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International

La guerre va durer plus que quelques mois, prévient Israël

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Après plus de deux mois de guerre, consécutive à une attaque du Hamas en Israël, qui a fait 1200 morts, quelque 18'600 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le ministre israélien de la Défense a prévenu jeudi que la guerre contre le Hamas à Gaza durerait "plus que quelques mois", à l'arrivée d'un émissaire américain venu exprimer les inquiétudes des Etats-Unis face aux lourdes pertes civiles palestiniennes.

Les Etats-Unis souhaitent que la guerre "cesse dès que possible", a assuré de son côté un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. Il a ajouté que le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, avait discuté jeudi au cours de sa visite en Israël d'un basculement "dans le futur proche" de l'offensive israélienne vers des "opérations de faible intensité".

L'armée israélienne doit trouver un moyen de réduire l'intensité de ses frappes, a suggéré Jake Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale, avant son arrivée à Jérusalem où il a rencontré le premier ministre Benjamin Netanyahu.

Israël a déclaré la guerre au Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, en riposte à l'attaque sanglante menée sur son sol le 7 octobre par le mouvement islamiste, qui a fait 1200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.

Le nombre de morts à Gaza approche désormais 18'800, à 70% des femmes, des enfants et adolescents, tués par les bombardements israéliens, d'après le ministère de la Santé du Hamas.

Soumis depuis le 9 octobre par Israël à un siège total qui provoque de graves pénuries, le petit territoire dévasté est aussi régulièrement privé de toute communication avec l'extérieur par des coupures des liaisons téléphoniques et de l'internet, comme c'était une nouvelle fois le cas jeudi.

A Khan Younès, la grande ville du sud, des habitants inspectaient des ruines encore fumantes après une frappe israélienne.

L'armée a indiqué avoir mené jeudi des "interventions ciblées" sur plusieurs sites aux alentours de Khan Younès, la grande ville du sud de la bande de Gaza.

Dans la soirée, de la fumée s'élevait au-dessus de la ville voisine de Rafah après une nouvelle frappe, selon des images de l'AFP.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 67 personnes ont été tuées durant la nuit de mercredi à jeudi à travers le territoire.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, qui a rencontré jeudi M. Sullivan, a prévenu que la guerre à Gaza "durerait plus que quelques mois".

"Le Hamas est une organisation terroriste qui s'est construite au cours d'une décennie pour combattre Israël et qui a mis en place des infrastructures souterraines et aériennes qu'il n'est pas facile de détruire. Cela prendra du temps - plus que quelques mois - mais nous vaincrons et nous détruirons" le Hamas, a déclaré M. Gallant.

Des "interventions ciblées"

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est également attendu sous peu en Israël tandis que la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, doit se rendre au Liban samedi et en Israël dimanche.

L'armée israélienne a lancé le 7 octobre une campagne de frappes aériennes dévastatrices sur la bande de Gaza, et mène en parallèle depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le Hamas, concentrée dans un premier temps dans le nord puis étendue à l'ensemble du territoire.

Quelque 240 personnes ont aussi été enlevées et emmenées à Gaza le jour de l'attaque, dont 135, selon l'armée, sont toujours aux mains du Hamas et de groupes affiliés après la libération de 105 otages pendant une trêve de sept jours qui a pris fin le 1er décembre.

L'armée a annoncé jeudi que 116 soldats avaient été tués depuis le début de l'offensive terrestre.

Après une résolution non contraignante, massivement adoptée mardi par l'Assemblée générale de l'ONU pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza, les initiatives diplomatiques se multiplient.

Fervents soutiens des Israéliens et opposés à un cessez-le-feu dans l'immédiat, qui selon eux laisserait au Hamas le contrôle du territoire, les Etats-Unis ont exprimé ces derniers jours leur impatience, le président Joe Biden critiquant des "bombardements aveugles" et évoquant une possible "érosion" du soutien occidental à Israël.

A Genève cependant, environ 200 personnes ont manifesté jeudi soir sur la Place des Nations pour demander un cessez-le-feu immédiat. Un rassemblement porté par la "volonté tenace" de voir appliqué le droit international, a affirmé l’ancienne présidente de la Confédération Ruth Dreifuss.

"Jusqu'au bout"

Des combats au sol ont été observés pendant la nuit de mercredi à jeudi autour de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ainsi qu'à l'est de Bani Suhaila et dans les environs de Khan Younès, dans le sud, par des journalistes de l'AFP.

D'après Keren Hajioff, un porte-parole de l'armée israélienne, les soldats ont découvert "de vastes dépôts d'armes et des tunnels dans de multiples écoles".

Israël affirme que le Hamas utilise comme bases des bâtiments civils, comme des hôpitaux, des écoles et des mosquées, ce que le mouvement islamiste dément.

