Rejoignez-nous

International

Qualifier Xi Jinping de "dictateur" est "absurde", répond Pékin

Publié

,

le

Pékin n'a pas apprécié que Joe Biden (à dr.) traite Xi Jinping de dictateur. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

La Chine a fustigé mercredi la remarque "absurde" du président américain Joe Biden qui a estimé que son homologue chinois Xi Jinping appartenait à la catégorie des "dictateurs". Pourtant, les relations entre Pékin et Washington avaient semblé s'apaiser.

Faisant référence à un épisode récent au cours duquel les Etats-Unis ont détruit un ballon chinois qui, selon eux, espionnait leur territoire, Joe Biden a assuré que "la raison pour laquelle (le président chinois) s'est tellement énervé quand j'ai abattu ce ballon plein de matériel d'espionnage est qu'il ne savait pas (que cet engin) se trouvait là".

Il s'exprimait lors d'une réception en Californie avec des donateurs du parti démocrate, en présence de journalistes.

"C'est très embarrassant pour les dictateurs quand ils ne savent pas ce qui s'est passé", a-t-il poursuivi, ajoutant: "Lorsque (le ballon) a été abattu (Xi Jinping) s'est trouvé très embarrassé et il a même démenti que (l'aéronef) se trouvait là".

Interrogée à ce sujet, une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, a estimé que ces propos relevaient de la "provocation".

"Cette remarque de la partie américaine est vraiment absurde, très irresponsable, ne reflète pas la réalité, contrevient aux pratiques diplomatiques et porte gravement atteinte à la dignité politique de la Chine", a-t-elle déclaré devant la presse.

"C'est ouvertement une provocation politique", a souligné la porte-parole.

"Contradictions"

Ces déclarations interviennent alors que le secrétaire d'Etat Antony Blinken a achevé lundi une visite de deux jours à Pékin, la première d'un chef de la diplomatie américaine en près de cinq ans.

Sa rencontre avec Xi Jinping avait été saluée par les deux pays comme une réussite après des mois de tensions, malgré la persistance de profonds désaccords.

Toujours à propos du président chinois, Joe Biden a encore déclaré: "Nous sommes dans une situation où il veut à nouveau établir une relation".

Le président américain a estimé que M. Blinken avait fait "du bon boulot" en Chine, mais expliqué qu'il "faudrait du temps" pour apaiser la relation très tendue entre les deux grandes puissances.

"Et d'ailleurs, je vous le promets, ne vous faites pas de souci à propos de la Chine. (...) La Chine a de vraies difficultés économiques", a encore dit le démocrate de 80 ans, en campagne pour sa réélection.

Moscou a de son côté raillé les "contradictions" de la politique étrangère américaine.

"Nous avons vu pendant des jours certaines informations sur (...) des déclarations conciliantes" de M. Blinken à Pékin, a relevé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La critique exprimée par M. Biden dans la foulée est donc "tout à fait incompréhensible", a-t-il estimé devant la presse.

"Vraiment contrarié"

La rivalité tous azimuts entre Chine et Etats-Unis avait tourné à la crise diplomatique ouverte avec l'épisode du ballon en février.

Le président américain a évoqué un autre point de frictions avec la Chine: le sommet au cours duquel les dirigeants de l'Australie, de l'Inde, du Japon et des Etats-Unis - connus sous le nom de "Quad" - ont adressé en mai des critiques à peine voilées à la politique de Pékin en Asie-Pacifique, qu'ils considèrent comme une source d'instabilité.

Les quatre pays "travaillent main dans la main en mer de Chine méridionale et dans l'océan Indien", a déclaré M. Biden, selon qui cette démonstration d'unité entre les quatre pays était ce qui avait "vraiment contrarié" le président chinois.

Ce n'est pas la première fois que Joe Biden fait des déclarations marquantes lors de réceptions de levée de fonds, des événements en petit comité au cours desquels les caméras, les micros et les appareils photo sont exclus - les journalistes présents peuvent toutefois écouter les propos introductifs du président et les retranscrire.

C'est lors d'un événement de ce genre, en octobre 2022, que Joe Biden avait par exemple évoqué le risque d'une "apocalypse" nucléaire déclenchée par la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure

Publié

le

De gauche à droite, Robert Smith, Simon Gallup et Parry Bamonte en 2004. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.

Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".

"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.

The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.

Nombreux albums

Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.

Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.

Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".

Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Un hôpital de Gaza quasi à l'arrêt faute de carburant

Publié

le

Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste. Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide, selon les ONG et l'ONU. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Un hôpital du centre de la bande de Gaza a annoncé une suspension "temporaire" d'une majorité de ses activités à cause d'une pénurie de carburant. Il ne maintient que les services vitaux comme les urgences, dans un territoire toujours dévasté par une crise humanitaire

L'hôpital al-Awda à Nousseirat héberge 60 malades et accueille quotidiennement un millier de patients.

