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Remo Freuler: "l'Italie ne meurt jamais"

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Remo Freuler vivra samedi "l'un des trois plus grands matches" de sa carrière avec l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/AP/Themba Hadebe)

"L’Italie ne meurt jamais!" Sept saisons et demie dans le Calcio vous forgent la conviction que l’Italie demeure la favorite du 8e de finale: tel est le message délivré par Remo Freuler à J-3 du choc.

"On a bien vu le match contre la Croatie. Les Italiens ont été menés au score, mais ils n’ont rien lâché. Ils ne lâchent jamais d’ailleurs, explique le demi de Bologne. L’égalisation au bout du temps additionnel va leur faire le plus grand bien. Au final, ils terminent à la deuxième place d’un groupe très fort. Ils sont les favoris de ces huitièmes de finale. Et pour être honnête, cela me va bien."

"Toute la différence"

A 32 ans, Remo Freuler livrera samedi à Berlin pour sa 71e sélection "l’un des trois plus grands matches" de sa carrière internationale. "Ce match ne sera pas un match comme les autres. L’Italie est dans mon c½ur, sourit-il. Mais dans un huitième de finale, il n’y a pas de place pour de l’amour." Le Zurichois veut impérativement cette victoire qui dira si l’équipe de Suisse aura réussi cet Euro. "Pour l’instant, nous avons fait ce qu’il fallait faire. Plutôt bien, juge-t-il. Mais cela ne compte pas. Ce match contre l’Italie fera toute la différence."

Remo Freuler et ses coéquipiers ont bénéficié d’une semaine pleine pour préparer ce huitième de finale. Le souvenir des trois matches livrés en 2021 face à la Squadra Azzurra est encore bien présent dans la mémoire des joueurs. "Nous avons perdu 3-0 le premier en phase de poules de l’Euro. Une défaite sans appel, se souvient Remo Freuler. Heureusement, nous avons su réagir avec deux nuls lors des deux autres rencontres qui nous ont permis d’aller au Qatar. Contrairement aux Italiens..."

"Plus de 10'000 fans pour nous pousser"

Un souvenir, bien plus mortifiant celui-ci, revient à l’évocation d’un huitième de finale: le 6-1 essuyé devant le Portugal lors de la Coupe du monde 2022. "Le contexte est complètement différent, avance toutefois Remo Freuler. Nous aurons cette fois plus de 10'000 fans derrière nous pour nous pousser. Ils ont été merveilleux lors des trois premiers matches du tournoi. A nous de les rendre heureux le plus longtemps possible pour les payer en retour. Je peux leur faire une promesse: l’équipe qui sera alignée samedi n’aura rien à voir avec celle contre le Portugal. Et nous n’allons pas jouer comme l’Ecosse face à l’Allemagne avec une tactique ultra défensive. Nous jouerons notre football pour faire mal aux Italiens."

L’une des grandes "nouveautés" de l’équipe de Suisse par rapport à la Coupe du monde 2022 réside dans l’éclosion de Dan Ndoye. Le joueur coéquipier de Freurer chez les Rossoblu s’avance bien comme le facteur X de la sélection. "Je ne le connaissais pas vraiment lorsque nous nous sommes retrouvés l’été dernier à Bologne, avoue Remo Freuler. Avec Dan, j’ai découvert un joueur très fort dans le un-contre-un, un joueur capable aussi de bien garder le ballon. Son but contre l’Allemagne lui a fait le plus grand bien. Il l’a libéré d’un poids. Il n’a que 23 ans. Il est vraiment promis à une grande carrière." Remo Freuler ne serait pas contre qu’elle prenne une autre dimension dès ce samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse - Italie: Dan Ndoye piston droit

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Dan Ndoye rugira-t-il à nouveau aujourd'hui ? (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Fidèle à sa légende, Murat Yakin a réservé une surprise du chef avant le huitième de finale de l’Euro face à l’Italie ce samedi à Berlin ; la titularisation de Dan Ndoye comme piston droit.

Après avoir livré les quatre matches amicaux avant cet Euro comme piston gauche et avoir occupé le flanc de l’attaque lors des trois matches de la phase de poules, le Vaudois devra fermer le flanc droit. Il sera aidé dans sa tâche par Fabian Rieder qui évoluera, comme dimanche dernier face à l’Allemagne, plus haut dans ce couloir. Remplaçant dimanche, Ruben Vargas retrouve sa place de titulaire en attaque.

Dan Ndoye a, ainsi, été préféré à Leonidas Stergiou pour remplacer Silvan Widmer, suspendu. Pourtant, Murat Yakin avait annoncé dimanche dernier que le joueur du VfB Stuttgart devrait être aligné contre l’Italie. Les derniers entraînements l’ont très certainement amené à changer son fusil d’épaule.

Titulaire en défense centrale, Ricardo Rodriguez deviendra ce soir le troisième joueur suisse le plus sélectionné de l’histoire. Comme Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri, le Zurichois a dépassé Heinz Hermann et ses 118 sélections. Cette 119e cape sera sa 25e dans un tournoi final. Il n’a pas manqué une seule rencontre de l’équipe de Suisse en Coupe du monde et à l’Euro depuis le rendez-vous contre l’Equateur le 15 juin 2014 à Brasilia.

