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Washington fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza

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"Cette guerre a détruit nos vies. Il n'y a pas de nourriture, pas de boisson, c'est le siège et la destruction partout", a raconté à l'AFP Soad Al-Qanou, une femme qui tente de sauver son enfant, Amjad, amaigri par la malnutrition, dans le camp en ruines de Jabalia, dans le nord de Gaza (photo). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La guerre ne connaît pas de répit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza., alors que Washington défend mardi un plan de cessez-le-feu à l'occasion d'une conférence en Jordanie sur l'aide humanitaire aux Palestiniens, sous les bombes depuis plus de huit mois.

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, en tournée au Moyen-Orient, a souligné en Israël que le premier ministre Benjamin Netanyahu lui avait "réaffirmé son engagement" pour un plan de cessez-le-feu annoncé le 31 mai par le président Joe Biden et adopté lundi par le Conseil de sécurité de l'ONU.

M. Blinken a aussi qualifié de "signe encourageant" la réaction du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui avait dit accueillir "favorablement" un certain nombre d'éléments de la résolution américaine.

La réponse du Hamas et du Jihad islamique au plan de cessez-le-feu appelle à un "arrêt total de l'agression" dans la bande de Gaza, ont annoncé mardi les deux mouvements palestiniens. "La réponse donne la priorité aux intérêts du peuple palestinien et souligne la nécessité d'un arrêt total de l'agression en cours à Gaza", ont déclaré le Hamas et le Jihad islamique dans un communiqué commun, ajoutant qu'ils étaient prêts à "s'engager de façon positive pour parvenir à un accord qui mette fin à cette guerre".

"La réponse contient des amendements à la proposition israélienne, notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza", a indiqué une source sous couvert d'anonymat, ajoutant que les discussions allaient se poursuivre par l'intermédiaire des médiateurs qatari et égyptien, en coordination avec les Etats-Unis. En soirée, des responsables du Hamas ont affirmé que le mouvement a donné sa réponse officielle, sans en préciser le fond.

Après Israël, le secrétaire d'Etat s'est rendu en Jordanie pour une conférence internationale visant à mobiliser des fonds pour l'aide humanitaire à la bande de Gaza, territoire assiégé privé d'eau et d'électricité, où l'ONU s'inquiète des risques de famine.

"L'horreur doit cesser" (Guterres)

Mardi, des frappes israéliennes meurtrières ont visé notamment le centre de la bande de Gaza, où l'armée israélienne a dit avoir "achevé une opération" dans l'est de Deir al-Balah et l'est d'al-Boureij. En Cisjordanie, le ministère de la Santé palestinien fait état de six morts dans un raid de l'armée israélienne.

L'armée a également annoncé mardi la mort de quatre soldats tués dans des combats la veille dans le sud, portant à 298 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive au sol dans la bande de Gaza le 27 octobre.

"L'horreur doit cesser", a lancé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui participait en Jordanie à la conférence sur l'aide pour Gaza. "Il est grand temps d'instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions", a-t-il ajouté, en appelant "toutes les parties à saisir l'occasion" fournie par la nouvelle feuille de route.

Impact psychologique

En Jordanie, le secrétaire général de l'ONU a déclaré qu'au moins 1,7 million de personnes, sur les quelque 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacées à plusieurs reprises par les opérations militaires israéliennes.

Plus d'un million de Palestiniens à Gaza n'ont pas assez d'eau potable, a-t-il ajouté, déplorant également l'impact psychologique de la guerre, notamment sur les enfants, qui sont plus de 50'000 à avoir besoin d'un traitement contre la malnutrition aiguë.

"Environ 60% des bâtiments résidentiels et au moins 80% des installations commerciales ont été endommagés par les bombardements israéliens", a-t-il renchéri, déplorant au passage la destruction de centres de santé et d'écoles.

Le 7 mai, l'armée a lancé une offensive terrestre sur la ville de Rafah, dans le sud du territoire palestinien assiégé, qui a entraîné la fermeture du poste-frontière avec l'Egypte, crucial pour l'entrée de l'aide humanitaire, désormais contrôlée par Israël.

Et "pour plus de 700'000 personnes assiégées dans le secteur nord, le nombre de camions (d'aide) par jour ne dépasse pas 35, alors que c'est leur seule source de nourriture et de médicaments", a déploré mardi le bureau des médias du Hamas.

Egalement dans le nord, 50 Palestiniens détenus par Israël ont été libérés par l'armée et transférés à l'hôpital Kamal Adwan à Jabalia, selon une source médicale de l'établissement.

