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Les frappes israéliennes font des dizaines de morts, selon le Hamas

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A Tel-Aviv, une foule d'Israéliens s'est rassemblée jeudi pour célébrer de manière symbolique le premier anniversaire du plus jeune otage, Kfir Bibas, enlevé le 7 octobre alors qu'il avait près de neuf mois. Les manifestants ont lâché des ballons oranges. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes jeudi dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a annoncé une progression de ses soldats dans la ville méridionale de Khan Younès et de violents combats contre le Hamas.

L'armée a dans le même temps intensifié ses raids en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où un homme de 27 ans a été tué par balle, selon l'Autorité palestinienne.

Alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas fait craindre un embrasement régional, les Etats-Unis ont de nouveau bombardé les rebelles Houthis au Yémen et ces insurgés, qui se disent solidaires des Palestiniens, ont revendiqué une nouvelle attaque contre un "navire américain" dans le Golfe d'Aden.

Dans la bande de Gaza, "93 personnes ont péri dans des attaques israéliennes, dont 16 dans une frappe contre une maison à Rafah", dans l'extrême sud du territoire assiégé où ont trouvé refuge quelque 1,3 million de Palestiniens fuyant les combats, a indiqué le gouvernement du Hamas.

80% des Gazaouis déplacés

La guerre, qui a dévasté Gaza et déplacé plus de 80% de la population, a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël qui a tué 1140 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels.

Quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l'attaque, dont une centaine ont été libérées à la faveur d'une trêve fin novembre. Selon Israël, 132 restent détenues dont 27 seraient mortes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 24'620 personnes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents ont été tuées et 61'830 blessées dans les opérations israéliennes.

Khan Younès au coeur des combats

Après avoir mené des bombardements incessants par terre, mer et air contre le territoire de 362 km2 où s'entassent quelque 2,4 millions d'habitants, l'armée israélienne y a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans laquelle elle a déploré la mort de 193 soldats.

Ces derniers, entrés depuis le sud d'Israël dans le nord de la bande de Gaza voisine, ont progressé en direction du sud du territoire palestinien, sous une couverture aérienne, après des affrontements acharnés avec les combattants du Hamas.

Khan Younès est désormais l'épicentre des combats. Selon Israël, des responsables du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, se cachent dans l'hôpital Nasser de la ville.

Dans un communiqué, l'armée a dit que ses soldats avaient atteint "le secteur le plus méridional de la bande de Gaza depuis le début de l'opération terrestre". A Khan Younès, "les soldats appuyés par l'artillerie et l'aviation ont éliminé des dizaines de terroristes (dans des combats) au corps à corps".

Anniversaire symbolique

Les bombardements israéliens ont rasé des quartiers entiers à Gaza, provoqué une crise humanitaire majeure et mis hors service plus de la moitié des hôpitaux dans le territoire palestinien, auquel Israël impose un siège total depuis le 9 octobre après un blocus terrestre, aérien et maritime datant de 2007.

L'ONU a dit redouter un "risque de famine" et des "épidémies mortelles", et l'Organisation mondiale de la Santé a affirmé que des patients "attendent la mort" dans les hôpitaux.

Jeudi avant l'aube, des convois de médicaments destinés aux otages et d'une aide humanitaire pour les civils palestiniens sont entrés à Gaza, selon des sources israélienne et palestinienne, dans le cadre d'un accord négocié par le médiateur qatari.

A Tel-Aviv, des centaines d'Israéliens ont lancé des ballons orange dans le ciel pour marquer de manière symbolique l'anniversaire du plus jeune otage, Kfir Bibas, enlevé le 7 octobre alors qu'il avait près de neuf mois. En novembre, le Hamas a annoncé la mort du bébé, de son frère et de sa mère, dans un bombardement israélien. Israël n'a pas confirmé.

"De longs mois"

Le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu est sous forte pression pour ramener les otages chez eux et reste inflexible face aux appels au cessez-le-feu. "La victoire prendra de longs mois mais nous sommes déterminés à l'obtenir", a répété Benjamin Netanyahu jeudi.

"Nous ne nous satisferons pas de moins qu'une victoire totale, ce qui signifie l'élimination des chefs terroristes, la destruction des capacités opérationnelles et militaires du Hamas, le retour de nos otages à la maison, la démilitarisation de la bande de Gaza avec un contrôle sécuritaire d'Israël total et sur tout ce qui entre dans" le territoire palestinien, a-t-il dit.

La communauté internationale, elle, redoute un débordement du conflit avec les échanges de tirs quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre l'armée israélienne et le Hezbollah, la multiplication des attaques des Houthis contre les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, et l'intensification des frappes américaines au Yémen.