"La plupart des services sont temporairement à l'arrêt en raison de l'épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs électriques", a indiqué à l'AFP Ahmed Mehanna, de l'Association de santé al-Awda, qui administre l'hôpital.

Générateur loué

"Seuls les services vitaux restent opérationnels: le département des urgences, la maternité, la pédiatrie", a-t-il souligné, précisant que l'administration avait dû louer un générateur pour assurer le service minimum.

En temps normal l'hôpital consomme quotidiennement "entre 1000 et 1200 litres de diesel" mais les réserves actuelles "ne dépassent pas les 800 litres", a-t-il expliqué.

Si la pénurie de carburant devait se poursuivre, "elle menaçerait directement la capacité de l'hôpital à dispenser ses services de base", a-t-il prévenu.

"Pas d'électricité pour faire une radio"

Après plusieurs jours de douleurs, Khitam Ayada, 30 ans, s'était finalement résignée à se rendre à l'hôpital al-Awda.

"Ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas d'électricité pour effectuer une radiographie (...) et qu'ils ne pouvaient pas me prendre en charge", a indiqué à l'AFP la déplacée réfugiée à Nousseirat.

"Ils m'ont donné un antidouleur et m'ont dit que si mon état ne s'améliorait pas je devais aller" dans un autre hôpital, précise-t-elle. Le soir même la douleur s'est intensifiée. Elle s'est rendue dans un autre établissement où on lui a diagnostiqué des calculs biliaires.

"On manque de tout dans nos vies, même des services médicaux les plus basiques", déplore-t-elle.

Aide toujours bloquée par Israël

Malgré la trêve précaire entre Israël et le Hamas palestinien depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza, une grave crise humanitaire persiste dans le territoire ravagé par deux ans de guerre.

Si l'accord de cessez-le-feu prévoyait l'entrée de 600 camions par jour, dans les faits, seuls 100 à 300 transportent de l'aide humanitaire, selon les ONG et les Nations unies.

Au quotidien l'écrasante majorité des plus de 2 millions de Gazaouis, souvent déplacés par le conflit, ne pourrait pas survivre sans le soutien des agences onusiennes et des ONG internationales.

Le secteur hospitalier a été frappé de plein fouet par le conflit. Pendant la guerre l'armée a plusieurs fois bombardé des hôpitaux, accusant le mouvement armé Hamas d'y opérer des centres de commandement, ce que l'organisation dément.

Deux Israéliens tués

Un Palestinien a tué vendredi dans ce contexte une femme et un sexagénaire dans une attaque menée en deux temps dans le nord d'Israël.

De nombreuses attaques ont été menées en Israël par des Palestiniens depuis le début de la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien déclenché par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international, avec des opérations de l'armée ou des attaques menées par des colons.

Vendredi, l'assaillant de 34 ans a renversé un homme de 68 ans à Beit Shean, a indiqué la police. Dans un deuxième temps, une femme, âgée de 18 ans selon les secours, a été attaquée au couteau à Ein Harod, précise la police. Les deux victimes ont succombé à leurs blessures, a annoncé le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Les secours font également état de deux piétons blessés, heurtés par la voiture.

Assaillant blessé

Croisant le chemin du conducteur à Afula, un civil "a identifié la menace" et utilisé son arme à feu, a ensuite indiqué la police. Blessé, l'assaillant a été transporté à l'hôpital. Son employeur, propriétaire du véhicule, a été arrêté, d'après la même source.

Selon l'armée israélienne, l'assaillant s'était infiltré depuis plusieurs jours illégalement en Israël. Elle a annoncé le lancement d'une opération à Qabatiya, village de Cisjordanie occupée d'où est originaire l'assaillant. Les soldats ont mené "des fouilles méticuleuses" à son domicile.

Le ministre de la Défense, Israël Katz, avait ordonné à l'armée d'agir "avec force et immédiatement" à Qabatiya. Il a appelé ses troupes à "localiser et éliminer chaque terroriste, et frapper l'infrastructure terroriste du village", d'après ses services.

Adolescent tué par l'armée d'occupation

"Quiconque aide le terrorisme ou apporte son soutien paiera le prix fort", a promis le ministre. Il y a près d'une semaine, Qabatiya avait été secouée par la mort d'un adolescent de 16 ans, tué par l'armée israélienne d'occupation.

L'armée, qui l'a accusé d'avoir jeté "une brique" sur des soldats, a ensuite ouvert une enquête sur les circonstances de sa mort. Une vidéo de surveillance montre le jeune homme croiser la route de l'armée sans rien lancer.