"Crimes de guerre"

Sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi par 14 voix et une abstention, celle de la Russie, la résolution américaine soutenant le plan qui vise à établir par étapes un cessez-le-feu permanent à Gaza.

Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Alors le Hamas a donné sa réponse au plan américain mardi soir, Israël refuse lui de mettre fin à la guerre tant que ne sera pas éliminé le mouvement palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

La feuille de route avait été présentée par Joe Biden comme émanant d'Israël, qui ne l'a jusqu'à présent pas formellement acceptée.

De son côté, Benjamin Netanyahu cherche à tirer parti d'une opération des forces spéciales ayant permis de libérer quatre otages samedi dans la bande de Gaza, selon des médias israéliens, durant laquelle 274 Palestiniens ont été tués, d'après le ministère de la Santé du Hamas.

Le Haut-commissariat de l'ONU s'est dit à la fois "profondément choqué" par l'impact sur les civils de cette opération et "profondément affligé" par le fait que des otages sont toujours détenus.

Pour Jeremy Laurence, son porte-parole, "toutes ces actions, par les deux parties, pourraient s'apparenter à des crimes de guerre".

Dizaines de milliers de morts

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 251 personnes ont été enlevées lors de cette attaque et 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l'armée israélienne.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive sur le territoire palestinien qui a fait au moins 37'164 morts, dont 40 en 24 heures, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Alaphilippe "super motivé" avec sa nouvelle équipe Tudor

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Julian Alaphilippe est super motivé avec sa nouvelle équipe Tudor (© KEYSTONE/AP LaPresse/GIAN MATTIA D'ALBERTO)

Après une décennie en Belgique, Julian Alaphilippe démarre la saison 2025 "super motivé". Il se sent bien avec sa nouvelle équipe helvétique Tudor qui compte aussi beaucoup sur lui pour grandir.

A 32 ans, l'ancien double champion du monde estime que c'était "le bon moment pour ce grand changement" après dix ans chez Soudal Quick-Step où son aventure s'est achevée cet hiver sur un brin d'amertume à cause de ses relations compliquées avec le patron Patrick Lefevere, sur fond de résultats en baisse.

Il a trouvé refuge pour les trois prochaines saisons dans une équipe jeune aux dents longues, cornaquée par l'ancien champion bernois Fabian Cancellara, qui, depuis sa création en avril 2022, monte les étages quatre à quatre.

"Le projet m'a plu dès les premières discussions qu'on a eues avec Ricardo (Scheidecker, directeur sportif), "Raphi" (Raphael Meyer, directeur général) et Fabian (Cancellara). J'ai tout de suite accroché à l'idée de faire partie de cette jeune équipe mais avec beaucoup de caractère et d'ambition", a expliqué le Français mardi lors de la présentation de la saison de Tudor à Moraira, dans le sud-est de l'Espagne, où son équipe est en stage.

"C'est un challenge pour moi aussi, c'est mon instinct qui a décidé, je suis très content de ma décision. Ils savent où ils veulent aller, ça m'a super motivé", a-t-il insisté.

Terminant la saison 2024 au 22e rang mondial en termes de points UCI, la formation suisse, adossée à l'horloger de luxe, a beau cultiver de grandes ambitions, elle navigue encore en deuxième division (le World Tour est réservé aux 18 premières équipes), ce qui l'oblige à attendre des invitations des organisateurs pour participer aux plus grandes courses comme le Tour de France.

Une réalité nouvelle pour Alaphilippe qui, du coup, ne savait pas vraiment mardi quel sera son programme au-delà de sa mise en route lors de la Figueira Champions Classic au Portugal le 16 février suivi du Tour de l'Algarve et ensuite Paris-Nice en mars, pour lequel Tudor a été invitée.

Ses patrons espèrent justement que son arrivée, ainsi que celle du Suisse Marc Hirschi, très en vue en fin de saison dernière, va convaincre les organisateurs à les accueillir.

"J'espère qu'on pourra disputer toutes les courses qu'on rêve de courir", a déclaré Alaphilippe, en pensant notamment au Tour de France, la course des courses.

"Je suis toujours optimiste, c'est un rêve d'aller au Tour, c'est dans nos têtes bien sûr mais c'est encore loin", a souligné le Français qui espère "retrouver son meilleur niveau possible" en 2025, sur la lancée d'une saison déjà meilleure que les deux précédentes.

Quant à sa cohabitation avec Hirschi, aux caractéristiques similaires, il a jugé que c'était "un problème de riches". "Il n'y aura pas de rivalité entre nous. Au fond de moi, j'ai le caractère d'un leader, d'un attaquant et ça ne changera jamais. Mais j'ai toujours été heureux d'aider mes coéquipiers et je serais heureux de voir Marc atteindre ses objectifs", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Meta abandonne la vérification de l'information aux USA

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Meta va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis. Ici, Mark Zuckerberg. (archive) (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg.

"Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis", a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.

Selon M. Zuckerberg, "les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis".

L'annonce de Meta intervient alors que les républicains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu'ils assimilaient à de la censure.

"Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression", a estimé le patron de Meta.

Dans le même temps, le groupe devrait revoir et "simplifier" ses règles concernant les contenus sur l'ensemble de ses plateformes et "mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l'immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants".

L'annonce intervient alors que M. Zuckerberg a multiplié les gestes en direction du président élu Donald Trump, notamment via un don d'un million de dollars pour le fonds finançant les cérémonies d'inauguration du mandat, prévues le 20 janvier.

Le candidat républicain s'était montré particulièrement critique à l'encontre de Meta et de son patron ces dernières années, accusant l'entreprise de parti pris et de soutenir les discours progressistes.

Donald Trump avait été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, mais son compte avait été réactivé début 2023.

Plus de contenus politiques

Mark Zuckerberg a dîné en novembre avec M. Trump à la résidence de Mar-a-Lago (Floride) de ce dernier, dans un geste vu comme une volonté d'apaiser les relations avec le futur président américain.

Autre geste à destination des conservateurs, Meta a désigné un fidèle de M. Trump, Joel Kaplan, à la tête de ses affaires publiques, remplaçant l'ancien Premier ministre britannique adjoint, Nick Clegg, démissionnaire.

"Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans +la prison de Facebook+", a déclaré M. Kaplan dans un communiqué, insistant sur le fait que l'approche actuelle était allée "trop loin".

Autre geste d'apaisement, la désignation du responsable de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, également proche de Donald Trump, au conseil d'administration de Meta.

Parmi les évolutions à venir, Meta devrait déplacer ses équipe "confiance et sécurité" de la Californie, généralement plus progressiste, vers le Texas, Etat plus conservateur.

"Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d'inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes", a justifié M. Zuckerberg.

Un mouvement qui va également avec la volonté de revenir sur sa décision, en 2021, de réduire les contenus politiques sur ses plateformes.

L'entreprise souhaite désormais adopter une approche plus personnalisée, donnant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la quantité de contenus politiques qu'ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouveau mandat pour arrêter le président déchu Yoon

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Des partisans du président déchu Yoon se sont réunis mardi près de sa résidence. (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La justice sud-coréenne a émis mardi un nouveau mandat d'arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol. Il était très attendu par les enquêteurs sud-coréens pour tenter une deuxième fois d'appréhender le chef d'Etat suspendu de ses fonctions et retranché à Séoul.

"Le mandat d'arrêt renouvelé contre le suspect Yoon a été émis aujourd'hui dans l'après-midi", ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué. Il est motivé par la brève tentative de Yoon Suk Yeol, d'imposer la loi martiale dans le pays.

Le premier mandat d'arrêt, émis le 31 décembre, avait expiré lundi après-midi sans que le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) ne parvienne à s'emparer de M. Yoon pour l'interroger.

Vendredi, les enquêteurs du CIO appuyés par des policiers étaient entrés dans sa résidence. Mais ils s'étaient heurtés à environ 200 militaires et agents du Service de sécurité présidentiel (PSS) et avaient battu en retraite, bredouilles, après six heures d'un face-à-face tendu. Les enquêteurs avaient redéposé lundi soir une requête auprès du tribunal du district ouest de Séoul afin de prolonger le mandat d'arrêt.

Inexpérience

Pour Yun Bok-nam, président de l'association Avocats pour une société démocratique, l'échec de la première tentative d'arrestation du président déchu s'explique surtout par l'inexpérience du CIO, qui n'a que quatre ans d'existence, compte moins de 100 employés et n'a encore jamais inculpé personne.

"Naturellement, ils n'ont aucune expérience des arrestations, à plus forte raison de l'arrestation d'un président", souligne Me Yun. "La coopération de la police est essentielle", estime le juriste. Le dirigeant du CIO, Oh Dong-woon, a présenté mardi ses excuses pour avoir échoué à arrêter le président, tout en admettant ne pas être certain qu'il se trouve encore dans sa résidence.

"J'examine diverses possibilités", a-t-il commenté, répondant à un député qui lui demandait si le président suspendu avait pris la fuite. Le CIO, la police nationale sud-coréenne et le service d'investigations du ministère de la Défense enquêtent conjointement sur la tentative de Yoon Suk Yeol d'imposer la loi martiale le 3 décembre et de museler le Parlement en y envoyant l'armée.