Ricardo Rodriguez est, par ailleurs, l’un des cinq joueurs sous la menace d’une suspension pour un éventuel quart de finale en cas de carton jaune. Ndoye, Remo Freuler, Vicent Sierro et Granit Xhaka sont les quatre autres joueurs qui font face à ce péril.

La Suisse évoluera dans la composition suivante face à l’Italie : Sommer ; Schär, Akanji, Rodriguez ; Ndoye, Freuler, Xhaka, Aebischer ; Rieder, Vargas ; Embolo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Suisse peut y croire face à l'Italie

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Murat Yakin peut entrer dans l'histoire du football suisse samedi (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Cela sera peut-être à nouveau le grand soir pour l'équipe de Suisse.

Comme lors de la nuit folle de Bucarest du 28 juin 2021, la Suisse a rendez-vous avec l'histoire ce samedi à Berlin (à 18h) contre l'Italie en huitième de finale de l'Euro 2024.

Ce 62e derby promet énormément. Après un premier tour convaincant avec notamment une performance de choix dimanche dernier face à l'Allemagne à Francfort (1-1), la Suisse aborde cette rencontre avec des certitudes bien ancrées qui lui permettent de regarder vraiment son adversaire les yeux dans les yeux.

Mais dans l'autre camp, la "Squadra Azzurra" veut croire que plus rien ne peut lui arriver dans cet Euro après l'égalisation au bout du temps additionnel de Mattia Zaccagni lundi contre la Croatie (1-1). Sans la réussite du joueur de la Lazio, les Italiens auraient déjà fait leurs valises pour un retour peu glorieux au pays.

Une "seconde" vie

Aujourd'hui, les tenants du titre sont sans doute libérés d'un poids. Comme un joueur de tennis qui a écarté une balle de match au premier tour, Luciano Spalletti et ses joueurs ont droit à une "seconde" vie.

La lecture du tableau des huitièmes de finale renforce encore la conviction que la possibilité de réussir le doublé comme l'Espagne il y a douze ans existe vraiment. Pour aller en finale, l'Italie ne rencontrera ni la France, ni l'Allemagne, ni l'Espagne et ni le Portugal.

L'état de grâce que traverse son gardien Gianluigi Donnarumma depuis le début du tournoi nourrit cette croyance du doublé. Comme le fait aussi que l'Olympiastadion de Berlin sera non seulement le théâtre de ce huitième de finale, mais aussi celui de la finale du 14 juillet. Or personne ne peut ignorer que c'est sur cette pelouse que la Nazionale a remporté, il y a dix-huit ans déjà, sa quatrième couronne mondiale.

Les Suisses ont bien raison de ne pas accepter le statut du favori de ce huitième de finale que leur offrent bien des observateurs. "L'Italie ne meurt jamais", rappelle avec sagesse Remo Freuler. Mais, la Suisse n'est peut-être pas prête pour mourir samedi déjà. Pour la première fois, elle s'avance dans un huitième de finale avec deux joueurs de classe mondiale, deux joueurs qui méritent mille fois de figurer dans la prochaine pré-liste du Ballon d'Or.

Manuel Akanji et Granit Xhaka auraient, en effet, leur place dans toutes les autres équipes en lice dans ce tournoi. Dimanche contre l'Allemagne, le Zurichois et le Bâlois ont survolé la rencontre de toute leur classe. S'ils évoluent dans le même registre samedi, tous les espoirs seront permis.

Murat Yakin face à son destin

Inspiré comme jamais depuis le début du tournoi avec les titularisations de Michel Aebischer et de Kwadwo Duah contre la Hongrie, de Xherdan Shaqiri contre l'Ecosse et de Fabian Rieder contre l'Allemagne, Murat Yakin dirigera son 38e match à la tête de l'équipe de Suisse. En cas d'élimination samedi, il y a de forts risques que ce Suisse - Italie soit le dernier. Son contrat ne court que jusqu'à la fin du tournoi et il a repoussé au printemps une offre de prolongation à la grande surprise de ses dirigeants.

Une victoire, en revanche, effacera l'humiliation du huitième de finale de la Coupe du monde 2022 contre le Portugal et fera de lui le plus grand sélectionneur de l'histoire. Il aura fait mieux que Roy Hodgson, Köbi Kuhn et Ottmar Hitzfeld. Aussi bien que Vladimir Petkovic, mais il n'y a pas vraiment match entre les deux hommes, entre le style austère de l'un et le côté flambeur de l'autre qui n'oublie pas lors de cet Euro de s'accorder un demi-tour d'honneur d'avant-match à la plus grande joie des fans de la Suisse. Quand on parle de communion, Murat Yakin est le premier à donner l'hostie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse - Italie: Stergiou ou pas Stergiou?

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Yakin entretient le mystère concernant la titularisation de Stergiou (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yalkin entretient le mystère.

