singapour, à l'heure où s'exacerbe la rivalité technologique entre Pékin et Washington.

Cette opération, pour un montant non précisé, est une nouvelle illustration de la stratégie du groupe de Mark Zuckerberg (Facebook, Instagram, WhatsApp) résolument tourné vers l'IA, et pourrait l'aider à générer des revenus sur ce segment grâce au modèle par abonnement privilégié par Manus.

"Manus a développé l'un des agents autonomes polyvalents les plus performants (...). Nous continuerons d'exploiter et de commercialiser le service Manus, et nous l'intégrerons également à nos produits", a annoncé Meta dans un communiqué daté de lundi.

"Il ne s'agit pas d'une simple acquisition. C'est la confirmation que l'avenir que nous construisons est bien réel, et qu'il arrive plus vite que prévu : l'ère de l'IA qui ne se contente pas de parler, mais qui agit, crée et innove, ne fait que commencer", a réagi Xiao Hong, directeur général de Manus, sur X.

"Et maintenant, nous allons pouvoir la développer à une échelle que nous n'aurions jamais imaginée" en s'appuyant sur les plateformes de Meta, a-t-il assuré.

Manus avait été lancé en mars dernier par la start-up pékinoise Butterfly Effect Technology. Accessible sur invitation à destination des entreprises, il avait rapidement suscité l'engouement.

Manus est un agent IA et, à ce titre, ne joue pas dans la même cour que les assistants conversationnels du chinois DeepSeek ou de l'américain OpenAI (ChatGPT). Ces derniers fournissent des réponses à des requêtes via une interface de discussion, alors que Manus, lui, est conçu comme capable d'exécuter des tâches en autonomie "de bout en bout": tri de CV, réservations de voyages...

Manus est "capable d'exécuter de manière indépendante des tâches complexes telles que les études de marché, la programmation et l'analyse de données", confirme Meta.

"Nous continuerons à vendre et à exploiter notre service d'abonnement via notre application et notre site web. L'entreprise continuera d'opérer depuis Singapour", souligne Manus. L'agent IA revendique "des millions d'utilisateurs dans le monde entier".

Cette année, Butterfly Effect avait confirmé à la presse avoir officiellement relocalisé son siège de Pékin à Singapour en juin. Il est désormais valorisé selon Bloomberg à 500 millions de dollars, suite à une levée de fonds sous la houlette de la société de capital-risque américaine Benchmark.

Cette acquisition intervient alors que les Washington et Pékin rivalisent pour l'emporter dans la course à l'IA, les Etats-Unis ayant restreint les exportations de puces avancées vers la Chine dans le but affiché de freiner ses avancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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