"Forteresse"

Après l'annonce du nouveau mandat d'arrêt, des partisans de M. Yoon ont immédiatement annoncé leur intention d'aller le soutenir devant sa résidence. "Nous nous dirigeons maintenant vers la résidence de Yoon. Ceux vivant à la campagne se joindront à nous tôt le matin", a déclaré Rhee Kang-san, 35 ans, à l'AFP.

Selon le député de l'opposition Youn Kun-young, la résidence présidentielle "est en train de se transformer en forteresse", avec selon lui des gardes qui y installent des fils barbelés. Le président conservateur déchu, dont l'action politique était constamment entravée par un Parlement dominé par l'opposition, avait affirmé vouloir protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".

Mais il avait dû faire marche arrière quelques heures plus tard, les députés ayant réussi à se réunir dans un hémicycle cerné par les forces spéciales pour voter contre la loi martiale, pendant que des milliers de manifestants se massaient à l'extérieur. "Nous allons nous serrer les coudes dans ce combat. J'espère vraiment que M. Yoon va être arrêté", a commenté mardi plein d'espoir Bae Hoon, 46 ans, qui a passé deux nuits devant la résidence présidentielle malgré des températures glaciales.

Bataille légale

M. Yoon a été destitué le 14 décembre par l'Assemblée nationale. Il est par ailleurs visé par une plainte pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, et "abus d'autorité", passible de cinq ans de prison. M. Yoon a juré la semaine dernière de se "battre jusqu'au bout".

Ses avocats contestent la légalité du mandat d'arrêt et la compétence du CIO. Ils font valoir que la loi attribue à cet organisme l'autorité pour enquêter sur une série précise d'infractions commises par des hauts responsables, mais que la liste ne comprend pas le crime de "rébellion".

Yoon Suk Yeol reste officiellement le chef de l'Etat, et n'est que suspendu jusqu'à ce la Cour constitutionnelle confirme ou infirme sa destitution votée par les députés. La Cour a d'ici à la mi-juin pour statuer et a fixé au 14 janvier le début du procès en destitution, qui en cas d'absence de M. Yoon se poursuivra sans lui. Si elle valide la destitution, une élection présidentielle anticipée aura lieu dans les deux mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: le déficit commercial repart à la hausse en novembre

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Le déficit commercial des Etats-Unis est reparti à la hausse en novembre. (archive) (© KEYSTONE/AP NY/DESMOND BOYLAN)

Le déficit commercial des Etats-Unis est reparti à la hausse en novembre sous l'effet d'une hausse plus importante des importations, que des exportations, selon les données publiées mardi par le département du Commerce.

Le déficit des échanges des biens et services avec le reste du monde est monté en novembre à 78,2 milliards de dollars, en progression de 6,2% par rapport au mois d'octobre, dont les données ont été légèrement révisées en hausse.

La hausse est légèrement plus forte qu'attendu, puisque les analystes tablaient sur un déficit de 77,9 milliards de dollars, selon le consensus publié par briefing.com.

Sur un an, le déficit commercial américain est également en progression de 13% en novembre, soit 93,9 milliards de plus, a également précisé le département du Commerce, du fait, là encore d'une hausse bien plus marquée des importations que des exportations, en valeur.

En novembre, les exportations sont ainsi en hausse de 2,7%, soit 7,1 milliards de dollars de plus que le mois précédent.

L'augmentation du déficit concerne en particulier les biens, alors que les services restent au contraire en surplus, de quasi un milliard de dollars.

Dans le détail, les exportations de biens ont en particulier concerné les matières premières et produits pétroliers, ainsi que les pièces automobiles et les produits pharmaceutiques.

A l'inverse, les importations se sont principalement concentrées sur l'énergie, les achats de semi-conducteurs et d'avions civils, ainsi que des produits alimentaires et pièces de véhicules automobiles.

La distribution géographique du déficit commercial, pour les biens, reste globalement inchangée, le plus important restant encore lié aux échanges avec la Chine, à 25,4 milliards de dollars, en recul cependant par rapport au mois d'octobre.

L'Union européenne reste en deuxième position, avec un déficit commercial américain de 20,5 milliards de dollars, également en recul sur un mois, et se concentre toujours sur les cinq mêmes pays: l'Allemagne, la France, avec qui le déficit a augmenté, l'Irlande et l'Italie. L'excédent se creuse encore dans les échanges avec les Pays-Bas.

Enfin, les déficits avec le Mexique et le Vietnam reste toujours les plus importants, hors Chine et UE, et sont également en progression d'un mois sur l'autre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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