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International

Qatar Airways: Airbus révoque l'intégralité de son contrat d'A350

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Le litige entre Airbus et Qatar Airways remonte à août 2021, lorsque la compagnie qatarie a décidé de clouer au sol une partie de sa flotte de gros porteurs A350 en raison d'une dégradation de la surface des fuselages. (archives) (© KEYSTONE/EPA FILE/STRINGER)

Airbus a annulé le reste de son contrat portant sur la livraison de 19 avions A350 dans le cadre du litige qui l'oppose à la compagnie Qatar Airways, après avoir déjà annulé une commande de 50 A321 en janvier, a indiqué mercredi une source proche du dossier.

Le litige remonte à août 2021 lorsque la compagnie qatarie a décidé de clouer au sol une partie de sa flotte de gros porteurs A350 en raison d'une dégradation de la surface des fuselages, réclamant 200'000 dollars d'indemnisation par avion et par jour d'immobilisation. Airbus estime de son côté que ce défaut n'a aucune conséquence sur la sécurité en vol.

Une bataille juridique et commerciale se déroule désormais devant les tribunaux entre les deux groupes. Fin avril, la justice britannique a donné raison une première fois à Airbus en l'autorisant à revendre à d'autres compagnies les A321 non livrés.

Une décision confirmée fin mai par la Haute cour de Londres qui a aussi accédé à la demande de Qatar Airways d'accélérer le calendrier du procès, prévu en juin de l'année prochaine.

L'annulation de la livraison de 19 A350-1000 équivaut à un manque à gagner de 7 milliards d'euros (6,8 milliards de francs) selon le prix catalogue d'Airbus, en réalité jamais appliqué.

Ni Airbus, ni Qatar Airways n'ont commenté cette information dans l'immédiat.

"Difficile" de trouver une solution

En août 2021, Qatar Airways avait annoncé avoir reçu l'ordre du régulateur de son pays de maintenir au sol 13 de ses Airbus A350 déjà livrés en raison de la dégradation rapide des surfaces des fuselages. En avril dernier, 23 de ces appareils étaient cloués au sol par la compagnie depuis plusieurs mois.

L'Agence européenne de la sécurité aérienne, l'AESA, estime elle que ces dégradations n'entraînent pas de risques de navigabilité.

Lors de l'assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (Iata) organisée à Doha au Qatar en juin, le dirigeant de Qatar Airways Akbar al-Baker avait qualifié l'annulation de la commande d'A321 d'"intimidation".

"Jamais un avionneur ne devrait être autorisé à utiliser sa domination du marché pour recourir à de l'intimidation sur son client de longue date", avait lancé M. al-Baker.

Le patron d'Airbus Guillaume Faury avait lui assuré qu'ils cherchaient à "discuter". "Nous essayons de trouver une solution pour aller de l'avant, mais c'est difficile", avait-il concédé.

La flotte de Qatar Airways comporte 34 A350-900 et 19 A350-1000, selon un document d'Airbus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Des défaites sans conséquence pour les Suisses

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60 points cette saison pour Kevin Fiala. (© KEYSTONE/AP/William Liang)

Derniers Suisses lors de la saison régulière de la NHL, Kevin Fiala et Janis Moser ont concédé des défaites sans conséquence. Le St-Gallois et le Seelandais verront les play-off qui débutent samedi.

Kevin Fiala et Los Angeles se sont inclinés 5-1 sur leur glace devant Calgary. Crédité d’un bilan de -3, Kevin Fiala boucle cette saison régulière avec un total de 60 points (35 buts/25 assists). Derrière Nico Hischier (69 points), mais devant Timo Meier (53) dans le classement interne des compteurs suisses.

Los Angeles retrouvera Edmonton en play-off pour la quatrième année consécutive. Quant au Tampa Bay de Janis Moser, il défiera le champion en titre Florida. Pour le défenseur, cette série contre les Panthers sera sa première expérience en play-off. Le Lightning a conclu sa saison régulière sur un revers 4-0 au Madison Square Garden face aux New York Rangers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles frappes russes meurtrières au lendemain de discussions

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Les villes ukrainiennes, notamment celle de Soumy (image) sont quasi quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les récentes tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats. (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

De nouvelles frappes russes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plusieurs grandes villes d'Ukraine, faisant au moins deux morts et 40 blessés. Cela au lendemain de discussions entre les alliés de Kiev à Paris sur la position à adopter face à Moscou.

Ces réunions impliquant Américains, Européens et Ukrainiens ont permis "une discussion positive et constructive", d'après la présidence ukrainienne et le chef de l'Etat français Emmanuel Macron, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington peinent à avancer.

Tous se sont accordés pour se retrouver dès la semaine prochaine à Londres.

Frappes

Dans la foulée, des frappes russes ont visé dans la nuit à Kharkiv et à Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

A Kharkiv, au moins une personne est morte et une quarantaine ont été blessées, a indiqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram, qui a précisé que plus de 20 immeubles d'habitation ont été touchés.

Le gouverneur local, Oleg Synegubov, a assuré de son côté que l'attaque avait visé une "zone densément peuplée".

A Soumy, où 35 personnes ont péri dimanche dans une double-frappe de l'armée russe, une nouvelle attaque de drones a fait un mort et un blessé, a par ailleurs indiqué l'administration militaire locale.

Les villes ukrainiennes sont quotidiennement la cible de frappes russes, malgré les tentatives des Etats-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts.

"Même message"

C'est ainsi qu'Américains, Ukrainiens et Européens se sont retrouvés jeudi à Paris pour tenter de se coordonner sur l'attitude à adopter face au président russe Vladimir Poutine, qui reste bien déterminé à maintenir ses demandes: il souhaite la reddition de l'Ukraine, le démantèlement de son armée, son renoncement à rejoindre l'Otan et pouvoir garder les près de 20% du territoire ukrainien que son armée contrôle.