Les Etats-Unis ont classé les Houthis entité "terroriste" et le président Joe Biden a déclaré que les frappes contre eux continueraient. Dans la foulée, la Maison Blanche a annoncé une cinquième série de frappes en moins d'une semaine contre les Houthis au Yémen, ciblant "des missiles prêts à être lancés en mer Rouge".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le bloc de gauche devant le centre (résultats définitifs)

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Le bloc de gauche remporte 195 sièges au second tour des législatives: 182 pour le Nouveau Front populaire (NFP) et 13 divers gauche. Le camp centriste à 174, dont 168 pour Ensemble. Le Rassemblement national (RN) suit avec 143 députés (résultats définitifs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La police met fin au rassemblement de milliers de Parisiens

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Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche place de la République, à Paris, au soir du second tour des législatives. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Des milliers de Français (15'000 selon la chaîne LCI) se sont rassemblés dimanche soir place de la République, à Paris, après les élections législatives, pouvait-on constater sur les images de nombreuses chaines d'information françaises.

En fin de soirée, la police anti-émeutes a cependant mis fin au rassemblement après que certains manifestants ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur les forces de l'ordre.

Contrairement à ce que prédisaient les sondages, le parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) n'est pas devenu la première formation politique française. Il a en effet été battu à la fois par le Nouveau Front Populaire de gauche et par Ensemble, le parti du président Emmanuel Macron. Aucun parti n'a obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Contrairement à il y a une semaine, à l'issue du premier tour des législatives, l'ambiance sur la place était joyeuse et pacifique dimanche soir. Des dizaines de policiers anti-émeutes surveillaient toutefois la place.

La foule rassemblée y a brandi des drapeaux et chanté. Aux journalistes présents sur place, les participants, jeunes pour la plupart, se disaient "satisfaits" et "soulagés". Des slogans antifascistes ont été entendus.

Lorsque certains manifestants, dont plusieurs étaient cagoulés, ont mis le feu à une barricade et ont commencé à lancer des objets sur la police, celle-ci a cependant dispersé la foule, en déployant notamment des gaz lacrymogènes.

Vers minuit, le calme était en train de revenir place de la République, selon les chaînes d'information françaises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / anp

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Le sortant Marc Ferracci réélu par les Français de Suisse

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Marc Ferracci, candidat pour les Français de Suisse et du Liechtenstein pour le parti d'Emmanuel Macron - Renaissance - a annoncé sa réélection dimanche au 2e tour (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le député sortant Marc Ferracci a été réélu dimanche au second tour des législatives françaises anticipées dans la sixième circonscription, celle des Français de Suisse et du Liechtenstein. Il recueille 34'771 voix contre 23'687 pour la candidate de la gauche.

"Fier et honoré d’annoncer ce soir ma réélection comme député des Français de Suisse et du Liechtenstein", écrit Marc Ferracci sur le réseau social X. "Je serai dès demain au travail pour vous défendre, et pour faire avancer notre pays."

Le candidat de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron, a battu Halima Delimi du Nouveau Front populaire, qui est également membre du PS de la ville de Genève. Sur X toujours, cette dernière précise: "46,55% aux urnes, un total de 39,47% votes électroniques inclus, c’est beau!"

"Force est de constater que dans la communauté des Français de Suisse La Gauche Social-Democrate a de beaux jours", écrit Mme Delimi. "Pour l’Ecologie, pour la Justice sociale nous restons mobilisés".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Notre victoire n'est que différée", dit Marine Le Pen

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Pour Marine Le Pen, Macron doit gérer la situation qu'il a imposée aux Français avec la gauche. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n'était "que différée", alors que son parti juge la nouvelle assemblée "ingouvernable".

"La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant: "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés", faisant du Rassemblement national "le premier parti" en termes de sièges.

Le parti à la flamme engrange de nouveaux élus, avec 120 à 152 députés, contre 89 en juin 2022, d'après les sondeurs. Mais il reste derrière le Nouveau Front populaire (172 à 215 députés) et le camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue.

Selon son président, Jordan Bardella, c'est une "alliance du déshonneur", qui a privé les Français "d'une politique de redressement".

"S'il n'y avait pas eu de désistements massifs" entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, "nous aurions eu la majorité absolue" a assuré Marine Le Pen, dénonçant des "manoeuvres" devant des journalistes.

"Seule alternance"

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que "le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l'Assemblée nationale" lors d'une allocution dans son QG de campagne.

Il a estimé que la France allait "vers l'incertitude et l'instabilité" en raison de la "paralysie" à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que "le système (allait) se bloquer", car "les trois blocs" ont "très peu de différences" en termes de sièges.

Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, "cette assemblée est ingouvernable". "Je ne vois pas comment" le bloc de gauche "va pouvoir gouverner (...) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, mais ça n'ira pas plus loin".

Face à ce blocage, "on revotera sous peu" pour des nouvelles élections législatives, a-t-il prédit. La nouvelle Assemblée nationale ne peut pas être dissoute pendant un an.

"Emmanuel Macron va gérer maintenant la situation qu'il a imposée aux Français (..)" avec "la gauche, en réalité sous tutelle de l'extrême gauche, en tête (...) Je ne sais pas comment il va faire", a conclu Marine Le Pen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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