Des sirènes ont de nouveau retenti jeudi pour signaler des tirs de roquettes depuis Gaza vers le sud d'Israël.

Les dirigeants israéliens, dont M. Netanyahu, ont répété mercredi que leur pays poursuivrait "jusqu'au bout" sa guerre pour anéantir le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment.

Mais le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en exil au Qatar, a qualifié d'"illusion" tout plan d'après-guerre qui imaginerait Gaza sans son organisation et les autres "mouvements de résistance".

Dans un discours, M. Haniyeh s'est toutefois dit ouvert à des discussions sur "une voie politique qui assurerait le droit des Palestiniens à un Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale". Une éventualité fermement rejetée par Israël.

"Où est la zone de sécurité?"

Dans la bande de Gaza, les civils sont acculés dans des zones toujours plus petites, cherchant désespérément à échapper aux frappes et confrontés à des conditions humanitaires désespérées.

Un habitant de Khan Younès inspectait jeudi les dégâts causés par une frappe israélienne. "Un avion a frappé le bâtiment sans avertissement et il a été complètement détruit. Environ quatre personnes sont encore coincées sous les décombres", a déclaré à l'AFP cet homme de 70 ans.

A l'extrême sud de la bande de Gaza, à Rafah, la ville frontalière avec l'Egypte, transformée en un vaste camp de déplacés, un autre homme, 53 ans, se recueille sur les dépouilles de victimes.

"La frontière avec l'Egypte n'est qu'à 300 mètres. Ils nous ont dit de venir du nord au sud et nous voilà à l'extrême sud. Où est la zone de sécurité?", lance-t-il.

Selon l'ONU, environ 85% des 2,4 millions d'habitants du petit territoire ont été déplacés, beaucoup plusieurs fois depuis le début de l'offensive israélienne.

Israël a imposé depuis le 9 octobre un siège total à la bande de Gaza, qui a provoqué de graves pénuries. L'ONU ne cesse de répéter que l'aide humanitaire est insuffisante et que la surpopulation dans les camps où se réfugient des dizaines de milliers de déplacés entraîne des maladies, en plus de la faim et du manque de soins.

Cette aide, dont l'entrée est soumise à l'autorisation d'Israël, ne parvient qu'en quantité très limitée jusqu'à Rafah, les accès au reste du territoire étant coupés par les combats.

Cogat, l'organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, a toutefois assuré sur X que l'armée a permis des "pauses à des fins humanitaires pour permettre aux civils de reconstituer leurs stocks tels que de la nourriture et l'eau".

La violence s'est par ailleurs intensifiée en Cisjordanie occupée, où un raid israélien a fait onze morts jeudi, selon l'Autorité palestinienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

L'aéroport de Milan prend le nom de Silvio Berlusconi

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l'aéroport de Milan Malpensa est désormais baptisé Aéroport international Milan Malpensa- Silvio Berlusconi. (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

Le principal aéroport de Milan porte désormais le nom du controversé ex-Premier ministre et milliardaire Silvio Berlusconi, décédé en 2023, a annoncé jeudi le ministère italien des Transports.

L'aéroport de Milan-Malpensa, deuxième aéroport italien le plus fréquenté après celui de Fiumicino-Léonard de Vinci à Rome, s'appelle désormais officiellement "Aéroport international Milan Malpensa - Silvio Berlusconi". Malpensa a accueilli en 2023 quelque 25,9 millions de passagers.

Matteo Salvini, vice-Premier ministre également en charge du portefeuille des Transports dans le gouvernement de Giorgia Meloni, avait annoncé cette décision surprise vendredi en faveur de son "ami Silvio, grand entrepreneur, grand Milanais et grand Italien".

M. Salvini, lui-même originaire de Milan et chef de la Ligue souverainiste, a exprimé jeudi sa "grande satisfaction".

Le maire de gauche de la métropole lombarde, Giuseppe Sala, avait reproché mardi à M. Salvini d'avoir pris cette décision en solitaire. "C'est une décision importante, pourquoi n'en a-t-il pas discuté avec Sea (la société de gestion des aéroports de Milan, où est représentée la municipalité, NDLR)?", s'était insurgé l'édile.

Valeurs

Au-delà du mode de prise de décision, c'est la personnalité clivante de Berlusconi, décédé en 2023 à 86 ans, qui fait débat, même si ses liens avec Milan sont indiscutables: c'est là qu'il a bâti son immense fortune et présidé pendant 31 ans le club de football de l'AC Milan, qui a remporté cinq fois la Ligue des champions sous son ère.

Aussi célèbre pour ses manoeuvres politiques que pour ses démêlés judiciaires et frasques sexuelles, cet amateur assumé de femmes beaucoup plus jeunes que lui, y compris des call-girls, a été impliqué dans une myriade de procès liés à des réceptions controversées.