Donnée pour acquise dimanche soir déjà, la titularisation de Leonidas Stergiou pour remplacer Silvan Widmer sur le flanc droit de l'équipe de Suisse samedi à l'Euro face à l'Italie est remise en question.

"Nous avons travaillé sur deux variantes toute la semaine", indique le sélectionneur sans s'avancer plus loin. Dans sa liste des 26, Stergiou est le seul qui peut, apparemment, prendre la place de Widmer. Mais avec Murat Yakin, tout est possible. Il l'a démontré depuis le début de tournoi avec trois compositions d'équipe qui ont surpris.

"Je suis heureux et fier de vivre une telle rencontre. Suisse - Italie en huitième de finale d'un grand tournoi, c'est un match qui n'est pas un match comme les autres, savoure Murat Yakin. Nous avons étudié l'Italie. Nous aurons en face de nous une équipe qui peut tout se permettre sur le plan tactique, comme pratiquer le marquage individuel sur tout le terrain. L'Italie est peut-être le dernier pays à le faire. Mais nous devons aussi nous concentrer sur notre jeu. Nous devons jouer sur nos forces."

"Une sacrée différence"

Murat Yakin a, bien sûr, été interrogé lors de cette conférence de presse sur la possibilité que ce huitième de finale se joue aux tirs au but. "Nous avons pris le temps de les exercer ces derniers jours, glisse-t-il. Mais entre tirer un penalty à l'entraînement sans pression ou dans une séance avec la qualification en jeu, il y a une sacrée différence."

Murat Yakin ne le cache pas. Il n'est pas fan des tirs au but. "Si je veux être honnête, je dois avouer que je préférerais que le match se joue avant. En faveur de l'une ou de l'autre équipe", conclut-il sur un dernier contre-pied qui fait tout son charme.

Les équipes probables

Suisse - Italie. Samedi, 18h. Berlin. Arbitre: Marciniak (POL).

Suisse: 1 Sommer; 22 Schär, 5 Akanji, 13 Rodriguez; 2 Stergiou, 8 Freuler, 10 Xhaka, 20 Aebischer; 19 Ndoye, 17 Vargas; 7 Embolo.

Italie: 1 Donnarumma; 17 Mancini, 4 Buongiorno, 23 Bastoni; 2 Di Lorenzo, 8 Jorginho, 18 Barella, 24 Cambiaso; 7 Frattesi, 14 Chiesa; 9 Scamacca.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse - Italie: une montée en puissance impérative

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Luciano Spalletti se méfie forcément de la Suisse (© KEYSTONE/EPA/FILIP SINGER)

L'Italie s'avance avec la ferme volonté de jouer un football plus conforme à son rang lors de son huitième de finale de l'Euro face à la Suisse.

"Nous sommes désormais au c½ur de la compétition. Cela doit nous stimuler", espère son sélectionneur Luciano Spalletti.

Le "Mister" devra compenser samedi l'absence de ses deux "Suisses", l'ex-Bâlois Riccardo Calafiori qui est suspendu et l'ancien Sédunois Federico Dimarco qui est blessé. "Nous n'avons pas joué comme j'aurais pu l'espérer lors de la phase de poules, regrette le sélectionneur italien. Mais au final, nous nous sommes qualifiés. A l'ultime seconde certes. Mais de manière méritée."

Luciano Spalletti est pleinement conscient de la valeur de la Suisse. "Elle s'est qualifiée avec autorité. Elle a livré un grand match contre l'Allemagne. Elle est très forte dans les transitions. Très forte aussi sur le plan physique, a-t-il expliqué en conférence de presse. Face à la Suisse, nous ne pourrons pas nous permettre d'accuser les mêmes chutes de tension que lors de la phase de poules."

Donnarumma contre Sommer

Les Italiens ont, bien sûr, travaillé les tirs au but au cas où... "Mais arriver jusqu'aux tirs au but ne sera pas l'idéal, assure Luciano Spalletti. Il faudra tout faire pour gagner avant." Le Mister sait toutefois parfaitement que l'Italie a remporté la finale de la Coupe du monde 2006 dans ce même stade de Berlin dans cet exercice si particulier. La finale du dernier Euro également. Et que la présence dans la cage de Gianluigi Donnarumma confère aux Azzurri un avantage de taille.

On le sait, ce Suisse - Italie sera aussi le match des gardiens, Donnarumma contre Yann Sommer. "Je connais bien Sommer dans la mesure où il travaille à l'Inter avec Gianluca Spinelli qui fut mon entraîneur au PSG. Il a vraiment réussi une grande saison à l'Inter, souligne Gianluigi Donnarumma. Sommer est un grand gardien ! Il faudra être très fort pour le battre samedi."

Le capitaine de la Squadra, qui ne veut pas entrer dans le jeu des comparaisons à la question de savoir s'il est meilleur que le Bâlois, lâche un indice sur la marche à suivre pour battre la Suisse. "Nous avons concédé trop d'occasions lors de la phase de poules, beaucoup trop, dit-il. Samedi, il ne faudra pas encaisser de but, ne pas commettre la moindre erreur." On a compris le message: ce Suisse - Italie risque d'être un match très fermé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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