Or, depuis deux mois, Donald Trump a effectué un revirement spectaculaire et inattendu avec la Russie, utilisant à plusieurs reprises la rhétorique de Moscou notamment sur les origines du conflit, faisant craindre à Kiev pour le précieux soutien militaire américain.

Les Européens ont, eux, été jusque-là mis à l'écart des négociations impulsées par Washington.

Certains, Emmanuel Macron en tête, poussent l'idée de la mise en place future d'un contingent de la paix européen en Ukraine une fois un éventuel cessez-le-feu établi, mais cette option divise parmi les alliés de Kiev et reste une ligne rouge pour Moscou.

Les Etats-Unis "ont compris qu'une paix juste et durable (...) ne peut être atteinte qu'avec le consentement et la contribution des Européens", a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, sur la chaîne LCI, à l'issue des discussions jeudi.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui transmettre le "même message" qu'aux Européens et aux Ukrainiens: "la paix est possible si toutes les parties s'engagent à parvenir à un accord".

Les deux hommes "ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides", a pour sa part indiqué la diplomatie russe, après que le Kremlin eut accusé les Européens de chercher "la poursuite de la guerre".

Jusqu'à maintenant, les efforts de l'administration Trump pour obtenir un cessez-le-feu complet n'ont pas abouti.

"Mémorandum d'intention" signé

Vladimir Poutine a rejeté la demande de Washington d'arrêt total des combats pour 30 jours, une option validée par Volodymyr Zelensky, et seul un fragile moratoire d'un mois sur les attaques visant les infrastructures énergétiques a été conclu en mars. Mais depuis, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

En parallèle, Américains et Ukrainiens ont signé jeudi un "mémorandum d'intention", première étape visant à conclure un accord complexe sur l'accès aux ressources naturelles et aux minerais critiques de l'Ukraine.

"Nous avons un accord sur les minerais qui, je pense, sera signé jeudi (...) jeudi prochain. Bientôt. Et je suppose qu'ils vont respecter l'accord. Nous verrons bien", a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche.

Une précédente mouture de l'accord aurait dû être signée le jour de la visite de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation avec le président américain dans le Bureau ovale avait précipité son départ sans signature du document.

Le président américain souhaite que l'accord constitue une compensation pour l'aide accordée depuis trois ans à l'Ukraine par son prédécesseur, Joe Biden. Kiev appelle, de son côté, à des garanties de sécurité militaires pour dissuader la Russie d'une nouvelle attaque à grande échelle, dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Renvoi par erreur: position "choquante" du gouvernement Trump

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Le sénateur du Maryland Chris Van Hollen, à droite sur l'image, a rencontré Kilmar Abrego Garcia jeudi soir à San Salvador. (© KEYSTONE/AP)

Une cour d'appel fédérale a qualifié jeudi de "choquante" la position du gouvernement américain, qui s'affirme dans l'incapacité de remédier à l'expulsion "par erreur" d'un immigré salvadorien il y a un mois. L'homme est marié à une Américaine et père de famille.

Kilmar Abrego Garcia, 29 ans, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité salvadorienne à son arrivée dans le pays.

La cour d'appel a sèchement rejeté un recours de l'exécutif contre des décisions d'une juge de première instance le sommant de fournir des explications sur les actions entreprises ou envisagées pour "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, comme l'a ordonné la cour suprême.

"Le gouvernement revendique le droit d'escamoter des résidents de ce pays dans des prisons à l'étranger sans même l'apparence du droit de recours qui est la fondation de notre système constitutionnel", écrit le juge Harvie Wilkinson au nom des trois magistrats de la cour.

"De plus, il affirme en substance que, puisqu'il a abandonné la garde [de Kilmar Abrego Garcia, ndlr] il ne peut plus rien faire. Ceci devrait être choquant non seulement pour des juges, mais aussi pour le sens inné de la liberté que chérissent les Américains les plus éloignés des tribunaux", ajoute-t-il.

Sénateur au Salvador

Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

Le gouvernement américain a reconnu en justice que son expulsion résultait d'une "erreur administrative", puisqu'un arrêté d'expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.

Mais elle se déclare dans l'incapacité d'y remédier, Kilmar Abrego Garcia étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Elle l'accuse en outre, malgré son absence de casier judiciaire, d'appartenir au gang salvadorien MS-13, également classé "terroriste" par les Etats-Unis en février.

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen, en visite au Salvador, a posté jeudi soir des images le montrant attablé avec Kilmar Abrego Garcia dans ce qui semble être un restaurant.

"J'ai dit que mon objectif principal lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir, j'en ai eu l'occasion. J'ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre votre message d'amour", a déclaré le sénateur sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Après la Slovaquie, place à la France

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Fabian Ritzmann et les autres sélectionnés affrontent deux fois la France à Marseille (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'équipe de Suisse poursuit sa préparation en vue du championnat du monde, avec deux matches à Marseille vendredi et samedi.

La sélection de Patrick Fischer se frotte à deux reprises à la France, face à qui la victoire est impérative.

Il s'agit ainsi de confirmer les deux succès obtenus face à la Slovaquie à Herisau le week-end dernier au terme de la première semaine de préparation. Dario Rohrbach ou Fabian Ritzmann avaient notamment su s'illustrer.

Certains joueurs jouent déjà leur place dans cette sélection, dont le visage pourrait changer la semaine prochaine avec l'arrivée notamment de ceux dont l'équipe a été battue en demi-finales des play-off (Gottéron et Davos). La Suisse livrera ses deux matches suivants à Riga, face à la Lettonie, le jeudi 24 et le vendredi 25.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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