Le Parti démocrate (PD, gauche), principal parti d'opposition, avait lancé une récolte de noms alternatifs, arguant que "la biographie de Berlusconi ne représente pas ceux qui comme nous combattent les valeurs que cette période a représentées". Mais Berlusconi aura eu le dernier mot.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Formule 1: toujours six sprints au programme la saison prochaine

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Six sprints en formule 1 l'an prochain aussi (© KEYSTONE/AP The Canadian Press/CHRISTINNE MUSCHI)

La saison 2025 de formule 1 comptera six sprints, soit comme en 2023 et 2024, a indiqué la F1. Il y aura 24 Grands Prix, comme lors de la saison en cours.

Les week-ends comportant des sprints seront ceux des GP de Chine, Miami, Belgique, Etats-Unis, Brésil et Qatar. Le seul changement l'an prochain sera le retour de cette épreuve à Spa après avoir été organisée au Red Bull Ring (Autriche) cette année. Le nouveau format de week-end adopté cette saison (essais libres puis qualifications du sprint le vendredi, course sprint puis qualifications du Grand Prix le samedi) devrait être conservé en 2025.

Les sprints ont fait exploser les interactions sur les réseaux sociaux. Les audiences y sont beaucoup plus élevées que lors des week-ends classiques où il y a deux autres séances d'essais libres, explique la F1 dans son communiqué.

"Un très grand succès"

"Les sprints ont constitué un très grand succès depuis leur introduction en amenant plus de spectacle sur la piste pour les supporters. Cela se vérifie dans les chiffres d'audience et l'augmentation du nombre de spectateurs présents dans les gradins les vendredis", a souligné Stefano Domenicali, le PDG de la F1.

Les courses sprint, qui rapportent des points au championnat aux 8 premiers, avaient fait leur apparition au calendrier en 2021, avec seulement trois épreuves durant la saison. Ce nombre a été doublé pour passer à six en 2023 et restera donc le même en 2025 pour la troisième année consécutive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation continue de ralentir en juin aux Etats-Unis à 3%

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Les prévisions des analystes tablaient plutôt sur une légère hausse de 0,1% de l'inflation sur un mois, et 3,1% sur un an (archives). (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

L'inflation aux Etats-Unis a continué à ralentir au mois de juin à 3,0% sur un an contre 3,3% le mois précédant, les prix connaissant même un léger recul sur un mois, à revers des attentes du marché, selon l'indice CPI publié jeudi.

Selon les données du département du Travail, les prix sur un mois ont reculé de 0,1%, alors qu'ils étaient encore en légère croissance en mai.

Les prévisions des analystes tablaient plutôt sur une légère hausse de 0,1% sur un mois, et 3,1% sur un an, selon le consensus publié par MarketWatch.

En excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, par nature plus volatiles, l'inflation dite sous-jacente est en légère hausse sur un mois, à 0,1%, mais il s'agit de la plus faible enregistrée depuis août 2021.

C'est, là encore, mieux que les attentes des marchés, qui étaient plutôt sur l'idée d'une hausse de 0,2%, toujours selon MarketWatch.

La baisse concerne en premier lieu les prix de l'énergie, qui ont reculé sur un mois de 2%, et tout particulièrement l'essence, en repli de 3,8%, après une baisse de 3,6% en mai.

Il s'agit du deuxième mois de baisse, alors qu'en avril l'inflation était repartie à la hausse, et également un des signes longtemps attendus par les marchés que l'inflation a repris sa marche vers la cible de 2%, visée par la Réserve fédérale (Fed).

L'indice CPI est important pour le pouvoir d'achat des Américains car c'est celui sur lequel les retraites sont indexées mais la Fed privilégie un autre indice, le PCE, pour mener sa politique monétaire et qui sera publié le 26 juillet.

"Les mesures privilégiées par la Fed sont encore plus proches de la cible de 2% actuellement. Ces données augmentent la confiance au sein de la Fed que l'inflation revient vers les 2% à un rythme régulier", a déclaré dans une note la cheffe économiste de HFE, Rubeela Farooqi dans une note.

La Fed a refusé jusqu'ici d'abaisser ses taux, estimant qu'elle manquait de données soulignant de manière suffisante que l'inflation était bien orientée vers un retour durable vers sa cible de 2%.

L'inflation aux Etats-Unis avait connu un pic dans la foulée de la réouverture de l'économie mondiale, après la pandémie de Covid-19, atteignant jusqu'à 9,5% en rythme annuel en juin 2022.

Dans la foulée, la Fed avait remonté résolument ses taux, jusqu'à les amener à une fourchette comprise entre 5,25% et 5,50%, à leur niveau le plus élevé depuis le début du siècle.

