International
Qatargate: un suspect clé va collaborer avec la justice
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Rebondissement spectaculaire dans le Qatargate: l'ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, suspect clé actuellement écroué, a accepté mardi de collaborer avec la justice belge et de livrer ce qu'il sait sur ce scandale de corruption présumée au profit du Qatar.
Au terme de cet accord, l'ancien élu socialiste s'engage à informer les enquêteurs sur le modus operandi de la fraude, les arrangements financiers avec des Etats tiers, l'identité des personnes "qu'il admet avoir corrompues" et l'éventuelle implication de personnes "non encore connues dans le dossier".
Ses déclarations devront être "substantielles, révélatrices, sincères et complètes", a précisé le parquet fédéral. En échange de cette coopération, l'ex-député, devenu en 2019 dirigeant de l'ONG Fight Impunity établie à Bruxelles, sera condamné à une peine de prison ferme "limitée".
Pas plus d'un an
Son avocat Laurent Kennes a précisé à l'AFP que cette peine négociée avec le parquet n'excéderait pas un an ferme. "Une peine de cinq ans sera prononcée, mais avec du sursis pour la partie excédant un an. Cela veut dire qu'il va subir un an en détention, dont une partie sous bracelet électronique", a affirmé Me Kennes.
Ce projet d'accord doit encore être validé par la chambre du conseil, juridiction de contrôle de l'instruction en Belgique.
Pier Antonio Panzeri, 67 ans, a été arrêté à Bruxelles le 9 décembre, jour d'une vague de perquisitions et d'interpellations au terme de laquelle une vice-présidente du Parlement européen, l'élue socialiste grecque Eva Kaili, s'est aussi retrouvée sous les verrous.
Même scénario pour l'assistant parlementaire Francesco Giorgi, compagnon de Mme Kaili, et pour Niccolo Figa-Talamanca, un autre responsable d'ONG, lui aussi Italien.
Ces quatre suspects, incarcérés depuis plus de cinq semaines, ont tous été inculpés pour "appartenance à une organisation criminelle", "blanchiment d'argent" et "corruption".
Grosses sommes en liquide
Ils sont soupçonnés d'avoir perçu de grosses sommes d'argent liquide du Qatar pour influencer en faveur de l'émirat les déclarations et prises de décisions politiques au sein de la seule institution élue de l'UE, notamment à propos des droits des travailleurs.
Dans cette enquête, le Maroc a également été cité. D'après la presse, le royaume chérifien a utilisé M. Panzeri comme point d'entrée pour appuyer ses intérêts au Parlement européen. Le Qatar comme le Maroc ont fermement contesté ces allégations.
M. Panzeri fait figure de personnage central dans l'enquête. Lors du coup de filet du 9 décembre, la police belge a découvert à son domicile bruxellois 600'000 euros en espèces, selon une source judiciaire. Il va désormais devoir s'expliquer sur l'origine de ces fonds et l'objet précis de la corruption.
Mardi, Maxim Töller, avocat de Marc Tarabella, a de nouveau vivement contesté que cet eurodéputé socialiste belge - dont la justice a demandé la levée de l'immunité - puisse être l'un des "corrompus".
"Que ce soit cadeau ou argent, M. Tarabella n'a rien reçu", a affirmé l'avocat à l'AFP, assurant que les déclarations de M. Panzeri aux enquêteurs, citées par le journal L'Echo, selon lesquelles il aurait versé au Belge "entre 120'000 et 140'000 euros", étaient fausses.
"Repenti"
Le domicile de M. Tarabella dans la région de Liège (est) avait été perquisitionné dès le 10 décembre dans le cadre de l'enquête mais aucun argent liquide n'avait été découvert.
Selon son avocat, M. Panzeri est soulagé par l'accord avec le procureur fédéral. "Il sait où il va (en terme de sanction), tout est négocié, la peine est déterminée donc il peut s'exprimer", a fait valoir Me Kennes.