Le président israélien Isaac Herzog s'est entretenu avec des responsables locaux, notamment le maire de Beit Shean, exprimant son "choc profond" face à "la tuerie" de vendredi, d'après un communiqué.

"Israël est déterminé à renforcer et consolider cette frontière qui pose un vrai défi", a-t-il dit, appelant à "renforcer la réponse sécuritaire dans la région afin d'assurer la pleine sécurité des habitants".

Palestinien en prière écrasé par un soldat

Depuis le début de la guerre à Gaza, au moins 38 personnes, dont deux étrangers, ont été tuées dans des attaques lancées par des Palestiniens sur le sol israélien, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels.

Les violences se sont parallèlement intensifiées en Cisjordanie. Jeudi, l'armée israélienne a rapporté deux faits distincts impliquant un soldat réserviste: il a d'abord fait usage de son arme avant de percuter avec son quad un Palestinien en train de prier au bord d'une route.

Tard mercredi soir, un bébé a été blessé dans une attaque de colons israéliens qui ont jeté des pierres sur sa maison dans la localité de Saïr. Les forces israéliennes ont annoncé l'arrestation de cinq colons israéliens pour leur implication présumée.

Plus de 1000 Palestiniens tués

Hormis Jérusalem-Est, plus de 500'000 Israéliens vivent en Cisjordanie, dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Depuis le 7 octobre 2023, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des civils et des combattants, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Réagissant à l'attaque, le Hamas y a vu "l'expression de la colère populaire accumulée, la conséquence des crimes quotidiens de l'occupation sioniste" envers les Palestiniens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Football

Décès de Jean-Louis Gasset

Publié

le

Jean-Louis Gasset est décédé (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.

L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.

"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.

Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.

Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Scandale 1MDB: Najib Razak condamné à 15 ans de prison

Publié

le

Des partisans de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak se sont réunis devant la Haute Cour de Kuala Lump, réunie à Putrajaya, la capitale administrative du pays, pour la lecture du verdict. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent. Il a été condamné à 15 ans de prison dans le tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain malaisien 1MDB.

Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans, élevé pour le pouvoir dès le plus jeune âge, a été reconnu coupable des quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que des 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Najib Razak a également été condamné vendredi à une amende de 11,4 milliards de ringgits (2,8 milliards de dollars, soit 2,4 milliards d'euros) pour son rôle dans le détournement de milliards de dollars du fonds 1MDB, aujourd'hui dissous.

Déjà condamné

Au pouvoir de 2009 à 2018, il purgeait déjà une peine de six ans de prison, après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale.

Au terme d'une audience marathon de huit heures vendredi à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie, le juge Collin Lawrence Sequerah a indiqué que l'exécution de la dernière peine ne débuterait qu'après celle de la précédente.

M. Najib, vêtu d'un costume bleu marine et d'une chemise blanche, a gardé le regard baissé, affalé sur son siège, tandis que le magistrat lisait le jugement.

Yacht et toiles de maîtres

Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme des résidences de luxe, un yacht géant et des toiles de Monet et Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux États-Unis, en Suisse et à Singapour.

Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a écarté plusieurs des arguments de la défense, notamment que l'argent versé sur les comptes de l'ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient ou qu'il avait été dupé par un proche associé, l'homme d'affaires interlope Low Taek Jho, plus connu sous le nom de Jho Low.

"Une erreur": appel prévu

L'ex-dirigeant a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s'est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds, créé par M. Najib en 2009 peu après son arrivée au pouvoir.

Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d'importantes sommes de la société vers ses comptes personnels il y a plus de 10 ans.

L'avocat de M. Najib, Muhammad Shafee Abdullah, a déclaré qu'il ferait appel du jugement car le juge Sequerah avait "commis une erreur".

Cerveau en fuite

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, expliquant que Jho Low, financier aux nombreuses relations sans rôle officiel, avait aidé à créer le fonds et prenait les décisions financières stratégiques.

Plus de 4,5 milliards de dollars ont été détournés de 1MDB entre 2009 et 2015 par des responsables et des associés du fonds, dont M. Low, actuellement en fuite. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d'investissement.

Le président de la cour a souligné vendredi que "les preuves (...) témoignent d'une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l'accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB".

Défaite aux élections

Les avocats de Najib Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d'importantes sommes d'argent du fonds.

L'ancien dirigeant avait déjà subi un revers judiciaire lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.

Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l'Organisation nationale unifiée des Malais (Umno), le plus ancien parti de Malaisie, qui était au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Vous allez accommoder les restes d’hier comme pour prolonger l'ambiance festive. Une bonne idée qui va plaire à toute votre tribu !

Les Sujets à la Une