L'inflation a depuis connu un fort ralentissement, retombant autour de 2,6% en moyenne ces derniers mois, selon l'indice PCE, mais après une baisse rapide durant la seconde moitié de 2023, elle a eu tendance à se stabiliser entre 2,5% et 3% depuis le début de l'année.

La prochaine réunion de la Fed est prévue les 30 et 31 juillet mais la première baisse des taux ne devrait intervenir qu'à la suivante, lors de la réunion de mi-septembre, la dernière avant la tenue des élections présidentielles, le 5 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Pour Gareth Southgate, la lumière au bout du tunnel

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Gareth Southgate est désormais soutenu (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Hué avant le départ, sifflé et très critiqué à l'Euro 2024, Gareth Southgate a qualifié l'Angleterre pour une deuxième finale continentale d'affilée. Une performance inédite au pays du football.

"Mis au pilori, insulté, mais c'est l'Angleterre de Southgate en finale", a résumé le quotidien "The Guardian", pour qui disputer une nouvelle finale, trois ans après l'échec contre l'Italie aux tirs au but, constitue "un progrès extraordinaire au vu de l'histoire de l'Angleterre".

Southgate n'est pas Alf Ramsey, le patron des "Three Lions" qui a remporté la Coupe du monde 1966 à domicile. Mais il a stabilisé l'équipe dans les sommets du football avec, en huit ans, un quart de finale (Mondial 2022), une demi-finale (Mondial 2018) et deux finales, donc. Avant lui, l'Angleterre n'en avait disputé qu'une, celle du titre, en vingt-trois grands tournois, Euros et Mondiaux confondus.

Le manager de 53 ans, à l'expérience limitée sur un banc, a su rebâtir des fondations solides sur un champ de ruines quand la fédération lui a confié les clés, en 2016, au sortir d'un Euro raté sous Roy Hodgson et d'une éphémère succession manquée par Sam Allardyce.

"Je pense que nous avons offert à nos supporters quelques-unes des meilleures soirées de ces 50 dernières années, et j'en suis très fier", a-t-il savouré mercredi après la qualification acquise face aux Pays-Bas (2-1).

Le vent du bonheur soufflait aussi fort, à Dortmund, que les critiques qui ont touché le sélectionneur avant et pendant le tournoi en Allemagne. "Nous voulons tous être aimés, non? Quand vous faites quelque chose pour votre pays et que vous êtes fier d'être Anglais, c'est difficile de ne pas être aimé et de recevoir toutes les critiques. Pouvoir célébrer une deuxième finale est très, très spécial", a-t-il dégusté.

Changements inspirés et idées arrêtées

Le dernier match amical, perdu contre l'Islande à Wembley, s'était terminé sous des sifflets, principalement dirigés vers le sélectionneur, incapable selon le public de bonifier le grand talent de ses joueurs. Une fois en Allemagne, les critiques ont redoublé, notamment de la part des anciennes gloires de la sélection. Durant le premier tour, poussif, Southgate a même été visé par des gobelets en plastique jetés des tribunes.

Touché, mais pas coulé, le technicien a assumé ses choix, notamment celui d'un "onze" de départ quasi inchangé, où seul le jeune milieu Kobbie Mainoo a gagné une place de titulaire.

Les spectateurs et les experts ont réclamé à cor et à cri la sortie de Jude Bellingham et Harry Kane, titulaires impuissants contre la Slovaquie (2-1 a.p.) en huitièmes? Le premier a égalisé dans le temps additionnel et le second a mis le but de la qualification en prolongation.

En quarts, ses changements tardifs ont encore fait grincer des dents. Mais les entrants Cole Palmer, Trent Alexander-Arnold et Ivan Toney, à la réputation établie sur coups de pied arrêtés, ont permis la qualification avec des tirs au but réussis contre la Suisse (1-1, 5-3 tab). De quoi effacer, en partie, le douloureux souvenir de la séance manquée contre l'Italie, en finale de l'édition 2021 à Wembley...

Rebelote face aux Pays-Bas: le but de la victoire, dans le temps additionnel, est venu de deux remplaçants, le buteur Ollie Watkins et le passeur Palmer. "Je me demandais quand est-ce que les changements auraient lieu. Ils ont été justes, parfaits", s'est emballé l'ex-gloire du football anglais Alan Shearer, pas le plus tendre avec Southgate jusqu'ici.

Le sélectionneur sait bien, toutefois, que l'histoire retiendra son palmarès vierge davantage que ses accomplissements successifs, malgré le redressement spectaculaire opéré sous ses ordres. C'est tout l'enjeu et le vertige de la finale, dimanche (21h) contre l'Espagne à Berlin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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