Après l'agent de joueurs serbe Dejan Veljkovic, dans un vaste scandale de corruption dans le football belge, le responsable italien est le second à bénéficier d'une loi belge de 2018 sur le statut de "repenti", calquée sur la pratique italienne anti-mafias.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bondi: hommage aux victimes de l'attentat des sauveteurs en mer
Des centaines de sauveteurs en mer australiens ont rendu hommage samedi aux 15 personnes tuées lors de l'attentat antisémite de la plage de Bondi, à Sydney.
L'émotion reste considérable six jours après la pire tuerie depuis près de 30 ans en Australie, dont les autorités multiplient les annonces pour éviter qu'un tel drame puisse se reproduire.
Après plusieurs jours marquées par les poignantes obsèques des victimes, âgées de 10 à 87 ans, des secouristes vêtus de leur uniforme rouge et jaune ont fait face à l'océan à Bondi samedi en silence.
Certains d'entre eux ont fondu en larmes, tandis qu'un hélicoptère de leur club survolait la plage mythique, emblématique du mode de vie australien.
"Nous n'oublierons jamais"
Le 14 décembre, deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, y ont tué 15 personnes et blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu contre un rassemblement pour la fête juive d'Hanouka.
Selon les autorités, l'attentat dont sont suspectés le père, abattu sur place, et le fils, arrêté et inculpé, a été motivé par l'idéologie du groupe djihadiste État islamique.
Dans un message, les secouristes ont fait part de leur "compassion pour la communauté juive prise pour cible".
"Nous rendons hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie, qui ont risqué la leur et qui en ont sauvé: nous n'oublierons jamais", est-il encore écrit.
Le courage des sauveteurs pendant l'attaque, pour mettre des gens à l'abri, apporter les premiers soins aux victimes ou sortir des nageurs paniqués de l'eau, a été largement salué.
Une photo devenue virale montre l'un deux, Jackson Doolan, courir pieds nus sur la route depuis une plage voisine pour apporter un défibrillateur.
Vendredi, ce sont des centaines de centaines de surfeurs et nageurs qui s'étaient rassemblés dans les vagues de Bondi en hommage aux victimes.
Et dimanche, une semaine après l'attentat, la population de tout le pays-continent est invitée à allumer des bougies à 18h47 (08h47 en Suisse), à l'heure où tout a basculé sur la plage.
Ce sera "un moment pour faire une pause, réfléchir et affirmer que la haine et la violence ne définiront jamais qui nous sommes en tant qu'Australiens", a expliqué le Premier ministre Anthony Albanese.
Une journée de deuil national se tiendra par ailleurs en 2026, a-t-il dit.
Perquisitions
Concernant l'enquête, des perquisitions ont eu lieu encore vendredi en Australie, la police étudiant les contacts et fréquentations des assaillants avant l'attentat.
"Aucune piste ne sera négligée, en Australie comme à l'étranger", a assuré samedi la commissaire de la police fédérale Krissy Barrett devant la presse.
Les enquêteurs s'intéressent en particulier au voyage aux Philippines des suspects, qui ont passé plusieurs semaines en novembre dans la région de Mindanao (sud), considérée comme abritant des foyers d'insurrection islamiste.
Les autorités sont sous pression pour répondre au choc suscité par l'attaque, mais aussi aux critiques de membres de la communauté juive estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis le 7-Octobre n'avait pas été entendu.
Après avoir annoncé qu'il comptait durcir la législation contre l'extrémisme, Anthony Albanese a annoncé vendredi un programme de rachat d'armes à feu en circulation.
Le port d'armes est déjà très strictement contrôlé en Australie depuis la fusillade qui avait fait 35 morts en 1996 à Port Arthur en Tasmanie.
Samedi, le dirigeant régional de l'Etat de Nouvelles-Galles du Sud, Chris Minns, a annoncé vouloir interdire certains slogans pro-Palestiniens comme "Mondialisez l'intifada" - en référence aux soulèvements palestiniens contre l'armée israélienne en 1987-1993 puis au début des années 2000 - ou des symboles comme le drapeau de l'Etat islamique.
Il veut également renforcer les pouvoirs de la police de ce territoire où se trouve Sydney pour ordonner aux gens de se découvrir le visage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Descente de Val d'Isère: duel Vonn-Goggia
Duel de légendes pour la descente de Val d'Isère samedi sur la piste Oreiller-Killy. Lindsey Vonn et Sofia Goggia devraient jouer les premiers rôles et les Suissesses le rôle de spectatrices.
Vonn-Goggia, on se croirait revenu en 2018 lors des JO de Pyeongchang. A l'époque, Goggia avait remporté l'or et l'Américaine le bronze. Ce ne sera pas sur une piste olympique cette fois-ci, mais en prévision du rendez-vous de février à Cortina.
Bluffante à St-Moritz, Lindsey Vonn a réussi à 41 ans l'un des plus grands exploits du sport. Sa mission se poursuit et avec son coach Aksel Lund Svindal, la dame aux 83 succès en Coupe du monde dispose d'un allié de poids.
Côté suisse, les entraînements n'ont pas permis de distinguer une athlète capable de se glisser au moins dans le top 10. Avoir comment les anciennes Joana Hählen et Jasmine Flury vont se comporter, ainsi que la Valaisanne Malorie Blanc.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Descente de Val Gardena: Odermatt veut sa 51e victoire
Vainqueur jeudi de la descente sprint, mais battu par Jan Zabystran lors du Super-G de Val Gardena, Marco Odermatt veut sa revanche. Et ce dès samedi avec la vraie descente de la Saslong.
Vainqueur des deux dernières descentes italiennes, Odermatt sera le grandissime favori à sa propre succession. Dominateur lors de l'entraînement, le patron de la Coupe du monde va quand même devoir s'employer et prier que les conditions météorologiques n'avantagent pas trop les dossards élevés.
Car jeudi dans le Ciaslat, "Super Marco" a appuyé sur le champignon comme personne. Mais le Nidwaldien sait qu'il peut faire encore mieux. Sorti en Super-G mais 2e de la descente, Franjo von Allmen sera gonflé à bloc. Le champion du monde de la spécialité peut aussi profiter de la possible fatigue du skieur d'Hergiswil, qui aura encore le géant d'Alta Badia dimanche pour clore une fin de semaine dantesque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Opération de "vengeance" US contre l'EI en Syrie
L'armée américaine a débuté vendredi une opération en Syrie pour "éliminer des combattants du groupe Etat islamique, des infrastructures et des sites d'armement", a annoncé le chef du Pentagone Pete Hegseth sur X.
Il s'agit d'une "réponse directe" et d'une "déclaration de vengeance" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur à Syrie, a-t-il ajouté, en affirmant: "Aujourd'hui nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d'ennemis. Et nous allons continuer."
Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le Centcom, a lui évoqué sur la même plateforme une frappe "massive", sans donner davantage de détails.
Des frappes ont été menées dans le désert près de la ville de Homs et dans des zones rurales près de Deir ez-Zor et Raqqa, a affirmé à l'AFP une source sécuritaire syrienne.
Aux explosions ont succédé "des éclats de tirs de calibre moyen dans le désert" au sud-ouest de Raqqa, a déclaré un responsable de la province, ajoutant qu'il s'agit de zones sous le contrôle du gouvernement syrien.
L'homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C'est la première fois qu'un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d'une coalition islamiste qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis.
Le groupe djihadiste Etat islamique avait contrôlé la région de Palmyre avant d'être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019.
Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.
Lors de la visite du président intérimaire syrien, Ahmad al-Chareh, à Washington le mois dernier, Damas avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis.
Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le nord, ainsi que dans la base d'Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.
Le retour au pouvoir de Donald Trump, sceptique de manière générale sur les déploiements de soldats américains à l'étranger, pose la question du maintien de cette présence militaire.
Le Pentagone avait annoncé en avril que les Etats-Unis réduiraient de moitié le nombre de soldats américains en Syrie, dont l'effectif total actuel n'est pas officiellement connu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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